Avec la poésie, la noirceur et l'imaginaire d'un Edgar Allan Poe, Ersin Karabulut nous dresse le portrait d'une société qui a renoncé à ses illusions face au carcan familial et aux pouvoirs politiques et financiers.Un recueil de fables d'anticipation poétiques et troublantes qui témoignent de la vivacité de la bande dessinée turque.À 37 ans, Ersin Karabulut s'impose comme le chef de file de la bande dessinée turque, tant par la qualité de son graphisme que par la singularité de ses récits fantastiques ou humoristiques. Rédacteur en chef de Uykusuz, revue satirique qu'il a cofondé, il use de l'allégorie pour illustrer les angoisses d'un auteur et d'une génération prisonniers d'un système de plus en plus répressif et oppressant.
Des auteurs de la bande dessinée d'humour se sont emparés des personnages de Binet pour les dessiner, les mettre en scène et les faire vivre à leur manière.
RRROOONN...Slowburn, ce n'est pas juste une histoire de chats.C'est aussi la rencontre de deux maîtres qui ont marqué l'histoire de la bande dessinée : Franquin et Gotlib.
Esther est sans nul doute le personnage le plus sexy et déluré de la bande dessinée flamande. Entrez dans la folie douce de cette jeune ingénue qui croisera sur son chemin une galaxie de personnages bigarrés et fantasques issus des contesde notre enfance ou de la pop culture.
L'intégrale de cinq albums de l'auteur de bande dessinée parus dans les tout premiers numéros de L'écho des savanes et de Fluide glacial. Avec un dossier d'inédits, de croquis et d'interviews de Gotlib.
Michel, est un quadra quelconque, célibataire, avec un job quelconque. Mais un matin, il se met à exercer un magnétisme irrésistible auprès des femmes, ce qui lui apporte un bon paquet d'ennuis. Un album qui passe de l'humour coquin à la bande dessinée d'aventure et de courses-poursuites.
Huit histoires dans la pure tradition de la bande dessinée romanesque. Bill Baroud n'est pas un héros comme les autres : il est petit, boulot, courtaud, ringard mais curieusement il séduit femmes fatales et princesses et lutte avec succès contre le mal qui guette l'univers.
Huit histoires dans la pure tradition de la bande dessinée romanesque. Bill Baroud n'est pas un héros comme les autres : il est petit, boulot, courtaud, ringard mais curieusement il séduit femmes fatales et princesses et lutte avec succès contre le mal qui guette l'univers.
Romain Dutreix, l'imposteur, échappe de justesse à 15 procès. Et du coup, il remet ça... Pourquoi s'embêter à acheter des dizaines d'albums pour avoir ( presque ) tout le meilleur de la bande dessinée franco-belge, quand il suffit d'en acheter un seul ? Ainsi Romain Dutreix justifiait-il son forfait lors de la parution du premier volet de cette magnifique escroquerie ! Le pastiche, tout le monde en fait...C'est peut-être même l'exercice de référence chez les rigolos de la BD, l'examen d'entrée. Mais avec un tel brio et un tel éclectisme, force est d'avouer que la discipline a trouvée son maître. Pour ce tome 2, l'auteur qui n'a décidément peur de rien s'est attelé à de gros morceaux : Bilal, avec sa fameuse foir'fouille aux immortels que les auteurs maison ont découvert ahuris ( morts de rire ) dans le numéro N°466 de Fluide Glacial.Il lui ont unanimement décerné le titre de l'auteur le plus drôle de l'année. Nous ne parlerons pas des Schtroumpfs-alien, de Adèle Blanc-Sec contre Rascarcapac, de Superdupont contre la vermine existentialiste, de Gaston Lagaffe espion pour le compte de Dargaud, etc. Et non content d'insulter la bande dessinée franco-belge, cet aigrefin a entrepris également de se gausser de Corto Maltese ou des chefs-d'oeuvre de Tanigushi.Si cet album n'est pas saisi à la sortie des presses, il deviendra sans aucun doute le best-seller des best-sellers !
