L'Ours Barnabé, créé en 1981 pour la revue Amis-Coop, est un chef d'oeuvre d'humour et de logique qui réussit l'acrobatie d'être accessible aux plus jeunes et d'émerveiller les adultes.Les surprises graphiques ou verbales, les raccourcis et les paradoxes de cet ours débonnaire en font l'une des bandes dessinées d'humour pour enfants les plus intelligentes de la génération. Elle futd'ailleurs nominée à Angoulême en 1990 et Prix RTL enfant 1992. Ce premier volume de L'Ours Barnabé, version intégrale, réunit 190 planches parmi les premières réalisées par l'auteur. Deux autres volumes suivront et reprendront l'intégralité des pages précédemment parues, tandis que continueront à paraître des ouvrages entièrement inédits.
Onze artistes issus du collectif des Carnettistes Tribulants ont été invités par le Musée de l'histoire de l'immigration, à réaliser des carnets à partir des ressources du musée, notamment les parcours de vies de la Galerie des dons.Les carnettistes n'ont pas cherché à illustrer un récit ou un parcours mais à créer une fiction autour de la diversité du parcours migratoire, en le magnifiant. Leur objectif dans cette démarche est de transcender Au final, voici donc un ouvrage redonnant vie à onze itinéraires d'immigrants, par le truchement de sensibilités graphiques multiples.
Au premier étage de L'Immeuble d'En Face, réside une mère célibataire et enceinte. Au second, un couple entre deux âges. Et au troisième un couple de jeunes amoureux, Claire et Louis. Un immeuble comme tant d'autres avec ses croisements dans l'escalier, sa solidarité et ses méfiances. Des tranches de vie pleines de justesse et de fraîcheur. Vanyda développe dans cet album un sens de la mise en scène, une capacité à faire bouger les personnages déjà hors du commun. Un manga à la française préfacé par Frédéric Boilet qui devrait séduire aussi bien les amateurs de shojo que ceux de romans graphiques.
Caravane nous entraîne, à la suite des guides et des chameliers, dans un voyage hors du temps et du monde, sans point de départ ni but apparent, dans un espace qui défie les frontières du rêve et du cauchemar, du jour et de la nuit...Les couleurs du désert se mêlent à l'obscurité la plus profonde pour faire de cette déambulation au rythme du pas des chameaux un parcours initiatique, une exploration avant tout intérieure. Six ans après sa première édition en noir et blanc (éditions Fremok), cette oeuvre née sous la plume de l'immense Jorge Zentner et mise en images, poétiques voire hypnotiques, par Bernard Olivié, se pare enfin de couleurs, selon le désir originel de ses créateurs.On lit ce récit le nez dans tes étoiles et les yeux comme aimantés aux mots de Zentner. (...) Un livre qu'on relirait bien une fois la dernière page tournée . Thierry Bellefroid.
« J'habite une ville où la prison fait face à la gare ». Invité surpris d'un enterrement, cette image est la première qui s'impose à Bernard et le renvoie vers les différents choix de sa propre vie.Confronté à des visages oubliés, cet évènement l'incite à revenir sur son passé. Un chemin semé de doutes, auxquels seul son besoin viscéral de dessiner faisait front.De l'immense solitude des beaux-arts de Lyon aux Arts Décoratifs de Paris, en passant par les boulots divers et de nombreux moments de flottement, ce livre lui donne l'occasion d'analyser a posteriori ces petits riens qui lui ont permis de se construire et de vivre sa passion : « La vie n'est faite que de quelques oui et de quelques non. » Une flânerie de presque quinze ans. Les belles années
D'un côté, il y a Luisa, 30 ans, photographe culinaire célibataire et incapable de vivre plus de quelques semaines avec un homme. De l'autre, Luisa, 15 ans, des rêves plein son sac à dos, une folle envie de trouver l'amour et de vivre de la photographie... Mais aussi des sentiments inassumés pour Lucie, sa copine lesbienne. Un jour, aussi invraisemblable que cela puisse lui paraître, la Luisa adulte voit débarquer sur le pas de sa porte l'ado qu'elle était ! Cette rencontre sera décisive pour la jeune femme car elle fera remonter à la surface des frustrations trop longtemps enfouies. Un récit initiatique à rebours, qui entraîne le lecteur dans une quête intime de réalisation personnelle, porté par le trait joueur et les couleurs pleines de vie de Carole Maurel.
L'Ours Barnabé revient pour un 21e tome ! L'occasion de fêter avec lui son 1000e gag ! Au programme de ce Joyeux anniversaire : création d'oeuvres d'arts étranges, visites de musées en tous genres et rencontre avec de drôle d'individus comme Bigfoot ou les extra-terrestres ! Créé en 1980, L'Ours Barnabé traverse les âges et fait le bonheur des petits comme des grands. Mu par une douceur de vivre communicative, notre valeureux plantigrade fait preuve d'une spiritualité pleine d'humour qui fait mouche.Philippe Coudray ne finit pas d'amuser et faire rire petits et grands tout en gardant un sens aigu de la réflexion. Les mille et une aventures du célèbre plantigrade représentent autant de gags savoureux qui donnent, pour la plupart, l'occasion s'interroger sur le monde qui nous entoure...
Quand le petit Jean est né, tous l’ont cru mort. Mais, alors qu’on emmenait son corps, il s’est mis à miauler…Si bien que l’enfant a hérité du surnom de Piso, le « chat » en malgache.Aujourd’hui, Jean Piso est l’accordéoniste attitré du groupe Ny Malagasy Orkestra, qui porte haut les couleurs de l’île de Madagascar à travers le monde.Geneviève Marot a fait sa connaissance alors qu’elle accompagnait le groupe sur la route, pour réaliser les visuels de leurs prochains CD et affiches. Jean Piso lui a conté son enfance : sa découverte de l’accordéon, les jeux, les incidents entre enfants et plus généralement la vie dans un petit village du Sud de Madagascar, Betioky. Et Geneviève a mis ces souvenirs en images...Une plongée dépaysante dans la vie quotidienne d’un petit village malgache.
Au début des grandes vacances, alors qu'ils maraudent quelques prunes, deux frères découvrent une grande bâtisse abandonnée, point d'entrée d'une gigantesque galerie de pièces et d'étages, tout aussi abandonnés. Mais ce terrain de jeu qui les fascine estdéjà le territoire d'une bande d'enfants de leur âge. Après avoir réussi une épreuve d'initiation, les deux frères deviennent membres de la principauté des mille fenêtres, menée de main de fer par la redoutable « princesse ». Cette oeuvre, passée inaperçue lors de sa parution aux éditions Delcourt, trouve sa juste place dans la collection La Malle aux Images, avec sa nouvelle livrée de couleurs !
