Monsieur Henry est pianiste sur un paquebot reliant l'Europe aux Etats-Unis. Il lui arrive de jouer à New-York ou Philadelphie , mais malheureusement la Première Guerre Mondiale l'empêchera d'y mener une carrière. Des années plus tard, on le retrouve professeur de piano à Bruxelles. Il enseigne cette discipline à son fils, Louis qui vient le voir chaque mercredi. Après la leçon, Henry emmène son fils dans un bar où il retrouve quelques connaissances. L'ambiance est à la nostalgie, aux souvenirs un peu rances d'un âge d'or disparu. A sa mort, Louis hérite de son piano. Etudiant aux Beaux-Arts de Bruxelles, Louis rencontre Bud Powell, le célèbre jazzman. Il découvre combien l'artiste peut être différent de sa musique. Des années plus tard, Louis se rend à New-York à la recherche de ses racines familiales. Par courts chapitres, Louis tisse la toile de deux vies, celles de son père et de la sienne.
Philippe djian est né en 1949 à paris. il a exercé de nombreux métiers : il a vendu des photos de colombie à l'humanité dimanche et ses interviews de montherlant et lucette destouches, la veuve de céline, au magazine littéraire ; il a aussi travaillé dans un péage, été magasinier, vendeur... son premier livre, 50 contre 1, paraît en 1981. ont suivi bleu comme l'enfer, adapté au cinéma par yves boisset, et 37°2 le matin, adapté par jean-jacques beineix. il a publié une trentaine d'ouvrages dont lent dehors, une trilogie composée de assassins, criminels et sainte-bob, ça, c'est un baiser, frictions, impuretés, et doggy bag, feuilleton littéraire qui compte aujourd'hui six saisons. traducteur à ses heures, philippe djian est également l'auteur fétiche du chanteur stéphane licher. avec le dessinateur jean-philippe peyraud, il vient de publier sa première bande dessinée, mise en bouche, aux éditions futuropolis. miles hyman est né à bennington dans le vermont (etats-unis) en 1962. après avoir appris la peinture et les arts graphiques, il arrive en 1985 à parispour étudier à l'école nationale supérieure des beaux-arts. il commence sa carrière d'illustrateur professionnel en 1987 dans le magazine lire. depuis, il enchaîne les travaux d'illustrations et de couvertures, que ce soit pour la presse ou pour l'édition. il travaille pour denoël, gallimard, actes sud, mais aussi pour simon & schuster, random house, penguin... miles hyman a dessiné les couvertures de la série policière le poulpe. pilier des éditions futuropolis, il y a réalisé plusieurs livres illustrés : l'homme à deux têtes, chroniques ferroviaires (avec marc villard), manhattan transfer de john dos passos, l'agent secret de joseph conrad, abc, un abécédaire de dessins noir et blanc en grand format et enfin lorsque lou, sur un texte de philippe djian. son travail a été exposé dans de nombreuses galeries à travers le monde.
Philippe djian est né en 1949 à paris. il a exercé de nombreux métiers : il a vendu des photos de colombie à l'humanité dimanche et ses interviews de montherlant et lucette destouches, la veuve de céline, au magazine littéraire ; il a aussi travaillé dans un péage, été magasinier, vendeur... son premier livre, 50 contre 1, paraît en 1981. ont suivi bleu comme l'enfer, adapté au cinéma par yves boisset, et 37°2 le matin, adapté par jean-jacques beineix. il a publié une trentaine d'ouvrages dont lent dehors, une trilogie composée de assassins, criminels et sainte-bob, ça, c'est un baiser, frictions, impuretés, et doggy bag, feuilleton littéraire qui compte aujourd'hui six saisons. traducteur à ses heures, philippe djian est également l'auteur fétiche du chanteur stéphane licher. avec le dessinateur jean-philippe peyraud, il vient de publier sa première bande dessinée, mise en bouche, aux éditions futuropolis. miles hyman est né à bennington dans le vermont (etats-unis) en 1962. après avoir appris la peinture et les arts graphiques, il arrive en 1985 à paris pour étudier à l'école nationale supérieure des beaux-arts. il commence sa carrière d'illustrateur professionnel en 1987 dans le magazine lire. depuis, il enchaîne les travaux d'illustrations et de couvertures, que ce soit pour la presse ou pour l'édition. il travaille pour denoël, gallimard, actes sud, mais aussi pour simon & schuster, random house, penguin... miles hyman a dessiné les couvertures de la série policière le poulpe. pilier des éditions futuropolis, il y a réalisé plusieurs livres illustrés : l'homme à deux têtes, chroniques ferroviaires (avecmarc villard), manhattan transfer de john dos passos, l'agent secret de joseph conrad, abc, un abécédaire de dessins noir et blanc en grand format et enfin lorsque lou, sur un texte de philippe djian. son travail a été exposé dans de nombreuses galeries à travers le monde.
