Sauvés de l'oubli par le Quatuor Béla Durant la Seconde guerre mondiale, la barbarie de l'homme fait des millions de morts. Parmi eux, trois musiciens : Pavel Haas, Hans Krasa et Erwin Schulhoff. Double et terrible injustice qu'ils ont endurée, car, assassinés en pleine jeunesse, ils ont aussi été privés d'une gloire posthume, l'histoire ayant davantage retenu leur statut de victimes plutôt que celui de grands compositeurs. Nous avons choisi, avec cet enregistrement, de rendre hommage à la musique de ces trois frères de l'orage, pleine de sensualité, de couleurs et de vie.
Avec cette Schubertiade, Julian Prégardien et ses amis musiciens créent une atmosphère semblable à celle que pouvait trouver Schubert dans les salons viennois. Pour cela, ils ont combiné des extraits musicaux et littéraires qu’accompagne un ensemble insolite rassemblant une flûte, un baryton à cordes et une guitare. Philippe Pierlot, Marc Hantaï et Xavier Diaz-Latorre, tous trois spécialistes de musique ancienne aux références prestigieuses (ils sont respectivement membres du Ricercar Consort, du Concert des Nations et des Arts Florissants), entourent l’un des jeunes chanteurs les plus sollicités de la scène musicale actuelle. Ensemble, ils font alterner des chefs-d’oeuvre de Schubert comme La Rose sauvage, le Gesänge des Harfners ou encore le Chant du Cygne avec des danses et de courtes pièces instrumentales.
Chanteuse à la voix délicate, elle invite celui qui prête l'oreille à voyager entre rythmes créoles, caribéens, et sud-américains C'est à l'école d'orgue de Guyane que Saïna Manotte découvre sa passion pour la musique. A l'âge de cinq ans, elle y découvre sa voix, l'explore et apprivoise parallèlement le piano, qui sous ses doigts, deviendra son plus fidèle confident. Après l'obtention de son baccalauréat, elle quitte sa Guyane et pose ses valises en Région parisienne où elle obtiendra un master de recherche en Musicologie et Arts du spectacle à l'université. Elle chante, comme une nécessité, comme pour dire qui elle est, comme pour dire qui elle aime. Avec ses premiers EPs Poupée Kréyol sorti en mars 2017, et Poupée Kréyol II sorti en 2018, odes à sa féminité et à sa créolité, la jeune femme voit fleurir cette graine. Saïna Manotte, audacieuse, va à la rencontre de ceux qui l'ont entendue, et concerts après concerts, naît une fleur sauvage, fragile et profonde car, riche d'expériences artistiques diverses, la guyanaise a su prendre le public par la main pour l'emmener dans son univers. Pianiste et chanteuse à la voix délicate, elle invite celui qui prête l'oreille à voyager entre rythmes créoles, caribéens, et sud-américains.
Premier disque réalisé à partir de mes compositions et mon univers. Cet album explore différentes facettes de mon imaginaire avec tantôt un saxophone lyrique, parfois rythmique ou juste traité comme un instrument de percussion. Les couleurs de ces pièces sont jalonnées de références musicales et culturelles. En tant qu'interprète ces compositions sont aussi le reflet d'un aboutissement musical et technique qui met en valeur la modernité du saxophone avec différents styles, influences. De la sonate au solo, en passant par un quarter mixte avec batterie, contrebasse, piano et saxophone, ce programme vous fera redécouvrir les capacités mélodiques et rythmiques de la création d'Adolphe SAX.
29 mai 1913, théâtre des Champs-Élysées : l'un des plus grands scandales de l'histoire de la musique agite Paris. Les Ballets Russes créent le nouveau ballet d'Igor Stravinsky et Vaslav Nijinsky, Le Sacre du Printemps. Le public révolté couvre sous les huées l'orchestre que Stravinsky a confié dans la fosse à Pierre Monteux. Pour célébrer ce centenaire, François-Xavier Roth, avec l'autorisation exceptionnelle des éditions Boosey & Hawkes et avec le concours du musicologue Louis Cyr, s'est attaché à restituer le Sacre du Printemps tel qu'il fut donné le soir du 29 mai 1913. Cette oeuvre, dont l'histoire s'entremêle avec celle de la Première Guerre mondiale, ne sera éditée que huit ans après sa création et subira, tout au long de la vie de Stravinsky, diverses modifications et corrections, de la part du compositeur et de mains étrangères. Ce travail musicologique rend à la partition ses couleurs originelles, dont on entend mieux que jamais toute la modernité et la radicalité.
Les chansons du tout nouveau spectacle de Petit Ours Brun. Petit Ours Brun, vous connaissez ? En famille, revivez avec lui toutes les émotions de l'enfance. Celui qui a bercé tant de générations, arrive pour la première fois sur scène ! Il sera au coeur d'un très beau spectacle musical entièrement chanté en live, qui nous parle de la fraîcheur de l'enfance et du désir de grandir. Un spectacle musical émouvant, tendre et joyeux ! Tout le monde connaît Petit Ours Brun, ce compagnon qui nous prend par la main dès la petite enfance, et qui a déjà accompagné plusieurs générations d'enfants depuis sa création. Après ses succès en presse, en édition, en dessin animé, il ne lui manquait plus que de prendre vie sur scène, dans une comédie musicale inspirée de son univers. Une très belle histoire initiatique, qui se fait l'écho des émotions et des découvertes de l'enfant qui grandit! Un joyeux cocktail de chant, de dance, de couleurs et de bonne humeur !
Le groupe explore et repousse les limites de la dream-pop dans un nouvel album caractérisé par l'incertitude du temps qui passe, et les opportunités d'aventures qui en découlent. Si le changement est un thème majeur de Sun Bridge, c'est avant tout car il a été au coeur du groupe ces derniers mois, avec l'arrivée de Ben Walker à la batterie et de Leon Dufficy à la guitare, portant la création vers de nouvelles couleurs artistiques. Aidé dans le mixage par Jeff Zeigler (The War On Drugs), MY SAD CAPTAINS nous livre un travail dynamique présentant des mélodies scintillantes en surface, mais aux profondeurs cachées; un contraste fertile qui éclot dans des ondulations de guitares oscillant entre l'ambiant et les Velvet Underground.
Le groupe explore et repousse les limites de la dream-pop dans un nouvel album caractérisé par l'incertitude du temps qui passe, et les opportunités d'aventures qui en découlent. Si le changement est un thème majeur de Sun Bridge, c'est avant tout car il a été au coeur du groupe ces derniers mois, avec l'arrivée de Ben Walker à la batterie et de Leon Dufficy à la guitare, portant la création vers de nouvelles couleurs artistiques. Aidé dans le mixage par Jeff Zeigler (The War On Drugs), MY SAD CAPTAINS nous livre un travail dynamique présentant des mélodies scintillantes en surface, mais aux profondeurs cachées; un contraste fertile qui éclot dans des ondulations de guitares oscillant entre l'ambiant et les Velvet Underground.
Le belge Nicolas Kummert est une des chevilles ouvrières du projet Drifter depuis sa création il y a plus de quinze ans. Son énergie, sa magnifique sonorité au saxophone et ses parties chantées envoûtantes apportent beaucoup de couleurs et de sensualité à l’ensemble. On pourrait résumer l’approche stylistique de cette formation en disant que sa richesse provient de la maîtrise et de l’intensité du jeu de chacun de ses membres mises au service d’un collectif qui opte résolument pour un jazz acoustique et très libre. Le pianiste finlandais Alexi Tuomarila - dont le trio fut signé avec succès chez Warner Jazz avant que le label remercie en 2003 tous ses artistes jazz - officie dans le quintette de Tomasz Stanko et a reçu les louanges de Brad Mehldau qui l’a désigné assurément comme l’un des pianistes à suivre. La grande mélodicité de ces musiciens et de leurs compositions assure un côté accessible à leur musique malgré le caractère très improvisé de leurs concerts. On peut y entendre des échos du quartette européen de Keith Jarrett.
Cette production de 2008 est mise en scène par Chen Kaige, réalisateur du film Adieu ma concubine, palme d’or à Cannes. Le réalisateur chinois délivre une opulente production de l’histoire de la princesse chinoise Turandot en quête d’un prince capable de résoudre les énigmes qu’elle lui soumet. Avec des costumes somptueux et des décors rappelant la Chine, Kaige apporte un authentique accent à la palette exotique de Puccini. Spectaculaire opéra construit par Calatrava à Valence, le « Palau de les Arts Reina Sofia » bénéficie d’une superbe acoustique et d’une architecture à couper le souffle.
Fox est né de la rencontre de deux talents du jazz français, Pierre Perchaud (ex ONJ Yvinec) et Nicolas Moreaux (Grand Prix de l’Académie Charles Cros 2013), avec un musicien entré dans l’Histoire, Jorge Rossy, connu comme le batteur qui a redéfini l’art du trio aux côtés du pianiste Brad Mehldau à la fin des années 1990. Marqué par une reprise de la chanson « And I Love Her » des Beatles, le répertoire de Fox réunit des compositions de Perchaud et Moreaux dont les couleurs renvoient selon les endroits au rock, au blues aussi bien qu'à la pop ou la sphère classique. Lesté de la poésie de ses interprètes, Fox dévoile un univers contrasté aux paysages évocatoires, qui invitent l'âme à vagabonder et à se laisser emporter vers un ailleurs aux contours oniriques.
