Voici un livre qui prend au sérieux le manga et fait le tour de toutes les questions que l'on peut se poser à son sujet. Il montre comment, à partir de ses lointaines origines, le manga a su devenir une puissante industrie et un média à part entière qui reflète les évolutions de la société et des mentalités collectives japonaises. Il en décrit les spécificités graphiques et narratives, les univers imaginaires avec leurs codes et leur morale, et analyse les principaux genres du manga, depuis les séries pour adolescents jusqu'au manga d'horreur en passant par la science-fiction, le post-apocalyptique, la pornographie, le politique, le manga d'auteur et bien d'autres encore.
Voici un livre qui prend au sérieux le manga et fait le tour de toutes les questions que l'on peut se poser à son sujet. Il montre comment, à partir de ses lointaines origines, le manga a su devenir une puissante industrie et un média à part entière qui reflète les évolutions de la société et des mentalités collectives japonaises. Il en déchiffre les spécificités graphiques et narratives, les univers imaginaires avec leurs codes et leur morale, et analyse les principaux genres du manga, depuis les séries pour adolescents jusqu'au manga d'horreur en passant par la science-fiction, le post-apocalyptique, la pornographie, le politique, le manga d'auteur et bien d'autres encore.Illustrations noir et blanc.
Dans le Shanghai des années 20, la pègre locale et les faux héros croisent le fer et leurs destins pour mettre la main sur la lame la plus prisée du monde : le sabre du clan samouraï des Takeda, perdu en Chine au XVIe siècle lors d'une ultime bataille et tombée aux mains de l'ambassadeur de France, trois siècles plus tard, lors du pillage du Palais d'été par les troupes coloniales. Car ce sabre est le symbole absolu des luttes sino-japonaises, l'emblème des guerriers ancestraux dans leurs affrontements incessants sur les terres de Chine. La Chine doit empêcher à tout prix le Japon de s'en emparer, ce qui aurait pour effet immédiat d'accélérer le processus d'invasion engagé par les Japonais qui, après s'être emparé des îles chinoises durant la guerre de 1894-1898, n'attendent plus que cette arme secrète pour aller au bout de leurs projets militaires.Ka, l'héroïne, mère et guerrière à la fois, va surgir au milieu de ce jeu truqué où tout le monde trahit tout le monde et subtiliser le sabre pour mieux le cacher et le protéger. C'est elle qui devient alors la cible dans une course-poursuite de plusieurs années où, à chaque fois que l'on se croise, les lames parlent et les têtes volent.Roman graphique explosif davantage que bande dessinée classique, Ka est superbement illustré par Chen, qui utilise des techniques d'illustration rarement rencontrées en BD : dessin au pinceau et à l'encre de chine, avec un tracé très asiatique (héritage de sa formation aux Beaux Arts de Pékin).Cette plume est au service d'une autre plume : celle de Lisa Bresner qui tisse un scénario aux accents de western far-east où les femmes sont les vraies seules héroïnes et où les hommes ont du mal à garder leur tête sur les épaules.
Après A nous deux, Paris ! et Paris, le retour !, J.-P. Nishi publie le troisième volume de la chronique de sa vie parisienne, dessinée façon manga : Paris, toujours ! Il yraconte sa rencontre avec « l'autre Japon », ce pays fantasmé par des Français prêts à faire la queue durant des heures pour manger des takoyaki à Japan Expo ou pour écouter un groupe de Jpop en tournée en France. En retour, sa chronique nous livre un regard décalé sur notre propre pays. Comme la visite virtuelle d'un Paris étrangement exotique. Bizarroïde, amusant, surprenant, tendre et malin.