Et si les fleurs avaient une sexualité humaine ? Bosc s'amuse de cette idée saugrenue ; il invente un kama sutra, et puis très vite sa fantaisie érotique le pousse à toutes sortes de pirouettes graphiques. Un livre tendre, pudique, d'un érotisme amusé, suggestif mais jamais vulgaire.
Muzo pose sur la table une pile de carnets haute comme un petit homme. c'est toute ma vie , confie-t-il. et ce sont des dessins par centaines, des esquisses, des astuces graphiques, des fantasmes ou des blagues. tout un monde s'agite, un monde d'hommes et de femmes obsédés par le sexe, mangés par la peur, les caprices, les doutes. muzo les observe, de loin, de près, devant, derrière, de bas en haut. il ne s'en lasse pas. parfois, pris de démangeaison, il les peint. résultat : un livre très drôle et très méchant.
Le monde selon Topor dévoile de multiples facettes de l'oeuvre de cet artiste hors du commun, l'un des plus marquants et prolifiques de la fin du xx e siècle. L'ouvrage raconte de façon inédite l'univers créatif de Topor, le dessinateur et l'écrivain, des années 60 jusqu'à sa mort en 1997. Roland Topor débute sa carrière comme dessina- teur d'humour dans une certaine presse : Bizarre en 1958, Arts en 1959, Fiction en 1960 et Hara-Kiri en 1961. C'est à cette époque qu'il fait la connaissance de Fernando Arrabal. Une amitié très forte naît entre les deux hommes et ensemble, avec d'autres artistes rencontrés lors de ses études à l'École des beaux-arts de Paris, ils créent le groupe « Panique », mouve- ment artistique, qui, malgré son manque de sérieux assumé, va jouir d'une certaine renommée dans le monde des arts et des lettres. Toujours empreint d'humour grinçant et d'une cer- taine mélancolie, le dessinateur s'est fait également connaître comme écrivain de nouvelles, de romans, de pièces de théâtre. Il est l'auteur de plusieurs films d'animation, dont le célèbre La Planète sauvage, ainsi que de la série télévisée Téléchat.
L'aventure du dessin se poursuit : la couleur se fait trait et le trait se fait couleur. Vincent Van Gogh écrivait : « Le vrai dessin, c'est de modeler avec la couleur. » Dessin ? Peinture ? Entre ces deux arts longtemps opposés, la conversation se poursuit néanmoins. Dans ce numéro, elle bat son plein. Autour du portrait, autour du paysage. Elle réunit des artistes qui ne se connaissent pas et que tout pourrait opposer. Ils sont d'ici et d'ailleurs, de Norvège, d'Allemagne, des Pays-Bas, de Russie. Pour la plupart, ils n'exposent pas, ou peu, sinon dans des lieux confidentiels, dans leur atelier ou leur appartement. Combien de galeries et de musées les ont-ils oubliés ? Sous prétexte de rentabilité, ils ont perdu beaucoup de leur audace.Comment, dès lors, apprécier la créativité des dessinateurs d'aujourd'hui ? Ce numéro du Cahier dessiné se propose de mettre certains d'entre eux en lumière, modestement, en attendant des jours plus généreux.
Chaval a été une sorte de météorite, un homme ambigu et lucide pour qui l'humour n'est que « la politesse du désespoir ». Pour tous les amateurs de dessin d'humour, il est LE dessinateur.Quarante-six ans après sa mort, il est toujours très actuel.Après le succès de l'album Les Hommes sont des cons, les Cahiers dessinés poursuivent la publication des dessins de Chaval et en présentent plus de 200, dont certains inédits, rares ou oubliés.Cet ouvrage confirme l'importance de ce fondateur de l'humour contemporain et propose un regard neuf à l'amateur averti.