Pour son premier album chez Sub Pop, Morgan Delt nous offre un rock psychédélique haut en couleurs qui évoque les plus belles heures du Summer of Love. C’est un psychédélisme west coast qui imprègne le premier LP de Morgan Delt sur Sub Pop, ressemblant ni plus ni moins à un coucher de soleil sans fin. Après avoir sorti une cassette suivie d’un excellent premier album en 2013 sur le label Trouble In Mind (Jacco Gardner, Fuzz, Ty Segall), le californien affine maintenant sa musique en explorant de nouvelles plages sonores, plutôt que de s’enfermer dans une ligne déjà toute tracée, laissant ses diverses influences s’entrelacer selon ses propres vision et sensibilité. Il en résulte un album de 10 chansons composé entièrement par Delt, qui se veut d’une beauté et d’une cohérence à couper le souffle, où chaque détail et arrangement semble s’agencer au millimètre pour donner au résultat final une allure de pièce montée : complexe, riche et digeste. Enregistré dans son Topanga Canyon Studio, et masterisé par JJ Golden, il est plus subtil et énigmatique que son prédécesseur, et se rapproche plus de la mouvance psyche signée 1967. Aspergé d’échos brumeux, avec de longs et lents accords, encadrés par de doux murmures et voix transportés par des effets hallucinogènes, ainsi que quelques guitares fuzz, c’est à peu près ce qui vous attend dans Phase Zero.
Pour son premier album chez Sub Pop, Morgan Delt nous offre un rock psychédélique haut en couleurs qui évoque les plus belles heures du Summer of Love. C’est un psychédélisme west coast qui imprègne le premier LP de Morgan Delt sur Sub Pop, ressemblant ni plus ni moins à un coucher de soleil sans fin. Après avoir sorti une cassette suivie d’un excellent premier album en 2013 sur le label Trouble In Mind (Jacco Gardner, Fuzz, Ty Segall), le californien affine maintenant sa musique en explorant de nouvelles plages sonores, plutôt que de s’enfermer dans une ligne déjà toute tracée, laissant ses diverses influences s’entrelacer selon ses propres vision et sensibilité. Il en résulte un album de 10 chansons composé entièrement par Delt, qui se veut d’une beauté et d’une cohérence à couper le souffle, où chaque détail et arrangement semble s’agencer au millimètre pour donner au résultat final une allure de pièce montée : complexe, riche et digeste. Enregistré dans son Topanga Canyon Studio, et masterisé par JJ Golden, il est plus subtil et énigmatique que son prédécesseur, et se rapproche plus de la mouvance psyche signée 1967. Aspergé d’échos brumeux, avec de longs et lents accords, encadrés par de doux murmures et voix transportés par des effets hallucinogènes, ainsi que quelques guitares fuzz, c’est à peu près ce qui vous attend dans Phase Zero.
Pour son premier CD, l'orchestre de Lutetia a fait le choix de réunir deux figures majeures de la musique française et argentine. Deux pays, deux compositeurs, deux univers en lien direct avec les influences qui ont bercé son chef Alejandro Sandler. Le rêve et la terre, c'est le savant mélange entre la délicate palette sonore de Debussy et la nervosité lyrique de Ginastera. Le voyage entre deux mondes liés l'un à l'autre, que tout sépare et rapproche. Les trois oeuvres choisies de Debussy sont tout à la fois distinctes et pourtant voisines. Symboliste et impressionniste, Debussy a très tôt été riche et varié dans ses compositions de la première partie de sa vie créatrice. La suite Estancia révèle en termes énergiques et nostalgiques la vie rude des Gauchos nomades dans les plaines sauvages d'Argentine. A travers une version qui se veut descriptive et subjective, l'orchestre de Lutetia a voulu mettre en relief ce qu'était la véritable vie d'un gaucho argentin au milieu du XIXème siècle. Ils ont su garder les couleurs impressionnistes de l'oeuvre littéraire argentine dont est inspirée la suite : le Martin Fierro.
Une nuit, je rêvais que j'avais fait un pacte et que le diable était à mon service... Je fus réveillé par cette violente sensation... La pièce que je composai alors est à la vérité la meilleure que j'aie jamais faite, et je l'appelle encore La Sonate du Diable, écrivit Giuseppe Tartini, grand virtuose du violon, compositeur prolifique et célèbre maître du XVIIe siècle. Quatre de ses oeuvres les plus éblouissantes, parmi lesquelles des variations extraites de L'arte del arco, sont jouées ici sans basse continue, conformément au voeu de Tartini. ... un sens des couleurs et une joyeuse folie virtuose qui nous assurent le plus singulier des vertiges musicaux. Diapason Andrew Manze joue sur un violon de Joseph Gagliano, Naples, 1783; archet de Gerhard Landwehr, Heemstede, 1987.
Bien après l'âge du bronze véritable, un alliage nouveau est né des fonderies ligériennes : c'est le romantisme assemblé à l'after beat, les hurlements mariés à la virtuosité, le premier chant du diable soudé au rythme infernal. The Mallet-Horn Jazz Band n'invente pas de nouvel instrument, il invente un nouvel assemblage, une nouvelle sonorité née d'instruments dont l'origine se perd au fond des âges : un marimba, un vibraphone, une contrebasse, une batterie et... une horde de cors d'harmonie menée par son Maître Arkady Schilkloper. Il ne bouleverse pas le répertoire du jazz et du Big Band, il le revisite, le tord, le crie, le susurre... Ainsi, de cet ensemble, vous connaissiez déjà tout, mais vous n'avez jamais entendu cela : une section rythmique ciselée, brillante, des talents de Mogan Cornebert (batterie) et Ivan Gélugne (contrebasse à cordes), sertie de deux claviers forgés dans un métal rare : Benoit Lavollée (vibraphone) et Renaud Détruit (vibraphone), liés par les griffes des cors au spectre de couleurs, de nuances et d'ambigus si étendu. Une parure extravagante pour un répertoire de standards et de créations.
LE NOUVEL ALBUM SOLO DU GROUPE PROG-ART-ROCK NORVEGIEN Connu pour son Art Rock caractéristique avec des arrangements riches et brillants, des lignes mélodiques sombres et émouvantes, le nouvel album de Gazpacho : ‘Soyuz’, poursuit sa création expérimentale. « Molok » dans The Independent (UK) est décrit comme ‘un album qui pourrait détruire le Monde’, Gazpacho adopte une approche holistique au processus d’écriture d’album; chacun est imprégné d’un concept captivant. Les thèmes de ‘Soyouz’ sont nés de l’idée que de beaux moments passent et ne peuvent êtres ‘sauvés pour plus tard’, de sorte qu’au sein de Soyouz sont intimement liés des récits de personnes et de vies ‘figées dans le temps ». S’inspirant d’une multitude d’époques et de sujets, y compris la capsule spatiale russe qui s’est écrasée et son capitaine emblématique Komarov; la pratique funéraire bouddhiste tibétaine dans ‘Sky Burrial’ ou encore l’insertion du plus ancien enregistrement de la voix humaine en 1860 dans le conte de Hans Christian Andersen ‘les habits neufs de l’Empereur’. ‘Soyuz a été enregistré au Krypton Planet et à St. Croix Fredrikstad en Norvège, produit par Thomas Andersen, Kristian Torp et Mikael Kroemer, mixé par John Rausch et masterisé par Thor Legvold de Sonovo. L’illustration conçue par le peintre Antonio Seijas, s'inspire des couleurs de la guerre froide russe; les polices de caractères sont inspirées de l’époque du vol de Soyouz One.
Le Chef d'oeuvre de Malher en concert sous la direction de Riccardo Chailly. Comme Riccardo Chailly le souligne, La Cinquième commence par un ton sombre, ténébreux et tragique, puis, avec le Scherzo et l'Adagietto l'oeuvre s'anime, se pare de couleurs nouvelles. Elle se termine dans le Finale avec un sentiment, peut-être pour la dernière fois dans la vie de Mahler, de joie et de gaité. Dans cette symphonie le moment de grâce est L' Adagietto : une révélation, une oasis spirituelle. Ce n'est pas l'expression d'une douleur, mais la déclaration d'amour de Gustav Mahler à Alma Schindler (qui deviendra Anna Malher en 1902). Une véritable chanson sans paroles. Avec le Gewandhaus Orchestra, Chailly donne à cette pièce une intensité inégalée dans le son et l'expression émotionnelle. Il parvient à maintenir tout au long de l'oeuvre, une tension dramatique qui permet à la symphonie de se dérouler avec la force d'un récit. Dans sa récente chronique sur ce concert, le Wiener Zeitung a caractérisé l'interprétation de Chailly d'Impressionnante avec une puissance et une intensité et sans réserve. En bonus dans le DVD : Riccardo Chailly s'exprime sur son interprétation de cette 5e Symphonie de Mahler.