A travers les huit récits de cet album, EDIKA tente, une fois de plus, de se libérer de son éternelle obsession, la quête du grand amour, par une volonté de dérision,de scatologie, de sexe exacerbé et de violence destructrice. Il passe à la moulinette la religion, la prostitution, la télévision, la drague et même la science-fiction (avec un très beau mélange de bande dessinée et de photographie). Un humour complètement fou. Ne pas dépasser la dose prescrite.
Le jeu de mots nous met bien dans l'ambiance : FOERSTER raconte des histoires horribles et cela nous fait rire. Justement parce qu'elles sont tellement horribles qu'on ne peut qu'en rire ! Ce recueil de contes fantastiques, où l'épouvante est au coin de la vie quotidienne et dont les personnages ne peuvent exister que dans une bande dessinée, est tout bonnement effrayant... Rires grinçants garantis.
L'Institution est précédé d'une introduction de BINET illustrée de documents photographiques de l'époque. Entré à six ans dans uneinstitution religieuse, l'auteur y a passé neuf années, comme il l'écrit . les plus importantes de ma vie. Ce sont elles qui m'ont façonné.... Et c'est une galerie de portraits cruels ou attendrissants : le petit Tanié et son oeil de verre, l'abbé Breuil, la soeur Marie-Louise qui sent très mauvais, les profs... Tout ça est très con dit à un moment le petit BINET. Une maîtrise parfaite dans le récit autobiographique (et néanmoins humoristique) en bande dessinée.
Apparue dans le n°67 de Fluide Glacial (janvier 1982), Carmen Cru est devenue un personnage emblématique de la bande dessinée. Mémé acariâtre, irascible et avare, elle vit chichement dans sa vieille maison entourée d'immeubles. Misanthrope au dernier degré, elle est certainement l'un des personnages de BD les plus détestables de tous les temps. Et pourtant, avec génie, Lelong est parvenu à nous la rendre attachante.Avec son dessin en noir et blanc particulièrement minutieux, il a su créer autour de son personnage un univers riche, précis, et diablement drôle et efficace. Cette magnifique intégrale avec jaspage rouge, regroupera, en deux volumes, les huit tomes des aventures de Carmen Cru.
Entre 1977 et 2003, Carlos Giménez, précusseur de la bande dessinée autobiographique, a réalisé les 6 premiers tomes de Paracuellos, son chef d'oeuvre doublement récompensé à Angoulême. Dans cette série, il dépeint avec justesse le quotidien des orphelins de l'Assistance publique dans l'Espagne Franquiste.Après une pause de près de quinze ans, Giménez reprend les crayons et réalise 2 nouveaux tomes publiés en Espagne en 2016 et 2017, regroupés dans cet album de près de 160 pages. Il continue de brosser un tableau du dénuement moral de l'Espagne de l'après-guerre civile. Si les enfants de l'Assistance publique restent au centre de ces deux albums, l'auteur se focalise ici sur leurs sentiments et les relations qui les unissent.
Depuis 2013, Jean-ChristopheMenu tient la rubrique Chroquettes dans les pages de Fluide Glacial. Mélange d'autobiographie et de reportage, les Chroquettes abordent essentiellement deux axes complices : la musique (ici plutôt underground, garage, punk, expérimentale ; même si Neil Young ou Alice Cooper y ont aussi leur place) et la bande dessinée (du graphisme alternatif à l'influence de grands anciens tels Gotlib ou Moebius).Entre le jury fanzine d'Angoulême, les 24 heures de la BD de Besançon, des concerts de Père Ubu ou des Black Lips, des souvenirs de 45 tours ou des premiers albums de Franquin, Jean-Christophe Menu parle ici de ses expériences, coups de c?ur et souvenirs avec une subjectivité totalement assumée. Les Chroquettes forment un ouvrage foisonnant, drôle et riche de références éclairantes sur une certaine contre-culture polymorphe et persistante?