Topor, Voyageur du livre est le second tome consacré exclusivement aux dessins d'illustration de Topor. Roland Topor entretenait avec la littérature et l'objet livre un rapport intime et passionnel. À quinze ans, moment où il fait la découverte d'Alfred Jarry, il oriente sa culture : littérature populaire, auteurs surréalistes, polar, science-fiction, humour, poésie, fous littéraires de toutes périodes et de tous pays. Gourmet, Topor savait apprécier les différents degrés de l'ivresse littéraire et bibliophilique ; l'amour du fond et de la forme. Alors qu'il avait commencé par se faire connaître comme dessinateur d'humour dans une certaine presse : Bizarre, Hara- Kiri... il a simultanément démontré son attachement aux livres. D'un simple frontispice pour le livre confidentiel d'un ami poète à l'illustration des oeuvres complètes à gros tirage, Topor affirme le même génie, créatif et original, que quand il travaille pour la presse, mais il consacre au livre un soin tout particulier qui le fait entrer dans la famille des grands enlumineurs de textes. Ce livre permet de réunir des dessins très peu connus, parce qu'ils ont souvent été publiés dans des livres de bibliophilie réservés à des collectionneurs, ainsi que d'autres, pour la plupart oubliés, de ses grands travaux d'illustration pour les clubs du livre en Suisse et en France. Plusieurs centaines de dessins sont remis dans leur contexte de publication, permettant ainsi d'embrasser l'originalité de l'oeuvre d'un Topor illustrateur de livres.
Connu pour les planches et le film L'An 01, Gébé, qui fut longtemps rédacteur en chef de Hara-Kiri, puis directeur de Charlie Hebdo, hebdomadaire dans lequel il dessina chaque semaine jusqu'à sa mort, survenue en 2004. Depuis, plusieurs ouvrages sont parus, et notamment aux Cahiers dessinés, mais ils ont tous présenté un Gébé polémiste ou intellectuel, laissant de côté une partie importante de son oeuvre, plus surprenante, plus personnelle, plus accessible aussi. Il s'agit de planches et de dessins parus pour la plupart dans Hara-Kiri, Charlie Mensuel, Pilote et Charlie Hebdo, mais qui n'ont pas fait l'objet d'une édition. Aussi, dix ans après sa disparition, il importe de célébrer et de faire connaître à un nouveau public ce dessinateur absolument original, écrivain, parolier, poète, cinéaste.
Laplace est un dessinateur à la fois inconnu et extraordinairement célèbre. Voici plus de soixante ans qu'il publie chaque jour dans les journaux du monde entier le « Jeu des huit erreurs », conçu à partir d'un gag. Son dessin, muet, sans bulle ni légende, ne doit rien à l'actualité ; il s'inspire des situations absurdes et cocasses du quotidien sans autre ambition que de « déclencher un rire intérieur ».Laplace est un homme discret ; il travaille en artisan solitaire dans son grand appartement d'Annecy, évitant de parler de lui pour mieux s'adonner à la pêche, à la randonnée ou à la cueillette des champignons. Rien non plus de spectaculaire dans son œuvre, mais une petite musique pince-sans-rire et tonique qui fait chaque jour le délice de millions de lecteurs.Dans ce tout premier recueil, ici délivrés des huit erreurs, ses dessins se donnent pour ce qu'ils sont : de purs dessins d'humour, dans la grande tradition de Chaval, Bosc et Sempé.
