Roman graphique impressionnant par la taille comme par le contenu, Un livre pour se faire des amis, relate l'odyssée d'un héros à la recherche de sa propre identité, en prise à une société brutale et à une pléiade de personnages grotesques, dont l'auteur lui-même.Un récit philosophique, comique et violent, porté par un dessin d'une beauté assourdissante.
Macadam Valley, c'est la cité de tous les possibles, même les pires. Sous leurs airs « bonhomme », ses habitants vandalisent les conventions sociales, le sens commun et les valeurs familiales, bref tous les fondements du vivre ensemble à la mode. Du professeur Schnött, dont on connaît mieux les lubies psychotiques que le cursus universitaire, au shérif prompt à mettre une orpheline de cinq ans sous les verrous, Macadam Valley semble avoir été fondée par un architecte délirant pour accueillir des individus bien trop « pétés du casque » pour être pris en charge par la psychiatrie traditionnelle. Ben Dessy, maître d'oeuvre de ce chantier, dessine ses strips à l'aide d'un marteau piqueur et dynamite dans un grand éclat de rire les derniers restes de savoir-vivre et de bon goût de la civilisation. Bienvenue à Macadam Valley !
Fabcaro est un cas désespéré. Il ne peut s'empêcher de rire de tout et ne se prend même pas lui-même au sérieux. Qu'il traite de sujets pourtant très graves comme l'infanticide, le suicide, l'avortement ou la fin du monde, il reste drôle. Ce livre scandaleusement marrant est là pour en témoigner. Chaque planche de ce recueil de gags hilarants ne vise qu'à nous empêcher de pleurer librement sur la triste condition humaine.
Léon Clipsdale, photojournaliste prêt à tout pour obtenir un scoop, a cette fois été trop loin. Fasciné par un tueur en série, il entreprend une ballade dominicale sur les lieux où sévit le meurtrier. Son indiscrétion l'amène à être témoin d'un crime. Face à la gravité de la situation, la tension s'instaure laissant présager une confrontation imminente. Les personnages se dévoilent dans un huis clos psychologique qui ne laisse pas indemne.
Dans ce bouleversant roman graphique, Summer Pierre partage avec pudeur ses enthousiasmes, ses expériences et ses angoisses, comme elle offrirait à qui veut l'entendre une émouvante compilation de son cru.Nominé aux Eisner Awards - 2019 Adolescente dans les années 90, Summer a pris pour habitude de concocter à ses proches des compilations sur cassettes. Devenue jeune femme et métamorphosée par la découverte des groupes de rock féminin, elle apprend à jouer de la guitare et se met à composer ses propres morceaux puis à les interpréter dans les clubs de Boston.
Ce projet BD, a pour but de raconter certains événements méconnus en France (et même en Iran) de l'histoire du pays, après la révolution de 1979, et de disséquer le fonctionnement de ce régime islamiste. Haji un extrémiste islamiste et Soheil, un intellectuel iranien, se retrouvent coincés sur une île isolée, et se racontent des événements auxquels ils ont été mêlés. Le ton, noir et ironique, se situe entre fable graphique et bande dessinée historique, romanesque et didactique. Le graphisme, brut, violent, sert des histoires qui pourraient paraitre surréalistes si elles n'étaient pas calquées à la réalité.
Cet ouvrage d'Olivier Texier contient 150 idées toujours drôles, provocantes et inattendues. Cet auteur pratique comme personne l'art de disséquer humeurs et sécrétions avec un humour féroce, transformant le quotidien en un théâtre fantastique de désirs torves, frustrations aliénantes, peurs tenaces, pulsions honteuses, corps malmenés. Là où certains débitent à vide de la blague au kilomètre, Texier s'obstine à refuser de faire des livres inutiles. Il met les mains dans le cambouis, en extirpe le pire de nous même, et le déguise en monstre pour que nous puissions en rire. C'est à la fois cruel, intelligent, extrêmement ambitieux et dénué de toute prétention. Attention, vous risquez d'y prendre goût.(2 pages dessinées par Manu Larcenet)
La seconde bande dessinée de l'auteur de Sabordage, librement inspirée par la vie de sa grand-mère, aborde avec une folie douce réjouissante le thème de l'émancipation des femmes.Julia, une jeune campagnarde avide d'évasion, se fait embaucher comme femme de ménage chez un couple de grands bourgeois. La maîtresse de maison Pamela, émue par l'ingénuité de son employée, l'intronise auprès de la haute société et lui fait découvrir les distractions citadines. Un soir à un concert du jazzman Ugly Wolf, elles assistent médusées au kidnapping de ce dernier par de redoutables malfrats. Julia ayant par ailleurs succombé aux avances de son patron, elle voit sa nouvelle vie tourner au « bad trip ». Mais en dépit de ces embûches, hors de question pour la jeune femme de renoncer à ses rêves !