Sous une couverture faussement innocente, GOTLIB cache un vrai sac de noeud (au propre comme au figuré ; il n'y a qu'à regarder la couverture). Vingt ans après sa naissance, Gai-Luron n'a plus la queue tellement en trompette et il poursuit avec opiniâtreté une seule idée fixe : jouer avec Belle-Lurette à d'autres jeux que la bataille navale, des jeux plus de son âge. Et la petite friponne ne demande pas mieux, mais... il y a toujours le sac de noeud gotlibien. Après avoir inventé la RUBRIQUE-A-BRAC, puis la première formule de l'Echo des Savanes, GOTLIB innove une fois de plus : pour la première fois dans l'histoire de la bande dessinée, il nous montre un héros de BD enfantine qui tente désespérément de passer à l'état adulte. C'est cocasse et en même temps touchant.
S'il y a bien un marronnier dans la bande dessinée, c'est les trois petits cochons. Et pour cause. Ça plaît toujours ! Et plus c'est dingue et plus ça plaît, les petits cochons. Question dinguerie, il faut bien avouer que là, on est servis.À la lecture de cette fable en 7 chapitres, même Tex Avery n'en mènerait pas large. Sous le trait splendide de Pixel Vengeur (véritable confiture aux cochons), les trois créatures friandes de glands (quand est-ce qu'on mange ?), partent entre autres à la recherche de leur père, porc écologiste des années 70 qui s'était naguère enchaîné à une ogive nucléaire pour finir mué en pieuvre sur l'atoll de Mururoa.On situe un peu mieux le contexte, n'est-ce pas ? À part ça, oui, il y a un grand méchant loup (atteint d'un cancer des poumons), des petites maisons en paille, en bois etc. À travers cet exercice de style, inutile de préciser que Mo/CDM (au scénario) a dépassé toutes les bornes. Heureusement pour l'éditeur, la ligue de défense des petits cochons n'a pas encore été fondée.
Le maître de l'absurdo-déliro-déconnium a encore frappé et vous êtes sa prochaine victime. Impossible de raconter ce qui s'y passe, comme le démontre le précédent paragraphe, une collection d'extraits sans queue ni tête. L'umour d'EDIKA est unique. Il réinvente sans fin une bande dessinée dont le texte se perd dans le blanc des marges, où les gags les plus fous figent les personnages dans des poses ahurissantes, où l'anecdote la plus banale devient un embrouillamini planétaire... Dans ce tome 26, vous voici à nouveau confronté à la délirante famille Bronsky. Le plus épatant, c'est peut-être la manière dont il parvient à dynamiter un scénario, à le faire sortir en permanence de ses rails sans jamais se répéter.C'est un style d'écriture à part, indescriptible et pourtant compréhensible par le plus grand nombre. Et si jamais vous étiez perdu dans la lecture de cet album, et croyez-moi vous le serez, c'est qu'encore une fois Edika aura frappé. Il n'y a pas à tortiller, il est vraiment fort.
Carlos GIMENEZ a six ans en I948. Son père est mort et sa mère doit entrer en sanatorium. Il est alors placé dans un foyer de l'Assistance Publique à Paracuellos, près de Madrid. Ballotté de centre en centre, il ne sortira qu'à quatorze ans de ces foyers paramilitaires où le franquisme triomphant entasse les enfants de pauvres, les orphelins ou ceux dont les parents rouges sont en prison ou disparus. Ces enfants, en les soumettant à la faim, à la répression brutale et aux Saintes Ecritures, on en fera des hommes mi-prêtres, mi-soldats pour servir Dieu et la Patrie. Des moments de tension poignante, des scènes d'un sadisme atroce, alternent avec des instants de grande tendresse (le photographe n'avait pas d'enfant et Antolin n'avait pas de parents, alors... Madame, pourriez-vous me photographier avec le gamin ?) et toujours les merveilleuses facultés d'adaptation des enfants pauvres reprennent le dessus après les larmes. Une curieuse philosophie se dégage finalement, faite d'une suite d'arrangements avec la fatalité, nous permettant de sourire et même de rire aux réparties de ces sacrés gamins. Une sensibilité jamais atteinte en bande dessinée.