Le livre Depuis plus de vingt ans, Mix & Remix s'acharne à dessiner la même peau de banane sur le même trottoir, avec le même passant distrait glissant fatalement sur ladite peau de banane. À force d'en rire, Mix & Remix nous rappelle qu'il faut VRAIMENT en rire. Et chez lui, TOUT est prétexte à gag, avec cet art exceptionnel du minimalisme le plus radical. Comme chez les meilleurs humoristes, c'est dans le pire de la banalité de la vie quotidienne qu'il puise le meilleur, en une ellipse qu'on appelle strip, et qui ressemble à un aphorisme.Un vrai livre de gags qu'on croyait éculés, mais qui renaissent ici de façon radicalement minimaliste. Dessinateur de presse, dessinateur politique, Mix & Remix est avant tout un dessinateur d'HUMOUR. Et il le prouve. Et si l'humour redevenait DRÔLE ? 192 pages ne seront jamais de trop pour en faire la démonstration.L'auteur Mix & Remix, de son vrai nom Philippe Becquelin, est né en Suisse en 1958. Son pseudonyme a pour origine sa collaboration avec sa femme dans la réalisation de peintures. En 2005, il expose au Festival d'Angoulême en 2005.Mix & Remix est aujourd'hui le dessinateur le plus populaire de Suisse romande et sa réputation hors de ses frontières ne fait qu'augmenter. Il réalise chaque semaine pour le magazine suisse L'Hebdo des dessins humoristiques sur des sujets d'actualité. Ses dessins sont également publiés dans le journal français Courrier international et l'Internazionale en Italie. Il a participé à Siné Hebdo depuis le premier numéro et intervient chaque semaine en direct dans l'émission Infrarouge à la Télévision suisse romande.
Hélène, séduisante quadragénaire propriétaire d'une boutique de mode, découvre un nourrisson dans la cabine d'essayage, et le recueille dans son arrière-boutique, sans en souffler mot à Antoine, son mari. Vicky et Wanda, deux adolescentes désinhibées, partagent une chambre d'internat et la plupart de leurs secrets, dont la grossesse de Vicky, fruit de sa relation amoureuse avec Antoine, qui n'est autre que leur professeur d'histoire. Pour compenser les inexplicables élans maternels de sa femme, Antoine lui offre un chien. Sous couvert de promenades, Hélène et le chien rendent clandestinement visite à l'enfant, jusqu'au jour où...Avec cette histoire tendre et grinçante, Anna Sommer revient à la bande dessinée, pour notre plus grand plaisir... et frisson. L'innocence, comme le diable, se cachent dans les détails de son dessin indiciblement subversif.Doux et acide, dénué de toute mièvrerie, son univers résolument féminin fait rimer légèreté et cruauté, et ne cesse de s'enrichir de nouvelles trouvailles.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Noyau pourrait très bien nous dessiner telle ou telle situation d'un trait noir, direct, sans chichis. Mais voilà, il ne se contente pas des codes éprouvés du dessin d'humour, il va chercher la composition la plus savante, le cadrage inhabituel, la plongée ou la contreplongée malaisée, sans parler du jeu subtil des surfaces et des matières. Et c'est précisément parce qu'il en appelle à cette extrême difficulté que s'offre à lui une autre vision des choses. La réalité prend des airs inédits : les voitures roulent sans roues, les portes s'ouvrent sur des murs, le chasseur ne chasse qu'avec sesgardes du corps, toute une ville brûle dans l'âtre de la cheminée, et les objets les plus variés se transforment en pain, croissant, biscuit. Pour bien nous faire sentir sa réalité à lui, il évoque quelques souvenirs d'enfance, en noir et gris, comme sur des photos d'autrefois. Il nous rappelle ainsi que son regard sur le monde ne date pas d'hier. C'est une longue histoire. Il fallait une virtuosité époustouflante pour que nous l'admettions.Un monde à l'envers plus riche de détails et de nuances que le vrai.
Attention, mystère ! serait l'avertissement le plus raisonnable pour prévenir de l'univers irraisonnable d'Olivier O.Olivier. Comme on glisse une carte d'invitation discrètement dans une poche, il nous convie à ses concerts de violons en feu, ses corridas sous la neige, ses soirées d'abattoir
Kamagurka dessine tous les jours, pour des quotidiens ou des magazines. Il se produit presque chaque soir sur une scène de cabaret ou à la télévision. Son humour est, depuis plus de trente ans, familier au public flamand et néerlandais, un humour absurde, hérité du surréalisme, mais aussi inspiré directement par l’actualité et la vie quotidienne. Kamagurka s’amuse de tout avec une liberté et un mauvais goût que compensent une grâce déconcertante, une poésie toujours inattendue.
