Et si on prenait les Pogues et les Dubliners, qu'on leur donnait 15 litres de Guinness et qu'on les faisait rencontrer No Fun at All et NoFx, on obtiendrait Outre une belle brochette de frapadingues, on obtiendrait sans doute le genre de musique que produisent les Booze Brothers. Entre les guitares saturées et la rythmique basse batterie à toute berzingue vient se greffer sans mal accordéon, bodhràn, violon ou flûte. Comme une furieuse envie de pogoter entre deux dolmens !
UN GRAND TALENT à DéCOUVRIR D'URGENCE --- LOUIS-JULIEN NICOLAOU, TéLéRAMA --- Certains l'ont qualifiée d'OVNI (Objet Vocal Non Identifié) pour traduire sa virtuosité vocale : scat, vocalises, envolées lyriques, impros, effeuillages a capella, timbre de velours, la soprano multiplie les jeux de voix au service de la musique. Mais voilà une diva qui ne se la joue pas. Marie Mifsud préfère le terme d'expression vocale à celui de chant et se voit comme une passeuse d'émotions. Pour cette musicienne inventive, la voix est un instrument, véritablement, tout autant qu'une plume trempée dans l'encrier des sensations quotidiennes. Tout au long de cet album, les mélopées de Marie dressent de somptueux décors : naviguant du tango à la batucada, du swing à la musette, l'artiste traverse le Paris canaille et la East Coast en faisant escale dans les torpeurs latines et les fièvres africaines. Sur sa mappemonde, Marie zigzague entre pop, rock, kizomba, musique électronique, sans oublier les ponts entre le jazz et la chanson à texte. Une des chanteuses les plus inventives de la scène actuelle. -- JAZZ MAGAZINE --- Le jazz de toutes les couleurs de Marie Mifsud renouvelle la variété de haut vol. -- LE MONDE ---
Après leur premier album Traveling Soul sorti en Avril 2017, les Gunwood ont eu envie de prolonger le voyage. Gunnar Ellwanger (guitares, voix lead), Jeff Preto (basse, voix) et David Jarry Lacombe (batterie, voix) ont bousculé leurs titres en les mêlant aux nivers d'autres artistes, amis ou admirés. De ces rencontres électriques à l'image de leur folk blues métissé, les Traveling Sessions sont nées : un artiste invité, un titre de Gunwood à revisiter, un lieu singulier, des caméras et micros pour partager, de bien belles rencontres avec Ben l'Oncle Soul, Electro Deluxe, Yarol Poupaud, La chica et Hugh Coltman...
DIRTY DEEP : LA RENCONTRE ENTRE FRED MC DOWELL ET UN TRACTO-PELLE. What's Flowin' In My Veins est une relecture du blues, actuelle, non passéiste, qui modernise l'idiome des Muddy Waters ou Son house, en faisant évoluer les 3 accords dans le 21ème siècle. Impossible de résister : l'énergie magnétique de la batterie et la puissance de la basse porte la frénésie de la guitare et l'incroyable rugosité de la voix à leur apogée, nous embarquant dans une jouissive expérience blues rock. Cinglants comme un coup de fouet, crasseux comme le cambouis, brûlants comme le désert, avec cet album, Dirty Deep fait couiner en France ce blues de junk-joint des temps modernes, à la fois fidèle à la tradition et très grungy, fait pour la danse et l'électrochoc.
Les sessions enregistrées par Reinhardt et Grappelli à Rome en janvier et/ou février 1949 avec une rythmique italienne, constituent à la fois l'ultime témoignage sonore de leur rencontre (les deux hommes ne se retrouveront jamais plus ensemble devant un micro), et la toute dernière occasion d'entendre Django à la guitare acoustique dans un contexte orchestral. De sorte que ces faces peuvent apparaître simultanément comme un sommet (au faîte de leur maturité et de leur complicité, les deux artistes se sont rarement exprimés avec un tel brio et un tel abandon), aussi bien qu'un enregistrement de passage, à l'occasion d'un engagement de longue durée en club, en compagnie d'un trio (piano, contrebasse, batterie) qu'ils n'ont pas choisi. En somme, l'accomplissement côtoierait ici l'anecdote, les deux partenaires cultivant avant tout les plaisirs de l'instant - mais n'en est-il pas toujours un peu ainsi en jazz, pour notre plus grand bonheur?