Pour en finir une bonne fois pour toute avec le patronat : Mieux que la guillotine, le ridicule. Et puis surtout, c'est moins salissant.On aurait pu vous dire que l'auteure de La vie sentimentale de Laurence P. s'applique désormais à passer à la moulinette de son humour dévastateur les patrons du CAC 40. Serge Dassault, Bernard Arnault, Vincent Bolloré, Arnaud Lagardère, elle n'oublie personne et n'en épargne aucun.Au meilleur de sa forme, servie par un dessin et une narration de qualité, on peut bel et bien affirmer qu'elle nous livre ici l'album de la maturité, et patati et patalère, gnagnagna.Mais on préfère vous dire qu'Isa signe là un pamphlet aussi implacable que salutaire, un album de bande dessinée qui colle à l'actualité brûlante et fragilise les colosses de la finance internationale, fait vaciller leur pouvoir, anticipe et accélère la fin prochaine de leur domination en portant le coup de grâce qui va les faire tomber.Après avoir fait circuler des copies pirates de l'album dans tout le pays, la Grèce s'apprête à stopper le remboursement de sa dette. Dans la panique, Frédéric Lordon est propulsé à la tête du FMI, François Hollande nomme François Ruffin à Bercy, pendant que Médecins Sans Frontières dépêche une équipe au chevet de Jean-Claude Juncker afin qu'il meurt dans la dignité après son éviction de la Commission Européenne depuis que le Secours Populaire en a pris la présidence. Et tout ça grâce à qui ?
MAESTER nous la montre jurant et cognant plus vite que son ombre, mais craignant le SIDA. Elle se découvre un fils caché, se retrouve en sainte, participe à un rapt d'enfant, se shoote, etc. Bref, la soeur est de moins en moins fréquentable, mais de plus en plus drôle et toujours merveilleusement dessinée !
Des poils et de la poilade ! Des seins et du dessin ! Dans ce deuxième tome, les grands noms de la BD érotique, Magnus, Liberatore ou Sourdrille, côtoient le meilleur des auteurs de Fluide Glacial : Gotlib, Édika, Goossens, Hugot, Bouzard, Julien CDM, Tebo, Bertail, Salch, Pluttark, Sanlaville et tant d'autres. Et parce que plus on est nombreux, plus c'est joyeux, la sève de la nouvelle BD s'est également jointe à cette fantastique orgie dessinée ! Entrez, c'est ouvert !
Le Lockgroove, de l'anglais Locked Groove, est le « sillon sans fin » qui boucle chaque face d'un disque vinyl, habituellement silencieux mais parfois enregistré.Le lockgroove désigne alors ce morceau de musique se bouclant sur lui-même et donc infini. Le symbole (8) pour Jean-Christophe Menu est donc tout à la fois métaphysique et militant pour la cause de l'analogique ! Ce genre de fantaisies possible sur vinyls fait la joie des puristes qui apprécieront dans Lockgroove Comix cette ode au disque vinyl, à l'objet microsillon, et à la musique.Car si Jean-Christophe Menu parle de l'objet disque, il parle évidemment beaucoup de musique dans ce livre. Punk, noise, garage, expérimental, les goûts de Menu sont variés. La musique est abordée non seulement par le disque, mais aussi par les concerts, par les souvenirs de toutes époques, voire par le rêve. Certains musiciens comme David Thomas, le chanteur de Pere Ubu, deviennent des personnages hauts en couleur.C'est une fois de plus un ouvrage totalement autobiographique que nous propose Jean-Christophe Menu, reconnu comme un des précurseurs du genre depuis Livret de Phamille paru en 1995. Lockgroove e st u n ouvrage foisonnant, drôle et riche de références éclairantes sur une certaine contre-culture chère à Menu. Chronologiquement antérieurs aux Chroquettes parues en album chez Fluide Glacial il y a un an, les récits de Lockgroove sont d'abord parus sous forme de deux comix à L'Association (maison d'édition alternative co-fondée par Menu) et dans divers collectifs (Rock Strips chez Flammarion) entre 2008 et 2014.Cette somme de 96 pages, oeuvre charnière deMenu, ravira aussi bien les connaisseurs de Rock'n'Roll et de musiques bizarres que les amateurs d'une bande dessinée empreinte d'underground et d'humour.
