Commentés par Will lui-même, à travers une compilation d'interviews réalisées entre 1969 et 1998, neuf chapitres reprennent les grandes périodes de l'oeuvre de Will : ses années de jeunesse et son apprentissage auprès de Jijé, son maître en bande dessinée ; son éclosion dans les pages du Journal de Spirou, avec les célèbres Tif et Tondu et leur meilleur ennemi M. Choc ; ses années à la tête de la direction artistique du journal Tintin ; son échappée belle vers une bande dessinée poétique et sans contraintes, avec la série Isabelle qu'il invente avec Macherot, Franquin et Delporte ; ses peintures au lavis, à l'aquarelle puis à l'huile, d'abord exécutées dans le secret de l'atelier, puis exposées en France et en Belgique ; et enfin ses albums en couleurs directes pour lesquels, à soixante ans passés, il réinvente sa façon de dessiner et utilise dans un même album sa maîtrise de la bande dessinée et ses talents de peintre.
Prépublié dans la revue (A Suivre) à partir de 1982, ce récit a marqué de nombreux lecteurs et s'est avec le temps imposé comme une pierre angulaire de la bande dessinée d'anticipation, aux côtés de La Foire aux Immortels et de L'Incal. L'incroyable puissance graphique de Rochette, sa science du noir et blanc s'épanouissent en particulier dans la représentation des paysages enneigés. Il faut préciser que ancien guide de montagne a choisi de devenir dessinateur de bande dessinée après un accident d'alpinisme qui a failli lui coûter la vie. A la suite des cinq tomes du Transperceneige, l'auteur, au sommet de son art, rencontre en 1998 un grand succès critique et commercial avec Ailefroide, récit autobiographique de ses années d'alpinisme. La notoriété de Rochette dépasse le monde de la bande dessinée. Le Transperceneige a fait l'objet d'une adaptation au cinéma, Snowpiercer, mis en scène par le réalisateur coréen Bong Joon-ho, et sera bientôt proposé au grand public sous la forme d'une série diffusée sur Netflix.L'auteur est également sculpteur et peintre. Ses toiles, qui tendent vers l'abstraction, ont fait l'objet de nombreuses expositions et permettent à cet artiste de faire le pont entre bande dessinée et art contemporain.Tout au long du livre, dans une longue interview menée par Rebecca Manzoni, Jean-Marc Rochette se dévoile et nous fait partager sa vie de dessinateur et de peintre surdoué avec sincérité et émotion.
Un dessinateur de bande dessinée, de retour de festival, s’arrête le temps d’une nuit dans un hôtel au bord d’une nationale. Epuisé, il rejoint sa chambre, dont la décoration, toute simple, se résume à une gravure encadrée au-dessus du lit.Intrigué par le dessin, le voyageur s’approche, tend la main vers le cadre et voit ses doigts passer au travers... Bientôt, c’est son corps tout entier qui est aspiré et projeté dans un monde absurde, complètement fou et pourtant étrangement familier : les soldats sortent de terre comme des champignons, les maisons ont des racines, et on entend dans les coquillages... mieux que la mer, les cris des naufragés ! Après cette première nuit, le dessinateur n’aura qu’une envie : retrouver le monde “de l’autre côté des gravures”.
Quatrième titre de la collection «Biographie en images», Heroic reprend le principe des ouvrages précédents consacrés à Juillard, Vicomte et Cosey : des dessins connus présentés sous un jour nouveau, des centaines d'inédits, une présentation «carnets» et une qualité d'impression ordinairement réservée aux livres d'Art. Pour la première fois, un grand classique de la bande dessinée fait son entrée dans notre catalogue. Pour respecter la règle de la collection - donner la parole à l'auteur et à lui seul - les textes accompagnant les dessins sont extrait d'interviews accordées par Tillieux tout au long de sa carrière. Le livre est constitué de 8 chapitres sous le signe des principaux héros de Tillieux : les Heroic Albums, Félix, César et Ernestine, ou encore Gil Jourdan, la série qui propulsa son auteur parmiles plus grandes signatures du Journal Spirou.
