Après avoir ramené à Alexandrie la tête de Ramsès II, Giambattista Belzoni retourne en Nubie pour terminer les travaux de désensablement du temple d'Abou Simbel et, peut-être, avoir la chance d'y pénétrer.Mais sa rivalité avec le consul de France Bernardino Drovetti tourne à la guerre ouverte...Pendant ce temps, Sarah Belzoni entreprend un grand voyage à Jérusalem, accompagnée de son serviteur James.Adaptation en bande dessinée du journal d'un géant de 2 mètres que rien ne prédisposait à devenir le pionnier de l'égyptologie.Comme dans le 1er tome (sélection officielle FIBD 2018), Grégory Jarry adapte le journal de Giambattista Belzoni, Nicole Augereau celui de Sarah, et Lucie Castel dessine le tout sur fond de gravures d'époque.
Préface de Jean-Paul JennequinAu début des années 90, Joëlle Guillevic est l’une des premières auteures en France à pratiquer l’autobiographie dessinée. Ce premier tome de son journal décrit l’enthousiasme d’un couple d’auteurs qui a tout plaqué pour se consacrer à la bande dessinée, à une époque où l’édition indépendante est en pleine émergence.Ce premier tome du journal de Jo Manix nous fait entrer de plain pied dans son quotidien, et décrit le milieu de la bande dessinée indépendante, qui pratique le do-it-yourself avec professionnalisme, tisse ses réseaux et cherche à se faire connaître. L’intégrale du journal de Jo Manix sera publiée en plusieurs tomes, incluants des pages inédites issues des archives de l’auteur.
Si l’art a d’innombrables buts, il n’a que deux moyens : représenter la nature et capter le flux de la pensée. Dans ce livre, Otto T. nous invite dans sa tête pour voir comment ça marche là-dedans. S’il est obligé de partir de sa vie pour penser, il s’en sert pour aller voir ce qu’il y a au-delà des apparences, au-delà du contexte. Capter le flux de la pensée, c’est déployer une gigantesque antenne parabolique sur le monde, et voir comment on réagit par rapport aux informations qu’on reçoit. Finalement c’est comme aller au bistrot avec des copains et refaire le monde. En tout cas c’est aussi agréable. Mais en textes et en dessins.Au delà de son questionnement sur l’individu dans le monde, sur ses rapports à l’engagement, à l’art, au temps qui passe et à toutes ces saloperies qu’on nous met dans le crâne et qu’on croit dur comme fer, Otto T. mène sous nos yeux une réflexion originale sur le langage même de la bande dessinée, à la manière d’un Gébé ou d’un Reiser : dessin et textes s’entremêlent pour devenir signes et faire sens ensemble, non plus séparément.