Au commencement était une lettre... une lettre mystérieuse de Agathe à son père, priant ce dernier de ne surtout pas la rechercher.Convaincu que sa fille n'est pas partie de son plein gré, monsieur K part à sa recherche dans les rues de Paris.S'ensuit une longue descente aux enfers, un chemin qui va l'amener à rencontrer puis à passer outre les conseils de personnages énigmatiques tels W. le pragmatique détective, N. le musicien balayeur, Bashô le chat poète, l'araignée sur l'épaule, le petit joueur de bille et... Enfin Libre, eux-mêmes. Ces personnages ne seraient-ils pas, au final, que des parts de lui-même qu'il lui faudra assimiler ?Pendant ce temps, Agathe, en plein monde onirique, semble oeuvrer à retrouver les couleurs et les dimensions d'un monde devenu trop plat pour elle.L'un et l'autre vont devoir travailler sur eux-mêmes, chacun de leur coté, afin de pouvoir (mieux) se retrouver. Nettoyer son passé, se faire de la place, accepter ses erreurs et avancer.La musique des sphères leur permettra-t-elle de se retrouver ?
Arthur Rimbaud a été celui qui, sans cesse, s'est trouvé en instance de partir. Le 13 décembre 1880, il débarque à Harrar en Abyssinie.Un siècle plus tard, c'est Tom qui arrive en Afrique de l'Est. Besoin irrépressible de voyages et d'ailleurs, il laisse derrière lui sa compagne pour se plonger, à travers une longue mission culturelle, dans la magie envoûtante de cette partie de l'Afrique. Avec les écrits du poête pour tout guide de voyage.Il rencontre alors Fikrie, une jeune éthiopienne qui lui sert de femme de ménage et dont il tombe immédiatement amoureux. Entre eux se tisse une amitié sensuelle et passionnelle.Mais Fikrie a un lourd passé et elle est mariée : l'enfant qu'elle attend de Tom les replongera tous les deux dans la dure réalité d'une aventure sans lendemain, dont les enjeux pour Fikrie étaient bien plus qu'une simple histoire d'amour.« Avoir vécu à Djibouti aura sans nul doute été l'expérience la plus marquante de mon existence. L'Afrique ne peut laisser indemne. Les couleurs, les odeurs, les gens que l'on croise sont autant de signes indélébiles qui vous marquent à jamais A travers ce livre, j'ai voulu transmettre un peu de cette atmosphère envoûtante qui vous colle à la peau pour le reste de votre vie.Fikrie a beaucoup compté pour moi. J'ai à peine exagéré son histoire, sa fuite d'Érythrée, son périple atroce à travers le désert, ses mariages pour sauver sa vie, son incroyable joie de vivre et cette beauté sensuelle qu'ont la plupart des femmes de cette région. » Joël Alessandra Dans la lignée de Ferrandez ou Loustal, de superbes aquarelles qui donnent à voir et aimer l'Afrique.Une autofiction poignante qui mêle habilement poésie et réalité sociale.
Lassé de ne pas trouver d'emploi à la sortie des Beaux Arts, Maxime décide de prendre le large et de découvrir le monde. Et comme il faut bien commencer quelque part, Maxime choisit le Vietnam, car il a dans l'idée de retrouver la trace du mystérieux demi-oncle que son grand-père, ancien militaire, aurait laissé là-bas après la guerre d'Indochine.Ce n'est pourtant pas lui qu'il va rencontrer à Saigon, mais l'amour fou, en la personne d'Akiko, une jeune Japonaise souriante qui va bouleverser son programme et sa vie. Malgré ce coup de foudre, le jeune homme doit retourner en France, faute d'argent. Commence alors entre eux une relation par écrans interposés, dont la chaleur n'a rien à envier aux ébats torrides qu'ils vécurent à Saigon.Deux questions se posent alors pour Maxime : pourquoi ne retournerait-il pas au Vietnam ? Et pourrait-il faire sa vie avec la jeune femme, lui qui vit au jour le jour ?Un appel au voyage et à la découverte, une ode à la vie et à la sensualité.
Une jeune femme part en voyage dans l'espoir d'oublier celui qu'elle aime et qui l'a quittée. Une autre se demande en quels apprêts elle attendra son amoureux, le soir venu. Une troisième tente de convaincre une de ses semblables des charmes de l'amour saphique, une quatrième promet à son amant qui la délaisse que désormais elle saura... s'aimer !Dans la réédition de ce travail intime et sensible, Johanna nous offre une douzaine de saynètes, enchaînées ou indépendantes, qui toutes nous parlent de désir, de sensualité et qu'elle agrémente d'une histoire en couleurs de 8 pages inédite par rapport à l'édition originale (éditions de l An 2).Une par Une est un livre érotique, c'est indéniable. Il ne ressemble pourtant pas aux canons du genre. Le désir suggéré y est plus fort que celui montré. Les mots et les images jouent sur un mode poétique, évocateur. Les corps sont autant d'arabesques. L'érotisme et la sensualité semblent frais, naturels, irrésistibles. On est troublé, émoustillé même sans avoir pour autant le sentiment de céder à une concupiscence graveleuse. Avec Johanna Schipper, l'amour est tonique, léger, triste parfois, mais ensorcelant toujours.
Dans un Vietnam médiéval, un vieil homme ronchon au faciès de singe fait son apparition dans un petit village. Très vite, celui que l'on appelle « le Vaurien » se retrouve embarqué dans une mission qui ne l'enchante pas : celle de retrouver une jeune fille mystérieusement disparue.Accompagné du faible et pathétique Lau, le mystérieux Vaurien, à la fois sage, opportuniste et alcoolique, doit alors se rendre à la ville. Mais avant d'y arriver ils devront faire face aux tigres de la forêt.Retrouver l'amie de Lau s'avérera plus compliqué que prévu et c'est à coup de péripéties parfois burlesques, parfois mystiques mais toujours inattendues que se poursuit la quête de ce personnage haut en couleurs.Une épopée rocambolesque pleine d'originalité et au souffle vivifiant.
