Vikings, chevaliers normands et bande dessinée. Les expositions Vikings et Bande Dessinée se sont développées ces dernières années. Ce livre est en quelque sorte le catalogue synthétique de ces expositions complété de nombreux textes et illustrations inédits.
Prévu en 3 tomes, cet ensemble compte raconter l'histoire mondiale de la bande dessinée, vue de France, et expliquer comment les trois principaux pôles (USA, Franco-belge et Japon) se sont in. uencés, ont évolué parallèlement et se sont enrichis entre eux et au . l du temps. Ce tome 2 est consacré au tournant des années soixante et soixante-dix, jusqu'à l'apparition des premiers romans graphiques.Y sont ainsi traités, les premières expérimentations graphiques des années soixante, la politisation de la bande dessinée, la place des femmes, le travail des critiques, la . oraison de revues et la naissance de nouveaux éditeurs passionnés. Cette trilogie se veut aussi une ré. exion sur la force, la richesse et les possibilités de la bande dessinée. Ce texte est abondamment complété de citations, d'extraits d'interviews et de nombreuses sources.
La publication de cette Histoire de la bande dessinée suédoise en français est une tentative de réponse aux dégâts collatéraux de la suprématie d'une minorité dans un moyen d'expression mondial.Les spécialistes et les historiens ont en effet trop souvent tendance à résumer l'histoire de la bande dessinée à travers les autres pays qui en ont produit le plus : les états-Unis, le Japon, la France et la Belgique. La tentation est grande de considérer que les autres n'ont fait que traduire, à différentes époques, les bandes dessinées de ces quatre pays, en imiter les styles et les genres pour une production exclusivement locale. C'est bien entendu inexact.
Prévu en 3 tomes, cet ensemble compte raconter l'histoire mondiale de la bande dessinée et expliquer comment les trois principaux pôles mondiaux (USA, Franco-belge et Japon) se sont influencés, ont évolué parallèlement et se sont enrichis entre eux et au fil du temps. Ce tome 1 est consacré aux origines du genre et jusqu'aux débuts de la critique en France, soit jusqu'en 1966. Y sont ainsi traités, entre autres, le passage du comique au réalisme, la censure, l'apparition des phylactères, l'importance de revues comme Pilote ou Hara-Kiri en France ou Mad aux USA, etc.C'est aussi une réflexion sur la force, la richesse et les possibilités d'un moyen de communication unique, la bande dessinée. Ce tente est abondamment complété de citations, d'extraits d'interviews et de nombreuses sources. Il est illustré d'hommages parodiques réalisés par l'auteur et par Alain Grand (Les Enfants de la liberté chez Casterman). Chaque chapitre est introduit par une double page en bande dessinée réalisée par Pierre Klein (Péno chez Glénat).Le tome 2 se focalisera sur la période charnière des années soixante aux années quatre-vingt. Le tome 3 reviendra sur la période récente et les dernières évolutions.
Nègre. Noir. Homme de couleur. Afro-américain. Lorsque l'on évoque une nationalité étrangère ou une minorité locale, les mots sont tellement galvaudés qu'ils ne peuvent être utilisés qu'avec précaution pour éviter tout sous-entendu. L'auteur étudie la façon dont les blancs ont représenté les noirs dans le monde de la bande dessinée depuis sa naissance et en montre les implications. Ce n'est qu'en identifiant, en étudiant et en dénonçant le racisme du passé que nous pouvons dénoncer et combattre celui d'aujourd'hui.
Dessiner et composer est le troisième ouvrage de Renaud Chavanne, qui poursuit ici une réflexion entammée il y a plus de 15 ans concernant lorganisation des images dans la bande dessinée, cest-à-dire la composition, quon appelle encore mise en page. Après une ouverture spécifiquement orientée sur létude de la façon de faire du créateur de Blake et Mortimer (Edgar P. Jacobs et le Secret de lexplosion, 2005), Renaud Chavanne a généralisé ses conclusions dans Composition de la bande dessinée (2010).Avec Dessiner et composer, il sattache aujourdhui à létude des rapports entre la composition dune image et la mise en page des cases, ceci au travers dun motif quon rencontre fréquemment dans la bande dessinée : les portes et les fenêtres. Tout à la fois représentation figurant des lieux et des objets usuels, les portes et les fenêtres sont aussi de puissantes images symboliques utilisées depuis plus dun siècle pour évoquer lintérieur et lextérieur, le privé et le public, le familier et le sauvage, la vie et la mort, la psyché et le monde, etc.Ces couples de notions et les objets-lieux qui les symbolisent (fenêtres et portes), se sont largement installés dans la bande dessinée en vertu de principes simples et largement partagés : la case est une fenêtre sur le monde, la page est une porte que lon fait pivoter pour accéder à ce quil y a de lautre côté. Le livre lui-même cède à ces anologies en se faisant immeuble, forme monumentale célébrant tout à la fois lunivers quil renferme, mais aussi le siège des récits immémoriaux quil préserve et transmet depuis plusieurs millénaires.