Un casting jazz de très haut vol pour 12 voyages imaginaires qui nous font vibrer et nous emportent loin Ce qu’on appelle en anglais « Unshot Movie » est une histoire qui, incomplète, existe encore dans l’imagination de celui qui aurait aimé la compléter, la terminer, créant une multitude de versions différentes, teintées de nostalgie. Cet album n’est pas une musique de film, mais raconte douze unshot movies en musique. Leurs quatre narrateurs, Javier Girotto, Jon Balke, Furio Di Castri et Patrice Héral, ont une créativité unique, créant des thèmes mélodiques, des arrangements sophistiqués, innés avec une cohésion qui donne des couleurs et une vie aux morceaux. Comme pour faire de leur musique celle de notre film, de notre propre vie. Les 12 titres de Unshot Movies nous plongent dans un univers cinémascopique dès les premières notes de « Mam’Boo ». L’album retranscrit avec exactitude les moments fondamentaux de la vie d’un homme : joie, drame, vieillesse... Ce sont 4 grands musiciens jazz de la scène européenne qui ont remplis la mission avec brio : JAVIER GIROTTO (saxophoniste), JON BALKE (pianiste), FURIO DI CASTRI (contrebassiste), PATRICE HERAL (batteur) sous la supervision du producteur Ermanno Basso. Captivants, puissants et sensationnels, découvrez quatre artistes à l’apogée de leur carrière au travers de cette sortie exclusive Cam Jazz !
Lauréate de la Fondation Cziffra, Emmanuelle Swiercz- Lamoure nous emmène par la main dans un Chopin lumineux et simple Les Valses de Chopin ramène l’auditeur aux temps juvéniles et bienheureux de l’apprentissage du piano. La délicate nature du compositeur polonais préférait la lumière tamisée des salons à la rampe aveuglante des salles de concert ou de bal. Ses Valses sont plutôt une évocation stylisée de la giration de couples élégants sur le rythme mythique qui devait marquer de ses trois temps un siècle entier. Emmanuelle Swiercz-Lamoure aimerait vous faire aimer ce genre sans grandiloquence, qui est aux Ballades ou aux Sonates ce que sont un court métrage à un film, une nouvelle à un roman, une miniature à une fresque : des sonorités exquises qui révèlent des bijoux, des saveurs, des couleurs de chefs-d’oeuvre.
Quand Matthias Goerne et William Kentridge rencontrent Alban Berg... C'est une véritable tempête qu'à fait souffler ce Wozzeck au dernier Festival de Salzburg, remportant tous les suffrages ! William Kentridge a choisi un langage visuel très fort de par sa noirceur - on ne pouvait s'attendre à autre chose de la part du peintre - et sa saturation : personnages, marionnettes, décors et projections vidéo s'enchevêtrent dans une atmosphère apocalyptique, en pleine Première Guerre mondiale : monde extérieur et mondes intérieurs sont dévastés. Dans une correspondance parfaite entre les arts, les différentes disciplines dressent ensemble le tableau de l'égarement, du désespoir et de la brutalité. C'est sous la baguette expressive de Vladimir Jurowski que Matthias Goerne endosse le rôle phare qui semble être fait pour lui; tout en maitrisant parfaitement les finesses d'une partition particulièrement éprouvante, le baryton incarne un Wozzeck en plein basculement vers la folie. Une production qui rend à l'opéra de Berg tout son lyrisme, son intensité et sa force dramatique. époustouflant !
Depuis ses racines qui remontent au delta du Mississippi et peut-être à l'Afrique, le blues n'a pas cessé d'évoluer, et chaque génération d'artistes lui a insufflé de nouvelles couleurs. L'anthologie « Blues Revival » présente un portrait de la scène blues contemporaine. On y trouve des Blancs comme des Noirs. On y croise certains artistes comme Eric Bibb et Shemekia Copeland qui sont issus de familles ayant baigné dans cette musique. On y voit aussi des mutants comme Deborah Coleman qui ont découvert le blues à travers Led Zeppelin, Rubben Ford qui le marie à l'électricité du rock, ou encore CC Addock qui le fait rimer avec sa culture cajun de Louisiane. On y côtoie des survivants, tels les Blind Boys of Alabama et Irma Thomas. Cette véritable palette représente parfaitement l'identité du blues.
Depuis son origine, la salsa a été l'un des domaines de la musique latine le plus dominé par les hommes. Et personne ne niera que c'est encore le cas aujourd'hui... Au début de la salsa, les femmes jouaient un rôle important dans l'interprétation de cette musique tropicale faite pour danser. A Cuba, Maria Teresa Vera, Rita Montaner, Olga Guillot, Celia Cruz, etc, faisaient toutes de belles carrières dans un environnement dominé par les hommes. Cette compilation vise à braquer le projecteur sur quelques artistes des années 70, mais également sur quelques chanteuses contemporaines. Pas de stars des grands labels, mais plutôt des artistes fières et bien assaisonnées, aux voix d'une grande présence. En un mot, une sélection de choix parmi les Divas Latinas, qui en fera voir de toutes les couleurs aux machos ! Avec Celia Cruz, Omara Portuondo, La Lupe, Graciela And Mario Bauzá, Noraida Y Los Moré, Cortijo Y Su Nuevo Combo, Myrta Silva Con Joe Quijano Y Su Conjunto, Cachana, Choco Orta, etc. En bonus : l'album d'une « salsera » étonnante, la japonaise Yoko Mimata, établit à New York, diplômée en espagnol, et qui chante avec authenticité, puissance et maestria une salsa revigorante et haute en couleur.
Ce portrait haut en couleurs est un bien bel hommage à la musique des Roms, et il couvre un territoire qui va de l'Europe de l'Est à l'Inde et au Moyen Orient en passant par la France et l'Espagne. La musique intense des tziganes s'y déploie sur fond de ces thèmes éternels qui sont la douleur, la nostalgie, la trahison et l'amour déçu, mais aussi la joie de vivre, le sens de la fête, et la soif d'aller de l'avant dans un monde aux lendemains souvent incertains. C'est ainsi que les Espagnols de Son de la Frontera voisinent avec les Roumains du Taraf de Haïdouks, que leurs compatriotes de la Fanfare Cioc..rlia précède Mostar Sevah de Bosnie- Herzégovine et l'orchestre indien Musafir, et que le Francoalgérien Tony Gatlif succède à Acquaragia Drom basé en Italie. Autant de frissons et autant de mélodies divinement rythmées qui sont l'âme de la musique gypsy et son essence première.
Ping Machine, c'est l'énergie de 13 musiciens liés dans un même souffle, servant les compositions écrites et orchestrées par le guitariste Frédéric Maurin. L'album Random Issues présente de nouvelles compositions développées en concert au cours de l'année 2009. Depuis quatre ans que le projet existe, Fred Maurin a su s'émanciper de ses grands modèles (Gil Evans, Charles Mingus, Carla Bley, Frank Zappa), gagnant en personnification des couleurs, en diversification des climats, en épanouissement des développements et en pouvoir de narration. Avec une moyenne d'âge de 30 ans, cet orchestre hors normes représente la richesse de la nouvelle scène jazz en France et ses objectifs artistiques : souci permanent du travail de la matière sonore; diversité dans les formes et les thématiques, toujours développées avec un sens du drame et du dénouement; écoute collective et plaisir de jouer.
Valery Gergiev débute un cycle Brahms à la tête du LSO. Cet enregistrement marque le début d'une intégrale des symphonies de Brahms qui réunit à nouveau le LSO et Valéry GERGIEV. On trouve les Symphonies 1 & 2 mais également l'Ouverture Tragique et les Variations sur une Thème de Haydn, la première composition orchestrale de Brahms. La 1ère symphonie, épique et magistrale, qui dépeint la dignité et la grandeur, fut reçue avec enthousiasme lors de sa création en 1873 et plaça dès lors son créateur parmi les maîtres de la composition orchestrale. La seconde symphonie, avec ses mélodies joyeuses est plus bucolique, c'est une pastorale élégante dont Valery Gergiev sait faire ressortir toute la palette des couleurs voulues par le compositeur. L'ouverture Tragique, de son côté, exprime plutôt les tourments et l'agitation de l'âme et l'orchestre exprime parfaitement ici son énergie et sa force intrinsèque.
Avec Morte e sepoltura di Christo de Antonio Caldara, publié par Glossa dans la foulée du récent album dédié aux concertos pour violon que Vivaldi composa sur le tard, Fabio Biondi revient à l’oratorio italien, l’une de ses prédilections. Les vénitiens Caldara et Vivaldi étaient contemporains mais suivirent des voies très différentes tracées par leur carrière. Caldara travailla longtemps à Mantoue et à Rome avant d’obtenir le poste de Vizekapellmeister à la cour viennoise de Charles VI du Saint-Empire Romain Germanique. Durant les 20 dernières années de sa vie, Caldara composa un grand nombre d’oratorios (et d’opéras), en densifiant son contrepoint et en utilisant le large éventail des couleurs instrumentales que lui offrait l’orchestre de la cour impériale. Écrit pour le Carême de 1724, Morte e sepoltura suit la structure bipartite typique de l’époque et se base sur un texte qui inclut une série de réflexions des personnages ayant participé, d’une manière ou d’une autre, à la Passion du Christ. Soulignons aussi l’importance et le nombre d’arias avec instruments obbligati. Fabio Biondi dirige le Stavanger Symphony Orchestra avec lequel il collabore assidument depuis 2006 dans les programmes de musique ancienne de cet ensemble norvégien. Quant à l’équipe vocale réunie par Biondi, elle se compose d’un choix de brillants solistes entourant Maria Grazia Schiavo et Silvia Frigato. L’essai accompagnant le disque est signé par le plus grand expert de Caldara, le musicologue Brian W Pritchard.