Medley est un rêve. À vrai dire un cauchemar. Mais un cauchemar magnifique, entièrement réalisé à la carte à gratter par l'un des maîtres du genre, Emre Orhun. On y suit un personnage sans nom, mais affublé d'un grand nez. Il se réveille, blessé au genou, dans une ruelle sombre. Un clown inquiétant l'aperçoit et lui propose de l'aider. Notre héros accepte de le suivre, sans se douter de ce qui l'attend. S'ensuit un voyage halluciné et initiatique au cours duquel il va croiser des monstres obscènes, des pirates, des hippies morts, une secte adepte du bondage, la torture et l'amour, entre autres. Poème glauque et splendide, Medley invoque les figures grotesques de la littérature fantastique pour les accommoder à la sauce cyberpunk, quelque part entre Gustave doré et Marc Caro.
De délicatesse, de bienveillance et d'empathie, Paf et son comparse Hencule en sont totalement dénués. Vous ne trouverez pas une once de bonté ou de courtoisie dans ce livre, bien au contraire. Mais, ayant lu leurs premières aventures en cachette, vous le saviez déjà. Odieux - un euphémisme dans le cas qui nous concerne ici -, Paf et Hencule n'en sont pas moins en colère. Et les motifs ne manquent pas : l'abnégation, la probité et la tolérance contaminent leurs contemporains comme un virus. Et pour palier à la pandémie, nos héros ont décidé de prendre les mesures qui s'imposent. Les blouses de médecins hospitaliers ne suffisant plus, ils endossent maintenant les uniformes de l'armée, de la police nationale et de la Justice. Ils torturent par plaisir. Ils humilient par charters entiers. Ils pratiquent la bavure par principe. Cette fois, c'est sûr, l'humanisme ne passera pas.
Dans La Vie est trop Kurt, David Snug évoque sous formed’histoires courtes son arrivée à Paris, son emménagementdans le quartier de la Goutte d’Or et ses premiers concertsdans des bars. Jusque-là, tout va bien. Le problème c’est qu’ilen profite pour donner son avis sur des sujets aussi diversque le street-art, la publicité, le travail, les groupes de rockindépendant ou encore la bande dessinée et qu’il a, de sonpropre aveu, des opinions « tranchées et radicales ». En gros,David Snug est totalement dénué de tact. La Vie est trop Kurta ceci de commun avec L’Assommoir d’Émile Zola, hormis lefait qu’il se déroule au même endroit et qu’il y est questiond’alcool et de chômage, que PERSONNE n’en sort indemne.L’auteur se fout allègrement de la gueule de ses contemporains(chacun-e se reconnaîtra dans l’une ou l’autre de ses victimes)et n’a qu’une seule excuse : celle de ne pas s’épargner lui-même.Si vous avez un brin d’humour
Condensé d'adrénaline et plongée dans le quotidien d'un adepte du graffiti, Cool Parano est aussi une véritable encyclopédie sur cette «sous-culture» en proie au mépris et à la répression. Évoquant les plus grands auteurs de la bande dessinée indépendante américaine, Benoit Carbonnel délivre avec ce roman graphique un témoignage fiévreux à l'usage des amateurs comme des néophytes.Coin Coin est un jeune artiste entièrement voué à sa passion : le graffiti. De ses débuts peu assurés dans la discipline à ses plus grands faits d'armes sur des trains ou dans les couloirs du métro, Cool Parano retrace le parcours de ce peintre de l'ombre, oscillant sans cesse entre transe créatrice et angoisse de se faire pincer.Au détour de ses parties de cache-cache avec la police ou les bandes rivales, Coin Coin dévoile également ses techniques et astuces pour se procurer du matériel de qualité àmoindre coût, et esquiver les innombrables dangers inhérents à son activité marginale.