Laurent Coulondre, la nouvelle sensation du piano hexagonal, rend hommage à l un des musiciens qui a le plus marqué son parcours de musicien et de jazzman : Michel Petrucciani. Pour être à la hauteur du 20ème anniversaire de la disparition de ce géant et de cette sublime harmonie intergénérationnelle voguant entre modernité et tradition que Michel Petrucciani promouvait, Laurent Coulondre s entoure de Jérémy Bruyère (basse et contrebasse) et d André Ceccarelli (batterie) pour faire revivre le répertoire du pianiste de légende, et nous montre s il en était besoin que le jazz est un langage qu il maîtrise de mains de maître. La nouvelle sensation du piano hexagonal --Radio france Au delà de ses qualités de virtuosité et musicalité, c est son sens du groove qui frappe d emblée et son attaque de la note fait mouche à chaque fois --Jazz magazine Laurent Coulondre mêle invention et séduction, brasse couleurs et sonorités avec jubilation et ne se laisse jamais dépasser par sa propre virtuosité --Jazz magazine
MUSIQUES AFRICAINES éLECTRIQUES Né en duo saxophones / batterie à Berlin en 2009, devenu quartet électrique en 2011, Electric Vocuhila mêle des rythmiques inspirées de diverses musiques urbaines africaines comme le sébène congolais et le tsapiky malgache à une conception orchestrale issue du jazz et plus particulièrement de la musique harmolodique d'Ornette Coleman. Sur une base rythmique obstinée mais toujours mouvante, tour à tour hypnotique et frénétique, leur musique se construit librement autour de motifs répétitifs. Recherchant à la fois la concision mélodique et une forme de débordement ou de transe, le quartet développe de longues séquences faites de thèmes fulgurants, de phrasés sinueux, de riffs acérés et explosifs. Un appel joyeux et urgent à la danse. L'étrange et réjouissant groupe Electric Vocuhila. Ces musiciens viennent du jazz, option free, et jouent de la musique africaine comme si c'était du rock. De la musique africaine d'aujourd'hui, avec une prédilection pour le tsapiky malgache : tourneries de guitare électrique et rythmes fous, pour une forme de musique de transe très proche du meilleur rock, en effet. -- LES INROCKS ---
MUSIQUES AFRICAINES éLECTRIQUES Né en duo saxophones / batterie à Berlin en 2009, devenu quartet électrique en 2011, Electric Vocuhila mêle des rythmiques inspirées de diverses musiques urbaines africaines comme le sébène congolais et le tsapiky malgache à une conception orchestrale issue du jazz et plus particulièrement de la musique harmolodique d'Ornette Coleman. Sur une base rythmique obstinée mais toujours mouvante, tour à tour hypnotique et frénétique, leur musique se construit librement autour de motifs répétitifs. Recherchant à la fois la concision mélodique et une forme de débordement ou de transe, le quartet développe de longues séquences faites de thèmes fulgurants, de phrasés sinueux, de riffs acérés et explosifs. Un appel joyeux et urgent à la danse. L'étrange et réjouissant groupe Electric Vocuhila. Ces musiciens viennent du jazz, option free, et jouent de la musique africaine comme si c'était du rock. De la musique africaine d'aujourd'hui, avec une prédilection pour le tsapiky malgache : tourneries de guitare électrique et rythmes fous, pour une forme de musique de transe très proche du meilleur rock, en effet. -- LES INROCKS ---
Groupe Américain pop / rock / variété, vivant en France et formé par les deux frères jumeaux Steve et Jim McMains, de Tom Arena (les principaux auteurs compositeurs) sans oublier le rajout de l'extraordinaire William Sheller (compositeur entre-autres de leur grand succès ' My Year Is A day '), et enfin de Andy Cornelius à la batterie. Le groupe se forme en 1966 sous le nom des Sentries, puis appelés aux USA The Beloved Ones, dont la traduction française devient ' Les Irrésistibles ' pour notre pays et tous les autres pays francophone. En 1968, le 45 tours ' My Year Is A Day ' prend la première place des hits parade pendant plusieurs semaines et se classe parmi les meilleurs ventes de singles cette année-là. Suivra le 45 tours ' Lands Of Shadow ' paru la même année, toujours composé par William Sheller et qui se classera lui aussi dans les 10 premières places des hits parades et des meilleurs ventes de singles. En 1969, arrive leur premier album ' The Story Of Baxter Williams ' qui reprend les 2 faces A des 45 tours plus 10 nouvelles chansons. L'accueil et les ventes sont immédiatement au rendez-vous. Voici la réédition de ce merveilleux album ' The Story Of Baxter Williams ' agrémenté de 2 bonus qui sont les faces B des deux premiers singles et qui n'avaient pas été sélectionnés dans l'album à l'époque.