Une fenêtre sur 30 ans de musique chez Real World Music Lancé il y a 30 ans, en 1989, Real World Records s'est développé pour devenir un label de musique de classe mondiale aux quatre coins du monde. Son catalogue musical, qui porte le fameux logo de la barre de couleurs, a une énorme variété de styles, d'ambiances et de genres qui ont tous en commun : la qualité de l'enregistrement, la superbe production et la musique d'une grande passion. Quand on regarde notre catalogue, on se rend compte de la chance que nous avons eue de travailler avec tant de grands artistes du monde entier. Peter Gabriel. La majorité des sorties du label ont été enregistrées dans les studios de Real World, où les espaces interactifs offrent un environnement capable de capter l'excitation et la vitalité des musiciens en concert. Quelle que soit la musique, quelle que soit la technologie, les grands disques viennent des grandes performances. Peter Gabriel. Célébrant 30 ans de découvertes et d'illuminatoin, cette fenêtre sur 30 ans de vie de Real World Music trace un chemin de la Tanzanie à la Chine, de l'Irlande au Tibet, de la Colombie à la Papouasie Nouvelle Guinée. Nous avons choisi des morceaux qui nous ont ouvert l'esprit et le coeur aux sons du monde entier - une expérience enrichissante et joyeuse.
Réalisé entre 1972 et 1976, distingué par les plus hautes récompenses, Le Livre d'or de l'orgue français constitue l'une des plus grandes anthologies discographiques consacrées à l'instrument. Près d'une vingtaine de titres brossent un lumineux panorama des XVIIe et XVIIIe siècles, qui fait l'objet de la présente réédition. Si une certaine universalité guide le langage de l'orgue en Europe jusqu'à la fi n du XVIe siècle, nourri de polyphonie et de transcriptions vocales, comme de préludes libres ou de fantaisies, l'école française se singularise au fi l des décennies suivantes. Elle se développe au service de l'Eglise catholique dans un contexte grégorien prégnant, tandis que la domination des couleurs et une sorte d'ivresse des timbres résultent d'une facture instrumentale anticipant le répertoire. De Titelouze à Dandrieu, les programmes proposés ici en portent témoignage à travers l'une des périodes les plus fastes de l'orgue français, couvrant quasiment les règnes de Louis XIII et de Louis XIV.
Le nouvel album des légendes du Reggae, The Gladiators ! Avec 14 titres mêlant des adaptations des classiques du groupe comme Jah Works ou Look is Deceiving et des nouvelles compositions toujours inspirées par le Roots Rock Reggae telles que Freeman ou le single We Are Not mais avec un son très actuel, le nouvel album des Gladiators prouve qu'ils sont encore dans l'arène pour défendre les couleurs de la culture Jamaicaine ! La trio vocal originel des Gladiators en 1967 se compose de Albert Griffiths, Errol Grandison et David Webber, ces deux derniers étant remplacés quelques années plus tard par Clinton Fearon et Gallimore Sutherland. En 2004, avec l'album Father and sons, Albert Griffiths annonce sa retraite en passant officiellement le flambeau à ses fils : Anthony qui officie déjà depuis plusieurs années à la batterie au sein du groupe et Al au chant, héritier direct de la voix et du charisme de son père. Formés durant leur jeunesse par Albert Griffiths cela fait aujourd'hui plus de dix ans qu'ils perpétuent avec succès le style qui a fait la renommée des Gladiators, tout en y apportant une fraîcheur et une dynamique nouvelle. Le prochain album du groupe Roots Legacy en est la parfaite illustration : le projet d'un artiste mûr, reprenant à la perfection quelques uns des titres d'Albert Griffiths et proposant de nouvelles compositions inédites du groupe.
Avec ce nouvel album studio, leur quatrième, le trio allemand frappe fort. Très fort. C'est certainement le meilleur album de leur discographie, et assurément l'un des jalons de l'année en termes de « Power Trio ». Les ambiances, les changements d'atmosphères, les jeux de couleurs, c'est un peu la marque de fabrique de [em]. Ce n'est pas pour rien que l'initiatrice du trio, la contrebassiste Eva Kruse, a été l'élève du pianiste John Taylor. Comme Michael Wollny d'ailleurs, éternel amateur de crépuscules et de noirceurs délectables. Quant à Eric Schaefer, formé aux percussions classiques aussi bien qu'au rock, il démontre de nouveau ici une redoutable habileté dans le développement de scénarios musicaux (la grosse caisse sur le mouvement de la Cinquième Symphonie de Mahler !). Loin de la traditionnelle antienne exposition/solo/reprise, le batteur possède un sens de la construction qui va bien au-delà de la simple narration linéaire, et sait doser ses effets, fût-ce en les accentuant à l'extrême. Le trio [em] parle un langage sans doute influencé par le cinéma fantastique, qui confine au romantisme par sa propension aux contrastes, son goût du suspense et de la surprise. Discours âpre et plein de caractère, énergie rock bouillonnante, inflexions funky, respirations inattendues, harmonies chatoyantes, sens mélodique omniprésent, touches électroniques, perméabilité musicale : cette cohabitation de personnalités artistiques très différentes et le fonctionnement musical égalitaire du trio fonctionnent à merveille et font de cet album un must pour tout amateur de trio jazz. Inclus dans le digipak : bonus CD dans pochette cartonnée avec 4 titres enregistrés en concert au JazzFest de Berlin (nov. 2011)
Avec ce nouvel album studio, leur quatrième, le trio allemand frappe fort. Très fort. C'est certainement le meilleur album de leur discographie, et assurément l'un des jalons de l'année en termes de « Power Trio ». Les ambiances, les changements d'atmosphères, les jeux de couleurs, c'est un peu la marque de fabrique de [em]. Ce n'est pas pour rien que l'initiatrice du trio, la contrebassiste Eva Kruse, a été l'élève du pianiste John Taylor. Comme Michael Wollny d'ailleurs, éternel amateur de crépuscules et de noirceurs délectables. Quant à Eric Schaefer, formé aux percussions classiques aussi bien qu'au rock, il démontre de nouveau ici une redoutable habileté dans le développement de scénarios musicaux (la grosse caisse sur le mouvement de la Cinquième Symphonie de Mahler !). Loin de la traditionnelle antienne exposition/solo/reprise, le batteur possède un sens de la construction qui va bien au-delà de la simple narration linéaire, et sait doser ses effets, fût-ce en les accentuant à l'extrême. Le trio [em] parle un langage sans doute influencé par le cinéma fantastique, qui confine au romantisme par sa propension aux contrastes, son goût du suspense et de la surprise. Discours âpre et plein de caractère, énergie rock bouillonnante, inflexions funky, respirations inattendues, harmonies chatoyantes, sens mélodique omniprésent, touches électroniques, perméabilité musicale : cette cohabitation de personnalités artistiques très différentes et le fonctionnement musical égalitaire du trio fonctionnent à merveille et font de cet album un must pour tout amateur de trio jazz. Inclus dans le digipak : bonus CD dans pochette cartonnée avec 4 titres enregistrés en concert au JazzFest de Berlin (nov. 2011)
On ne présente plus le Quatuor Hermès, devenu le plus brillant de la jeune génération des quatuors français grâce à un parcours solide, sans faute et sans esbroufe. Après un disque Schumann encensé par la presse et le public, les 4 musiciens nous offre ici un programme qu’ils ont dans la tête et les doigts depuis très longtemps, mais... on n’enregistre pas les quatuors de Ravel, Debussy et Dutilleux à la légère ou pour une amourette à laquelle tous les quatuors succombent de façon irrépressible. « Le hasard fait de cet enregistrement se trouve être celui de nos 10 ans ! Mais comme rien n’est jamais qu’uniquement fruit du hasard, c’est aussi le privilège du temps, de ces années partagées ensemble et donc de la sagesse qui en a été finalement le déclencheur, comme un amour qui prend le temps ». De ce lien entre «les Hermès» et ces oeuvres magistrales est né cet enregistrement d’une maturité exceptionnelle, ou émotion, poésie et fusion quasi irréelle vous saisissent dès les premières mesures de Ravel, et ne vous lâchent plus jusqu’au dernier accord du quatuor de Debussy. Cet art si particulier des Hermès de vous prendre immédiatement la main et ne pas la lâcher est le résultat d’un travail subtil où fluidité, choix des timbres, des couleurs, des atmosphères vous racontent des histoires avec engagement et fraîcheur. Une sorte d’élégance naturelle, équilibre entre spontanéité et profond respect des grands maîtres, de la musique tout simplement.
