Un projet étrange du bassiste d'Hawkwind qui explore le fin fond de la galaxie... conceptuel exaltant et hilarant! Avec une bande dessinée fantastique et tout en couleur de 18 pages qui sert de guide délicieux à la fois à l'album et à l'esprit dément de Davey. Ultra limitée.
Jamais repressée depuis la version originelle de 1968 (Immediate Recors / Instant) la bande-son du 1er film commercial de Peter Whitehead tourné pendant le Summer Of Love londonien de 1967 est de nouveau disponible. Inclut les titres : Small Faces ‘Here Come The Nice (Soundtrack Version)’, Pink Floyd ‘Interstellar Overdrive (Soundtrack Version)’, etc. ainsi que des interviews de Michael Caine, Allen Ginsberg, Mick Jagger, etc. Version vinyle 1 LP avec une galette 180g colorée en rose et sous-pochette imprimée de la bande originale du film Tonite Lets All Make Love In London de Peter WhItehead.
La série dramatique de huit épisodes Sharp Objects, de Entertainment One (eOne) et Blumhouse Television, a été lancée en juillet 2018 exclusivement sur HBO et OCS City. Basée sur le roman éponyme de l'auteure Gillian Flynn, la série a été réalisée par Jean-Marc Vallée (Dallas Buyers Club, Wild, Big Little Lie s). La showrunner Marti Noxon a co-écrit tous les épisodes avec Flynn. Amy Adams y joue le rôle de la journaliste Camille Preaker, qui retourne dans sa petite ville natale de Wind Gap pour couvrir le meurtre d'une pré-ado et la disparition d'une autre. En essayant de reconstituer un puzzle psychologique de son passé, elle s'identifie un peu trop étroitement avec les jeunes victimes. eOne sort la bande-son et compagnon musical de cette mini-série criminelle. à l'instar de la série à succès Big Little Lies de HBO et de sa bande originale, la série Sharp Objects a largement bénéficié de la vision du réalisateur Jean-Marc Vallée et de la supervision musicale de Susan Jacobs. Cette bande son est une invitation à découvrir sa nature profonde, ont déclaré Jacobs et Vallée. Pour faire ce que Camille Preaker fait avec la musique lors de son voyage à Wind Gap. Il faut s'échapper de l'intérieur, bénir son coeur. La bande originale contient la musique des scènes clé de la série. On y trouve Jean-Phi Goncalve, Sylvan Esso, Snoop Dogg, Emily Wells, Hurray for the Riff Raff, Alison Krauss & Robert Plant, Willie Dixon, The Acid et bien plus.
The Legends of God's Guns est le nouvel album de SPINDRIFT et sert de BO au film du même nom réalisé par MIKE BRUCE. Il emmène l'auditeur en voyage dans le désert. Avec une guitare dans une main et un colt dans l'autre, le néo-cowboy K.P THOMAS et sa bande réssuscitent les esprits d'ENNIO MORRICONE BRUNO NICOLAI, VELVET UNDERGROUND et JIM MORRISON sur fondd'histoire de péchers et de salut.
Leoniden, à savoir Jakob Amr, Djamin Izadi, JP Neumann et les frères Lennart et Félix Eicke, créent avec leur musique une recette à la fois voluptueuse et explosve. On se sent comme en 1990, comme le suggère l'un des titres de l'album, qui a fait connaître le groupe. Leurs chansons sont de véritables blockbusters, parfaites pour la bande originale d'un film de Godzilla de la fin des années 90 ! Vinyle doré.
Mettre le feu et tout saccager à coup de guitares, voilà ce qui distingue The Wild! de 99% des groupes qui se targuent d'être rock & roll ! Le groupe canadien venu de Kelowna en Colombie-Britannique est porté par les nuits longues et difficiles, l'amour de la musique, les racines rurales et une mentalité sans faux-semblants. Ils jouent la bande originale sauvage des vrais rockers et des renégats en quête de liberté. Wild at Heart sort pour la première fois sur vinyle.
Steve Moore, un des deux membres de Zombi, revient avec une nouvelle bande originale d'un film d'horreur. Pour la B.O. de The Mind's Eyes démontre son talent à construire des ambiances mais aussi des thèmes musicaux forts. Sur plus de 85 minutes Steve Moore oscille entre tension et horreur avec bonheur. Pour les fans de Zombi, Goblin, S U R V I V E, Trans Am, John Carpenter, Mogwai, Tangerine Dream, Explosions In The Sky.
Steve Moore, un des deux membres de Zombi, revient avec une nouvelle bande originale d'un film d'horreur. Pour la B.O. de The Mind's Eyes démontre son talent à construire des ambiances mais aussi des thèmes musicaux forts. Sur plus de 85 minutes Steve Moore oscille entre tension et horreur avec bonheur. Pour les fans de Zombi, Goblin, S U R V I V E, Trans Am, John Carpenter, Mogwai, Tangerine Dream, Explosions In The Sky.
Oddisee, artiste aux multiples casquettes du label Mello Music Group, alterne depuis 10 ans entre albums instrumentaux et projet hip hop. Il revient ici avec The Odd Tape qui s'inscrit au premier abord dans la première catégorie, mais qui mixe le hip hop et le soul-jazz, se révélant être ainsi inclassable. Oddisee utilise des samples inédits qui font de cet album une véritable bande originale de sa vie New-Yorkaise, s'inspirant plus particulièrement de Brooklyn. The Odd Tape démontre encore une fois toute la créativité et le caractère unique des projets d'Oddisee.
