Le jour où sa mère est morte, Meursault a remarqué qu'il faisait très chaud dans l'autobus qui le menait d'Alger à l'asile de vieillards, et il s'est assoupi. Plus tard, dans la chambre mortuaire, il a apprécié le café que lui offrait le concierge, a eu envie de fumer, a été gêné par la violente lumière des lampes électriques. Et c'est avec une conscience aiguë du soleil qui l'aveugle et le brûle que l'employé de bureau calme et réservé va commettre un acte irréparable. Camus présente un homme insaisissable amené à commettre un crime et qui assiste, indifférent, à son procès et à sa condamnation à mort. Le chef d'oeuvre d'Albert Camus en bande dessinée. Jacques Ferrandez en offre une relecture passionnante en bande dessinée, sans en épuiser le mystère.
Joann Sfar retrouve en bande dessinée la poésie, l'émotion et toute la force symbolique du célèbre conte. Fidèle au livre de son enfance, il l'est aussi à lui-même et raconte l'histoire avec la grâce et la générosité qui le caractérisent.
Pour Guillaume Long, la cuisine est un art de vivre ludique et les réponses à ces questions s'écrivent en bande dessinée. Il recompose pour le livre les notes, recettes, anecdotes, portraits... imaginés pour son blog gastronomique. C'est ici le deuxième volume de ses partages gastronomiques savoureux et drôles !
Depuis toujours, Nora Krug ressent que le simple fait d'être citoyenne allemande la relie à l'Holocauste, la dépossédant d'un quelconque sentiment d'appartenance culturelle. Après douze ans passés aux États-Unis, et alors qu'un non-dit plane sur la participation de sa propre famille à la guerre, elle part à la recherche de la vérité... Entre bande dessinée et album photo, une enquête intime stupéfiante au coeur de l'Allemagne nazie.
Quels sont les ustensiles indispensables à tout cuisinier qui se respecte ? Où trouver l'ail des ours ? Que faire de nos amies les courges ? Où aller manger si vous êtes à Venise ? Et préparer un bon apéro ? Et un risotto aux asperges ? Et les crêpes ? Pour Guillaume Long, la cuisine est un art de vivre ludique et les réponses à ces questions s'écrivent en bande dessinée. Il recompose pour le livre les notes, recettes, anecdotes, portraits. imaginés pour son blog gastronomique. En partenariat avec lemonde.fr.
C'est la guerre mondiale chez les animaux. Dessiné et peint en pleine occupation allemande, l'album La Bête est morte ! est publié dans le troisième mois de la Libération.Cette oeuvre unique, ce bestiaire sanglant qui s'inscrit dans la longue tradition du symbolisme animal, est à l'image de cet épisode le plus monstrueux de l'histoire de l'humanité : féroce et impitoyable... Et s'il est vrai que Victor Dancette, auteur du scénario, ignore les nuances, on trouve dans cet ouvrage le témoignage émouvant d'une indignation nationale et, surtout, une éclatante démonstration d'art dans la bande dessinée. Un style d'une grande vitalité.
Quel rapport y a-t-il entre notre lettre A et un boeuf?Pourquoi une affiche composée en Comic Sans paraîtra moins sérieuse qu'une autre composée en Trajan?D'où vient la typographie et quels artistes ont marqué son histoire?Omniprésente dans les livres, dans les publicités et sur les écrans, la typographie reste un art méconnu. Onze dessinateurs racontent ici de manière accessible et ludique les grandes étapes historiques de sa création, de la naissance de l'écriture occidentale à la photocomposition, en passant par la Rome antique, le Bahaus et la classification Vox.Pour la première fois, l'histoire de la typographie latine se raconte en bande dessinée.
« C'est une fiction, mais si proche de ce que je vis qu'on pourrait s'y méprendre. Le livre montre la réalité d'une mission aux Renseignements généraux, les vraies galères du policier, dans la vie professionnelle comme dans la vie privée, loin des clichés du superflic ou du salaud de flic.» Pierre Dragon, co-auteur« L'idée était de retrouver en bande dessinée un polar réaliste et contemporain, comme on n'en voit plus depuis les adaptationsde Tardi. Garder la puissance des anecdotes et des personnages réels, mais en lesintégrant à un cadre narratif et en puisant dans les références qui me sont chères, de Chandler à Ellroy, de Melville à Jack Bauer. Et puis saisir l'occasion de dessinerParis, le Paris des trottoirs et des enseignes H&M.» Frederik Peeters, co-auteur et dessinateur
Alexandre Franc naît à Lyon en 1973.A l'âge de onze ans, il se lance dans sa première bande dessinée. Voitures, pistolets et plis de pantalon sont scrupuleusement recopiés de Tintin. Quelques années plus tard, il part à Bruxelles suivre les cours de MM. Pourbaix, Sevrin et Larue à l'institut Saint-Luc. Puis il rentre en France et devient tour à tour infographiste, barman, manoeuvre, archiviste. Son premier album paraît en 2007.De 2010 à 2012, il participe au feuilleton numérique de Thomas Cadène, Les Autres Gens, publié en albums chez Dupuis. Avec Les Satellites, il raconte de manière subtile et décalée le trouble de l'adolescence, entre mal d'amour et quête d'identité. Alexandre Franc vit aujourd'hui à Paris avec sa femme et sa fille.
Reporter en herbe, Charlie a découvert à Écho City l'existence de monstres en tout genre. Il assiste désormais la spécialiste de cette communauté secrète, la mystérieuse Margo Maloo... Entre la disparition d'une famille de farfadets et les problèmes d'une bande de vampires adolescents, le duo de choc n'a pas fini de mener des missions aussi excitantes qu'effrayantes !
Dans laforêt qui borde leur village, Caetano, Georges et Bertrand, trois amis du collège, sont confrontés à des créatures surnaturelles, aussi attirantes qu'inquiétantes. Georges invoque le génie Oeuf qui exauce les souhaits en échange de nourriture. Caetano sympathise avec une bande de démons à l'humour potache. Quant à Bertrand, il reste vissé à sa console de jeux vidéo sans remarquer les créatures qui évoluent autour de lui.