N'est-ce pas étrange de gâcher sa jeunesse et d'écrire ensuite à ce sujet, et que des années plus tard quelqu'un que tu ne connais pas, dans un pays étranger, prenne l'initiative d'adapter tes souvenirs sous la forme d'une bande dessinée dans une langue autre que la tienne? N'est-ce pas aussi étrange que cette bande dessinée soit rééditée quelques années plus tard et que tu te trouves en train d'écrire quelques lignes au sujet de ce livre que tu te souviens à peine avoir écrit, sans parler des faits qui en sontà l'origine? N'est-ce pas un monde merveilleux dans lequel des personnes peuvent travailler ensemble sans même connaître leurs véritables identités, sans même s'être seulement rencontrés une seule fois, et qu'il puisse en résulter un petit livre aussi sympathique que celui-ci.N'est-ce pas un monde merveilleux dans lequel tu sais que tu peux te fier à quelqu'un juste au ton d'une lettre ou à la tournure d'une phrase? Quel petit monde à la fois étrange et merveilleux. Restez sur vos gardes quand même. Andy Décembre 2005
Voici enfin un travail de fonds sur le travail dEdmond Baudoin depuis ses débuts dans les années 80. Thierry Groensteen, lun des plus éminents théoriciens de la bande dessinée, propose une analyse complète sur lensemble de luvre de lauteur de Couma Aco. Une véritable mine dor pour tous les fans de lauteur niçois !
Il s'agit d'une analyse de l'oeuvre de David Beauchard, alias David B. l'auteur de l'Ascension du Haut-Mal, considéré aujourd'hui comme un auteur incontournable de la Bande Dessinée. Le travail de David B. porte dans sa cohérence et sa complexité le caractère des grandes oeuvres : tirez-en n'importe quel fil, tout finit par venir à vous. Format : 170 x 240, 160 pages n&b, couverture souple à rabats.
Auteur phare de la scène indépendante, Knut Larsson insuffle la plupart du temps une ambiance chimérique à ses dessins. Le familier et le surnaturel s'y assemblent au fil de récits qu'on pourrait qualifier de rêves couchés sur le papier. Une bande dessinée de Larsson se lit ainsi sans satisfaction immédiate à la clef. Au contraire, il s'agit souvent de revenir en arrière pour former sa propre interprétation, car l'auteur ne nous sert aucune clé sur un plateau.
Conçu sous forme rhapsodique pamphlétaire, nous est livré ici-même le fruit de vingt années de réflexions et d'actions sur l'outil narratif. Une somme qui éclaire définitivement le parcours atypique de cet auteur hors catégorie. La bande dessinée ne peut être définie en termes de rapports texte-image mais seulement par la présence d'un dispositif et par la séquentialité.
« Si c'était à refaire, je ne recommencerais pas. Et pourtant, je ne suis pas mécontent de là où j'en suis. » Wallace Wood (1927- 1981) est devenu l'un des auteurs cultes de la bande dessinée américaine. Son parcours impose le respect et il est jalonné de nombreuses récompenses. Ce livre retrace sa vie avec de nombreux documents peu connus et une analyse de son œuvre complétés d'un index des noms propres.
Marc-Antoine Mathieu est un auteur à part dans la bande dessinée. Il est l'un des rares auteurs dont l'oeuvre cherche exclusivement à repousser les limites du médium : «Fort de ma technique, à partir des ressources propres de mon médium, quelle histoire puis-je raconter qui tirerait son âme et déroulerait son fil grâce aux capacités spécifiques de cet art, et tel qu'aucun autre ne saurait seulement en donner une idée.» Ce livre qui analyse son oeuvre propose une série d'enquêtes en évoquant chacun de ses livres, l'ensemble très illustré.
À l'occasion du 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, ce livre analyse les principales bandes dessinées qui évoquent le sujet.En quatre parties complètes :- Au service de l'Oncle Sam - Des bulles dans la tourmente : la France Téméraire ou Vaillante ?- Un genre engagé : cette autre vision de la guerre - Le conflit intérieur : au nom de tous le miens L'auteur propose de nombreux entretiens d'auteurs (d'Éric Liberge à Plumail en passant par Huguault et Servais). Un lexique, une bibliographie complète et une chronologie complète le tout.