Après le succès des deux premiers tomes réédités en albums cartonnés et vendus à plus de 30 000 exemplaires, voici la suite des aventures du fameux biker et de son rat, complice de diverses beuveries et bastons qui se terminent toujours en éclat de rire. Jadis publiées dans le magazine Freeway, ces histoires du Sli Bar et de sa joyeuse bande s'ajoutent à douze pages inédites, que COYOTE a dessinées spécialement pour cet album. Rires pétaradants garantis.
Gai Luron et Belle Lurette ont bien envie de passer à d'autres activités, plus... sensuelles. Leurs rencontres sont prétextes à des dialogues ambigus, tendancieux. Mais, nos héros sont rarement en phase et leur manque d'esprit d'entreprise les laisse bien chastes, finalement.En 9 histoires courtes, précédées d'une brève introduction, Marcel Gotlib nous livre le tome final de la série et ultime album d'humour et de bande-dessinées.
Enfermés dans leurs ateliers sans caméra mais avec un thème imposé, les plus grands virtuoses de l'humour glacé et sophistiqué étalent au grand jour et sans pudeur le fruit désopilant de leurs délires collectifs :BD, textes, dessins, issus de la plus Fluide des folies !Jouez hautbois et résonnez musettes : touchée par la grâce des fêtes de la nativité, pénétrée du miracle de la désopilance et possédée par le démon de la poilade, toute la bande de Fluide Glacial s'attaque à Noël. Les plus grands rois mages de la BD et bergers de l'humour se mettent en quatre pour offrir l'inespéré au Père Noël :Qu'il soit (enfin) drôle !
Grand retour de notre ami Lucien, dans ce 11ème tome que nous offre Frank Margerin.Lucien reste encore et toujours fidèle à lui-même :Fan de rock et de moto, entouré de ses amis et de sa famille, la bedaine au corps et la banane sur la tête ! Trente ans se sont écoulés ! Après avoir perdu, puis retrouvé ses meilleurs potes, tous se posent la question de ce que leur réserve l'avenir.Problèmes de santé, inquiétudes concernant la retraite, le travail, l'avenir des enfants, etc.Et puis les petits drames de la vie quotidienne des quinquas : Lucien devient sourd lors d'un concert, Ricky ayant bu et fumé toute sa vie, se fait faire un check-up complet (et flippe sa race !).Bref, la vraie vie !
Fane hérite d'une maison dans un petit village de province lors d'un été caniculaire. Il hérite également d'une ancestrale querelle de voisinage. La présence de Lilas, magnifique sotte et récente compagne de Fane, aggravera convoitise, jalousie et haine jusqu'au final dramatique et inattendu.Roman de Pierre Pelot écrit en 1980, L'Été en pente douce est devenu culte grâce au film éponyme (avec Pauline Lafont, inoubliable, Jean-Pierre Bacri et Jacques Villeret) qui fêtera au printemps les 30 ans de sa sortie.Pierre Pelot s'est prêté au jeu de la réécriture pour cette adaptation dessinée par Chauzy. Pour l'occasion, les personnages ont été légèrement modifiés et la chute de l'histoire est totalement inédite. Mais l'objet central du récit demeure bien sûr Lilas l'ingénue aux tenues ultra-légères qui charge le récit d'une tension érotique constante. Néanmoins, l'adaptation ne verse jamais dans la pornographie et l'ensemble constitue un superbe album noir et sensuel...
FOERSTER, le Belge de la bande de Fluide Glacial, n'est plus à présenter : il est, depuis longtemps déjà, le maître incontesté d'une forme d'humour noir très particulière, l'humour d'épouvante. Cette fois encore, il nous raconte neuf histoires très bien ficelées, très logiques, mettant en scène des personnages de tous les jours a priori anodins. Mais ces gens vivent un quotidien atroce où l'absurde et l'horrible font bon ménage : écorcheurs, monstres, squelettes, cadavres sont autant de portraits que Foerster traite avec un dessin ad hoc, expressionniste. Son talent de conteur, le ton simple et le détachement qu'utilise FOERSTER nous font basculer dans l'horreur sans qu'on en ait vraiment peur... Car c'est là son génie, nous faire rire de tout cela. A ne pas rire dans le noir !