Exceptionnellement fermé au public ce soir-là, le musée du Louvre est le centre d'une réception mondaine très particulière : on fête un départ peu habituel, celui du président de la république, après 14 ans à l'Élysée. Curieusement, le seul qui ne semble pas goûter au spectacle en est l'invité d'honneur. Il ressent cela comme un enterrement. Il quitte discrètement la soirée, une bouteille dans chaque main, et commence à parcourir les salles désertes du musée, pour mieux en apprécier les oeuvres. Il tombe sur une jeune femme absorbée dans la contemplation d'un tableau. S'ensuit alors une nuit fantasque dans les couloirs du Louvre, entre séduction et érudition, (nous sommes dans l'un des plus beaux musées du monde, ne l'oublions pas), humour et fantaisie, réflexions philosophiques et poésie. Et bien sûr, petites phrases assassines, car le président est un fin politicien. Une nuit d'enchantement entre le président et sa dernière muse.
Une jeunesse enragée, le passé qui revient, des crimes de province et une amitié tardive. Pour la première fois réunis en un seul volume, voici deux récits de Gipi qui racontent la fin de l’innocence : derrière les paysages désolés de la banlieue éclosent les mondes poétiques et l’ironie d’un auteur majeur. Andrea est un ado, plutôt heureux de faire un tour en voiture avec son oncle. Mais le tonton doit rencontrer un vieil ami, perdu de vue depuis l’adolescence, qui vient juste de sortir de prison. Et avec l’ancienne amitié émergent des souvenirs pas très beaux… Une histoire imprévisible, un portrait dur et réaliste de la vie de province. « Traîner dans la rue, faire partie de la bande. Pendantdes années, nous n’avons pas cherché autre chose. Il y avait la rue, avec ses lois inconnues et ses figures menaçantes. Et il y avait nous qui étions encore innocents, jusqu’à preuve du contraire. »
À l'occasion de l'exposition universelle de 1900, de nouveaux bâtiments furent construits à Paris, qu'ils soient amenés à rester comme la gare d'Orsay, ou à être détruits comme la tour Eiffel. Plus d'un siècle plus tard, on sait ce qu'il est advenu de ces monuments et la gare d'Orsay est devenue l'un des plus beaux musées du monde, accueillant les chefs-d'oeuvres impressionnistes. Il transforme ainsi la gardienne du musée en charmeuse de serpent du douanier Rousseau ! Il suit à la trace le jeune Edgar Degas pour son premier rendez-vous chez Ingres, ou Monet imaginant qu'il va peindre la gare St Lazare. Si Manuele Fior reproduit le plus fidèlement possible les tableaux cités, respectant les styles des artistes, il bousculeles conventions et les époques pour faire revivre toutes ces oeuvres, chefs d'oeuvres universels ou tableaux méconnus, s'attardant sur des détails pour mieux nous en faire ressortir la beauté !
13 juin 1867. Joseph Wallace est photographe à Pittsburgh. Marié à Marjorie, il a deux beaux enfants et son quotidien de portraitiste de notables et de leurs familles, lui assure un revenu confortable. Et pourtant, le voilà dans le train pour Saint-Louis rejoindre une mission d'exploration scientifique qui prendra route vers les immenses territoires à l'ouest du Mississipi, afin de gagner les Montagnes Rocheuses.L'expédition, dirigée par le Docteur Walter, est financée par le gouvernement afin d'explorer de nouvelles zones à cartographier et découvrir s'il y a de nouveaux gisements d'or ou de charbon, ou de nouvelles terres à coloniser. Composée des plus éminents scientifiques de la côte Est, Joseph Wallace est là pour photographier les régions traversées. Le voyage devrait durer plusieurs mois. Ce voyage, qui ne sera pas le dernier pour Joseph Wallace, et particulièrement sa rencontre avec les Indiens Sioux Oglalas, va bouleverser sa vie et la pratique de son art… Il va devenir Étunwan, Celui-qui-regarde.