Eh meuf, ô rage ô désespoir, c'est ma place là !Quand une classe de collège finit par s'emparer du Cid...De nos jours, pas évident de lire Le Cid, quand on a treize ans ! Et pourtant, malgré les 382 ans qui les séparent, Chimène, Rodrigue et Don Diègue ne sont pas si éloignés de Naomy, Sarah-Lou, Brandon, Amine et de leurs acolytes !Bienvenue dans le huis-clos de la salle de classe de 4e B. Entre frictions, moments de grâce, inepties et traits d'esprit, les élèves vont peu à peu apprivoiser la pièce et son langage suranné, à l'image de Lou qui s'exclame désormais M'dame, quel outrage infâme, on m'a pris mon quatre couleurs !L'auteure, enseignante de Français au collège, livre ici le récit d'un apprentissage ardu mais non sans piquant, où les plus classiques ne sont pas forcément ceux que l'on croit !Une bande dessinée tout public, plein d'humour et d'enseignements
Dans les années 1970, au Maroc, une femme décide de vivre selon ses désirs. Son fils lui rend un hommage drôle et sensible.Sur la vie de ma mère... ou le récit d'une vie de femme à contre-courant des clichés.L'auteur nous conte l'existence de Jeanne, Jeannette, son héroïne, sa maman, pionnière des mères célibataires, enseignante, globe-trotteuse... Une mère trop belle, trop aimée et trop aimante comme son fils aime à le dire, mais une mère que jamais rien ne fera flancher.Rafistolés, rabibochés, son frère, sa mère et lui forment un équipage soudé qui affronte vents et marées. Du Maroc à Haïti en passant par la France et le Mali, Gaston nous narre un quotidien plein de tendresse souvent, de rudesse parfois mais d'amour toujours. à commencer par une enfance marocaine, où l'étrange est moins ressenti au sud de la Méditerranée que dans la campagne française, à l'occasion des vacances.Au travers des itinéraires de ces personnages attachants, hauts en couleurs, Gaston compose un récit plein d'humanité et de tolérance et nous peint un admirable portrait de femme libre.
Pour l'instant connu sous le sobriquet de Wolferl, le petit Wolgang Amadeus Mozart ne vit que pour la musique. Et il sait déjà l'apprécier sous toutes ses formes, même les plus inattendues ! Le jeune virtuose cherche - et trouve ! - l'inspiration partout où elle se cache, jusque dans les cris de Nannerl, sa soeur, ou les crottes de son chien. Qu'elles proviennent des oiseaux, des grillons ou des grenouilles, toute note est bonne à prendre, car pour ce génie en herbe, tout n'est que musique ! De l'Autriche à l'Angleterre, en passant par la France et l'Italie, notre petit Wolgang, bien que promis à la postérité, n'est pas encore assez mûr pour garder ses reflexions pour lui et ce, pour notre plus grand plaisir !
Léopold est un étonnant garçon : il est capable de devenir invisible ! Il peut même rendre ses vêtements eux aussi transparents : il suffit pour cela qu'il en lise l'étiquette. Peut-être que, quand il sera grand, Léopold utilisera ses pouvoirs pour devenir un justicier craint des méchants. Pour le moment, il en profite surtout pour s'amuser... Parfois au détriment de sa soeur Céline, parfois en toute complicité avec elle. Un duo de choc est né, embarqué pour de longues aventures, si les lecteurs lui prêtent vie. Rassemblés en un seul volume, voici les deux premiers albums initialement parus aux éditions Dupuis. L'occasion de (re)découvrir cette série pleine d'espièglerie... Et récompensée à Angoulême en 2012.
Léopold est un étonnant garçon : il est capable de devenir invisible ! Il peut même rendre ses vêtements eux aussi transparents : il suffit pour cela qu'il en lise l'étiquette. Peut-être que, quand il sera grand, Léopold utilisera ses pouvoirs pour devenir un justicier craint des méchants. Pour le moment, il en profite surtout pour s'amuser. Parfois au détriment de sa soeur Céline, parfois en toute complicité avec elle. Un duo de choc est né, embarqué pour de longues aventures, si les lecteurs lui prêtent vie. Rassemblés en un seul volume, voici les deux premiers albums initialement parus aux éditions Dupuis. L'occasion de (re) découvrir cette série pleine d'espièglerie. et récompensée à Angoulême en 2012.
Tout le monde veut être aimé. C'est parfois facile, parfois très compliqué. Il faut un peu de hasard, un peu de magie, un peu de réalité et beaucoup de quotidien.Il faut avant tout trouver le prestidigitateur, l'alchimiste de notre formule personnelle, qui fasse de chaque jour, un moment de fantaisie. Quelqu'un pour nous montrer comment tout peut être simple, par un tour de passe-passe, d'un simple mot ou grâce à un élixir.Pour Napoléon, c'est Eloisa. Et pour Eloisa, c'est Napoléon. Même si elle est grande et grognon, lui minuscule et souriant. Ils se sont croisés, un jour, au marché aux fleurs. Et si Eloisa s'est enfuie, Napoléon n'en a pas moins décidé qu'ils étaient faits l'un pour l'autre, pour la vie !Quand l'amour se fait poésie.
Avec grâce, poésie, simplicité et érudition, Etienne Appert conte l'origine du dessin, sa signification, sa raison d'être.« Pourquoi tu dessines ? » demande un jour un enfant à Étienne.Pour répondre à son questionnement, l'auteur choisit d'emprunter ce qu'il nomme la rivière d'encre : celle qui coule depuis le tout premier trait tracé par un homme et contient chaque histoire personnelle et universelle du dessin.La légende veut que le premier dessin ait été tracé en Grèce bien avant l'antiquité, par la main d'une femme qui voulu accrocher sur le mur de sa maison l'ombre de son aimé. C'est son histoire que nous suivons, mêlée aux souvenirs de l'auteur et à ceux de l'enfant qui l'accompagne. Et, pour un bout de chemin, François Boucq et Edmond Baudouin leur serviront de guides.Dessiner, mais pour quoi alors ? Pour laisser quelque chose dans l'au-delà, nous qui sommes mortels ? Pour donner forme à l'innommable ? Pour accrocher l'ombre d'un être aimé sur le mur de sa maison ?
Bienvenue dans la pub ! Bienvenue dans un univers où les chefs de groupe, concepteurs et autres créatifs donnent chaque jour, invariablement, le meilleur d'eux-mêmes !Car il en faut, de l'énergie, pour survivre à ces défis quotidiens : soigner son image, répandre des horreurs sur ses collègues, supporter avec le sourire les névroses des autres, savonner la planche des plus ambitieux, mettre la pression sur les subalternes tout en flagornant la hiérarchie, intriguer pour obtenir une promotion, draguer à la photocopieuse...Et dire qu'en plus, il faudrait travailler pour les clients.