Groupe Américain pop / rock / variété, vivant en France et formé par les deux frères jumeaux Steve et Jim McMains, de Tom Arena (les principaux auteurs compositeurs) sans oublier le rajout de l'extraordinaire William Sheller (compositeur entre-autres de leur grand succès ' My Year Is A day '), et enfin de Andy Cornelius à la batterie. Le groupe se forme en 1966 sous le nom des Sentries, puis appelés aux USA The Beloved Ones, dont la traduction française devient ' Les Irrésistibles ' pour notre pays et tous les autres pays francophone. En 1968, le 45 tours ' My Year Is A Day ' prend la première place des hits parade pendant plusieurs semaines et se classe parmi les meilleurs ventes de singles cette année-là. Suivra le 45 tours ' Lands Of Shadow ' paru la même année, toujours composé par William Sheller et qui se classera lui aussi dans les 10 premières places des hits parades et des meilleurs ventes de singles. En 1969, arrive leur premier album ' The Story Of Baxter Williams ' qui reprend les 2 faces A des 45 tours plus 10 nouvelles chansons. L'accueil et les ventes sont immédiatement au rendez-vous. Voici la réédition de ce merveilleux album ' The Story Of Baxter Williams ' agrémenté de 2 bonus qui sont les faces B des deux premiers singles et qui n'avaient pas été sélectionnés dans l'album à l'époque.
AU CARREFOUR DU BLUES, DU ROCK ET DE LA FOLK Ce quartet francilien nous offre une musique directe et généreuse, vibrante du passé comme de l'avenir. Les « ventres de coton » c'est pour les champs ou le blues est né dans la douleur et pour les tripes dont il s'échappe parfois. Leurs chansons sont des plaintes empreintes d'espoir ou un harmonica virevolte avec une guitare électrique déchirante, libérant une voix soul soutenue par un basse/batterie au groove solide. Si l'humour, l'espièglerie ou encore la simplicité sont du voyage, les « Cotton Belly's » n'ignorent pas les crises qui secouent le monde. Les textes évoquent notre humanité et les mélodies nous accompagnent longtemps après que les dernières notes aient résonné. Alors, route pluvieuse ou pas, c'est à chaque fois avec le même groove généreux que les « ventres de coton » offrent sans relâche des gigs enlevés dont on ressort l'âme un peu plus légère. Après leur tournée aux Etats-Unis et leur demi finale à l'International blues challenge de Memphis, les Cotton Belly's nous dévoilent leur nouvel album, de nouvelles versions de leurs chansons rafraîchies et affirmées par des années de concerts, on y trouvera également une version revisitée sauce « Cotton » de « Superstition » du grand Stevie Wonder, ainsi qu'une toute nouvelle composition originale « Broken Line » enregistrée à Memphis ! Le tout sublimé par le venue d'invités surprise. « UNE VIVACITÉ ÉMÉRITE ET UNE VOIX APTE À POUSSER LA COMPLAINTE » Rock & Folk « COTTON BELLY ’ S NE CESSE DE CONFIRMER SON TALENT. UN RYTHME MAÎTRISÉ, UN VOCAL MÛR ET UN HARMONICA VIRVOLTANT. » Soul Bag
Le nouvel album de FRUSTRATION : LE GROUPE CULTE DU POST PUNK FRANçAIS. AVEC EN INVITé : JASON WILLIAMSON (SLEAFORD MODS). Frustration on les a vus 5, 10, 100 fois - parfois sans vraiment le vouloir. On s'est à chaque fois dit qu'on en avait fait le tour, que tout leur petit cirque commençait à bien faire. Mais à chaque nouveau concert, à chaque nouveau disque, on replonge. Parce que le feu brûle toujours, parce que la passion est toujours intacte, parce qu'ils n'essayent pas de passer pour ce qu'ils ne sont pas. Parce que quelque part, au fin fond du Var ou du Jura, certains gamins ont toujours besoin d'envisager le monde autrement. On ne s'attendait toutefois pas à un disque comme So Cold Streams. à ce