Dans l' histoire de la musique pop, ils ne sont pas si nombreux à y être parvenus. à avoir compris qu' il fallait oser. Tenter. Parier. Qu'il fallait se réinventer pour ne pas sombrer dans une routine aussi confortable que détestable. Simon Buret et Olivier Coursier, unis par une complicité sans nulle autre pareille près d'une décennie après leur première rencontre, ont donc choisi de tout effacer. Pour mieux recommencer. We Cut The Night annonce la couleur dès son titre : ce troisième album est un disque nocturne, une oeuvre pour noctambules - réels, imaginaires, peu importe -, qui déambulent au gré de leurs appétences. Ces dix chansons pourraient former la bande originale fantasmée de ces flâneries. Une bande originale où l'électronique règne en maitre, où des synthés vintage s'appuient sur des boites à rythmes d'un autre siècle, où des arrangements classiques flirtent avec des accents rétro-futuristes. Cet album est une célébration qui va rendre vos nuits plus belles que vos jours
Dans l' histoire de la musique pop, ils ne sont pas si nombreux à y être parvenus. À avoir compris qu' il fallait oser. Tenter. Parier. Qu'il fallait se réinventer pour ne pas sombrer dans une routine aussi confortable que détestable. Simon Buret et Olivier Coursier, unis par une complicité sans nulle autre pareille près d'une décennie après leur première rencontre, ont donc choisi de tout effacer. Pour mieux recommencer. We Cut The Night annonce la couleur dès son titre : ce troisième album est un disque nocturne, une oeuvre pour noctambules - réels, imaginaires, peu importe -, qui déambulent au gré de leurs appétences. Ces dix chansons pourraient former la bande originale fantasmée de ces flâneries. Une bande originale où l'électronique règne en maitre, où des synthés vintage s'appuient sur des boites à rythmes d'un autre siècle, où des arrangements classiques flirtent avec des accents rétro-futuristes. Cet album est une célébration qui va rendre vos nuits plus belles que vos jours
Réédition du premier album du groupe d' indie rock US The Moldy Peaches, sorti initialement au début des années 2000. Cet opus contient le tube Anyone Else But You', qui fut utilisé en 2007 dans la bande originale du film Juno.
VIVE LE TEMPS DES GUINGETTES L'album 2CD de tous les succès interprétés par une bande de joyeux lurons ! Michel Pruvot, Jean Sarrus, Bernard Menez, Christian Delagrange, Sophie Darel... La Java Bleue; Ah ! Le petit vin blanc; Etoile des neiges; Le dénicheur; Pigalle; Un clair de lune à Maubeuge; Domino; Sous le ciel de Paris; Un mauvais garçon; Un gamin de Paris; A Joinville Le Pont. Vive les ginguettes, le double album idéal pour voyager le long des bords de Marne et guincher en bonne compagnie !
Les groupes qui rendent crédible et séduisante l'appellation de « rock français » sont tellement rares que le retour tout en élégance de Kaolin va marquer la rentrée. Après quatre années de break et le succès de leur disque précédent « Mélanger les couleurs » incluant le tube « Partons vite » (+ de 100 000 albums vendus), la bande de Montluçon se rappelle à notre bon souvenir avec un quatrième album prévu pour la rentrée. Car, fait rare, Kaolin reste un collectif où tous mettent la main à la pâte quand il s'agit de composer, où chacun est auteur et fait entendre sa voix. Cette alchimie qui existe entre eux, ils s'en servent justement comme d'une matière première afin de se reconstruire à chaque album. Avec ce quatrième épisode, ils ne dérogent pas à cette exigence.
Oscar Powell est un producteur anglais mais avant tout le fondateur du label de techno Diagonal qui a récemment soufflé ses cinq bougies. Signé sur le label XL depuis 2015, Powell est considéré pour beaucoup comme l’étoile montante de la musique électronique depuis ses débuts en 2011. Il sort enfin son premier album intitulé Sport qu’il ne considère ni comme un album techno ou de dance, encore moins de ‘no-wave techno’, mais tout simplement comme le résultat de la bande-son de ce qui lui passait par la tête. Powell explique un peu mieux le concept du disque : Il s'appelle Sport parce que je voulais qu'il soit fun. Comme le sport, la musique est physique, on peut la danser. Et je voulais embarquer le cerveau des gens dans ce voyage avec moi.. Embarquement immédiat !