Inspiré par la biographie du paniste autrichien Paul Wittgenstein, Concerto pour main gauche nous transporte dans un univers onirique et poétique, au coeur de la psyché de ce personnage tourmenté, mélancolique et complexe, que seule la musique semble apaiser.Blessé lors de la première guerre mondiale, Paul Wittgenstein, frère du philosophe Ludwig Wittgenstein, fut amputé du bras droit mais poursuivit une carrière de concertiste malgré ce handicap. La fortune laissée par son père lui permit de commander des oeuvres pour la main gauche aux plus grands compositeurs de l'époque. Ainsi, c'est à sa demande que Maurice Ravel composa le célèbre Concerto pour la main gauche.Un destin extraordinaire porté par l'élégance et la poésie du dessin de Yann Damezin.
Synonyme de débrouille, combine et stratagème, « l'article 15 » est une maxime célèbre à Kinshasa, mise tous les jours en pratique par les Congolais.Lorsque Samuel, 10 ans, se voit refuser l'entrée de son école pour cause de chaussures trouées, il n'a pas d'autre choix que de faire marcher son imagination. Ni sa mère ni son père ne peuvent lui donner d'argent, leurs économies ayant été dévorées par la Scarlett, taxi acquis par son père afin de devenir son propre patron. Et mendier pour des chaussures à 15 $, n'est clairement pas une option envisageable pour ce gamin débrouillard et ambitieux !Alors recours à l'Article 15 ! Et pour réunir la somme dont il a besoin, Samuel a plus d'un tour dans son sac, tous plus ingénieux les uns que les autres. À l'opposé de son père qui va de déboires en déboires avec sa Scarlett...Une comédie en hommage à la vitalité et à l'optimisme des Congolais !
Après guerre, Myriam Lévy a choisi de tout oublier, l'horreur, la folie... Tout, y compris Fernand et Aurélie Cénou, le couple qui les cacha, elle et sa famille, pendant l'occupation allemande. Prise de remords de n'avoir rien fait pour que le couple soit reconnu comme Justes entre les nations par l'État d'Israël, Myriam décide de réparer cette injustice...C'est l'occasion pour elle de revenir sur sa propre histoire : sa rencontre avec son futur mari, Henri, son quotidien ainsi que celui de sa famille, juifs français obligés de se cacher pour survivre.L'occasion également de découvrir Fernand et Aurélie, héros de l'ombre, qui n'avaient pas hésité à accueillir chez eux toute une famille juive malgré les risques encourus. L'histoire émouvante de deux familles « liées pour l'éternité ».
Printemps 44, îles Chausey, Suzanne profite des grandes marées pour pêcher à pied. Ses marches contemplatives constituent pour elle une évasion dans une existence morne, marquée par des rapports distants avec son mari Pierre.Lui, de son côté, s'oublie à bord de son bateau et dans le café de l'île avec l'alcool pour échappatoire. Un jour de pêche, il trouve un soldat américain gisant sur la grève, et décide, contre l'avis de certains îliens, de le cacher aux allemands.Le convalescent se lie avec Pierre et Suzanne soulagés de voir ainsi rompue la monotonie de leur vie. À l'approche du navire de ravitaillement allemand, ce nouvel équilibre perd de sa légèreté et la tension monte...
L'île de Pâques était jadis une île isolée, avec sa culture propre et une population de près de 3. 000 habitants.Puis les occidentaux sont arrivés. Ils ont enlevé 1407 Pascuans pour les réduire à l'esclavage dans les mines de guano. Certains ont finalement pu rentrer... et propager sur l'île des épidémies venues du continent.C'est à cette époque qu'Eugène Eyraud, prêtre ouvrier de son état, décide de s'installer sur l'île pour y mener une mission d'évangélisation et apporter la civilisation à ces sauvages aux dieux de pierre. Il aura bien du mal à parvenir à ses fins, devra partir pour mieux revenir...Jusqu'à ce qu'un autre civilisateur vienne s'installer dans l'île : le marin Jean-Baptiste Dutrou-Bornier. Il développe l'agriculture sur l'île, épouse une princesse locale puis se transforme en despote, fait brûler les églises, tue, viole.À sa mort, en 1876, il ne reste plus que 175 Pascuans sur l'île. Les fameux Moaï, ces géants de pierre garderont leur mystère pour l'éternité...
Léopold est un étonnant garçon : il est capable de devenir invisible ! Il peut même rendre ses vêtementseux aussi transparents : il suffit pour cela qu'il en lise l'étiquette.Peut-être que, quand il sera grand, Léopold utilisera ses pouvoirs pour devenir un justicier craint des méchants. Pour le moment, il en profite surtout pour s'amuser. Parfois au détriment de sa soeur Céline, parfois en toute complicité avec elle.Mais les deux compères ne sont désormais plus aussi libres de leurs espiègleries : Alice, la meilleure élève de la classe de Léopold a cru découvrir les capacités hors normes de son camarade. Et elle est bien décidée à ne pas s'en laisser conter.Ce troisième volume de la série commencée chez Dupuis paraît sous forme d'un ouvrage bien plus copieux de 64 pages ! Les situations peuvent ainsi être davantage développées ; l'espièglerie, elle, est intacte !
Nadir Oualou, détective privé en banlieue parisienne, est français, comme Zidane. Très France black blanc beur, il donnerait tout pour éviter de devoir retourner au bled... jusqu'à ce qu'une cliente se présente avec une demande qu'il ne peut refuser : Nicole Benamou, ex-épouse de Said Benamou, un ancien membre du Front Islamique du Salut qui sévissait lors des guerres civiles de 1990, cherche à retrouver sa fille dont on l'a séparée il y a plusieurs années. Et pour cela, elle est prête à payer cher... Mais pour ce faire, Oualou devra retourner au pays, et affronter ses peurs... et sa famille ! Commence alors une enquête en territoire hostile : Oualou a pour tout indice une adresse et beaucoup d'incertitudes. D'autant qu'il lui faudra reconstituer le parcours de Saïd, durant la guerre civile et ses excès de tout bord. Et affronter les sinistres frères Batata, version algérienne des frères Dalton.