À Paris, de nos jours, on suit les pas d'une jeune femme solitaire, sauvage et un peu paumée. Depuis son enfance, elle pratique la seule activité pour laquelle elle est incroyablement douée : Linn est une voleuse ! Pour tromper l'ennui, elle cambriole des musées ou des hôtels particuliers et s'empare, au profit de collectionneurs peu scrupuleux, de reliques ou d'objets d'arts de grande valeur. Son dernier coup de maître : elle a dérobé pour le compte du sulfureux Argonovitch un bijou d'une valeur inestimable : le médaillon du Dieu Aton dont aucune representation n'existait à ce jour.En essayant d'échapper à la propriétaire du joyau, Linn traverse une porte et se trouve projetée dans un Paris parallèle, moyenâgeux et menaçant, dans leque l'Histoire ne s'est pas déroulée de la même façon...Stephen Desberg - scénariste du Scorpion, du Jardindes désirs, de I.R.$ ou encore de l'Etoile du désert - et Yannick Corboz, le dessinateur surdoué de l'Assassin qu'elle mérite ont réalisé une grande bande dessinée au croisement de trois genres : L'Histoire, le polar et la Fantasy.
À Paris, de nos jours, on suit les pas d'une jeune femme solitaire, sauvage et un peu paumée. Depuis son enfance, elle pratique la seule activité pour laquelle elle est incroyablement douée : Linn est une voleuse ! Pour tromper l'ennui, elle cambriole des musées ou des hôtels particuliers et s'empare, au profit de collectionneurs peu scrupuleux, de reliques ou d'objets d'arts de grande valeur. Son dernier coup de maître : elle a dérobé pour le compte du sulfureux Argonovitch un bijou d'une valeur inestimable : le médaillon du Dieu Aton dont aucune representation n'existait à ce jour.En essayant d'échapper à la propriétaire du joyau, Linn traverse une porte et se trouve projetée dans un Paris parallèle, moyenâgeux et menaçant, dans leque l'Histoire ne s'est pas déroulée de la même façon...Stephen Desberg - scénariste du Scorpion, du Jardin des désirs, de I.R.$ ou encore de l'Etoile du désert - et Yannick Corboz, le dessinateur surdoué de l'Assassin qu'elle mérite ont réalisé une grande bande dessinée au croisement de trois genres : L'Histoire, le polar et la Fantasy.Dans un album grand format, la version en noir et blanc des Rivières du passé. Avec un cahier de 8 pages supplémentaires et un ex-libris numéroté.
Le succès des Schtroumpfs est tellement immense dans le monde entier qu'on en oublie parfois le secret de leur naissance : ces petits lutins bleus n'étaient que les personnages secondaires d'une bande dessinée de Johan et Pirlouit, La flûte à six Schtroumpfs, parue dans le journal Spirou en 1958. De la même façon, le succès des personnages a parfois éclipsé leur créateur, Pierre Culliford, dit Peyo, dessinateur de génie et raconteur d'histoires, qui créapour l'hebdomadaire de Marcinelle, en plus des Schtroumpfs et de Johan et Pirlouit, les aventures de Benoit Brisefer.Une vie à Schtroumpfer est la biographie en images d'un géant de la BD franco-belge, créateur de trois grandes séries d'humour et d'aventure, et qui fut également, à partir des années 70, au centre d'un phénomène de société unique dans la BD européenne : le succès planétaire des Schtroumpfs, grâce aux dessins animés, au merchandising et aux super-productions hollywoodiennes.Sur le même principe que les précédentes biographies en images consacrées à Juillard, Cosey ou encore Tillieux, le livre est entièrement tourné vers le dessin, et l'on redécouvre au fil des pages l'immense talent artistique de Peyo. On y trouvera des dessins connus présentés sous un jour nouveau, de nombreux inédits, une présentation «carnets» et une qualité d'impression ordinairement réservée aux livres d'Art. Pour respecter la règle de la collection - donner la parole à l'auteur - les textes accompagnant les dessins sont extrait d'interviews accordées par Peyo tout au long de sa carrière.