Oddisee, artiste aux multiples casquettes du label Mello Music Group, alterne depuis 10 ans entre albums instrumentaux et projet hip hop. Il revient ici avec The Odd Tape qui s'inscrit au premier abord dans la première catégorie, mais qui mixe le hip hop et le soul-jazz, se révélant être ainsi inclassable. Oddisee utilise des samples inédits qui font de cet album une véritable bande originale de sa vie New-Yorkaise, s'inspirant plus particulièrement de Brooklyn. The Odd Tape démontre encore une fois toute la créativité et le caractère unique des projets d'Oddisee.
Oddisee, artiste aux multiples casquettes du label Mello Music Group, alterne depuis 10 ans entre albums instrumentaux et projet hip hop. Il revient ici avec The Odd Tape qui s'inscrit au premier abord dans la première catégorie, mais qui mixe le hip hop et le soul-jazz, se révélant être ainsi inclassable. Oddisee utilise des samples inédits qui font de cet album une véritable bande originale de sa vie New-Yorkaise, s'inspirant plus particulièrement de Brooklyn. The Odd Tape démontre encore une fois toute la créativité et le caractère unique des projets d'Oddisee.
Avatar musical lo-fi du Joseph Bertrand (ancien guitariste de Jacques Atomique et Porridge) rejoint l’année dernière par le batteur Marc Le Guillou le duo Centredumonde mélange métaphysique et musique populaire. Après 2 disques sortie sur le label Les Tartines, des concerts en 1ère partie de Miossec, Herman Düne ou Nouvelle Vague, une compilation (Bang !) et 2 EPs sortis sur L’Eglise De La Petite Folie (La Souterraine), le duo revient un nouvel album synthétisant 20 ans d’expérimentations et une vie passée à s’interroger - en vain - sur l’absurdité de la condition humaine : rythmes binaires, guitares répétitives et mélodies entêtantes seront la bande-son de la fin du monde.
Pyrit est le projet solo du suisse allemand Thomas Kuratli. Ce premier album est l'expression musicale d'un projet initialement littéraire : l'histoire d'un homme au nom générique, Ufo, voyageur solitaire qui erre dans un monde dévasté puis se dissout et mute en grande machine extraterrestre. Cet album (enregistré dans un parking abandonné pour profiter de l'incroyable reverberation naturelle du lieu) fourmille d'idées et d'émotions saisissantes tout en poussant les limites du one-man band. Navigant entre psyché électronique, blues décharné et bande originale d'un film en apesanteur, Thomas s'expose en revêtant le costume désenchanté d'un chanteur de charme en quête d'un ultime slow.
Après leur premier album sorti en 2012 sur Radar Swarm Records et un split avec Year Of No Light, voici le deuxième opus de Bagarre Générale. Cinq ans se sont écoulés depuis, le line-up a évolué et le ton s'est durci. Tout en gardant sa spécificité propre avec la présence remarquée de cuivres (trombones) couplée avec des guitares aériennes, la section rythmique basse-batterie est beaucoup plus agressive et plombée;; ce qui confère aux trois longs morceaux une écriture plus incisive et un rendu plus efficace. Avec ses airs de bande son post métal pour films péplum des années soixante, Bagarre Générale impose son style et gagne en maturité.
Après leur premier album sorti en 2012 sur Radar Swarm Records et un split avec Year Of No Light, voici le deuxième opus de Bagarre Générale. Cinq ans se sont écoulés depuis, le line-up a évolué et le ton s'est durci. Tout en gardant sa spécificité propre avec la présence remarquée de cuivres (trombones) couplée avec des guitares aériennes, la section rythmique basse-batterie est beaucoup plus agressive et plombée;; ce qui confère aux trois longs morceaux une écriture plus incisive et un rendu plus efficace. Avec ses airs de bande son post métal pour films péplum des années soixante, Bagarre Générale impose son style et gagne en maturité.
TXLAX est le premier album de Dave Aju en cinq ans. Comme toujours, la musique foisonne d'idées originales, mais cette fois-ci dans une esthétique beaucoup plus décontractée et concentrée - une bande-son personnelle appropriée pour le thème du retour de Berlin à Los Angeles, comme le suggèrent les lettres combinées d'aéroports dans le titre. Il y a aussi une sorte de pont stylistique sonore entre les villes jumelées, toutes imprégnées de cette inimitable combinaison d'espièglerie brute et d'âme chaleureuse et raffinée comme seul Dave Aju le fait. Allant du morceau d'ouverture west coast planant et futur funk Bird's Eye, du disco-not-disco nautique Out to C, de la saveur broken beat Silverfish aux vibrations électro mélodiques de TXLAX, en passant par la magnifique combinaison deep house Yulia, cet album est une oeuvre magistrale emplie de beauté, de caractère et de détails qui va récompenser les réécoutes.