Un homme assis s'interroge, face au livre mystérieux de son avenir. Il tourne le dos à un autre livre ouvert sur des textes mêlés d'illustrations. Sans doute cette image inédite de couverture est-elle emblématique d'un état, celui d'un auteur parvenu à sa pleine maturité artistique et qui doute cependant. S'inscrivant précisément dans cette problématique de la remise en question, Périodes graphiques, est l'occasion de revenir sur le parcours d'un artiste original. Dotée de plus de 150 illustrations tirées de ses livres ainsi que de dessins inédits et d'une bibliographie complète, cette monographie a pour but d'analyser en profondeur une des oeuvres les plus denses de la Nouvelle Bande Dessinée.
Au coin de ma mémoire est un livre de souvenirs qui donne l'occasion de retracer la vie d'un homme dont la notoriété est intimement liée avec la bande dessinée à travers le Festival International d'Angoulême créé il y a bientôt 40 ans. Francis Groux y donne sa part de vérité, évoque les figures qu'il a eu la chance de croiser. Sans être une autobiographie partisane, ce livre est l'occasion de cerner la personnalité d'un homme de son temps, engagé dans de nombreux enjeux sociaux. Ce livre de mémoire fourmille d'anecdotes, il est complété par de nombreuses photos, de dessins inédits par les plus grands auteurs (Franquin, Jijé, Giraud, Pratt, etc), agrémenté d'illustrations inédites de Jean Claval et de Kkrist Mirror et préfacé par Thierry Groensteen.
Joseph Gillain, dit Jijé, peut être considéré comme le second « père fondateur » de la BD franco-belge, après Hergé. Grand animateur du Journal de Spirou à ses débuts, et il a formé dans son atelier des dessinateurs tels que Franquin ou Morris.Cet ouvrage rend hommage à une oeuvre fondatrice du 9e art.Écrit à deux mains, il combine des analyses historiques avec des analyses littéraires ou esthétiques, démontrant s'il en est encore besoin l'intérêt de considérer la bande dessinée comme une source documentaire de première main.Richement illustré, cet ouvrage propose des documents peu connus ou inédits. Il fournit par ailleurs quelques instruments de travail utiles, comme une bibliographie des travaux universitaires déjà menés sur l'oeuvre de Jijé.
Le 43e Grand Prix du Festival International de la Bande Dessinée (FIBD) d'Angoulême a été attribué au Belge Hermann Huppen, dit « Hermann » en janvier 2016.De l'avis de beaucoup, cette récompense semble réparer une très longue injustice.Comment ne pas concevoir en effet autrement l'absence de reconnaissance officielle d'une carrière aussi durablement prolifique, façonnée tel un orfèvre par l'un des maîtres absolus du 9e Art, alors âgé de 77 ans ?En un peu plus de 50 ans de carrière, le dessinateur liégeois aura notamment magnifié les genres Aventure, Western, Historique et Science-fiction. Ce sans compter une bonne trentaine de « one-shots » et de multiples projets illustratifs ! Depuis ses débuts en1964, Hermann aura ainsi publié plus d'une centaine d'albums, au rythme longtemps soutenu - et graphiquement incroyable - d'une parution tous les six mois...
Enki Bilal est sans conteste un des plus grands auteurs de sa génération dans des domaines très variés allant de la bande dessinée au théâtre en passant par la peinture, le cinéma... Il considère lui-même La Foire aux Immortels comme sa première oeuvre personnelle majeure qui a donné lieu à une trilogie, un livre de peintures, un film, un jeu vidéo...Mais avez-vous lu précisément cet album et les suivants (La femme piège, Bleu sang et Froid équateur) pour en décrypter tous les codes, toutes les images subliminales, les allusions géopolitiques et personnelles ?Cet ouvrage devrait vous inciter à lire et à relire les oeuvres de cet auteur immense venu des Balkans qui a choisi de rester en France et à Paris pour exprimer, entre autres, son point de vue de migrant sur le monde à travers le prisme de la science-fiction.Au travers de cette étude, Olivier Iung cherche à interpeller sur la richesse et la complexité de l'art bilalien, entre mémoire et prospective, entre espoir et pessimisme, entre sensibilité et violence, entre passion et détachement, entre réalisme et imaginaires ...