« Un groupe qui a réussi à conquérir les coeurs, à brasser les publics, à ne pas rentrer dans une case. Un groupe avec des chansons, des vraies, qu'on retient et qu'on chante pendant longtemps, et dont certaines sont promises à l'éternité » Les Inrocks ILS SONT DEJA PRÈS DE 400 000 FRANÇAIS À LES AVOIR DÉCOUVERTS SUR SCÈNE SUPERBE SÉANCE DE RATTRAPAGE AVEC LEUR PREMIER ALBUM LIVE Quand on vous parle de Leon de Luc Besson, vous pensez d'emblée au morceau « Matilda » ? Vous dessinez amoureusement des triangles sur des bouts de papiers (voire sur votre peau) alors même que vous ne comprenez rien à Pythagore ? Vous avez appelé votre chat Nara et pensez que « Something Good » serait un chouette prénom pour votre premier né ? Vous regardez avec nostalgie toutes les vidéos renvoyées par la requete Youtube « alt-J live », attendant frénétiquement le prochain concert du groupe dans votre ville ? Le concert à la Chapelle des Beaux-Arts est, de loin, votre vidéo préférée de la Blogothèque ? Ne cherchez plus, cet album est fait pour vous ! Alt-J annonce la sortie de LIVE AT RED ROCKS, leur premier album live. Enregistré au mythique Red Rocks Amphithéatre dans le Colorado devant plus de 10 000 personnes, ce concert reste l'un des moments clés de la carrière - déjà exceptionnelle- du trio de Leeds. L'occasion de redécouvrir en audio et en vidéo les morceaux déjà cultes du groupe, extraits de An Awesome Wave (2012) et This Is All Yours (2014). ALT-J / Live At Red Rocks est disponible en trois formats : CD/LP/Blu-Ray, 2LP bleus, et Coffret Deluxe 2LP/CD/DVD/Blu-Ray/Livret photo/collier.
« Un groupe qui a réussi à conquérir les coeurs, à brasser les publics, à ne pas rentrer dans une case. Un groupe avec des chansons, des vraies, qu'on retient et qu'on chante pendant longtemps, et dont certaines sont promises à l'éternité » Les Inrocks ILS SONT DEJA PRÈS DE 400 000 FRANÇAIS À LES AVOIR DÉCOUVERTS SUR SCÈNE SUPERBE SÉANCE DE RATTRAPAGE AVEC LEUR PREMIER ALBUM LIVE Quand on vous parle de Leon de Luc Besson, vous pensez d'emblée au morceau « Matilda » ? Vous dessinez amoureusement des triangles sur des bouts de papiers (voire sur votre peau) alors même que vous ne comprenez rien à Pythagore ? Vous avez appelé votre chat Nara et pensez que « Something Good » serait un chouette prénom pour votre premier né ? Vous regardez avec nostalgie toutes les vidéos renvoyées par la requete Youtube « alt-J live », attendant frénétiquement le prochain concert du groupe dans votre ville ? Le concert à la Chapelle des Beaux-Arts est, de loin, votre vidéo préférée de la Blogothèque ? Ne cherchez plus, cet album est fait pour vous ! Alt-J annonce la sortie de LIVE AT RED ROCKS, leur premier album live. Enregistré au mythique Red Rocks Amphithéatre dans le Colorado devant plus de 10 000 personnes, ce concert reste l'un des moments clés de la carrière - déjà exceptionnelle- du trio de Leeds. L'occasion de redécouvrir en audio et en vidéo les morceaux déjà cultes du groupe, extraits de An Awesome Wave (2012) et This Is All Yours (2014). ALT-J / Live At Red Rocks est disponible en trois formats : CD/LP/Blu-Ray, 2LP bleus, et Coffret Deluxe 2LP/CD/DVD/Blu-Ray/Livret photo/collier.
Après un double disque consacré à Boccherini salué par la critique, Ophélie Gaillard et le Pulcinella Orchestra nous entraînent à la découverte de l'incroyable palette sonore de Vivaldi, le plus génial des compositeurs vénitiens. Puisant dans les trésors du répertoire dédié à son instrument, la violoncelliste a conçu un florilège qui fait la part belle au concerto, qu'il soit solo, à deux ou à quatre, et comprenant une reconstruction inédite du Concerto RV 788. Les interventions chantées de Lucile Richardot et Delphine Galou, dans des airs d'opéra, irisent ce programme comme des rayons de soleil à travers les nuages. L'album alterne des mouvements de grande émotion, parfois douloureuse comme dans le Largo du Concerto RV 416, avec des envolées frénétiques et virtuoses (dans les mouvements haletants des concertos RV 419 ou 409) qui ne sont pas sans rappeler l'été des Quatre Saisons. Les mystères de cette musique s'y épanouissent tout en jeux d'ombres et de lumières, dans un carnaval de couleurs qui donne son titre à cet enregistrement réjouissant.
Ce sont les retrouvailles de la chanteuse irlandaise Susan McKeown et du new-yorkais Lorin Sklamberg, chanteur du groupe The Klezmatics. Leurs débuts, en 2006 avec Wonder Wheel, avaient été récompensés par un grammy dans la catégorie « meilleur album de world music contemporaine ». Puisant avec naturel et intelligence aux sources d'un répertoire yiddish exceptionnel et d'un patrimoine populaire irlandais haut en couleurs, passant d'une langue et d'une tradition à l'autre, la voix d'alto angélique et sensuelle de McKeown et le timbre ténor émouvant et expressif de Sklamberg bénéficient du soutien d'un groupe d'une extraordinaire souplesse. Histoires juives et irlandaises, accents de passion, danses emmenées par la guitare, le violon et l'accordéon, chants funèbres, romances, on est au coeur d'un mariage entre le mysticisme juif et la tradition gaélique. Au fil de son travail, le duo forge un lien entre deux traditions immigrées venues de loin, et qui sont déjà enracinées au coeur de l'identité collective de l'Amérique. Il n'est pas inutile de rappeler, outre les Klezmatics, quelques faits d'armes des deux comparses. Susan McKeown a notamment collaboré avec Natalie Merchant, Pete Seeger, Linda Thompson, et Billy Bragg. Quant à Lorin Sklamberg, qui a aussi composé pour le cinéma, on a pu le voir avec des artistes aussi divers que Don Byron, Itzhak Perlman, Chava Alberstein, Natalie Merchant, Emmylou Harris, ou Arlo Guthrie.
Sud Coréenne, née à Séoul en 69, fille d'un père chef de choeur et d'une mère cantatrice, elle commence sa carrière musicale avec le Korean Symphony Orchestra à 23 ans, sans jamais avoir étudié le chant... En 1995, elle s'envole pour Paris afin d'y étudier le jazz et la chanson française. Elle s'inscrit au CIM, à l'Institut National de Beauvais et au Conservatoire Nadia et Lili Boulanger. Parallèlement elle poursuit sa carrière en Corée où elle crée sa propre structure de production, Bis Music, avec laquelle elle autoproduit ses disques; à Paris, elle travaille avec son quintet, et ses disques sont produits par le label Circum Girum. En cinq ans, elle enregistre quatre disques et se produit dans de nombreux festivals. En 2003, elle remporte en Corée le prix de la meilleure artiste jazz. En 2004, son album So I am remporte un très grand succès en France et elle est reconnue comme l'une des chanteuses les plus singulières de la nouvelle génération. Entre 2005 et 2006, elle sillonne l'hexagone et participe aux plus grands festivals de jazz avec son quintet. Sa voix est troublante, elle tient ce caractère singulier de ses origines coréennes mais aussi de ses influences musicales très variées. Son jeu tout en nuances et subtil lui donne la possibilité d'être d'une grande douceur mais aussi d'affirmer une incroyable puissance dans ses éclats de voix. Exceptionnelle improvisatrice, elle possède une importante palette de timbres et de couleurs et maîtrise parfaitement le scat. Elle a un don rare qui est une fluidité de tous les instants. Son timbre si particulier ne lui confère aucune comparaison, quelques journalistes évoquent de temps en temps Jeanne Lee et Susanne Abbuehl pour le jazz, Björk ou Kate Bush pour la pop. Son répertoire est essentiellement constitué de compositions originales écrites par elle ou ses musiciens. Youn Sun Nah a aussi la particularité d'utiliser plusieurs langues sur scène : le coréen, l'hébreu, l'espagnol, le portugais, l'anglais et de temps en temps le français.
Live at Red Rocks - Coffret Deluxe Nombre de disques : 5« Un groupe qui a réussi à conquérir les coeurs, à brasser les publics, à ne pas rentrer dans une case. Un groupe avec des chansons, des vraies, qu'on retient et qu'on chante pendant longtemps, et dont certaines sont promises à l'éternité » Les Inrocks ILS SONT DEJA PRÈS DE 400 000 FRANÇAIS À LES AVOIR DÉCOUVERTS SUR SCÈNE SUPERBE SÉANCE DE RATTRAPAGE AVEC LEUR PREMIER ALBUM LIVE Quand on vous parle de Leon de Luc Besson, vous pensez d'emblée au morceau « Matilda » ? Vous dessinez amoureusement des triangles sur des bouts de papiers (voire sur votre peau) alors même que vous ne comprenez rien à Pythagore ? Vous avez appelé votre chat Nara et pensez que « Something Good » serait un chouette prénom pour votre premier né ? Vous regardez avec nostalgie toutes les vidéos renvoyées par la requete Youtube « alt-J live », attendant frénétiquement le prochain concert du groupe dans votre ville ? Le concert à la Chapelle des Beaux-Arts est, de loin, votre vidéo préférée de la Blogothèque ? Ne cherchez plus, cet album est fait pour vous ! Alt-J annonce la sortie de LIVE AT RED ROCKS, leur premier album live. Enregistré au mythique Red Rocks Amphithéatre dans le Colorado devant plus de 10 000 personnes, ce concert reste l'un des moments clés de la carrière - déjà exceptionnelle- du trio de Leeds. L'occasion de redécouvrir en audio et en vidéo les morceaux déjà cultes du groupe, extraits de An Awesome Wave (2012) et This Is All Yours (2014). ALT-J / Live At Red Rocks est disponible en trois formats : CD/LP/Blu-Ray, 2LP bleus, et Coffret Deluxe 2LP/CD/DVD/Blu-Ray/Livret photo/collier.