Années 60 : La révolution sexuelle fait rage Des communautés libertaires expérimentent la promiscuité sexuelle et l'amour libre.Tous revendiquent : « Faites l'amour pas la guerre » « Jouissons sans entraves » Années 90 : Grâce à cette bande de hippies, le sexe s'est banalisé. C'est devenu une industrie rentable et tendance : le porno est devenu chic. Un étrange objet fait son apparition dans la série Sex and the city : le rabbit Année 2011 : La libération sexuelle a assouvi nos désirs de dépravation. La libération sexuelle nous a laissé face à de terribles doutes quant à notre sexualité.« La sodomie. Pourquoi pas ? » « Puis-je tomber enceinte par triple pénétration anale ? » Où en est-on aujourd'hui et qu'a-t-on fait de l'héritage de nos ancêtres les hippies échangistes ? Sexe, désirs et petites contrariétés est une plongée au coeur des moeurs sexuelles les plus banales aux plus improbables.
Gimenez est le seul auteur « pas drôle » du catalogue Fluide Glacial. En tout cas volontairement pas drôle.Après avoir décrit par le menu son enfance particulièrement joyeuse passée dans un internat, Gimenez nous emmène dans son barrio, à savoir son quartier de Madrid. Tout au long des quatre albums (dont trois inédits en français), Gimenez nous plonge dans l'Espagne Franquiste des années 50. Des anecdotes de la vie quotidienne, dans lesrues de Madrid, où règnent la famine, la pauvreté - on vous avait prévenu que ça allait rigoler sec - conséquences directes de la dictature de Franco et de l'embargo imposé par les pays voisins. La violence quotidienne, des situations familiales difficiles, la peur au ventre de la population face à la Garde Civile et, au milieu de tout cela, une bande de gamins qui tentent, malgré tout, de se distraire, tout en étant obligés de participer à la vie active, dès l'âge de douze ans.« Barrio » est la suite de Paracuellos, Prix du Patrimoine au Festival d'Angoulême en 2010.
Les premières heures du plus grand magazine d'umour et bandessinées. Pied de nez à un monde qu'il devait trouver trop triste, Marcel Gotlib donna naissance à Fluide Glacial un 1er avril 1975. Dès son premier cri, à l'appel de Gotlib, les plus grands noms de la bande dessinées se sont penchés sur son berceau pour lui offrir leur talents : Brétecher, Franquin, Moebius, Mézières, Druillet, Reiser, Cabu, Hermann, Forest, Loup, Masse, Spiegelman, Kurtzman...Ce départ en fanfare permet aussi l'émergence des nouveaux talents des années 70. Alexis, Binet, Goossens, Solé, Hugot, Gibrat, Coucho, Léandri ou Frémion entre autres sont les génies qui donneront le la à cette grandiose symphonie de l'Umour qui résonne encore aujourd'hui, plus de quatre décennies plus tard. Retrouvezdans cet album les meilleures bandes dessinées publiées dans Fluide Glacial dans les années 1970, mais aussi des interviews et anecdotes sur la genèse de cette grande aventure humaine qui se distingue par son extraordinaire longévité.
Que dire de ce cinquième album de la célèbre saga de Litteul Kévin, sinon qu'il était très attendu par un nombre toujours croissant de fans en tous genres, des inconditionnels de BD aux amateurs de gros cubes. En quelques années, COYOTE a su installer son petit héros dans un univers bien à lui, où la morale familiale traditionnelle tutoie parfois le monde des bikers tatoués jusqu'aux oreilles. Avec un dessin classique très efficace, il sait nous plonger dans ce monde de simple bonne humeur, de réparties savoureuses et complices entre le petit Kévin et ses parents toujours aussi attachants (surtout sa mère !). Dans ce cinquième album, COYOTE nous raconte neuf histoires d'un Kévin toujours aussi Litteul mais de plus en plus blagueur et taquin, surtout avec les nouveaux personnages qui élargissent la famille : la baby-sitter, la belle-mère, le voisin Ducaillou, et surtout... le petit chien, nouvelle mascotte de la bande. Humour brillant et lisse comme un chrome de Harley.