2ÈME ALBUM DU CROONER FOLK FRANÇAIS UN APPEL D’AIR VERS LES GRANDS ESPACES Habité et instinctif, Sammy Decoster chevauche tranquillement sa carrière depuis la fin des années 2000 en traçant son sillon de chansons folk. D’un récent road trip dans le désert, le crooner de traverse a ramené une valise plein e de chansons et ce deuxième album tant attendu, enregistré en prises directes avec des membres du Giant Sand de l’arizonien Howe Gelb et des amis de passage. Il y a quelque chose de magnifiquement suranné dans ces chansons capturées sur bande magnétique, mais notre héros chérit suffisamment les codes rétros pour s’en affranchir avec intelligence et nous surprendre lors de cavalcad es effrénée. Entre balades langoureuses et embardées rock & roll, Sortie 21 nous donne la furieuse envie de conquérir avec amour des territoires sauvages.
Formé à Rennes en 2013, Kaviar Special regroupe 4 garçons qui, à l'instar de leurs modèles John Oh Sees Dwyer et Ty Segall, réécrivent la genèse réverbérée de la musique électrique (surf, garage, psyché...) d'un grand geste régressif. Après avoir écumé les salles de France et fait ses preuves sur des scènes de prestige telles les Trans Musicales (2015), Rock en Seine (2016) et le Festival Inrocks Lab (2016), le groupe revient avec Vortex leur 3ème album. Ce nouvel album balance 11 titres à la fois abrasifs et collants, et autant de décharges électriques ! Sur Run Away, le son de chaque instrument semble léviter, tandis que Roadhouse sonnerait parfaitement en bande-son d'une sanglante scène d'un film de Tarantino. Avec Back to School, languissante complainte pop, le groupe montre qu'il peut tout à fait contrôler son énergie. Exploitant le potentiel des rennais au maximum, Vortex est un incroyable coup d'Etat sonore !
Formé à Rennes en 2013, Kaviar Special regroupe 4 garçons qui, à l'instar de leurs modèles John Oh Sees Dwyer et Ty Segall, réécrivent la genèse réverbérée de la musique électrique (surf, garage, psyché...) d'un grand geste régressif. Après avoir écumé les salles de France et fait ses preuves sur des scènes de prestige telles les Trans Musicales (2015), Rock en Seine (2016) et le Festival Inrocks Lab (2016), le groupe revient avec Vortex leur 3ème album. Ce nouvel album balance 11 titres à la fois abrasifs et collants, et autant de décharges électriques ! Sur Run Away, le son de chaque instrument semble léviter, tandis que Roadhouse sonnerait parfaitement en bande-son d'une sanglante scène d'un film de Tarantino. Avec Back to School, languissante complainte pop, le groupe montre qu'il peut tout à fait contrôler son énergie. Exploitant le potentiel des rennais au maximum, Vortex est un incroyable coup d'Etat sonore !
Pour ce nouvel album Low Cut a pris l'option de partir seul au front. Compositions 100% sampling, les machines installées dans les sillons des disques comme des derricks dans un champ de pétrole, Low Cut a su tirer des vinyles sélectionnés les secondes les plus précieuses. Origine, artiste, année, label, le secret restera de mise. Tout juste Low Cut consent-il à dévoiler le rock progressif italien sur la liste des composants. Des boucles de sitar, de piano, de synthétiseurs. Des boucles expressives, nostalgiques ou énigmatiques pour des voyages où la pesanteur est abolie. Où les claviers futuristes permettent un décollage astral quand les guitares ramènent errances étendues désertiques et ocres, avec pour seuls compagnons un soleil agressif et des coyotes attendant leur tour. Des boucles filtrées, travaillées, déstructurées, pour des expériences qui mêlent l'encens et le double zéro, pour des virées dans des bande-son en 16mm où la nature apaisante laisse place à l'oppression urbaine en quelques claquements de caisse. BPM ralentis, breakbeats accentués et groove actionné par les cordes ronronnantes d'une vraie basse, Stoned Ride décline climats et ambiances avec une continuité et une progression logique. Celle d'un trip hip hop instrumental avec Low Cut en seul machiniste.
Fountain Fire est le deuxième album solo de Bill MacKay à sortir chez Drag City. Le voyage musical continu du guitariste installé à Chicago est une conversation intérieure qui suit un chemin sur une carte usée dessinée de sa propre main. Un chemin qui passe par des recoins familiers et des endroits inconnus, catalysant un style autant épris de musique traditionnelle qu'avant-gardiste et qui résulte en son album le plus ample et le plus puissant à ce jour. On peut l'entendre dès le morceau d'ouverture, alors que la lave et les lacs de Pre-California frémissent avant ébullition, Bill assemble un pont de guitares qui superpose faisceaux acoustiques grondants, structures électriques distordues et arches slidées. En sautant audacieusement depuis des points fixes, il réalise des découvertes synergiques en plein air. Le style de composition de MacKay est à son stade le plus évolué, suivant des trajectoires en forme de serpentins à l'intérieur de motifs, réalisant des aller-retours de tonalité avec un flair instinctif et un sen stoic de l'inévitable, forgeant une mosaïque sonore qui respire et grandit organiquement pour remplir l'espace du morceau. Cependant il y a bien plus qu'une prouesse technique et une maîtrise harmonique captivante. Les morceaux de Bill MacKay sont des miniatures cinématographiques impressionnistes inspirées autant par sa passion du septième art que de la littérature. Alors que pièces musicales changent de focus dans un mouvement hallucinatoire, Bill ajoute un nouvel élément dans la partie : une paire de chansons chantées, à la fois austères et chargées émotionnellement au point de donner la chair de poule. Au côté du flux instrumental aux couleurs en permanent changement de Fountain Fire, ces moments chantés brillent avec un éclat aveuglant, comme un mirage dans le désert. Le feu du titre de l'album marque une continuité dans la vie de Bill; sa généalogie, son histoire, son astrologie, l'effet brûlant de la diapositive surexposée du titre Arcadia. C'est aussi un sceau pour marquer le chaos qui nous entoure.