Le dernier album du batteur Antonio Sanchez, Migration, avait été très remarqué, notamment du fait de la participation de Chick Corea et de Pat Metheny. Ce retour au disque se fait également en belle compagnie, puisque le musicien s'est entouré de l'excellent bassiste de L.A. Scott Colley, ainsi que de deux souffleurs, dont le ténor David Sanchez, auteur d'une solide carrière internationale. Sans piano, ce quartet mise sur un jazz ouvert, aéré, très diversifié, où le plaisir de la découverte et de l'improvisation est encadré par des compositions structurées et truffées de détours harmoniques surprenants. Enregistré en concert dans le club Jazz Standard de New York en octobre 2008, cet album brille par la présence d'Antonio Sanchez qui impressionne non seulement par sa maîtrise technique, mais aussi par l'utilisation, toujours au service de la musique, d'une palette étonnante de couleurs et de timbres. Pas étonnant que le Mexicain soit l'un des batteurs de studio les plus demandés de la planète ! Un univers original qui séduira tous les amateurs d'un jazz moderne et vivifiant.
Des relents grunge et un chant insolent, WIVES s'annonce comme la nouvelle sensation de la scène bricolo-punk new-yorkaise! Nouvelle sensation de la scène bricolo-punk new-yorkaise LES INROCKUPTIBLES Un mini-hit. Oui, on peut l'affirmer LIBéRATION (sur Waving Past Nirvana) Tout fraîchement signé chez CITY SLANG (CARIBOU, TINDERSTICKS), le quatuor de NYC, WIVES a déjà délivré une poignée de singles dont le fameux WAVING PAST NIRVANA qualifié par Libération Un mini-hit. WIVES se place dans la lignée prestigieuse des groupes grunge New Yorkais rythmée par le punk. WIVES est le groupe d'une ville, produit de son anxiété, de son bruit de ses arts et de son énergie. Il est composé de Andrew Bailey (de DIIV à la guitare), Jay Beach (guitar, vocals), Alex Crawford (bass), Adam Sachs (drums). WIVES, c'est la dissonance de SONIC YOUTH, l'énergie des premiers PIXIES, les ricanements intelligents et cérébraux de MARK E SMITH de THE FALL.
L'énergie dramatique et une intuition mystérieuse et infaillible permettant de faire vibrer les couleurs et le sens du texte, qui caractérisent la façon dont Claudio Cavina aborde ces dernières années la musique de Monteverdi, se retrouvent avec bonheur dans cette interprétation de Il ritorno d'Ulisse in patria. Après avoir signé des versions admirables, et admirées, de l'Orfeo et de Poppea, Cavina interprète à présent le texte immortel d'Homère célébrant la constance et la vertu. Créé à Venise il y a plus de 350 ans, Le Retour d'Ulysse dans sa patrie ne nous est parvenu qu'en une seule partition (conservée à Vienne) dont Monteverdi n'est probablement pas l'unique compositeur; conscient de cet état de choses auquel s'ajoutent certaines limitations du manuscit, Cavina applique sa grande expérience et son savoir-faire à recréer l'inspiration du Crémonais et présente ainsi sous une lumière nouvelle le monde opératique vénitien au coeur du XVIIème (ce que nous avons pu apprécier dans son récent enregistrement de Artemisia de Cavalli). Cavina s'entour des instrumentistes de La Venexiana et d'un excellent groupe de chanteurs (auxquels Cavina participe) : aux cîotés de Anicio Zoki Giustiniani (Ulysse) et de José Maria Lo Monaco (Pénélope), nous pouvons applaudir Roberta Mameli et Makoto Sakurada, entre autres, dans les rôles principaux. L'oeuvre a été enregistrée à Mondovi après avoir été jouée à Amsterdam, Paris, Regensburg ou Stuttgart. Stefano Russomanno, dont les essais accompagnent tout l'odyssée monteverdienne de Cavina chez Glossa, contribue une fois encore en signant un texte incisif pour cette édition.
LES NOUVEAUX VENUS DE CHEZ JAGJAGUWAR NOUS DÉVOILE DANS CE PREMIER ALBUM UNE POP DELICATE ET SOLAIRE Midnight Sister - le projet des deux créatifs Juliana Giraffe et Ari Bazuulian - arrive à nous via les paysages isolés de la vallée de San Francisco - ses couleurs, ses diners, sa folie et ses lumières éblouissantes. Résidents de longue date de la vallée, les deux membres de Midnight Sister ont toujours été inspiré par la mythologie autour de leur ville et en particulier par son histoire paradoxale à la fois tragique et enchanteresse. Saturn Over Sunset pourrait presque être vu comme l’adaptation album du film Short Cuts de Rubert Altman, où chaque chanson est l’observation des personnages étranges qui vivent dans cette vallée. Juliana est la fille d’un DJ de Los Angeles et a été biberonnée à la disco et à la musique de David Buwie. Les paroles et mélodies qu’elle compose lui sont venues alors qu’elle contemplait Sunset Boulevard à travers sa petite fenêtre. Sa ‘fenêtre arrière’, comme elle l’appelle, lui permet de faire travailler son imagination et de créer les paroles qui accompagneront les compositions d’Ari. Ce dernier est déjà entrainé grâce à son activité d’arrangeur de pop étrange pour des artistes comme Tubias Jessu Jr. et Alex Izenberg. C’est la première fois que Giraffe écrit et joue et c’est également la première fois que Baluuzian joue de la pure pop. Saturn Over Sunset dessine les coins les plus curieux d’Hollywood. On en ressort les yeux troubles, ébloui par le paysage devenu tout à coup rose et orange, que l’on aperçoit à travers les palmiers et le brouillard. Puur ceux qui aiment : Weyes Bluud, Alduus Harding, Angel Olsen
Embarquez pour un voyage musical avec Tatie Jambon, une marchande de sable pas comme les autres ! Tatie jambon, c'est le vrai surnom que ses neveux donnent à Marianne James. C'est dire à quel point la protagoniste de ce livre est inspirée de Marianne, personnage haut en couleurs, anticonformiste et si attachant ! Elle raconte l'histoire et interprète les chansons écrites par Valérie Bour (France Inter), qui reprend la plume après Les symphonies subaquatiques, accompagnéede son compagnon, Sébastien Buffet qui signe les musiques. Les visuels, bourrés de tendresse et à l'humour subtil sont signées Soufie. Les statistiques sont formelles : dans 99,99% des foyers, l'heure du coucher est un cauchemar...Négociation, guerre des nerfs, pourparlers : les parents sont à bout... Pas de panique : Tatie Jambon a la solution ! Semblant débarquer d'une autre planète, cette Tatie idéale, toujours entre deux avions, excentrique et bourrée de tendresse, a la cote avec les enfants : ils l'adorent ! Sa stratégie soporifique a elle est musicale : histoires de princesses, Yoga, défilé de moutons ou hypnose...tous les moyens sont bons ! Elle invente un concept de musique sixties internationales avec des airs de bossa, rumba, slow, rock, ballade country, sonorités plus tropicales... Chaleureux et chaloupé, entraînant et incarné, ce voyage musical emmènera les enfants au pays des rêves. Ou pas...! Marianne James raconte l'histoire et interprète les chansons écrites par Valérie Bour (France Inter), qui reprend la plume après Les symphonies subaquatiques, accompagnée de son compagnon, Sébastien Buffet qui signe les musiques. Depuis La nouvelle Star en 2004, sa popularité ne faiblit pas. Elle allie énergie, simplicité, bonne humeur, proxi-mité, professionnalisme et bénéficie d'une excellente image auprès de tous les publics (télé et artistique) et de tous les âges. Ses qualités de chanteuse sont impressionnantes et elle a envie de s'investir auprès des enfants. Un spectacle TOUS AU LIT la tente beaucoup. A voir pour 2017 chez Victorie Music.
Le nouveau volume des anthologies musicales et géographiques de la collection des « Rough Guides » de World Music Network est dédiée à Paris. La vision musicale qui nous en est offerte est riche et variée. D'abord, la chanson avec des voix originales comme celles de Pauline Croze et Emily Loizeau, et des groupes au look bastringue comme Rue De La Muette. Ensuite, le jazz, historique avec Sidney Bechet, coloré de couleurs manouches avec Biréli Lagrène, plus moderne avec Richard Galliano. N'oublions pas le musette, aussi, avec par exemple le « Bis'ness » du grand Tony Murena et la «Brise Napolitaine », l'une des plus belles valses jouées par le virtuose Vetese Guerino. Même les Auvergnats de Paris ne sont pas oubliés, avec un excellent titre des Costauds De La Lune ! Et puis, le disque contient de grands moments, parfumés de senteurs délicates et rares : Aldo Romano qui joue les crooners en chantant le « A St-Germain des Prés » de Léo Ferré, Lili Boniche qui nous livre son « Elle est partie » avec la gouaille raffinée dont il est coutumier, Les Primitifs Du Futur et leur malicieuse « Valse Chinoise »... Pas de doute, en mélangeant chanson contemporaine, swing gypsy, accordéon, et l'âge d'or des années trente et quarante, ce portrait cosmopolite ne laissera aucun des amoureux de Paris indifférent !