Mauvaise passe pour Etienne : non seulement il est sans travail, mais sa femme Béatrice vient de le virer de chez lui. Qu'on se calme, ils ne divorcent pas... puisqu'ils ne sont pas mariés. Rude coup tout de même pour les enfants... Enfin surtout pour Steph. Car son grand frère, Clément, lui, voit surtout les avantages qu'il peut y avoir à mettre ses parents en concurrence ! Etienne emménage donc chez son frère Sylvain. Ensemble ils vont pouvoir écumer les bars à défaut d'écumer les petites annonces... Sylvain entraîne même son frangin dans un groupe de parole pour « pères indignes anonymes ». Ils s'y font plein de copains... mais pas trop recommandables !Et comme un malheur n'arrive jamais seul, les deux frères apprennent la mort de leur père. Lui aussi, un père indigne, agile du ceinturon...Une sorte de sitcom... mais complètement déjantée et drôlissime !
À la fin des années 1990, Maëlle Joly et des amies partent pour un périple de huit mois au Népal. Dans l'Himalaya, à 2 000 mètres d'altitude, elles se prennent d'amitié pour les villages de Golphu Banjyang et Barati. Dans ce dernier, elles décident de créer une école primaire : l'association Kalam est née. Au fil des années l'association et l'école se structurent. Maëlle et d'autres membres de l'association - telles Sophie Raynal à compter de 2003 - se rendent régulièrement sur place pour suivre l'évolution de l'école et du village. En 2015, un violent séisme secoue le Népal et l'école s'écroule. L'association Kalam récolte des fonds pour mettre en place une aide d'urgence. Mais la reconstruction de l'école semble poser problème. Sophie et Maëlle décident donc de repartir à Barati afin de mieux appréhender la situation. Une immersion dépaysante, documentée dans le quotidien de villageois népalais.
Elle n'a toujours pas de nom. On l'appelle juste Bibi. Elle n'en a pas pour autant sa langue dans sa poche. Elle jette sur son univers ainsi que sur les pays qu'elle découvre un regard tout à la fois plein de fraîche naïveté et de délicieuse malice. Dans ce tome 2, vous l'aurez compris, c'est principalement son petit frère chéri, mais aussi la mort de son hamster, le réchauffement climatique, l'histoire d'amour de son grand père, les nudistes, ou encore les films de Bollywood qui aiguisent sa curiosité et son sens de la réflexion. Car Bibi réfléchit, autant qu'elle agit ! Le problème (pour son entourage), c'est que Bibi est une gamine un peu trop éveillée pour rester une petite fille modèle....
Où le dessinateur puise-t-il son imagination ? De ce qu'il voit. D'où vient ce qu'il voit ? De ce qui l'entoure. Mais qui donc, à l'origine de toute chose, a bien pu imaginer les contours de ce que nous voyons ? Pour que les arbres ressemblent aux arbres, les collines aux collines et les fleuves aux fleuves, n'a-t-il pas fallu le concours d'un dessinateur ? Du Dessinateur avec un grand « D » oeA travers les aventures déjantées d'un dessinateur que l'on prive arbitrairement de sa main droite pour avoir créé un animal incohérent, Jérôme Anfré nous emmène dans les coulisses de la Création. Mais des coulisses aussi rocambolesques qu'oniriques : sous la direction de contremaîtres hauts en couleur, des équipes s'affairent pour dessiner, fabriquer puis convoyer les collines, la végétation et les animaux qui donneront naissance à la terre. Pourtant, inévitablement, un grain de sable coince les rouages : rien n'est plus sous contrôle et la création peut prendre le pas sur la raison pour repousser ses limites.Sous ses airs de fable, Le Dessinateur, la colline et le cosmos cache une véritable plaidoirie pour la création sans limite et sans contrainte. A sa lecture, on pense inévitablement à Lewis Carroll, Winsor McCay, Terry Gillian... et surtout à l'incontournable Fred. Mais ne le dites pas à l'auteur, sa modestie en souffrirait !
Aux débuts de la Boîte à bulles, en 2003, son éditeur avait l’ambition de créer une planche dessinée pour présenter chacune de ses publications. Le principe : se mettre en scène avec humour pour présenter le livre aux journalistes, en faisant dessiner ladite page par un auteur différent de celui de l’album. L’initiative a tourné court à la 10e fiche… 10 ans plus tard, il se lance le défi de prolonger les planches déjà existantes pour raconter les heures radieuses et orageuses traversées par cette petite maison d’édition : les festivals, les prix, les désillusions, les rumeurs internet, les tentations de tout plaquer… Entrez dans les coulisses d’une maison d’édition au travers de la présentation de 46 ouvrages, présentations qui constituent autant d’occasions de raconter un bout de l’histoire de La Boîte à bulles.
Après avoir décrypté les fondamentaux de l'économie dans deux premiers volumes haut en couleur, Claire Fumat et Maud Hopsie s'interrogent cette fois sur la notion de Marché de concurrence pure et parfaite. Quelles sont ses hypothèses et ses conditions de fonctionnement ? Qu'est-ce que la loi de l'offre et de la demande ? Autant de questions pointues auxquelles les auteures répondent minutieusement chapitre par chapitre dans ce nouveau volume pour que le marché n'est plus aucun secret pour vous !Jargon et grandes théories économique passent à la moulinette de la pédagogie et de l'humour pour être exposées en illustrations claires et ludiques facilitant la compréhension et la mémorisation.Tout le programme de sciences économiques et sociales de Première dans une série de bandes dessinées à mettre entre toutes les mains !
Jeux Olympiques de Pékin, en 2008 : Samia Yusuf Omar, 17 ans, représente la Somalie. Sur la piste, la jeune femme se surpasse et bat son record personnel. Malgré sa dernière place dans la course, le public l'adore et l'acclame.De retour dans sa Somalie natale, Samia ne compte pas rester sur un échec. Mais s'entraîner décemment est devenu impossible car les fondamentalistes musulmans interdisent aux femmes de pratiquer une quelconque activité sportive.Pour atteindre son rêve de participer aux prochains Jeux en 2012, Samia tente le tout pour le tout : elle se lance dans une périlleuse odyssée pour rejoindre l'Europe. Alors à peine âgée de 20 ans, Samia éprouve le calvaire de l'immigration : la violence des passeurs, les camions surchargés de réfugiés, la faim, la soif, la prison... Jusqu'à sa fin tragique.
Espagne, 1937, la ville de Guernica est ravagée par une attaque aérienne sans précédent. Ce crime de guerre entrera dans l'histoire comme le premier bombardement aérien de civils et comme la source d'inspiration pour Pablo Picasso d'un de ses tableaux les plus célèbres. Guernica de Bruno Loth, est une fenêtre ouverte sur l'histoire qu'on ne raconte pas : la destinée de ceux dont la vie fut anéantie, en même temps que leur ville. Il met ce récit en parallèle avec le cheminement artistique de Pablo Picasso, qui voudrait exprimer sa rage de voir son pays ravagé par la guerre, menacé par le fascisme mais qui peine à trouver l'inspiration pour ce faire. Dans cet album, Bruno Loth nous plonge dans l'intimité des habitants et de l'artiste pour donner les clés d'une oeuvre majeure de l'art.