Fountain Fire est le deuxième album solo de Bill MacKay à sortir chez Drag City. Le voyage musical continu du guitariste installé à Chicago est une conversation intérieure qui suit un chemin sur une carte usée dessinée de sa propre main. Un chemin qui passe par des recoins familiers et des endroits inconnus, catalysant un style autant épris de musique traditionnelle qu'avant-gardiste et qui résulte en son album le plus ample et le plus puissant à ce jour. On peut l'entendre dès le morceau d'ouverture, alors que la lave et les lacs de Pre-California frémissent avant ébullition, Bill assemble un pont de guitares qui superpose faisceaux acoustiques grondants, structures électriques distordues et arches slidées. En sautant audacieusement depuis des points fixes, il réalise des découvertes synergiques en plein air. Le style de composition de MacKay est à son stade le plus évolué, suivant des trajectoires en forme de serpentins à l'intérieur de motifs, réalisant des aller-retours de tonalité avec un flair instinctif et un sen stoic de l'inévitable, forgeant une mosaïque sonore qui respire et grandit organiquement pour remplir l'espace du morceau. Cependant il y a bien plus qu'une prouesse technique et une maîtrise harmonique captivante. Les morceaux de Bill MacKay sont des miniatures cinématographiques impressionnistes inspirées autant par sa passion du septième art que de la littérature. Alors que pièces musicales changent de focus dans un mouvement hallucinatoire, Bill ajoute un nouvel élément dans la partie : une paire de chansons chantées, à la fois austères et chargées émotionnellement au point de donner la chair de poule. Au côté du flux instrumental aux couleurs en permanent changement de Fountain Fire, ces moments chantés brillent avec un éclat aveuglant, comme un mirage dans le désert. Le feu du titre de l'album marque une continuité dans la vie de Bill; sa généalogie, son histoire, son astrologie, l'effet brûlant de la diapositive surexposée du titre Arcadia. C'est aussi un sceau pour marquer le chaos qui nous entoure.
C’est à plusieurs centaines de kilomètres de l’épicentre hip hop New-Yorkais, depuis sa base de Buffalo que Westside Gunn a appris le maniement du micro et l’art du placement à la manière des Mc’s des five boroughs. Sans grand attrait pour la mélodie, mais avec un appétit démesuré pour le beat resté granuleux en sortie de MPC, le rhymes book en connexion directe avec l’asphalte et la rue. Traversant l’Atlantique, les vibrations d’Effiscienz ont serpenté entre les blocks pour aller résonner dans le casque de celui qui s’est déjà posé sur des sons d’Alchemist ou d’Apollo Brown. Déjà aux manettes des EP de Conway et du LP de Mood, Mil a pris en main les productions, s’accordant au flow encore dardé d’aspérités de Westside Gunn pour le faire rimer dans une peinture sonore sombre aux teintes cinématiques. Dans des ambiances tout juste éclairées par quelques cordes, les grosses caisses orageuses et les basses égrainant des notes noirâtres ont naturellement aimanté le rimeur de Buffalo dans le sillon de cet EP frappé du sceau du label Parisien. Six titres dont deux versions dans lesquelles Mil aura intégralement remanié bande-son et parties vocales, métamorphosant les originaux. Six titres dont deux instrumentaux pour apprécier sans lyrics les productions de Mil, mais aussi pour patienter jusqu’à la sortie de son album avec Mainflow. Une sortie qui, comme Riots On Fashion Avenue, s’inscrira dans la grande tradition hip hop dont Effiscienz porte la flamme. Avec des pressages sold-out en l'espace de quelques minutes après leur mise en vente, Westside Gunn est une success story à surveiller de près.
KOKOKYINAKA est une expérience immersive et aussi intense qu'une promenade à midi sur un marché africain... OY (alias Joy Frempong), la chanteuse Suisso-Ghanéenne aux multiples talents fait certainement partie d'une espère rare : à la fois à l'aise dans un son excentré, et doté d'un penchant pour l'écriture de mélodies inoubliables et dont on peut difficilement se débarrasser. Trois ans après son premier album enjoué First Box Then Walk, OY est de retour avec une offrande : un nouveau LP intitulé de manière cryptique Kokokyinaka. Le résultat fait plier les genres, un ragoût généreusement assaisonné d'electronica aux accents africains, le tout accompagné d'une garniture d'histoires somptueuses et de proverbes colorés. Kokokyinaka est un disque conceptuel et mélodique conçu comme la bande son d'un road-trip à bord d'un poids lourd. La voix de Joyce mue tout du long, changeant de palettes de couleurs, de textures, de styles; un peu comme les histoires qui y sont racontées et qui relient entre eux des dialogues entendus au hasard, des proverbes et des contes populaires. La base de samples très dynamiques inclut un parachute, des feux d'artifice et une chaussure. Ces samples ont été en grande partie enregistrés lors de voyages au Mali, au Burkina Faso, au Ghana et lors d'un séjour en Afrique du Sud. L'écriture et la composition du disque à proprement parler ont eu lieu dans des studios à Berlin sous la houlette du batteur talentueux, producteur et co-auteur Lleluja-Ha. Kokokyinaka est une oeuvre mature qui exhibe la versatilité de Joy Frempong en tant que compositeur, chanteuse et conteuse, mais c'est avant tout un témoignage de son approche unique de l'electronica : fulgurant, complètement expérimental et pourtant submergé de mélodies attendrissantes.