Oscar Powell est un producteur anglais mais avant tout le fondateur du label de techno Diagonal qui a récemment soufflé ses cinq bougies. Signé sur le label XL depuis 2015, Powell est considéré pour beaucoup comme l’étoile montante de la musique électronique depuis ses débuts en 2011. Il sort enfin son premier album intitulé Sport qu’il ne considère ni comme un album techno ou de dance, encore moins de ‘no-wave techno’, mais tout simplement comme le résultat de la bande-son de ce qui lui passait par la tête. Powell explique un peu mieux le concept du disque : Il s'appelle Sport parce que je voulais qu'il soit fun. Comme le sport, la musique est physique, on peut la danser. Et je voulais embarquer le cerveau des gens dans ce voyage avec moi.. Embarquement immédiat !
Thom Yorke, leader du groupe Radiohead, s'essaye ici pour la première fois à l'exercice de la bande originale de film, et pas n'importe laquelle puisqu'il s'agit ici du remake du film d'horreur culte de Dario Argento, Suspiria, par Luca Guadagnino (Call Me By Your Name). Il a composé, pour celle-ci, pas moins de 25 titres originaux dont le premier extrait Suspirium, sublime balade piano - voix. Une première expérience réussie mais qui fut terrifiante pour Thom Yorke : normalement, pour composer la musique d'un film d'horreur, il faut un orchestre et des choses spécifiques. Mais Lucas [Guadagnino], le réalisateur, et Walter [Fasano], le monteur, ne sont pas directifs et préfèrent te laisser trouver le chemin toi-même... La barre était haute puisque le film original devait autant sa réussite à l'esthétisme d'Argento qu'à la musique angoissante du groupe Goblin, mais Thom Yorke a relevé le défi avec brio. Il y a un aspect répétitif dans la musique qui peut hypnotiser et je n'arrête pas de me dire que c'est une manière de jeter des sorts. Alors, quand je suis entré en studio, j'ai jeté des sorts...
Thom Yorke, leader du groupe Radiohead, s'essaye ici pour la première fois à l'exercice de la bande originale de film, et pas n'importe laquelle puisqu'il s'agit ici du remake du film d'horreur culte de Dario Argento, Suspiria, par Luca Guadagnino (Call Me By Your Name). Il a composé, pour celle-ci, pas moins de 25 titres originaux dont le premier extrait Suspirium, sublime balade piano - voix. Une première expérience réussie mais qui fut terrifiante pour Thom Yorke : normalement, pour composer la musique d'un film d'horreur, il faut un orchestre et des choses spécifiques. Mais Lucas [Guadagnino], le réalisateur, et Walter [Fasano], le monteur, ne sont pas directifs et préfèrent te laisser trouver le chemin toi-même... La barre était haute puisque le film original devait autant sa réussite à l'esthétisme d'Argento qu'à la musique angoissante du groupe Goblin, mais Thom Yorke a relevé le défi avec brio. Il y a un aspect répétitif dans la musique qui peut hypnotiser et je n'arrête pas de me dire que c'est une manière de jeter des sorts. Alors, quand je suis entré en studio, j'ai jeté des sorts...
Ce coffret offrira 120 titres, dont de nombreux inédits. On y croisera des artistes comme Bart & Baker, Dreamers Inc, Professor Oz, Stan Kolev, Alihan Samedov, Consoul trainin, Ganga, Mashti, Shantel, The Spy from Cairo... Né de l’imaginaire de Raymond Visan, grand passionné de cinéma, l’expérience Buddha-Bar se vit et se raconte à la manière d’un film. Un décor soigné dans les moindres détails, une B.O immersive, un scénario bien étudié et des acteurs de renoms, telles sont les clés du concept et de sa réussite. Conçu comme une Bande Originale, le nouveau coffret Buddha-Bar « The Ultimate Experience » offre une expérience inédite : 10 heures de Buddha-Bar music pour un voyage initiatique au coeur de la Lounge et de l’Electro actuelle. Derrière la caméra, Ravin (Buddha-Bar Paris) & Mario Chaviaras (Buddha-Bar Londres), vous offre le meilleur des longs métrages. Des grands espaces d’Amérique, aux hauts plateaux d’Asie en passant par les déserts d’Afrique, les deux réalisateurs, munis d’une caméra grand angle, vous font découvrir des paysages d’une rare beauté. Préparez-vous un grand bol de Popcorn, installez-vous confortablement dans votre canapé, et soyez prêts à écouter « the soundtrack of your life ».