Beethoven et Reicha, tous deux nés en 1770, se sont côtoyés durant de longues années, notamment dans la fosse d'orchestre de Bonn où ils se rencontrèrent, l'un à l'alto, l'autre à la flûte. à l'occasion de leurs 250 ans, Le Concert de la Loge leur rend conjointement hommage dans un disque qui réunit le Septuor, op. 20 de Beethoven et la Grande Symphonie de salon n° 1 de Reicha. oeuvres hybrides, car situées à la croisée de la musique de chambre et de la symphonie, elles reflètent le goût de l'expérimentation cher à leurs compositeurs. La sophistication des lignes instrumentales beethoveniennes, sous l'apparente galanterie du divertissement, répond, en diptyque, à la symphonie de salon de Reicha, que Berlioz saluera lors de sa nomination à la section Musique de l'Académie des Beaux-Arts, comme un véritable révolutionnaire. Julien Chauvin et les solistes du Concert de la Loge proposent un disque en forme de double portrait qui donne à entendre les parentés des esthétiques allemande et française, plongeant leurs racines chez Haydn, mais aussi leurs singularités respectives. Le charisme orchestral des deux compositeurs s'impose, jusque dans la musique de chambre, et leur rigueur d'écriture accueille l'expérimentation et la fantaisie.
SEUL AU PIANO, IL REND HOMMAGE EN CONCERT À TROIS GRANDES DAMES DE L'HISTOIRE DE LA MUSIQUE Une captation raffinée emplie de surprises et d'émotion Cet enregistrement en concert dans l'auditorium du prestigieux Studio Bauer en Allemagne est un petit miracle de piano solo. Giovanni Mirabassi est dans une forme éblouissante et stupéfie le public par la richesse de sa palette harmonique et sa dextérité ébouriffante toujours au service de la musique. Capté le 16 septembre 2014 à Ludwigsburg, ce concert rend hommage à trois grandes dames du monde musical : Ella Fitzgerald, Mercedes Sosa et Edith Piaf. Les titres enregistrés nous font ainsi voyager aux Etats-Unis, en Argentine et en France, le pays d'adoption du pianiste où il s'est imposé au fil des années comme l'un des pianistes européens de jazz les plus appréciés. Le lyrisme, la fougue, l'art de la nuance et l'inventivité harmonique constante de Giovanni font mouche dans ce répertoire. L'excellence de l'acoustique du studio Bauer - où ont enregistré notamment Keith Jarrett et Miles Davis - est fameuse à travers le monde et l'enregistrement permet de vérifier que cette réputation n'est pas usurpée, distillant l'étendue des couleurs subtiles du Steinway D Grand Piano. Un album raffiné empli d'émotions et de surprises qui devrait ravir tous les fans du pianiste et nombreux amateurs de « solo piano ».
Formé à Cardiff en 2013, Slowly Rolling Camera rassemble quatre musiciens d’univers très différents aux talents nombreux et variés. Ils se connaissent bien, puisqu’ils ont joué ensemble pendant dix ans dans divers groupes de jazz, de funk et de soul, écumant les clubs du Pays de Galles. Leur musique se situe au carrefour du trip-hop, de la drum’n’bass, du jazz, de la soul et de la musique électronique. Ils nous proposent un paysage sonore vraiment personnel en s’affranchissant de toute barrière stylistique. Ethérée et pourtant viscérale, leur musique révèle aussi bien l’influence de Cinematic Orchestra et Portishead que de James Blake et Bonobo. Sur scène, ils connaissent un franc succès, soit en tête d’affiche ou en première partie de groupes plus identifiés (Jazzanova ou The Herbaliser). Produit par Andy Allan (Portishead, Massive Attack), ce premier album chez Edition Records séduira tous les amateurs de bandes son imaginaires créant de vastes et majestueux paysages sonores. La musique de Slowly Rolling Camera est une sorte d’ovni, mêlant structures de jazz complexes et rares, grooves puissants, mélodies hypnotiques et boucles orchestrales lancinantes. Voici un voyage envoûtant dans de grands espaces de liberté habités de couleurs musicales, où se rencontrent la chaleur de la nu soul, l’énergie du trip-hop, le froid scandinave.
Quatre noms qui scintillent tout en haut de la jeune scène jazz européenne et qui transcendent les frontières : Andreas Schaerer, Michael Wollny, Vincent Peirani et Emile Parisien. Les quatre compères, qui triomphent aux quatre coins du monde, ont monté un brillant quartet. Au sommet de leur carrière, et au total vainqueurs de 12 Echo Jazz Awards, sans compter les récompenses dans leur pays respectif, ils sortent l’album « Out Of Land » où chacun découvre des territoires inexplorés de son instrument. Après nous avoir enchantés et rencontré le succès avec leurs derniers albums (Tandem, Sfumato, Weltentraum, Belle Epoque, etc.), les quatre musiciens ont décidé d’unir leur force créative. Le résultat est enthousiasmant ! L’un comme l’autre y apporte sa touche d’originalité : Schaerer est l’un des meilleurs chanteurs et improvisateurs de la scène contemporaine (remarqué dans Hildegard Lernt Fliegen), avec d’immenses capacités vocales; Peirani, qui toujours repousse plus loin les possibilités de l’accordéon, cherche à partager avec une inspiration hors du commun sa passion de l’instrument; Parisien, dont la presse ne tarit pas d’éloges et qui nous éblouit par son inventivité permanente; Wollny, le plus fantasque des quatre, est capable de surprendre tout autant son audience que ses partenaires de scène grâce à sa prodigieuse technique et ses couleurs harmoniques ébouriffantes. Leur but est de capter l’intérêt de tout un chacun, quel que soit son âge, et il semble que ce soit mission accomplie !
L'aventure de cet album est une belle histoire. Au départ, il y a le triomphant trio qu'anime Sylvain Beuf avec Franck Agulhon et Diego Imbert, paire rythmique gémellaire d'une complicité quasi télépathique. En février 2009, à l'occasion d'un concert au Duc des Lombards, Sylvain décide d'étoffer sa musique et de l'élargir à la dimension d'un quintet. Pour renforcer le trio et découvrir de nouvelles couleurs orchestrales sur un répertoire composé de standards, il fait appel à Denis Leloup, as de la coulisse, et à Pierrick Pedron, altiste incendiaire. « Depuis longtemps, Pierrick, amoureux fou du saxophone comme moi, m'avait tapé dans l'oreille. Dans son jeu, il y a une formidable projection du son et une énergie d'improvisation qui m'ont très vite séduit. » Peu après ce premier concert, une rencontre amoureuse aussi improbable que magique bouscule sa vie et échauffe son imagination. Elle allume l'envie d'écrire pour ce nouvel ensemble et attise en lui « le désir de délivrer de la joie, celle, irrépressible, de transformer ma vision de la musique. L'écriture est venue en un jaillissement libre et spontané. Du 15 à la fin avril, j'ai écrit, nuit et jour, tout le répertoire, j'ai tout orchestré dans un état d'euphorie créatrice que je n'avais jamais connu auparavant. Je n'avais pas à chercher. Je trouvais, naturellement, sans prise de tête. » Début mai, Sylvain Beuf appelle Françoise Devienne, la bonne fée du Jazz Club de Dunkerque où le quintet est programmé pour le mois de juin. « Je lui annonce que le groupe s'est métamorphosé en sextet avec l'addition d'un pianiste, Jean- Yves Jung dont j'avais pu apprécier au sein du Paris Jazz Big Band les étonnantes possibilités. Avec son enthousiasme habituel, Françoise accepte tout de suite. Avec l'aide de la Fondation BNP Paribas une quatrième soirée de concert nous est même offerte. De là germe en moi l'idée de profiter de cette occasion pour enregistrer un disque « live », une première et une nouvelle prise de risque pour moi. » Il en parle à Julien Birot, l'un des tout meilleurs ingénieurs du son de sa génération. Séduits par l'idée, Julien et son complice Sébastien Barthélemy se proposent très vite de produire le disque sur leur label Such Production. Les quatre nuits dunkerquoises, du 3 au 6 juin, se passent comme dans un rêve. La joyeuse compagnie joue avec une flamme contagieuse ce répertoire tout neuf devant un public totalement conquis. « La belle histoire continue » s'émerveille Sylvain. À 45 ans, Beuf a aujourd'hui pris conscience que le saxophone n'était plus son seul horizon. « J'ai décidé de consacrer plus de temps à l'écriture. J'ai désormais envie de m'exprimer à travers des formations orchestrales plus riches, comme le sextet ou l'octet. Je rêve aussi de big band, même d'orchestre symphonique. Je suis enfin assuré dans ma capacité d'écrire de la musique pour ensemble. Dans mon écriture coexiste l'attraction du blues et de la musique afro-américaine, bien sûr, avec les influences venues des musiques traditionnelles européennes. Ainsi sur « Suspect Noise », je suis parti d'un climat volontairement hispanisant. » Pour nourrir l'imagination de ses partenaires, Sylvain a choisi des formes ouvertes avec d'incessants changements de rythme. Pour inventer dans le vif de l'instant, dans le feu du jeu, non pas une musique pour prouver, mais pour seulement éprouver le bonheur d'être ensemble. Fraîcheur et spontanéité, générosité et disponibilité, urgence et passion sont les ingrédients qui expliquent la réussite de cet album. Ami de plus de vingt ans de Sylvain Beuf, mais aussi président du Jazz Club de Dunkerque, je suis aujourd'hui heureux que ces deux passions communiquent en un si éclatant résultat. « Joy » est son nom.
