Tove et Lars Jansson, Une vie avec les Moomins relate de façon captivante l'histoire de la bande dessinée Moomin, qui à l'apogée de sa popularité entre 1954 et 1975, était publiée dans la presse de 40 pays.En observant le trait extrêmement moderne et frais de Tove Jansson, dessinatrice et artiste peintre finlandaise, il est difficile de croire que cette bande dessinée soit née dans les années 1950. l'ouvrage combine tout le sérieux d'une recherche historique basée sur de nombreux entretiens avec Tove Jansson et son frère Lars, pour faire découvrir comment les Moomins sont devenus une bande dessinée au succès ininterrompu depuis des dizaines d'années aux quatre coins du monde.Richement illustré de photographies et de dessins inédits, Une vie avec les Moomins constitue une véritable caverne d'Ali Baba pour tout amateur des Moomins.
Cette anthologie présente pour la première fois au public français un des plus grands noms de l'avant-garde de la bande dessinée japonaise, Maki Sasaki. Des patchworks graphiques imprévisibles de ses débuts à ses adaptations des poètes du non-sens anglais, des impromptus absurdes pour la presse aux saynètes surréalistes qui suivent dans le magazine alternatif culte Garo, tous les mangas réunis dans cette anthologie confirment que Maki Sasaki est bien l'un des auteurs les plus audacieux et modernes que compte l'histoire de la bande dessinée japonaise. Les mangas de Maki Sasaki sont autant un témoignage de la métamorphose d'un jeune mangaka iconoclaste qu'une chronique des immenses possibilités poétiques de la bande dessinée.« Lorsque j'ai écrit mon premier roman, Ecoute le chant du vent, j'ai absolument tenu à ce que la couverture soit dessinée par Sasaki Maki. Je fus très heureux lorsque lelivre fût achevé et dans les rayons des libraires. Non parce que j'étais devenu écrivain, mais parce qu'un dessin de Sasaki Maki ornait la couverture de mon premier livre. » Haruki Murakami
Ôsaka, fin des années 1950. De jeunes mangakas vont participer à la création d'un genre nouveau qui révolutionnera la bande dessinée japonaise : le gekiga.En partie autobiographique, Gekiga Fanatics se concentre sur trois mangakas encore inconnus à l'époque : Yoshihiro Tatsumi - L'Enfer, Une vie dans les marges (Cornélius), Takao Saitô - Golgo 13 (Glénat), ainsi que l'auteur lui-même, Masahiko Matsumoto - La Fille du bureau de tabac (Cambourakis). Extrêmement documenté, le livre décrit avec justesse et précision les doutes et les diffcultés qu'affrontent de jeunes auteurs exigeants et passionnés, qui refuseront toujours de renoncer à leurs rêves.
En raison d’une épidémie de grippe canine, le maire de Megasaki ordonne la mise en quarantaine de tous les chiens de la ville, envoyés sur une île qui devient alors l’Ile aux Chiens. Le jeune Atari, 12 ans, vole un avion et se rend sur l’île pour rechercher son fidèle compagnon, Spots. Aidé par une bande de cinq chiens intrépides et attachants, il découvre une conspiration qui menace la ville.
Selon une légende issue du folklore japonais, un homme qui ne parvenait pas à assouvir sa vengeance enterra son propre chien pour le nourrir de sa haine et en fit un inugami, un « dieu chien », à qui il ordonna d'aller déchiqueter son ennemi. À travers six histoires courtes, Maruo transpose dans la société moderne la terrible légende en mettant en scène le Dr Inugami, un mystérieux homme aux pouvoirs surnaturels qui va rencontrer tour à tour un lycéen assoiffé de vengeance, une troublante exorciste ou encore un père à la recherche de son enfant disparu. Dans des histoires d'une violence étrangement poétique, où la magie vient se mêler à la cosmologie ésotérique japonaise, Maruo révèle les noirceurs de l'être humain. Certaines images, sublimes et sanguinolentes, ne sont pas sans rappeler les estampes cruelles de l'époque d'Edo. Une postface écrite par l'anthropologue culturel Kazuhiko Komatsu met en lumière toute la richesse et l'arrière-plan de cette oeuvre remarquable, dessinée au début des années 1990 par le maître du genre eroguro.