KOKOKYINAKA est une expérience immersive et aussi intense qu'une promenade à midi sur un marché africain... OY (alias Joy Frempong), la chanteuse Suisso-Ghanéenne aux multiples talents fait certainement partie d'une espère rare : à la fois à l'aise dans un son excentré, et doté d'un penchant pour l'écriture de mélodies inoubliables et dont on peut difficilement se débarrasser. Trois ans après son premier album enjoué First Box Then Walk, OY est de retour avec une offrande : un nouveau LP intitulé de manière cryptique Kokokyinaka. Le résultat fait plier les genres, un ragoût généreusement assaisonné d'electronica aux accents africains, le tout accompagné d'une garniture d'histoires somptueuses et de proverbes colorés. Kokokyinaka est un disque conceptuel et mélodique conçu comme la bande son d'un road-trip à bord d'un poids lourd. La voix de Joyce mue tout du long, changeant de palettes de couleurs, de textures, de styles; un peu comme les histoires qui y sont racontées et qui relient entre eux des dialogues entendus au hasard, des proverbes et des contes populaires. La base de samples très dynamiques inclut un parachute, des feux d'artifice et une chaussure. Ces samples ont été en grande partie enregistrés lors de voyages au Mali, au Burkina Faso, au Ghana et lors d'un séjour en Afrique du Sud. L'écriture et la composition du disque à proprement parler ont eu lieu dans des studios à Berlin sous la houlette du batteur talentueux, producteur et co-auteur Lleluja-Ha. Kokokyinaka est une oeuvre mature qui exhibe la versatilité de Joy Frempong en tant que compositeur, chanteuse et conteuse, mais c'est avant tout un témoignage de son approche unique de l'electronica : fulgurant, complètement expérimental et pourtant submergé de mélodies attendrissantes.
Moritz Simon Geist, artiste multimédia et musicien robotique, sort son premier disque. Il s'agit du premier disque techno au monde joué entièrement par des robots futuristes qu'il a fabriqués par ses propres moyens. Tous les sons de cet album sont effectivement joués par des machines : des petits moteurs qui tapent sur du métal, des robo-kalimbas futuristes imprimées en 3D, des cliquetis venant de pièces récupérées sur d'anciens disques durs. Plusieurs années ont été nécessaires à Geist pour construire, ajuster, tester et jouer de tous ses instruments robotiques. Ses Robots Soniques tentent de repousser les limites de l'imaginable. Il l'avait déjà fait en 2012 avec son robot 808 bien connu - une boîte à rythmes emblématique devenue réelle, de 4 mètres sur 2, et remplie de pièces robotiques qui jouent des instruments en direct et devant le public. Maintenant, Moritz Simon Geist va encore plus loin dans la découverte du monde inconnu et futuriste de la techno robotique. Pour arriver à son but, il s'est associé aux sorciers berlinois de Mouse On Mars et s'est plongé dans l'histoire de la musique mécanique et des expériences des débuts de la musique électronique. Lorsque vous écoutez des robots jouer, vous réalisez qu'ils sonnent avec précision, mais contrairement aux sons numériques, ils transmettent un immense sentiment organique. Aucun beat n'est comme l'autre, tout se joue avec la physicalité acoustique réelle et donc l'erreur réelle. Et en même temps, la nature répétitive des robots les rend parfaits pour jouer de la musique électronique. C'est à la fois industriel et organique. Ce que Moritz Simon Geist a imaginé est un enregistrement stupéfiant de ce qui est possible aujourd'hui : explorer les sons mécaniques qui emplissent notre monde. Geist crée ainsi une bande-son éclatante de l'automatisation implacable et de la fragilité physique qui façonnent la société d'aujourd'hui.
Moritz Simon Geist, artiste multimédia et musicien robotique, sort son premier disque. Il s'agit du premier disque techno au monde joué entièrement par des robots futuristes qu'il a fabriqués par ses propres moyens. Tous les sons de cet album sont effectivement joués par des machines : des petits moteurs qui tapent sur du métal, des robo-kalimbas futuristes imprimées en 3D, des cliquetis venant de pièces récupérées sur d'anciens disques durs. Plusieurs années ont été nécessaires à Geist pour construire, ajuster, tester et jouer de tous ses instruments robotiques. Ses Robots Soniques tentent de repousser les limites de l'imaginable. Il l'avait déjà fait en 2012 avec son robot 808 bien connu - une boîte à rythmes emblématique devenue réelle, de 4 mètres sur 2, et remplie de pièces robotiques qui jouent des instruments en direct et devant le public. Maintenant, Moritz Simon Geist va encore plus loin dans la découverte du monde inconnu et futuriste de la techno robotique. Pour arriver à son but, il s'est associé aux sorciers berlinois de Mouse On Mars et s'est plongé dans l'histoire de la musique mécanique et des expériences des débuts de la musique électronique. Lorsque vous écoutez des robots jouer, vous réalisez qu'ils sonnent avec précision, mais contrairement aux sons numériques, ils transmettent un immense sentiment organique. Aucun beat n'est comme l'autre, tout se joue avec la physicalité acoustique réelle et donc l'erreur réelle. Et en même temps, la nature répétitive des robots les rend parfaits pour jouer de la musique électronique. C'est à la fois industriel et organique. Ce que Moritz Simon Geist a imaginé est un enregistrement stupéfiant de ce qui est possible aujourd'hui : explorer les sons mécaniques qui emplissent notre monde. Geist crée ainsi une bande-son éclatante de l'automatisation implacable et de la fragilité physique qui façonnent la société d'aujourd'hui.