En 2005 paraissaient aux éditions Daniel Maghen Les Voyages d'Anna, le carnet de voyage de Jules Toulet, un peintre voyageur de la fin du XIXe siècle. Onze ans plus tard, Emmanuel Lepage, René Follet et Sophie Michel redonnaient vie à ce peintre imaginaire dans Les Voyages d'Ulysse, paru en septembre 2016. On y retrouvait Jules voyageant à bord de l'Odysseus en compagnie de Salomé, la mystérieuse et fascinante capitaine du navire. Et l'on devinait, en pointillé, la blessure du jeune artiste qui prenait la mer pour oublier son passé. Grand succès de librairie, cette bande dessinée a obtenu le prestigieux Grand Prix de la critique «ACBD» en 2017.Emmanuel Lepage, René Follet et Sophie Michel reprennent leurs personnages dans Les Voyages de Jules, une aventure rédigée sous la forme d'un journal, plus précisément du journal imaginaire de Jules Toulet, peintre et écrivain voyageur...Le livre s'ouvre sur une lettre de Jules à Anna :« Chère Anna, Tu me demandes dans ta dernière lettre ce qui m'a poussé à peindre et qui ont été mes maîtres... C'est une longue histoire et si nous nous retrouvons un jour, peut-être que je te la raconterai. Comme toutes les histoires qui construisent une vie, elle est faite de détails, de petits riens et de grands événements qui ne concernent que moi. Ma fascination pour la mer ? Je sais qu'elle t'intrigue. Pourtant, je crois que c'est toujours la même chose : un horizon en appelle un autre et je me suis toujours senti en recherche. Devant moi, au-delà des flots, il y a toujours un meilleur possible, une promesse, une rencontre, une aventure...»
Été comme hiver est l'artbook consacré au travail de Jean-Pierre Gibrat de ces vingt dernières années, en particulier autour des séries Le Sursis, Le Vol du corbeau et Mattéo. L'auteur a lui-même sélectionné ses meilleurs dessins, supervisé la création du livre et porté le plus grand soin à la reproduction de ses dessins. Fait rare chez les auteurs de bande dessinée, Gibrat partage son temps entre ses séries et les illustrations qu'elles lui inspirent. On peut «lire» ses illustrations dans la continuité de ses albums, que l'on retrouve ses héroïnes en plein exode, parmi les réfugiés fuyant Paris, ou sur le quai d'une gare, regagnant la capitale après la défaite allemande.À travers ces dessins réalisés en couleur directe, Gibrat nous offre sa représentation de la beauté féminine, mélange de force, de fragilité, d'humour et de sensualité. On ne peut s'empêcher de tomber amoureux des femmes de Gibrat ! Jeanne, Cécile et Amélie sont mise à l'honneur dans ces pages grand format, dans les contextes historiques des événements du XXe siècle ou dans la simplicité de leur vie quotidienne, assises à la terrasse d'un café, dans le métro parisien ou songeuses, faisant quelques pas sur la plage.Tout au long du livre, dans une longue interview menée par son amie Rebecca Manzoni, Jean-Pierre Gibrat se dévoile et nous fait partager avec humour et sincérité son goût de l'Histoire, de la représentation féminine, ses influences en dessin, en littérature, en cinéma, et son parcours original, depuis les premières caricatures à la façon des Grandes Gueules jusqu'à ses derniers albums, en passant par l'incroyable richesse des années « Pilote ».