stade du championnat, Frustration aurait en effet pu se contenter de sortir un disque sensiblement identique au précédent, intense, abrasif, honnête mais sans risques, et continuer à remplir les salles sans que personne ne trouve à y redire en s'avançant doucement vers une sortie aussi digne qu'inévitable. Mais dès les premières mesures d' Insane, pilonnage électro-punk insensé qu'on croirait tout droit sorti d'un maxi d'EBM millésimé 1988, on réalise que le scénario ne va pas se dérouler comme prévu. Plutôt que de s'aménager une routine confortable, Frustration a enregistré son cinquième album comme si c'était le premier, comme un groupe formé depuis 6 mois qui n'aurait rien à perdre et une sérieuse envie d'en découdre. Si la cavalerie post-punk est toujours présente (batterie martiale, basse élastique, guitares en délit de fuite), So Cold Streams surprend par l'énergie, la virulence de certaines paroles et les nombreuses prises de risque, de Brume, cauchemar aux sonorités industrielles hurlé en français, au très pop Lil' White Sister qui lorgne étonnamment du côté des Smiths et d'Echo & The Bunnymen, en passant par le sinueux et mélancolique Slave Markets sur lequel le groupe a invité Jason Williamson, le chanteur de Sleaford Mods - formation qui a beaucoup joué dans la nouvelle jeunesse de Frustration. Sleaford Mods est un groupe qui, musicalement et humainement, nous a donné un véritable coup de fouet, explique Fabrice Gilbert (chant). ça nous a redonné un vrai sentiment de liberté, ça m'a permis de dire vraiment tout ce que j'avais envie de dire dans mes paroles, d'aborder des sujets extrêmement intimes comme des choses beaucoup plus générales, que ce soit au niveau politique ou social. So Cold Streams est, paradoxalement peut-être, à la fois notre disque le plus désabusé, le plus énergique et le plus libre. Constat que résume à la perfection la pochette du disque, signée comme toutes les autres par l'artiste peintre Baldo, et qui représente une machine goudronnant une route à travers un champ de blé. à l'origine, explique Fabrice, j'avais envisagé complètement autre chose, une illustration inspirée d'un plan d'Inglorious Basterds, le film de Quentin Tarantino. Mais le résultat n'a plu à personne. J'ai alors pensé à ce tableau avec la machine à goudron, que Baldo avait fait il y a plus de 15 ans et qui devait, à l'origine, être la pochette de notre premier album, Full Of Sorrow. Pour une telle renaissance, on ne pouvait rêver meilleur choix. Surtout que l'image contient à elle seule tout le disque : l'espace, la force, la lumière, la rage et le dégoût aussi. L'envie de tout détruire. De faire table rase. De proposer quelque chose de différent. Un peu plus que de la musique. Un esprit, une idée. Une façon d'envisager le monde. Frustration fait partie des rares groupes qui, aujourd'hui, avec très peu de presse et une estime toute relative de la part des médias, jouent dans toute la France à guichets fermés et réussissent à vendre plus de 10 000 exemplaires de leurs disques, performance à laquelle certains, pourtant soutenus par des budgets promotionnels chiffrés en dépit du rien à foutre, n'osent plus même penser... -- Lelo J. Batista, NOISE. -- Depuis 2002, ce quartet parisien a relevé la Manche et plongé les mains dans le cambouis des premiers Wire, The Fall, PIL et Joy Division. Références intouchables ? Dans les souterrains, on crie déjà le nom de Frustration. Ce qui Relax ici, c'est d'observer que cette musique n'a rien perdu de sa puissance réfractaire et cathartique. Ce qui réjouit, c'est qu'un groupe français sache lui redonner vie avec tant d'aplomb. -- Michaël Patin --- NewNoise