La vie de d’Émile a basculé le jour de la 1ère fête de la musique en 1982. Ce jour-là, alors que son groupe allait être repéré par des rocks critiques parisiens, assurant ainsi leur probable gloire, Emile a été incapable de plaquer un accord sur sa guitare. Il n’a jamais compris pourquoi. 28 ans plus tard, Emile est plutôt la star de la loose. Il a un fils de cinq ans avec qui il vit chez ses ex-beaux parents, qui le considèrent comme un garçon immature, et il est harcelé par son ex-femme. Il travaille pour un agent immobilier antipathique, drague des filles bien plus jeunes que lui en les emmenant dans des villas à vendre. Mais la banalité de sa vie disparaît avec l’arrivée de Boris, un extraterrestre tentaculaire. Boris est venu reprendre une petite boîte oubliée en Bretagne le 21 juin 1982. Témoin de la scène, le patron d’Emile se fait retourner la tête par Boris. Et ce qui n’aurait dû être qu’une virée discrète sur terre se transforme en une course-poursuite à travers le temps, dans un petit rayon de 10 kilomètres en Bretagne.
Johnson m'a tuer n'est pas une fiction, mais un reportage, ou plutôt un témoignage, celui de Louis Theillier qui raconte, de l'intérieur, la lutte des ouvriers et des employés d'une usine qui fabrique des catalyseurs pour les grandes marques de l'automobile. Cette usine, située à Bruxelles, appartient à une multinationale anglaise (Johnson Matthey), emploie des ouvriers belges et a délocalisé en Macédoine. Haute technologie, haute qualification des ouvriers et employés, un groupe bénéficiaire, mais des ouvriers et des employés « trop chers », pour reprendre l'antienne cynique de la direction de Johnson Matthey. D'où la délocalisation et trois cents personnes sur le carreau, certaines travaillant sur le site depuis vingt-cinq ans. C'est l'Europe ultra-libérale dans toute sa « splendeur ». Même s'il est titulaire d'un diplôme d'arts plastiques, Louis n'est pas un professionnel de la bande dessinée. C'est un ouvrier, employé dans l'usine Johnson Matthey depuis cinq ans. Il est donc acteur et témoin. Et son témoignage, en mettant en scène et en dessinant ses camarades avec talent, en racontant les doutes, la rage, le dégoût, mais aussi l'enthousiasme, l'espérance, la fraternité, la lutte, est exceptionnel.
Etrange destin que celui du premier volume de La Chute. L'ouvrage d'anticipation mettait en scène notre univers paralysé par une étrange pandémie. Il est malheureusement devenu d'actualité en paraissant quelques jours avant que la France ne soit entièrement confinée. Ce tome 2 nous permet de découvrir comment les gens s'organisent dans ce monde où tous les fonctionnements sociaux se délient. Coincés en quarantaine sans vivres ni chauffage, Liam décide de quitter la ville avec ses deux enfants pour rejoindre ses beaux-parents, malgré l'interdiction des autorités.Au moment de partir, Sophia, intriguée par d'étranges petits cris, retourne dans l'immeuble. Elle en ressort avec un bébé abandonné. La fuite de la ville est mouvementée, entre attaque de chiens errants et couvre-feu militaire. Tombé en panne d'essence, nos personnages devront poursuivre leur route à pieds. Hors de la ville, la vie s'organise, par village ou par clans. Toute personne venant de l'extérieur est perçue comme dangereuse, potentiellement porteuse du virus tueur.Blessé, Liam, ses enfants et le bébé affamé se réfugient dans un village de vacances malgré l'hostilité des habitants...
C'est l'histoire d'une armée sans pays, la Légion tchèque, composée des 70 000 prisonniers de guerre Tchèques et Slovaques, qui a un projet fou : revenir « chez elle », grâce au chemin de fer transsibérien afin d'obtenir la création d'une république tchécoslovaque. C'est l'histoire d'une nation en marche, au sens propre comme au figuré. Au bout de la voie, leur cri de guerre deviendra réalité : « Svoboda ! Liberté ! ». Kris et Pendanx nous entraînent dans une véritable odyssée ferroviaire, au milieu du chaos de la révolution russe de 1917.Prague, automne 1938. Josef Cerny dit « Pepa », professeur d'arts plastiques, apprend les accords de Munich et imagine sans peine la suite : la mort de la Tchécoslovaquie, son pays et cette république qu'il a contribué à faire passer du rêve à la réalité, vingt ans auparavant.Alors, il ressort ses vieux carnets de croquis et les écrits de son compagnon, l'écrivain Jaroslav Chveïk.Tcheliabinsk, 14 mai 1918. Parti de Samara, le régiment de Jaroslav rejoint enfin les éléments avancés de la 1re division tchèque, parmi lesquels se trouve Pepa. Mais la joie de leurs retrouvailles va bientôt s'effacer devant les événements dramatiques de cette journée noire. Cette journée où, pourtant, pour ces milliers de soldats perdus loin de chez eux, tout a vraiment commencé.