Alban, jeune soldat français envoyé en Louisiane et porté déserteur, partage à présent la vie des indiens Minetaree. Solidement lié d'amitié avec le trappeur Toussaint Charbonneau, il a abandonné tout espoir de retrouver Louis, l'ami qui l'avait accompagné en Amérique avant de tomber aux mains des Pawnees. Sa décision est prise, il va rentrer en Europe... Malheureusement, son chemin croise celui de guerriers Shawnees, et d'une bande de miliciens.Si ces derniers sauvent la vie d'Alban, ils se révèlent d'une sauvagerie et d'une cruauté bien supérieure à celle des indiens qu'ils sont censés combattre...
L'auteur du Cahier Bleu dévoile les carnets qu'il réalise dans le secret de son atelier depuis vingt ans. Des dessins, encore des dessins, toujours des dessins... En 2006 paraissait Entracte, la biographie en images consacrée à André Juillard. Le public découvrait, en même temps que les coulisses de ses bandes dessinées - Les 7 Vies de l'épervier, Plume aux vents, Le Cahier bleu et Blake et Mortimer - une autre facette de l'artiste : une oeuvre totalement inconnue jusqu'alors, constituée des dessins, croquis et esquisses que Juillard, jour après jour, réalise pour son plaisir.Cet ouvrage reprend la vie dessinée de Juillard là où s'achevait Entracte... Mais depuis 2006, si l'auteur a continué de ravir ses lecteurs en leur proposant de nouveaux albums - Blake et Mortimer, Léna, Mezek, Double 7 -, le nombre de dessins libres s'est littéralement envolé ! Se consacrant totalement à cet exercice qui, de son aveu, lui est aussi indispensable que de respirer, Juillard a rempli des dizaines de carnets d'esquisses vibrantes, parfois rehaussées de couleurs, représentant en majorité des nus féminins.On y retrouve le charme, la sensibilité et la vérité de ses héroïnes, Ariane des 7 Vies et de Plume aux Vents, l'inoubliable Louise du Cahier Bleu, Eve d'Après la pluie... Chacun de ces carnets porte deux informations, la date et le lieu de son achat : Barcelone 2002, Venise 2010, Paris 2016... de tous formats, sur fond blanc, ivoire ou coloré, sur papier lisse, kraft ou velin, ces carnets sont peut-être le travail le plus personnel et le plus précieux d'André Juillard de ces quinze dernières années.Les pages sont annotées des commentaires d'André Juillard, qui nous offre avec cet ouvrage de partager le secret de son atelier.
La fin du Tome 1 laissait les lecteurs sur un vision remarquable : TER n'est pas notre Terre, ni même une planète... C'est un vaisseau spatial à la dérive.Le monde de Pip, Mandor et Ys s'est construit dans les alluvions amassées et collées sur les flancs d'un gigantesque croiseur interstellaire qui erre depuis des siècles à travers l'espace...Le Tome 2 voyait le vaisseau reprendre sa course. Un gigantesque tremblement de «Ter» provoque l'effondrement des cités de la surface. Pour survivre, les survivants des Mesnils doivent suivre Mandor à l'intérieur du vaisseau, conformément à la prophétie inscrite dans les Livres. Mais Mandor n'a pas l'âme d'un prophète, ni d'un sauveur. Etreint par le doute, il guide ses amis à l'intérieur du vaisseau tandis que la mémoire lui revient peu à peu. Il connait ces lieux, il vient d'ici, de l'intérieur du croiseur, et sa mission est de guider ses amis à la rencontre d'une autre civilisation, pacifique plus avancée technologiquement.Tome 3 : Mandor a accompli sa mission : la jonction a été effectuée avec ceux de l'intérieur... ou plutôt ce qu'il en reste. Une guerre déchire les habitants du vaisseau depuis qu'une bande de fanatiques - les intégraux - a refusé que quiconque reprenne les commande du Jupiter, préférant le laisser dériver au gré de «la trajectoire de Dieu». L'objectif de Mandor et de ses compagnons est à présent de rejoindre le centre de commandes du croiseur, qu'ils tiennent encore, mais pour combien de temps ? A la recherche de son identité, Mandor s'aperçoit que ses doutes étaient fondés : il n'est pas un prophète, peut-être même n'est-il pas un homme !...