Dans ce deuxième volume des oeuvres de Guido Buzzelli publié aux Cahiers dessinés, on retrouve toute sa maestria et son imagination bouillonnante à travers trois histoires dont il est le dessinateur et le scénariste, et une quatrième qu'il n'a fait que mettre en images.Dans L'Agnion, le dramaturge Zurmalas aimerait monter une pièce pour dénoncer la corruption du pouvoir.Un soir, il croise une créature étrange, mi-agneau mi-lion, qui le conduit à son maître, un certain Salmazur - son portrait craché, son double maléfique. En échange de jouer le rôle du roi, Salmazur lui offre comme seconds rôles un panel de monstres plus vrais que nature, dévorés d'envie et de méchanceté. Mais les pires restent à venir...Le monde des Mochetons est divisé en deux : à la surface vivent les « Beaux », jeunes, sains et performants, et dans les grottes, les « Mochetons » : les laids, bêtes et méchants qui triment à leur service.Régulièrement, les Beaux se font la guerre par Mochetons interposés qu'ils droguent à leur insu. Mais la révolte couve.Mario, quant à lui, exerce le plus vieux métier du monde pour le plaisir de riches dames esseulées. Son plaisir à lui, c'est de voler en deltaplane. Dure sera sa chute, aussi dure et sans issue que celle du Type angélique, un ange, un vrai, égaré ici-bas.Quatre fables folles, hypnotiques, drôles et cruelles, unies par le même cercle vicieux des opprimés d'hier qui deviennent les oppresseurs d'aujourd'hui, jusqu'à ce que de nouveaux oppresseurs les renversent. Un monde vertigineusement semblable au nôtre.
Virtuose de l'humour noir et du dessin corrosif, précurseur de l'esprit d'Hara-Kiri et de Charlie Hebdo, Siné fut autant admiré que craint et détesté. Pour la première fois publiés intégralement aux Cahiers dessinés, selon le voeu de Siné lui-même, ses Mémoires, augmentés de nombreux documents inédits, restituent dans toute leur vigueur la truculente férocité de son coup de crayon, la lucidité incorruptible de son esprit frondeur et la tendresse de l'homme aux chats.
C'est au Japon que Noyau a dessiné ses premiers livres-objets.Dessiné ? Oui, mais avec les doigts trempés dans la gouache noire. Poses érotiques, explosions orales, anales ou génitales, il a fait danser ses personnages sur de grandes feuilles qu'il a assemblées en différents albums. Et chaque album, limité à un exemplaire unique, fut exposé dans une galerie, soigneusement refermé sur une table, pour surtout ne rien donner à voir. Car Noyau, pudique et secret comme tous les excessifs, s'ingénie à tout dissimuler ; mais ses livres s'ouvrent soudain et les voilà qui révèlent le fruit longtemps défendu d'un dessinateur virtuose.
Tous les jours depuis vingt ans, le dimanche compris, le dessinateur El Roto (le « cassé ») publie son dessin dans le quotidien madrilène El País. Pour ses milliers de lecteurs, ce dessin du jour est un rendez-vous à ne pas manquer. Ni caricaturiste ni humoriste, El Roto se qualifie de « satiriste ». Comme le confirme le philosophe espagnol Reyes Mate — qui signe la préface —, El Roto nous rend chaque jour plus intelligent. L’intelligence : voilà bien ce qui caractérise ses dessins, outre le fait qu’ils sont drôles, élégants, inimitables dans leur sobriété mordante. Une sélection de cent trente-trois dessins en couleurs, autour du thème de la crise politique et financière, de la vie quotidienne, du travail, de la famille.