Portons un toast au retour de Chris Orrick, le poète lauréat du rap et du déclin impérial. C'est le printemps au pays de la dystopie, les oiseaux crachent du sang, les abeilles meurent à un rythme alarmant, et le misanthrope le plus acerbe du Michigan est sorti de son hibernation hivernale avec une poignée de strophes maudites sur les pizzas froides et la destruction du foie. Son dernier album en date pour Mello Music Group, Out to Sea, n'est peut-être pas facile à écouter, mais il est impossible de l'ignorer. Considérez le rappeur de Detroit (anciennement connu sous le nom de Red Pill) comme l'héritier sardonique de l'humour morbide de Mitch Hedberg, du blues de pilier de bar de Charles Bukowski et de la satire caustique de Michael Moore. C'est un iconoclaste issu d'une fière tradition, un réaliste réfléchi et sensible qui utilise le rire pour étouffer les larmes. Si écouter ce disque fait mal, c'est normal. C'est une gueule de bois fendue en deux, le compterendu brutal et inébranlable d'un homme de 30 ans terrifié à l'idée que ces mots puissent être ses derniers. Il a vu trop d'amis mourir jeunes de crises cardiaques et d'overdoses, du cancer et de suicides. Il essaie de s'engourdir parce qu'il ressent trop de choses. Il est trop fier pour s'apitoyer sur son sort, mais trop déterminé dans sa volonté de changer. C'est un reality rap d'un nouveau genre. Out to Sea a commencé sans idée précise. Les thèmes de l'orage et du climat désastreux ont commencé à se matérialiser à partir du brouillard des mots. Il a été facile de les relier à la maladie mentale et au discours dérangé qui a infecté le climat politique à l'époque de Trump. Orrick a un sens rare de l'équilibre entre séquelles et désespoir, un don brillant pour la poésie sombre et l'auto-dérision. C'est de la musique pour faire face à la vie, une forme de survie, une chance de trouver un sens dans un monde qui en semble souvent dépourvu - un disque qui vous ébranlera au plus profond de vous-même, reconsidérant le rayonnement et le délire qui ont progressivement consumé la vie moderne. Si nous existons encore dans quelques décennies, nous pourrons revenir vers Out to Sea, et écouter la bande-son d'une société qui semble désespérément à la dérive.
Portons un toast au retour de Chris Orrick, le poète lauréat du rap et du déclin impérial. C'est le printemps au pays de la dystopie, les oiseaux crachent du sang, les abeilles meurent à un rythme alarmant, et le misanthrope le plus acerbe du Michigan est sorti de son hibernation hivernale avec une poignée de strophes maudites sur les pizzas froides et la destruction du foie. Son dernier album en date pour Mello Music Group, Out to Sea, n'est peut-être pas facile à écouter, mais il est impossible de l'ignorer. Considérez le rappeur de Detroit (anciennement connu sous le nom de Red Pill) comme l'héritier sardonique de l'humour morbide de Mitch Hedberg, du blues de pilier de bar de Charles Bukowski et de la satire caustique de Michael Moore. C'est un iconoclaste issu d'une fière tradition, un réaliste réfléchi et sensible qui utilise le rire pour étouffer les larmes. Si écouter ce disque fait mal, c'est normal. C'est une gueule de bois fendue en deux, le compterendu brutal et inébranlable d'un homme de 30 ans terrifié à l'idée que ces mots puissent être ses derniers. Il a vu trop d'amis mourir jeunes de crises cardiaques et d'overdoses, du cancer et de suicides. Il essaie de s'engourdir parce qu'il ressent trop de choses. Il est trop fier pour s'apitoyer sur son sort, mais trop déterminé dans sa volonté de changer. C'est un reality rap d'un nouveau genre. Out to Sea a commencé sans idée précise. Les thèmes de l'orage et du climat désastreux ont commencé à se matérialiser à partir du brouillard des mots. Il a été facile de les relier à la maladie mentale et au discours dérangé qui a infecté le climat politique à l'époque de Trump. Orrick a un sens rare de l'équilibre entre séquelles et désespoir, un don brillant pour la poésie sombre et l'auto-dérision. C'est de la musique pour faire face à la vie, une forme de survie, une chance de trouver un sens dans un monde qui en semble souvent dépourvu - un disque qui vous ébranlera au plus profond de vous-même, reconsidérant le rayonnement et le délire qui ont progressivement consumé la vie moderne. Si nous existons encore dans quelques décennies, nous pourrons revenir vers Out to Sea, et écouter la bande-son d'une société qui semble désespérément à la dérive.