LA NOUVELLE SIGNATURE DE SONGWRITERS US DE MASCOT Ce groupe de Rock n' Roll américain tire son nom du morceau de Bob Dylan intitulé The Ballad of Hollis Brown. Formé par les natifs du Queens Mike Montali (chant/guitare) et Jonathan Bonilla (lead guitar). C'est en parcourant l'Amérique qu'ils ont trouvé leur véritable souffle, en recrutant Andrew Zehnal (batterie) à Cleveland et Adam Bock (claviers) à St. Louis. Depuis leur formation en 2009, la musique d'Hollis Brown a déjà acquis une bonne notoriété et ainsi régulièrement été utilisée pour la TV et le cinéma : pour la bande annonce du film de Michael Keaton The Founder, dans le film avec Willem Dafoe et Matt Dillon, Bad Country, dans des séries comme Kingdom ou Shameless, et pour plusieurs campagnes de pub. Le groupe a énormément tourné aux US et aussi en Europe, seul ou en première partie de groupes de l'envergure des Counting Crows, Citizen Cope, The Zombies, Jackie Greene, Heartless Bastards, Rich Robinson des Black Crowes, ou encore Jesse Malin, ce qui leur a permis de se construire une belle fan base sur les deux continents. En signant chez Mascot, le groupe devrait encore passer un cap.
LA NOUVELLE SIGNATURE DE SONGWRITERS US DE MASCOT Ce groupe de Rock n' Roll américain tire son nom du morceau de Bob Dylan intitulé The Ballad of Hollis Brown. Formé par les natifs du Queens Mike Montali (chant/guitare) et Jonathan Bonilla (lead guitar). C'est en parcourant l'Amérique qu'ils ont trouvé leur véritable souffle, en recrutant Andrew Zehnal (batterie) à Cleveland et Adam Bock (claviers) à St. Louis. Depuis leur formation en 2009, la musique d'Hollis Brown a déjà acquis une bonne notoriété et ainsi régulièrement été utilisée pour la TV et le cinéma : pour la bande annonce du film de Michael Keaton The Founder, dans le film avec Willem Dafoe et Matt Dillon, Bad Country, dans des séries comme Kingdom ou Shameless, et pour plusieurs campagnes de pub. Le groupe a énormément tourné aux US et aussi en Europe, seul ou en première partie de groupes de l'envergure des Counting Crows, Citizen Cope, The Zombies, Jackie Greene, Heartless Bastards, Rich Robinson des Black Crowes, ou encore Jesse Malin, ce qui leur a permis de se construire une belle fan base sur les deux continents. En signant chez Mascot, le groupe devrait encore passer un cap.
A seulement 19 ans, le prodige aux multiples identités - Zoo Kid, Edgar The Beatmaker, DJ JD Sport - se révélait à un plus large public avec l’excellent 6 Feet Beneath the Moon en 2013. Même si depuis, il nous offrait sous son vrai nom, Archy Marshall, un incroyable A New Place 2 Drawn, en collaboration avec son frère Jack, et multipliait les collaborations avec Mount Kimbie & Ratking ou même avec Frank Ocean, The Ooz marque le grand retour de l’une des figures de proue de la scène indépendante britannique, un nouvel album dense et tentaculaire. A la dérive dans le Sud de Londres, King Krule jette un regard déterminé sur son royaume. Il transforme ses observations, les confusions et les déchirements qui ont marqué sa jeunesse en récits poétiques d’une honnêteté saisissante et d’une beauté brutale. Marshall endosse le rôle de poète porte-parole d'une génération désorientée et confuse, peignant le portrait lugubre voire parfois éprouvant d'une ville qui se fragmente. Derrière les ornements et les guitares jazzy, Marchall y affiche son intention, chantant l’amour en déliquescence et l’anéantissement personnel avec une précision aigue, presque douloureuse. Les deux thèmes dévastateurs que sont l’annihilation de soi et la détérioration des relations humaines semblent inextricablement liés dans la vision de Marshall : se donner complètement à l'autre, c’est inévitablement s’engager à se perdre à son départ. Sombre mais transpercé par la poésie lumineuse du jeune Londonien, The Ooz explore avec une incroyable ambition les tréfonds de l’âme de son auteur. La bande-son d’une époque en pleine crise existentielle ?