Ce second volume traite des opérations d'envergures visant à mettre en pratique leurs idéaux. Makhno raconte ses combats menés à la tête d'une armée insurrectionnelle, pour établir une zone révolutionnaire libertaire puis pour la défendre face aux impérialistes et aux bolcheviks.De son côté, Durruti détaille les actions qu'il a commis dans l'espoir d'affaiblir le pouvoir en place et le patronat, tant en Espagne et en Amérique Centrale.Une suite et fin aussi passionnante qu'instructive sur un pan de l'Histoire européenne souvent oublié...
C'est l'aventure éminemment humaine de la complicité d'une infirmière avec une de ses patientes atteinte de dégénérescence sénile, que Valérie a demandé à Raphaël Sarfati de mettre en images, pour témoigner de son vécu et surtout du peu d'attention trop souvent portée aux personnes âgées.« Je suis comme un bout de bois, je regarde le ciel, les nuages, et je ne sens rien » m'a dit un jour Joséphine.J'ai eu la chance de la rencontrer, elle, qui se disait la fille d'Arsène Lupin ! L'humour était notre langage, notre terrain de jeu et notre lien. Elle était drôle et étonnamment vivante malgré les troubles dont elle souffrait. Joséphine a questionné des choses essentielles pour moi, m'a aidée à mieux penser mon travail pour ne pas me perdre dans la passivité, l'indifférence.Par ce récit, je voudrais dire qu'il ne faut jamais capituler face à ces troubles du comportement si déstabilisants pour nous bien portants. Il faut toujours chercher le lien, la porte qui nous permet d'accéder à l'autre. Et là, on peut être prêt à se laisser bouleverser par « la demoiselle aux yeux verts ».Émouvant et riche de questionnements.
En 2005, Nicolas Wild, dessinateur de bande dessinée, trouve à la fois un plan squat et un boulot. Seulement c'est un peu loin : à Kaboul, dans un Afghanistan encore instable après la guerre. Voilà donc ce jeune insouciant transporté dans une capitale en crise, chargé de dessiner une adaptation de la constitution afghane, puis d'oeuvrer à une campagne de communication pour la lutte contre l'opium. Un véritable succès pour cette série portée par l'engouement de ses lecteurs.
La plus belle femme du monde... ! Surnommée ainsi par son producteur, Hedy Lamarr se voit ouvrir les portes d'Hollywood après avoir fui l'Autriche nazie et un premier mari marchand d'armes. Femme de caractère, séduisante et croqueuse d'hommes (6 maris et de nombreux amants célèbres), Hedy aura du mal à exister pour autre chose que sa beauté... dans une industrie cinématographique régie exclusivement par des hommes, dans l'Amérique des années 1940-50. Et pourtant Hedy n'est pas juste belle, elle est aussi curieuse, intelligente, et adore imaginer des inventions, sérieuses ou farfelues ! En collaboration avec le compositeur et écrivain George Antheil, la jeune actriceimagine un système de communication cryptée, qui sera plus tard utilisé pour le guidage des missiles mais aussi pour le WIFI.
Le cinquième volume de l'intégrale des aventures de l'Ours Barnabé, regroupe les gags parus dans les tomes 16 à 19 : Trucs et astuces, Un pour tous, tous pour un !, Un nouveau monde et Vive la nature ! ainsique 6 planches supplémentaires qui constituent autant de gags inédits !Créé en 1980, L'Ours Barnabé traverse les âges et fait le bonheur des petits comme des grands. Mu par une douceur de vivre communicative, notre ours fait preuve d'une spiritualité pleine d'humour qui fait mouche. Toujours en faisant preuve d'humour et d'intelligence, Philippe Coudray ne finit pas d'amuser et faire rire petits et grands tout en gardant un sens aigu de la réflexion. Les mille et une aventures du célèbre plantigrade représentent autant de gags savoureux qui donnent, pour la plupart, l'occasion s'interroger sur le monde qui nous entoure...
Dans cette très vieille forêt, les arbres sont trop hauts, trop larges, trop touffus pour laisser voir le ciel. C'est à peine s'ils s'écartent autour de la cabane où Viktor vit avec sa grand-mère.Mais, une nuit où une violente tempête a fait s'effondrer les grands chênes, Viktor découvre, médusé, les étoiles qui scintillent dans le ciel. Saisi d'émotion, il discute avec elles, cherche à les attraper, en tombe littéralement amoureux.Lorsque les feuillages obscurcissent de nouveau le ciel, il décide de quitter la forêt pour partir en quête de sa propre étoile, au bord de la mer, dans les villes, dans les tours...Il a promis à sa grand-mère de rentrer à temps pour le goûter, mais chaque nouvelle rencontre l'incite à découvrirun monde nouveau...
Simon travaille dans un centre médical. Poursuivant une jeune patiente fugueuse dans les sous-sols, il tombe bien malgré lui sur le génie radin de la lampe de poche, qui n'exauce qu'un voeu. Décontenancé, il formule celui de pouvoir (ainsi que son équipe) soulager les patients de leurs maux, pour rendre leur calvaire plus supportable.Ce pouvoir généreux et désintéressé va se révéler exigeant pour ses bénéficiaires : afin de soulager leurs patients, ils leur faut en effet prendre sur eux tous les maux de ces derniers. Avec toutefois la possibilité de les leur rendre. Ils décident donc de proposer à leurs patients d'être libéré de leurs douleurs le temps d'une journée. Mais quelqu'un qui se trouve soulagé de ces maux pour la journée peut-il être aussi honnête que Simon et ses collègues ?
Créé en 1980, l'ours Barnabé a traversé les décennies sans prendre une ride, offrant à ses lecteurs un constant plaisir de lecture avec ses gags teintés de poésie, de philosophie et d'un zeste de non-sens.Trop intelligent et trop fort pour craindre un quelconque prédateur Barnabé vit paisiblement dans la montagne qui l'a vu naître. Roi du raisonnement et des expérimentations en tout genre, notre ours préféré, accompagné de son ami lapin, continue d'explorer les limites de l'absurde pour mieux nous en livrer les secrets.