A l'apogée de la télévision a petit budget et de la production de films de genre, les producteurs qui avaient besoin d'une bande sonore pouvaient choisir parmi une selection de Library Music avec des disques pour coller avec toutes les ambiances possibles. Bien qufa lfepoque, lfutilisation de tels disques etait surtout une manoeuvre de reduction des couts pour les productions qui ne pouvaient pas se permettre dfembaucher leurs propres compositeurs, lfindustrie sfest rapidement développée : ces catalogues firent de grands succes financiers, et la plupart des morceaux etaient extraordinaires car en realite derriere cette musique creee a la demande de facon anonyme ou sous un pseudo se cachaient certains des plus grands esprits musicaux de la fin du XXe siecle, des musiciens experts et compositeurs novateurs qui ont pu profiter des libertes paradoxalement offertes par les entreprises. Unusual Sounds nous plonge dans un univers musical jusqu'alors accessible uniquement aux producteurs et aux collectionneurs de disques. C'est une celebration de cette industrie etrange et une examination de sa place unique au coeur de l'art et du commerce. Compagnons parfaits du livre de David Hollander intitule Unusual Sounds : The Hidden History of Library Music (publie sur Anthology Editions), ces 20 titres illustrent la fascinante sous-culture de la Library Music. Les genres ont ete melanges, les convenances ont ete supprimees et des musiques hybrides d'une complexite etonnante ontete produites. Des elements de rock, de jazz, de soul et meme de composition avant-gardiste du vingtieme siècle ont ete utilises, et tournes dans tous les sens. En consequence, certaines des meilleures musiques de Library Music defient toute categorisation dans un style, refletant les excentricites individualistes et les talents artistiques des differents musiciens qui les ont creees. Cette compilation comprend des chansons du fondateur du groupe Brainticket, Joel Vandroogenbroeck, de John Cameron et de Keith Mansfield, du compositeur d'origine montenegrine Janko Nilovi., et du compositeur italien Stefano Torossi, entre autres. David Hollander est un producteur, superviseur de musique, ecrivain et collectionneur vivant au Texas. Collectionneur de disques de longue date, sa collection de Library Music est consideree par beaucoup comme l'une des meilleures du monde.
Le sixième album solo d'Eiko Ishibashi, The Dream My Bones Dream, voyage dans un passé imaginé. Les précédents albums de chansons chantées d'Eiko ont exploré les ambitions et les intoxications de la musique pop - mais jamais aussi radicalement qu'avec The Dream My Bones Dream. Ici, ses chansons ouvrent la réflexion sur les vastes écarts qui existent entre des personnes aussi proches que les membres d'une famille, des choses sur lesquelles on ne cesse de se plaindre au quotidien ! Cela fait déjà quatre ans que Car and Freezer est sorti, une période au cours de laquelle Eiko a travaillé régulièrement, écrivant pour la scène et le cinéma, jouant en concert et enregistrant. En 2016, elle a fait une tournée en Europe et a sorti Kouen Kyoudai (Editions Mego), en collaboration avec Masami Akita. Plus tard cette année-là, au Sinnerfama Lisbon, elle remporte le Best New Music Award pour sa bande originale de The Albino's Trees. En 2018, elle a sorti Ichida, sa collaboration avec Darin Gray, sur Black Truffle Records. Au milieu de toutes ces belles flâneries et infâme jet-setting, la musique de The Dream My Bones Dream a commencé à se former. Ca a débuté avec le décès du père d'Eiko. Après avoir vécu ce drame familial, elle tombe sur des photos d'une époque dont elle ne connaissait rien : l'enfance de son père. C'était un homme taciturne, il n'avait jamais parlé de cette période de sa vie. Il s'est avéré qu'elle s'est déroulée dans un contexte ignoble de l'histoire récente du Japon, l'occupation de la région de la Mandchourie en Chine dans les années 1940. à la lumière de cela, les questions sur les antécédents familiaux d'Eiko ont pris une plus grande résonance. Non, par pitié pas de crimes de guerre ! S'il vous plaît, nous parlons de choses lyriques ici - les relations en constante évolution entre les gens et les lieux dans nos vies, d'accord ? La musique est richement conçue dans des arrangements cinématiques avec des détails faisant référence au grand-père d'Eiko, qui travaillait comme cheminot en territoire occupé. Pour Eiko, ce train qui a traversé des zones bien difficiles ne pourra affronter le futur que s'il accepte son passé. Un message musical que Drag City espère pouvoir diffuser dans toutes les villes fascistes des Etats-Unis. Sur The Dream My Bones Dream, comme pour les précédents albums d'Eiko, les sons divers au sein de l'arrangement musical et les qualités du mixage de Jim O'Rourke sont essentiels. The Dream My Bones Dream est un disque à la musicalité exquise et aux émotions profondes, un récit de voyage pointé vers un temps, espérons-le, meilleur que l'avenir que nous voyons arriver ! Toute éventualité où nous pourrions écouter The Dreams My Bones Dream y serait préférable.