Audébut des années 1960, dans Hara-Kiri, Gébé donne vie à une drôle de créature, ni homme ni ani- mal, grotesque et angoissante, qui évolue dans des situations à la fois inquiétantes et loufoques. Berck apparaît comme un nouveau fléau de la société, indestructible sous son apparence bonhomme. Il sème la panique dans la population qui, néanmoins, se résigne à l'accepter comme une fatalité. L'univers décalé de Gébé met en scène un Berck qui se joue de toutes les situations de la vie quotidienne, se gavant d'éther et de mercurochrome pour coucher à l'hô- pital, tuant son ennui en crachant dans une bassine jusqu'à la faire déborder. En matérialisant d'image en image une véritable bombe à retardement, Gébé imagine un type unique de personnage de bande dessinée : le héros purement négatif, absurde, anar- chiste et poétique.
De Kiki Smith à Kamagurka, en passant par Goya, Gébé, Didier Paquignon, Joël Person ou Slawomir Mrozek, le Cahier dessiné N°9 confronte et entrecroise les mondes les plus variés et les plus extravagants. Depuis les portraits de Nanteuil, le graveur de Louis XIV, jusqu'aux autoportraits de Josef Hofer, artiste autrichien d'Art Brut, ce numéro rassemble ce que l'Histoire de l'Art et les musées séparent. Figuratifs ou abstraits, dessinateurs de presse ou maîtres anciens, les artistes présentés ici ont tous en partage une aventure singulière, avec dans ce numéro un accent mis sur l'art du portrait. Écrivains, universitaires, mais aussi artistes eux-mêmes, les auteurs des textes font partager leur savoir et surtout leur complicité avec les univers décrits. D'Hector Obalk à Paul Nizon, de Caroline Lamarche à Rainer Michael Mason, leur approche, leur ton, leur style sont àchaque fois une surprise singulière.Qu'elles démontrent une parfaite maîtrise ou qu'elles confinent à la maladresse, qu'elles aient été retrouvées au fond d'une malle ou qu'elles trônent dans les musées, les oeuvres montrées dans ce N°9 sont liées par un fil secret. Elles n'ont de commun que leur capacité à nous faire rêver et rire pour ainsi restituer une part invisible du monde.
Longtemps ses dessins furent jugés impubliables par les rédactions parisiennes.Jusqu'au jour où Pierre Fournier poussa la porte de , Hara-Kiri, qui lui offrit sa première tribune. Il rêvait alors de devenir un grand dessinateur, mais pas humoristique . Il voulait aussi retourner dans la montagne de sa Savoie natale pour y élever des vaches. Dans Charlie Hebdo, il fut le premier à hurler contre tous les pollueurs, des pétroliers du Torrey Canyon aux chimistes de l'agroalimentaire, des bétonneurs aux promoteurs du 100% nucléaire.Sa résistance ne s'appelait pas encore écologique, il devint pourtant leporte-parole de nombreux contestataires d'après 1968. Bientôt à l'étroit dans les pages de Charlie Hebdo, il dirigea son propre mensuel en novembre 1972 : La Gueule ouverte, sous-titré le journal qui annonce la fin du monde . Tandis que les manifestations anti-atomiques se succédaient en réunissant des milliers de personnes dans toute la France, Fournier mourut subitement d'une crise cardiaque.Il avait trente-six ans. Peu avant, entraîné dans ce combat militant harassant, il avait songé à revenir à sa véritable passion: le dessin. Pendant cinq ans il avait accumulé des carnets de toute taille. Pris sur le vif dans le métro, dans les bars, dans sa famille ou en pleine nature, les dessins de cette époque restèrent enfermés trente ans dans des caisses. Les voici donc enfin visibles. Dans la première partie de ce Cahier, Danielle Fournier, son épouse, retrace la vie de ce visionnaire inspiré et véhément qui cachait un dessinateur intimiste, a l'inspiration déroutante.