A seulement 19 ans, le prodige aux multiples identités - Zoo Kid, Edgar The Beatmaker, DJ JD Sport - se révélait à un plus large public avec l’excellent 6 Feet Beneath the Moon en 2013. Même si depuis, il nous offrait sous son vrai nom, Archy Marshall, un incroyable A New Place 2 Drawn, en collaboration avec son frère Jack, et multipliait les collaborations avec Mount Kimbie & Ratking ou même avec Frank Ocean, The Ooz marque le grand retour de l’une des figures de proue de la scène indépendante britannique, un nouvel album dense et tentaculaire. A la dérive dans le Sud de Londres, King Krule jette un regard déterminé sur son royaume. Il transforme ses observations, les confusions et les déchirements qui ont marqué sa jeunesse en récits poétiques d’une honnêteté saisissante et d’une beauté brutale. Marshall endosse le rôle de poète porte-parole d'une génération désorientée et confuse, peignant le portrait lugubre voire parfois éprouvant d'une ville qui se fragmente. Derrière les ornements et les guitares jazzy, Marchall y affiche son intention, chantant l’amour en déliquescence et l’anéantissement personnel avec une précision aigue, presque douloureuse. Les deux thèmes dévastateurs que sont l’annihilation de soi et la détérioration des relations humaines semblent inextricablement liés dans la vision de Marshall : se donner complètement à l'autre, c’est inévitablement s’engager à se perdre à son départ. Sombre mais transpercé par la poésie lumineuse du jeune Londonien, The Ooz explore avec une incroyable ambition les tréfonds de l’âme de son auteur. La bande-son d’une époque en pleine crise existentielle ?
Damien Saez sort son premier album, jours étranges en 1999. Son premier single, Jeune et con, est rapidement diffusé sur plusieurs radios et le révèle auprès du grand public (ce qui lui vaudra une nomination en tant que révélation de l'annnée au Victoire de la Musique en 2001). En décembre 2001, il sort son premier recueil de poèmes, A ton nom. En mars 2002, il publie son deuxième album, God Blesse. Entre-temps, il offre sur internet (par le biais des sites non-officiels) une oeuvre instrumentale d'environ une heure en libre téléchargement, intitulée Katagena. Il a également été contacté par Brian de Palma pour participer à la création de la bande originale du film Femme fatale, sorti en salles en avril 2003. La chanson qui a été choisie pour l'occasion, Sexe, fait alors beaucoup de bruit : du fait de ses paroles crues, certaines radios refusent de diffuser la chanson, et le clip n'est pas diffusé à la télévision. Le 22 avril 2002, lendemain du premier tour de l'élection présidentielle, il publie gratuitement sur le site web de sa maison de disque, Universal Music, une chanson composée et enregistrée en environ dix heures, « Fils de France ». En 2004, il a sorti un troisième album, plus orienté rock que le précédent, intitulé Debbie. En 2005, il a quitté Universal Music et entamé une tournée intitulée « Damien Saez : Piano & Voix » où il se produit accompagné de 3 guitares et d'un piano. Après uen série de concerts en 2007, Saez revient avec un nouvel album acoustique.