Si All Hour Cymbals (2007) avait révélé à une petite échelle ce groupe formé à Brooklyn, c’est bien le psychédélique furieux de Odd Blood (2010) qui a contribué à les faire connaître plus largement aux États-Unis et en Europe. Deux ans plus tard, c’est au tour de Fragant World d’enfoncer le clou des divagations musicales de Yeasayer. Chant haut perché comme sous substances, sonorités électroniques mais orchestration souvent organique : rien n’a changé, volontairement. Le groupe persiste à cultiver son jardin expérimental tout en le décorant de certains effets pop. Hors de question d’être inaccessible malgré une ambiance des plus planantes. Et malgré un malin plaisir à brouiller les pistes de l’auditeur avec des nombreuses variations de thèmes et de rythmes... Il y a de belles surprises telles que les cordes inattendues de Longevity, des tubes potentiels comme le Blue Paper ou le cosmique Henrietta, des passages en eaux troubles tels que l’hypnotique Demon Road ou le dansant Damaged Goods. Survolant l’album avec légèreté mais conviction, Chris Keating s’impose comme un chanteur singulier voire, mieux encore, comme une espèce de gourou. Ce troisième album serait-il le meilleur de Yeasayer ? Les goûts et les couleurs (très changeantes, psychédélisme oblige) ne se discutent pas. En revanche, Yeasayer réussit aujourd’hui à tenir tout un album sur la longueur, ce qui n’était pas réellement le cas auparavant. Témoignant d’une construction solide, le défragmenté et multiréférencé Fragant World s’écoule avec une logique toute mystique. Jolie performance. Sophie Rosemont - Copyright 2017 Music Story
Si All Hour Cymbals (2007) avait révélé à une petite échelle ce groupe formé à Brooklyn, c’est bien le psychédélique furieux de Odd Blood (2010) qui a contribué à les faire connaître plus largement aux États-Unis et en Europe. Deux ans plus tard, c’est au tour de Fragant World d’enfoncer le clou des divagations musicales de Yeasayer. Chant haut perché comme sous substances, sonorités électroniques mais orchestration souvent organique : rien n’a changé, volontairement. Le groupe persiste à cultiver son jardin expérimental tout en le décorant de certains effets pop. Hors de question d’être inaccessible malgré une ambiance des plus planantes. Et malgré un malin plaisir à brouiller les pistes de l’auditeur avec des nombreuses variations de thèmes et de rythmes... Il y a de belles surprises telles que les cordes inattendues de Longevity, des tubes potentiels comme le Blue Paper ou le cosmique Henrietta, des passages en eaux troubles tels que l’hypnotique Demon Road ou le dansant Damaged Goods. Survolant l’album avec légèreté mais conviction, Chris Keating s’impose comme un chanteur singulier voire, mieux encore, comme une espèce de gourou. Ce troisième album serait-il le meilleur de Yeasayer ? Les goûts et les couleurs (très changeantes, psychédélisme oblige) ne se discutent pas. En revanche, Yeasayer réussit aujourd’hui à tenir tout un album sur la longueur, ce qui n’était pas réellement le cas auparavant. Témoignant d’une construction solide, le défragmenté et multiréférencé Fragant World s’écoule avec une logique toute mystique. Jolie performance. Sophie Rosemont - Copyright 2017 Music Story
Lors de la parution de son précédent album Voyage, couronné d'un beau succès critique et commercial, Télérama décernait ses prestigieuses ffff en écrivant : « Délicieuse est le mot qui vient quand on écoute Youn Sun Nah. Mais la jeune Coréenne est aussi émouvante, radieuse, parfois drôle, toujours sensuelle et nocturne. La voix donne l'idée même de la justesse, avec des trilles dans l'aigu qui vous vrillent. » Récemment décorée du grade de Chevalier dans l'ordre des Arts et des Lettres, Youn Sun Nah est de retour au disque avec un nouvel opus très attendu, Same Girl. Entourée de ses fidèles musiciens, déjà présents sur l'album Voyage - les excellents Ulf Wakenius (g), Lars Danielsson (b), Xavier Desandre- Navarre (perc) - la piquante Coréenne est effectivement toujours la « même fille » et nous propose un nouvel enregistrement homogène et intimiste, aux accents européens, américains et asiatiques. Au carrefour du jazz, de la pop, de la chanson et du folk, Youn Sun Nah surprend, capte l'auditeur, le subjugue, le charme, l'hypnotise. Entre minimalisme, retenue et exubérance, le CD est composé d'un magnifique choix de onze chansons. Youn donne libre cours à son talent unique, sans aucune contrainte ou entrave stylistique. Ainsi, le standard de jazz My Favorite Things côtoie le classique de Metallica Enter Sandman, et la troublante Chanson d'Hélène de Philippe Sarde - interprétée en français aux côtés du récitant Roland Brival - une magnifique folk-song coréenne. A noter également quelques raretés avec la vibrante reprise My Name Is Carnival de Jackson C. Frank, ou le bluesy Moondog de Terry Cox, batteur de son état pour Bowie, Elton John ou Aznavour. De superbes compositions originales de Youn et de son guitariste complètent enfin un vibrant ensemble. Avec sa technique sans faille, cette voix souple et céleste, limpide et précise, Youn Sun Nah virevolte, tournoie, change de registre.et nous laisse admiratifs, heureux, émus, sans voix. Comme tous ceux qui l'ont déjà vue sur scène. Lorsque La Chanson d'Hélène égrène ses dernières notes, il ne reste qu'une seule chose à faire : réécouter l'album. Encore. Et toujours.
Lors de la parution de son précédent album Voyage, couronné d'un beau succès critique et commercial, Télérama décernait ses prestigieuses ffff en écrivant : Délicieuse est le mot qui vient quand on écoute Youn Sun Nah. Mais la jeune Coréenne est aussi émouvante, radieuse, parfois drôle, toujours sensuelle et nocturne. La voix donne l'idée même de la justesse, avec des trilles dans l'aigu qui vous vrillent. Récemment décorée du grade de Chevalier dans l'ordre des Arts et des Lettres, Youn Sun Nah est de retour au disque avec un nouvel opus très attendu, Same Girl. Entourée de ses fidèles musiciens, déjà présents sur l'album Voyage - les excellents Ulf Wakenius (g), Lars Danielsson (b), Xavier Desandre- Navarre (perc) - la piquante coréenne est effectivement toujours la même fille et nous propose un nouvel enregistrement homogène et intimiste, aux accents européens, américains et asiatiques. Au carrefour du jazz, de la pop, de la chanson et du folk, Youn Sun Nah surprend, capte l'auditeur, le subjugue, le charme, l'hypnotise. Entre minimalisme, retenue et exubérance, le CD est composé d'un magnifique choix de onze chansons. Youn donne libre cours à son talent unique, sans aucune contrainte ou entrave stylistique. Ainsi, le standard de jazz My Favorite Things côtoie le classique de Metallica Enter Sandman, et la troublante Chanson d'Hélène de Philippe Sarde - interprétée en français aux côtés du récitant Roland Brival - une magnifique folk-song coréenne. A noter également quelques raretés avec la vibrante reprise My Name Is Carnival de Jackson C. Frank, ou le bluesy Moondog de Terry Cox, batteur de son état pour Bowie, Elton John ou Aznavour. De superbes compositions originales de Youn et de son guitariste complètent enfin un vibrant ensemble. Avec sa technique sans faille, cette voix souple et céleste, limpide et précise, Youn Sun Nah virevolte, tournoie, change de registre et nous laisse admiratifs, heureux, émus, sans voix. Comme tous ceux qui l'ont déjà vue sur scène. Lorsque La Chanson d'Hélène égrène ses dernières notes, il ne reste qu'une seule chose à faire : réécouter l'album. Encore. Et toujours.
Concerto pour orgue op.58 - Concerto pour orchestre à cordes op.39 - Symphonie pour cordes op.3 / John Scott, orgue - BBC National Orchestra of Wales - Richard Hickox, direction
Pour aborder le chef-d'oeuvre de la musique pour violon seul, Isabelle Faust a puisé à la source du manuscrit original de Jean-Sébastien Bach. Cette démarche exemplaire n'est pas pour rien dans la formidable réussite artistique pointée par l'ensemble de la presse internationale lors de la parution du premier volume de sonates, notamment sanctionné par un Diapason d'or de l'année 2010 («Un renouvellement essentiel de la discographie.»)
Weber ne serait-il né que pour composer Le Freischütz ? C'est ce qu'on a trop longtemps voulu croire, oubliant l'existence d'un catalogue de plus de 300 oeuvres dans tous les genres. Écrit par un homme de 22 ans, le Quatuor présente déjà les prémices musicales de ce romantisme fantastique qu'explorait E.T.A. Hoffmann à la même époque. Quant aux charmantes Sonates pour piano et violon de 1810, refusées par l'éditeur pour cause d'originalité criante (!), elles font se côtoyer les styles en un exotique rendez-vous multinational.