Elle n'a pas de nom, juste Bibi. Elle n'en a pas pour autant sa langue dans sa poche. Elle jette sur son univers ainsi que sur les pays qu'elle découvre un regard tout à la fois plein de fraîche naïveté et de délicieuse malice. Entre ses voyages dans des contrées lointaines (Pérou, Québec, Afrique, Inde), ses disputes avec Prescott le nounours, sa découverte des mystères de l'humanité, le chat Trafalgar et Isidore, le fils des voisins, Bibi apparaît comme une gamine un peu trop dynamique pour être une petite fille modèle...
Bruxelles, 2012.Billie reçoit un appel de sa mère l'informant que la juge aux familles a décidé de rendre Soledad, sa soeur d'accueil, à sa mère biologique. Pour la famille, c'est tout à la fois un désaveu cinglant et surtout un drame car ils craignent pour la stabilité émotionnelle de Soledad.Sans hésitation aucune, la jeune femme abandonne la capitale belge et ses études de médecine pour revenir au sein du cocon familial, au beau milieu de la forêt, retrouver ses parents et ses 4 autres frères et soeurs. Son retour auprès de sa tribu sera bientôt suivi par celui de Soledad, déçue et traumatisée - une fois de plus - par le rejet de sa mère biologique.Si cette famille originale ne manque ni de charme ni de solidarité, ni d'originalité, chacun de ses membres se retrouve face à ses propres difficultés, que ce soit pour définir des choix de vie, pour se trouver une profession, ou pour continuer à croire en son rôle de parent d'accueil face aux aberrations d'une administration bornée...Car le mal-être de Soledad, jeune adolescente tourmentée, se trouve amplifié par les événements récents, avec un sentiment d'abandon décuplé et l'impression de n'avoir sa place nulle part, pas même dans sa famille d'accueil. Autour d'elle, la tribu tente de faire front et de l'apaiser.Mais c'est sans compter sur l'obstination et l'aveuglement d'un trio d'assistantes sociales au rôle de quasi sorcières maléfiques...S'inspirant de son expérience en tant que soeur d'accueil, Tiffanie Vande Ghinste livre ici un récit intimiste empreint d'émotion et de poésie sur le quotidien des familles d'accueil, marqué autant par les défis à relever que par la richesse des relations et l'intensité des moments de joie...
Doit-on encore présenter Ray Banana ?!Apparemment figé dans les années 1950-60, Ray Banana est décalé, mais n'en porte pas moins un regard philosophique sur le monde qui l'entoure, en 2013 ! Un verre de martini à la main et une cigarette entre les lèvres, il est un Clark Gable dont l'esprit regorge de réflexions, elles aussi décalées.Et c'est pour notre plus grand plaisir que ce personnage « so fifties » raccroche cette fois son manteau de James Bond pour nous dévoiler avec flegme ses importantes méditations sous forme de métaphores improbables !
Je suis comme un bout de bois, je regarde le ciel, les nuages, et je me sens rien m'a dit un jour une patiente. Je suis infirmière à domicile, et Joséphine fait partie de ces rencontres importantes de ma vie d'infirmière. Une indéfinissable sensation de ressemblance, d'affinité comme on le connaît rarement dans une vie. J'ai eu la chance de la rencontrer, elle, qui se disait la fille d'Arsène Lupin ! L'humour était notre langage, notre terrain de jeu et notre lien.Elle était drôle et étonnement vivante malgré les troubles dont elle souffrait. Joséphine a questionné des choses essentielles pour moi, m'a aidé à mieux penser mon travail pour ne pas me perdre dans la passivité, l'indifférence. Par ce récit, je voudrais dire qu'il ne faut jamais capituler face à ces troubles du comportement si déstabilisants pour nous bien portants Il faut toujours chercher le lien, la porte qui nous permet d'accéder à l'autre.Et là, on peut être prêts à se laisser bouleverser par la demoiselle aux yeux verts ! Parole d'indien !.» C'est cette aventure éminemment humaine que Valérie a demandé à Raphaël Sarfati de mettre en images, pour témoigner se son vécu et surtout du peu d'attention trop souvent porté aux personnes âgées. Emouvant et riche de questionnements.
Bordeaux, 2008, un groupe d'une douzaine de femmes suit un stage de 8 mois destiné à faciliter leur réinsertion. Sans emploi, souvent depuis des années, elles tentent d'élaborer un projet professionnel, salariat ou même création d'entreprise. Mais pour cela, il leur faut apprendre à se vendre, donc à reprendre confiance en elles... mais aussi à abandonner certaines illusions. Avec bienveillance et sensibilité, Sandrine Revel a accompagné ces femmes, les a apprivoisées, écoutées pour nous offrir ce saisissant témoignage.
Un magnat de la presse demeure prostré dans son bureau, le jour de son propre anniversaire de mariage.Au dehors, les rumeurs vont bon train sur l'état de santé de son empire... Une jeune femme accroc à la drogue cherche de l'aide pour pouvoir rembourser ses dettes. Après les arcanes politiques, Nabiel Kanan nous plonge, avec Les Noyés, dans la sphère médiatico-financière pour une peinture de caractères dont il a le secret. Toutefois, l'intrigue se fait cette fois plus policière et l'ambiance plus thriller qu'à l'accoutumé.Plus de passion, toujours, cette distance et ce flegme typiquement britanniques.
Albin a la prose facile lorsqu'il s'agit de Mathilde. Ha, Mathilde ! Le jeune amoureux n'a d'yeux que pour elle ! Peut-être même un peu trop. Si bien qu'un jour, crac, Albin tombe de haut : Mathilde ne l'aime plus !.Sentimental désoeuvré, ce brave Albin se retrouve errant dans les cruels méandres du désamour et de l'abstinence. Romantique à sa manière, il se morfond la main dans le pantalon et, entre guimauve et préservatif, se demande quel chemin prendre pour retrouver le bonheur. Celui de Paris peut-être ? Après tout, c'est là-bas que Mathilde est partie.
Simon Hureau aime les chemins de traverse. Les lecteurs de Kompilasi Komikus ou de Palaces savent déjà que le bougre, carnet en main, reste rarement sur les itinéraires touristiques mais aime s'échapper pour voir ce qui se cache derrière le décor, le mode de vie des personnes demeurant là, ainsi que mille détails drôles ou sordides qui échappent généralement aux yeux de ses congénères.Absorbé par ce qu'il observe, il ne peut éviter certaines galères, le plus souvent drôles pour le lecteur, comme lorsqu'il est entré par inadvertance dans un terrain militaire et s'est retrouvé arrêté, son carnet de dessins confisqué !La série Mille Parages devrait accueillir trois recueils de récits de voyage : l'un sur la Chine, l'autre sur l'Indonésie et, pour commencer, une compilation de périples effectués « ici et ailleurs », certains sous les tropiques et d'autres tout près de chez lui en Touraine.Mais, ici ou ailleurs, la magie de son dessin, de son sens de l'observation et de sa narration nous emporte.