Shout! - La Mule se remet en selle avec une floppee de cavaliers de renom Voici le premier album studio du groupe en 4 ans, une sortie qui devrait créer l'évènement non seulement auprès des aficionados du combo mais également auprès des fans de vrai rock en général ! En effet, le concept unique de ce disque devrait donner une nouvelle dimension au projet de la bande à Warren Haynes : sur une seconde galette, sera présenté chaque morceau dans une version différente, avec, à chaque fois au micro, un chanteur de classe mondiale ami du groupe pour l'interpréter. La liste de ces supers invités sera dévoilée très prochainement et prouvera la réputation unique dont Gov't Mule jouit au sein de la scène rock américaine. Gov't Mule tient définitivement une place à part dans le paysage musical, ils ont des racines profondes qui traversent toute l'histoire du Rock 'n' Roll, du son du Delta façon Robert Johnson à quelque chose de très actuel. Sur cet album, ils ont élevé leur qualité d'écriture, leur virtuosité ainsi que la production à un niveau sans égal ! Les 11 titres originaux qui figurent sur «Shout!» ont été écrits au cours des deux dernières années. Le groupe s'est d'abord retrouvé au Carlsson's studio de Los Angeles afin d'enregistrer trois titres. Puis se sentant bien inspiré, le gang s'est mis d'accord pour se retrouver et continuer ses méfaits sur la Côte-Est. Direction les Carriage House Studios, Stamford CT, pour mettre en boîte les 8 autres titres qui parachèvent ce petit chef d'oeuvre. Le deuxième disque bonus offre une nouvelle lecture de l'album, la performance des chanteurs invités sur chacune des chansons, offrant de nouvelles idées, une énergie différente et parfois même un sens différent à chaque morceau. Du très grand art !
Pour ceux qui ne le connaissent pas, Bobby Womack est tout simplement une des dernières légendes de la soul. Il a non seulement une carrière d’une cinquantaine d’années mais il a également collaboré avec les plus grands de l’époque : de Sam Cooke, Aretha Franklin en passant par Janis Joplin, George Benson ou encore Sly and The Family Stone. Il connaît le succès en solo au début des années 70 grâce notamment à la fameuse période de la blaxploitation, durant laquelle il réalise la bande originale du film Across 110th Street, dont le single sera utilisé des dizaines d’années plus tard pour le film de Quentin Tarantino, Jackie Brown. Ses déboires avec la drogue au milieu des années 80‘s l’ont ensuite vu tomber plus ou moins dans l’oubli... 2010 restera pour lui une année marquante dans sa carrière, il y fait son grand retour aux côtés de Mos Def et de Gorillaz sur le titre Stylo, premier extrait du dernier album du groupe. Sur les conseils de sa fille, Bobby Womack accepte d’enregistrer avec le producteur et chanteur que l’on ne présente plus, Damon Albarn. C’est donc avec Gorillaz que Bobby Womack remonte sur scène, mais leur collaboration ne s’arrêtera pas là. Grand mélomane, Damon Albarn évoque un projet d’album de Bobby Womack avec le producteur (et directeur du label XL) Richard Russell, à qui on doit également le retour de feu Gil Scott-Heron avec son magnifique dernier album, I’m New Here. Même si on peut y déceler quelques similitudes avec l’album cité auparavant, de par ses beats électroniques, The Bravest Man In The Universe est bien plus accessible. On y retrouve avec grand plaisir l’étonnante voix soul/blues de Bobby Womack, et ce n’était certainement pas anodin que seule sa voix ouvre cet album avant même que les premières notes de musique soient jouées. Certainement pour nous rappeler que la star, ici, est Bobby Womack même si derrière les machines et les instruments se cachent deux gros producteurs. Qui aurait parié sur un retour de Bobby Womack, surtout sur des nappes électroniques ? Personne à part Richard Russell et Damon Albarn qui réussissent haut la main ce pari. Please Forgive My Heart, The Bravest Man In The Universe et If There Wasn’t Something There restent avant tout des titres soul sur lesquels la voix de Bobby Womack nous émeut et nous on emporte dans des contrées électro où bien plus d’un artiste sur le retour s’est échoué... On notera également la participation de deux artistes féminines, Lana Del Rey sur le magnifique et envoûtant Day Glo Reflection, et le tout autant réussi Nothing Can Save You avec Fatoumata Diawara. Enfin la voix de Gil Scott-Heron nous donne des frissons et nous enjoue à la fois sur l’introduction du titre Stupid.