Le Dernier des Mohicans est un ouvrage de référence pour les amateurs de ce pan de l'histoire américaine - la lutte entre Français et Anglais au XVIIIe siècle pour la possession des territoires de l'Amérique du Nord.Ce roman, qui a marqué l'esprit de Patrick Prugne dès l'enfance, a une résonance particulière pour lui. Depuis plusieurs années il avait en tête de l'illustrer. Lorsque nous en avons parlé, cela nous est apparu comme une évidence. En effet, qui mieux que lui pourrait rendre l'atmosphère des grandes contrées sauvages de l'Amérique du Nord ? Son travail est reconnu et apprécié et ses aquarelles, d'une grande beauté, font voyager le lecteur dans des terres lointaines.De plus, il n'existe pas d'édition illustrée récente de ce roman. Environ vingt illustrations en couleurs ainsi que soixante dessins en couleurs et en noir et blanc trouveront leur place dans l'ouvrage, lequel reprendra le texte original de James Fenimore Cooper dans une version abrégée, réalisée par une auteure (Vanina Noël) spécialement pour cette édition. Celle-ci ne trahit nullement l'oeuvre originale ; il s'agissait principalement de remettre le texte «au goût du jour».Il est important de rappeler que le roman original a été écrit pour des parutions mensuelles, au début du XIXe siècle. Toutes les séquences ont par la suite été rassemblées pour créer le roman intégral. Celui-ci souffrait de ce fait de longueurs et d'un manque de dynamisme, qui, plus encore de nos jours, rendaient sa lecture difficile et laborieuse.L'album bénéficiera d'un grand format, identique aux dernières BD de Patrick Prugne, d'une forte pagination - 178 pages -, et les finitions de l'ouvrage seront particulièrement soignées (dos toilé et dorure, beau papier, etc.)
Aujourd'hui dans la jungle, il se meurt d'amour pour son magistrat. Le rafiot des vieux copains résiste encore aux caprices du temps et les amoureux ont déserté leur banc public pour celui du jardin. Le chêne a presque cent ans et le parapluie est vénéré, ayant abrité, un jour, un petit coin de paradis.Dans cet ouvrage collectif, les personnages de Georges Brassens font encore parler d'eux. À travers les chansons originales de l'artiste interprétées par quatorze illustrateurs, découvrez ce que Jeanne, le gorille et bien d'autres sont devenus, depuis que leur créateur a cassé sa pipe.
Au coeur de la butte Montmartre, nous suivons cinq enfants pauvres, petits poulbots qui vont avoir maille à partir avec un promotteur immobilier véreux bien décidé à les déloger de leur mare aux grenouilles.Cette fable urbaine, chronique d'un lieu et d'une époque en pleine mutation, prend le contrepied du Montmartre présent dans l'imaginaire collectif. Nous y croisons Poulbot, Steinlen, Bruant, Dorgelès... ces artistes devenus emblématiques de Montmartre, quartier mis à l'honneur dans le récit, mais celui-ci met avant tout l'accent sur ces indigents qui évoluent en marge de la bohème, et dont la principale préoccupation est de survivre. Des familles sont expropriées faute de pouvoir payer leur loyer, notamment celle de l'un des protagonistes, ce à quoi nos poulbots comptent remédier en kidnappant le fils du promoteur immobilier pour demander une rançon...Le petit bourgeois va se retrouver immergé dans l'univers et le quotidien des miséreux. C'est un vrai choc culturel. Peu à peu, il va tisser des liens d'amitié avec eux. Jamais il n'aura été aussi heureux que parmi ces gamins. Cette histoire met en lumière la pauvreté qui régnait sur la butte à l'époque, mais de façon légère ; à travers les aventures de cinq enfants que le dénuement a abîmés mais pas brisés. Frondeurs et gouailleurs, ils luttent pour préserver le peu qu'ils ont : leur terrain de jeu, leur coin de paradis.A la fin, la guerre fait irruption sur le devant de la scène. Petites histoires sur fond de grande Histoire. La bataille a fauché bien des vies, enfants du Maquis comme privilégiés, tous logés à la même enseigne. La guerre balaie les différences de classe.
Nombre d'enfants ont vécu le deuil de leur animal domestique sans savoir comment se débrouiller avec cette première grande séparation. Doivent-ils taire le souvenir de leur compagnon de vie, ou -bien au contraire - laisser parler sa mémoire ? Destins de chiens propose une série de petits contes pour libérer cette mémoire... Sous forme de poèmes illustrés en noir et blanc, les destinées parfois terribles, parfois drôles ou tendres de ces quinze compagnons vous sont contées dans un humour noir proche de l'esprit d'un Tim Burton ou d'un Edward Gorey...