Comment imaginer que voici 150 ans, il a fallu toute la détermination de Pierre de Nohlac pour sortir de l'oubli le Château de Versailles ?Comme toute sa famille, Henri mène une vie de château... Et pas dans n'importe lequel ! Au château de Versailles où son père travaille. Mais grandir dans un palais ne rend pas la vie forcément plus belle, surtout lorsque votre père a décidé de dédier la sienne à cet édifice.En 1887, Pierre de Nolhac est nommé attaché au Château de Versailles afin de veiller sur ses collections, derniers trésors d'une royauté désormais abolie. Le jeune homme a de l'ambition : rapidement promu conservateur, il veut que le palais du Roi-Soleil retrouve une place de choix dans le coeur des politiciens, des artistes, des Français tout simplement. Il mettra toute son énergie pour redonner au lieu ses lettres de noblesse... Mais à quel prix pour sa vie personnelle et celle de ses proches ?Son fils Henri nous conte sa vie de famille et de château, un récit mêlant joies et drames, petite et grande histoire...
Pour ce 20e tome, suivez te guide ! Et pas n'importe lequel. Après s'être frotté aux joies de la nature, le valeureux plantigrade nous embarque à travers les allées des musées, galeries, expositions, mais pas que... Créé en 1980, Barnabé traverse les âges et fait te bonheur des petits comme des grands. Mu par une douceur de vivre communicative, notre ours fait preuve d'une spiritualité pleine d'humour qui fait mouche.A ta fois drôle, intelligent et philosophique, ce 20e tome est une fois de plus propice à la réflexion et à l'imagination, sans pour autant être moralisateur. Une série de près de 1000 gags unique en son genre !
L'ours Barnabé est de retour ! Après avoir découvert un nouveau monde, le voici qui se frotte aux joies de la nature ! Entre forêts, lacs, et rivières, le valaureux plantigrade ne manque pas de ressources pour se sortir de toutes les situations les plus farfelues. Crée en 1980, L'Ours Barnabé traverse les âges et fait le bonheur des petits comme des grands. Mu par une douceur de vivre communicative, notre ours fait preuve d'une spiritualité pleine d'humour qui fait mouche. À la fois drôle, intelligent et philosophique, ce 19e tome est une fois de plus propice à la réflexion et à l'imagination, sans pour autant être moralisateur. Une série de plus de 900 gags, unique en son genre !
Max Collins s'est lancé dans une carrière politique par conviction, marié par amour. Il a tout ce qu'il faudrait pour être heureux : il travaille pour l'homme qui devrait, prochainement, devenir le maire de Londres, a fondé une famille modèle. Mais, à l'occasion du quinzième anniversaire de sa fille, d'un soulèvement social, vont revenir à sa mémoire toutes ces compromissions, ces petites trahisons qui lui ont fait oublier ce en quoi il croyait lorsqu'il était lui-même adolescent puis étudiant.Un dessin dépouillé et élégant, une narration fluide, des regards qui en disent davantage que les mots, Birthday Riots est une chronique douce amère sur la quarantaine, l'adolescence et les illusions perdues...
Dans une sorte de Moyen-Âge fantasmagorique, Martin erre entre le monde des vivants et celui des morts. Pendu pour avoir tué son père à coups de hache et avoir donné ses restes aux cochons, il est renvoyé sur terre pour élucider si son cas était pendable ou non. Lui ne se souvient de rien.Recueilli par une vieille sorcière aux moeurs décousues et passablement lubriques, il parvient à s'échapper. Mais ce n'est que la première d'une série de rencontres plus effrayantes les unes que les autres, mêlant fantômes, mercenaires, pèlerins, Belzébuth et autres créatures infernales.Au fil du récit, Martin va vivre une sorte de psychanalyse sauvage, mais aussi finir par découvrir les causes de son acte.
Dans un monde où la politique de l'enfant roi est devenue règle étatique, Benoît se retrouve contraint de slalomer entre les marmots qui ont envahi - sur ordre du Maire - son lieu de travail. Tout ce qui peut leur nuire est fermement prohibé. Par conséquent : plus question de fumer une seule cigarette, et aucune exception ne sera tolérée. Pour preuve, le cas du condamné à mort Désiré Johnson qui s'entête à exiger une dernière cigarette avant son exécution ce qui embarasse les autorités et déchaîne les lobbies du tabac.De son côté, Benoît a pris l'habitude de se dissimuler dans les toilettes de son boulot pour griller en douce ses cigarettes, jusqu'au jour où il oublie malencontreusement de verrouiller la porte. Une étourderie qui lui coûtera cher : surpris par une fillette et accusé de « crime contre l'enfance », le quadragénaire fautif se retrouve alors poursuivi sans relâche par une justice au pouvoir sans limites. Désarmé, il fera tout pour échapper à l'absurdité de son destin, quitte à se lier au groupe de terroristes novateurs qui produit la sanglante téléréalité : « Martyre Academy »...
Dans la nuit, une jeune fille court pour attraper son train. Elle désire partir au plus vite. Mettre des kilomètres entre elle et le centre danois de l'Eglise de Scientologie où elle vient de passer plusieurs mois, éprouvants, éreintants. Dans la tranquillité du train qui file vers Paris, Marion se souvient de l'itinéraire qui l'a amenée jusqu'ici : publicitaire aux soirées aussi remplies que les jours, en rupture amoureuse et familiale, elle suit les conseils d'un ami qui lui propose de venir se ressourcer, s'épanouir grâce à des techniques scientifiques parfaitement éprouvées. Marion met, avec espoir, le doigt dans un engrenage dont il lui faudra des années pour s'extirper entièrement.L'itinéraire de Marion n'a rien d'extraordinaire. Il est malheureusement banal et ne pourrait faire la Une des journaux. C'est cequi le rend exemplaire : Marion ressemble à n'importe quel adepte de sectes, son endoctrinement a été progressif, sans violence. Mais il l'a laissée durablement meurtrie. Et elle a dû prendre sur elle pour confier dans le détail son histoire à Louis Alloing, son ami dessinateur de BD, et à Pierre Henri, le scénariste de cet album.