Wewantsounds est ravi d'annoncer la ressortie de Saravah!, le premier album solo de Yukihiro Takahashi. C'est l'un des albums japonais les plus marquants des années 70, sorti en 1978 à un moment clé où, après son passage chez Sadistic Mika Band, Takahashi vient juste de rejoindre le Yellow Magic Orchestra. Mix sophistiqué de disco funk, synthpop, d'ambient, d'exotica et de bossanova, l'album a les allures classieuses d'une virée nocturne dans le Paris des années 70 et forme le chaînon manquant entre la scène city pop de la fin des années 70 et l'ère synthétique de YMO qui était sur le point de révolutionner la scène musicale. Durant les mois précédant l'enregistrement du premier album de YMO qui allait révolutionner la musique, Yukihiro Takahashi entre en studio avec ses deux compères, Ryuichi Sakamoto et Haruomi Hosono, pour d'enregistrer Saravah! avec la crème de la scène japonaise. Takahashi puise son inspiration en France dans l'oeuvre de l'artiste et producteur français Pierre Barouh, qui avait introduit la bossanova en France en 1966 avec Samba Saravah et avait ensuite lancé Saravah Records. Saravah! commence par deux classiques français et italiens (Volare et C'est Si Bon) réarrangés en mode exotica avec de subtiles touches de synthétiseur, tandis que Saravah! clin d'oeil à Pierre Barouh, a l'allure d'une bossanova suave avec de superbes arrangements pour cordes arrangées par Ryuichi Sakamoto. L'album devient plus rythmé avec La Rosa, aux accents funk mid-tempo soulignés par le beat de Takahashi et soutenu par la basse très efficace de Haruomi Hosono, l'orgue Hammond de Sakamoto et la guitare fluide de Shigeru Suzuki. La première face se termine par une incroyable version synthé du classique Ellingtonien Mood Indigo, annonçant la révolution midi à venir avant que l'affaire se funkfie sur la face 2, à commencer par le superbe instrumental disco Elastic Dummy signé par Ryuichi Sakamoto avec la encore des arrangements de cordes et de cuivres complétés par les solos de Sakamoto et du guitariste Tsunehide Matsuki. L'album passe ensuite à l'ambiant synthétique de Sunset avant de revenir en mode nightclubbing avec Back Street Midnight Queen. Comme Elastic Dummy le titre est à présent un titre culte pour les DJ city pop. Saravah! se termine sur une note parfaite avec le magnifique titre Present, une chanson pop parfaitement conçue que Takahashi voulait faire dans un mode city pop, mettant en vedette une superbe mélodie et des arrangements de grande qualité. La bande son idéale pour une promenade matinale dans les rues de Paris, illustrée par les photos de Masayoshi Sukita figurant sur la couverture de l'album. Album sophistiqué plein de fun, Saravah! donne un aperçu unique du caractère versatile des musiciens de YMO sous l'égide de Yukihiro Takahashi au moment clé où les trois musiciens allaient passer à un son dominé par les synthétiseurs, moment superbement capturé par Saravah!.
Wewantsounds est ravi d'annoncer la ressortie de Saravah!, le premier album solo de Yukihiro Takahashi. C'est l'un des albums japonais les plus marquants des années 70, sorti en 1978 à un moment clé où, après son passage chez Sadistic Mika Band, Takahashi vient juste de rejoindre le Yellow Magic Orchestra. Mix sophistiqué de disco funk, synthpop, d'ambient, d'exotica et de bossanova, l'album a les allures classieuses d'une virée nocturne dans le Paris des années 70 et forme le chaînon manquant entre la scène city pop de la fin des années 70 et l'ère synthétique de YMO qui était sur le point de révolutionner la scène musicale. Durant les mois précédant l'enregistrement du premier album de YMO qui allait révolutionner la musique, Yukihiro Takahashi entre en studio avec ses deux compères, Ryuichi Sakamoto et Haruomi Hosono, pour d'enregistrer Saravah! avec la crème de la scène japonaise. Takahashi puise son inspiration en France dans l'oeuvre de l'artiste et producteur français Pierre Barouh, qui avait introduit la bossanova en France en 1966 avec Samba Saravah et avait ensuite lancé Saravah Records. Saravah! commence par deux classiques français et italiens (Volare et C'est Si Bon) réarrangés en mode exotica avec de subtiles touches de synthétiseur, tandis que Saravah! clin d'oeil à Pierre Barouh, a l'allure d'une bossanova suave avec de superbes arrangements pour cordes arrangées par Ryuichi Sakamoto. L'album devient plus rythmé avec La Rosa, aux accents funk mid-tempo soulignés par le beat de Takahashi et soutenu par la basse très efficace de Haruomi Hosono, l'orgue Hammond de Sakamoto et la guitare fluide de Shigeru Suzuki. La première face se termine par une incroyable version synthé du classique Ellingtonien Mood Indigo, annonçant la révolution midi à venir avant que l'affaire se funkfie sur la face 2, à commencer par le superbe instrumental disco Elastic Dummy signé par Ryuichi Sakamoto avec la encore des arrangements de cordes et de cuivres complétés par les solos de Sakamoto et du guitariste Tsunehide Matsuki. L'album passe ensuite à l'ambiant synthétique de Sunset avant de revenir en mode nightclubbing avec Back Street Midnight Queen. Comme Elastic Dummy le titre est à présent un titre culte pour les DJ city pop. Saravah! se termine sur une note parfaite avec le magnifique titre Present, une chanson pop parfaitement conçue que Takahashi voulait faire dans un mode city pop, mettant en vedette une superbe mélodie et des arrangements de grande qualité. La bande son idéale pour une promenade matinale dans les rues de Paris, illustrée par les photos de Masayoshi Sukita figurant sur la couverture de l'album. Album sophistiqué plein de fun, Saravah! donne un aperçu unique du caractère versatile des musiciens de YMO sous l'égide de Yukihiro Takahashi au moment clé où les trois musiciens allaient passer à un son dominé par les synthétiseurs, moment superbement capturé par Saravah!.