Wolven est né de la collaboration de deux jeunes auteurs flamands, Enzo Smits au scénario et Ward Zwart au dessin. Cette bande dessinée a connu un certain retentissement dû à un scénario entraînant et désespéré, un dessin envoutant et un objet final surprenant.L'été à Hazenberg. Les jours coulent lentement, les uns après les autres. Le jeune skateur, Kip semble après un choc à la tête, perdre prise sur la réalité. Max, Olli et Jim partent, durant cette vague de canicule, en quête d'une mystérieuse créature qui erre dans les bois. Le solitaire autoproclamé, Chip se rend après beaucoup d'insistance de Lilly pour qu'il l'accompagne, à une pendaison de crémaillère. Mais le voilà qui comme prévu, le regrette très vite... Et puis il y a Gijsbrecht. Personne ne sait, à juste titre, ce qu'il fait vraiment.Wolven se compose de trois chapitres et chacun d'eux met en lumière un protagoniste différent. Ce qui les lie, c'est le décor déglingué de leur ville et leur âge, la fin de l'adolescence. Mais c'est surtout une thématique similaire, celle de la perte et de la désolation. Ils éprouvent tous ce même sentiment dans un monde qui semble les ignorer.
Début de la communication :Depuis le premier février 2013, un virus étend ses ravages sur la santé mentale des lecteurs francophones. Il porte pour nom Glory Owl et se compose de strips de bande dessinée aux conséquences dramatiques sur le cerveau humain. Ces strips protéiformes prennent tantôt l'apparence de détournements situationnistes de nos mythes fondateurs (Dieu, Molière et le père Noël, entre autres.) tantôt de «gags» immoraux complètement régressifs et irresponsables.Glory Owl serait, d'après des sources avérées, l’œuvre de trois pirates mal intentionnés dissimulés sous les pseudonymes Bathroom Quest, Mandrill Johnson et Gad, ce dernier étant déjà connu de nos services comme le principal responsable des virus Ultimex en 2009 et, plus récemment, Laudanum. Relayé par des milliers d'âmes infectées, Glory Owl a naturellement provoqué une levée de boucliers de la part des ligues de vertu dénonçant son influence perverse sur les esprits vulnérables. Au terme d'une campagne acharnée visant à éradiquer ce vecteur de pensées déviantes, nous sommes malheureusement face à un constat des plus alarmants : le virus Glory Owl a muté et s'apprête à contre-attaquer en envahissant les librairies de France, d'Europe et peut-être. du monde. Mon dieu, au secours ! Je.Fin de la communication.
Début de la communication :Depuis le premier février 2013, un virus étend ses ravages sur la santé mentale des lecteurs francophones. Il porte pour nom « Glory Owl » et se compose de strips de bande dessinée aux conséquences dramatiques sur le cerveau humain. Ces strips protéiformes prennent tantôt l'apparence de détournements situationnistes de nos mythes fondateurs (Dieu, Molière et le Père Noël, entre autres.) tantôt de gags immoraux complètement régressifs et irresponsables. Glory Owl serait, d'après des sources avérées, l'oeuvre de cinq pirates mal intentionnés dissimulés sous les pseudonymes Bathroom Quest, Mandrill Johnson, Megäboy et Gad, ce dernier étant déjà connu de nos services comme le principal responsable des virus Ultimex en 2009 et, plus récemment, Laudanum. Relayé par des milliers d'âmes infectées, Glory Owl a naturellement provoqué une levée de boucliers de la part des ligues de vertu dénonçant son influence perverse sur les esprits vulnérables. Au terme d'une campagne acharnée visant à éradiquer ce vecteur de pensées déviantes, nous sommes malheureusement face à un constat des plus alarmants : le virus Glory Owl a muté et s'apprête à contre-attaquer en envahissant les librairies de France, d'Europe et peut-être... du monde. Mon dieu, au secours ! Je...Fin de la communication.