Philippe djian est né en 1949 à paris. il a exercé de nombreux métiers : il a vendu des photos de colombie à l'humanité dimanche et ses interviews de montherlant et lucette destouches, la veuve de céline, au magazine littéraire ; il a aussi travaillé dans un péage, été magasinier, vendeur... son premier livre, 50 contre 1, paraît en 1981. ont suivi bleu comme l'enfer, adapté au cinéma par yves boisset, et 37°2 le matin, adapté par jean-jacques beineix. il a publié une trentaine d'ouvrages dont lent dehors, une trilogie composée de assassins, criminels et sainte-bob, ça, c'est un baiser, frictions, impuretés, et doggy bag, feuilleton littéraire qui compte aujourd'hui six saisons. traducteur à ses heures, philippe djian est également l'auteur fétiche du chanteur stéphane licher. avec le dessinateur jean-philippe peyraud, il vient de publier sa première bande dessinée, mise en bouche, aux éditions futuropolis. miles hyman est né à bennington dans le vermont (etats-unis) en 1962. après avoir appris la peinture et les arts graphiques, il arrive en 1985 à paris pour étudier à l'école nationale supérieure des beaux-arts. il commence sa carrière d'illustrateur professionnel en 1987 dans le magazine lire. depuis, il enchaîne les travaux d'illustrations et de couvertures, que ce soit pour la presse ou pour l'édition. il travaille pour denoël, gallimard, actes sud, mais aussi pour simon & schuster, random house, penguin... miles hyman a dessiné les couvertures de la série policière le poulpe. pilier des éditions futuropolis, il y a réalisé plusieurs livres illustrés : l'homme à deux têtes, chroniques ferroviaires (avecmarc villard), manhattan transfer de john dos passos, l'agent secret de joseph conrad, abc, un abécédaire de dessins noir et blanc en grand format et enfin lorsque lou, sur un texte de philippe djian. son travail a été exposé dans de nombreuses galeries à travers le monde.
Philippe djian est né en 1949 à paris. il a exercé de nombreux métiers : il a vendu des photos de colombie à l'humanité dimanche et ses interviews de montherlant et lucette destouches, la veuve de céline, au magazine littéraire ; il a aussi travaillé dans un péage, été magasinier, vendeur... son premier livre, 50 contre 1, paraît en 1981. ont suivi bleu comme l'enfer, adapté au cinéma par yves boisset, et 37°2 le matin, adapté par jean-jacques beineix. il a publié une trentaine d'ouvrages dont lent dehors, une trilogie composée de assassins, criminels et sainte-bob, ça, c'est un baiser, frictions, impuretés, et doggy bag, feuilleton littéraire qui compte aujourd'hui six saisons. traducteur à ses heures, philippe djian est également l'auteur fétiche du chanteur stéphane licher. avec le dessinateur jean-philippe peyraud, il vient de publier sa première bande dessinée, mise en bouche, aux éditions futuropolis. miles hyman est né à bennington dans le vermont (etats-unis) en 1962. après avoir appris la peinture et les arts graphiques, il arrive en 1985 à parispour étudier à l'école nationale supérieure des beaux-arts. il commence sa carrière d'illustrateur professionnel en 1987 dans le magazine lire. depuis, il enchaîne les travaux d'illustrations et de couvertures, que ce soit pour la presse ou pour l'édition. il travaille pour denoël, gallimard, actes sud, mais aussi pour simon & schuster, random house, penguin... miles hyman a dessiné les couvertures de la série policière le poulpe. pilier des éditions futuropolis, il y a réalisé plusieurs livres illustrés : l'homme à deux têtes, chroniques ferroviaires (avec marc villard), manhattan transfer de john dos passos, l'agent secret de joseph conrad, abc, un abécédaire de dessins noir et blanc en grand format et enfin lorsque lou, sur un texte de philippe djian. son travail a été exposé dans de nombreuses galeries à travers le monde.
Composé d'histoires courtes réalisées sur une période de plus de dix ans, En descendant le fleuve et autres histoires est un livre essentiel pour comprendre les racines de l'inspiration d'un des plus grands auteurs de bande dessinée contemporains. Confrontés à la beauté sauvage de la nature comme de la ville, les personnages de Gipi, le plus souvent adolescents, sont en quête d'eux-mêmes.Publiés pour la première fois en volume, ces douze récits sont autant de fulgurances de la vie bien dessinée de Gipi. Intimistes ou au souffle plus ample, ils contiennent la charge émotionnelle et singulière de ses romans graphiques. Et prouvent, s'il en était encore besoin, combien Gipi est un auteur indispensable pour qui aime la narration de qualité.
De la frontière turque, où l'état grec a construit un mur de 10 km pour empêcher les migrants désireux de vivre en Europe de passer, à Grigny en France dans un campement de Roms et Phnom Penh au Cambodge où femmes luttent pour défendre leurs maison, Christophe Dabitch est parti à la rencontre de ceux qui se battent pour leurs droits et qui transforment un statut de victime en celui d'acteur, souvent avec l'aide d'organisations militantes dont le rôle est d'amplifier leurs voix afin de changer des situations concrètes. L'idée d'une présence au monde, une façon d'agir et d'être là, avec les questions que cela soulève, traverse ces reportages graphiques en écho aux droits fondamentaux.
En 1944, Miriam Katin n'a que 3 ans. L'Allemagne nazi a envahi la Hongrie et comme dans le reste de l'Europe, les Juifs sont traqués. Dénoncées, Esther et Miriam doivent fuir à travers le pays. Elles trouvent refuge dans une ferme accueillante, mais les nazis continuent d'approcher tout comme les troupes soviétiques. Pour écrire ce premier roman graphique, Miriam Katin, trop jeune pour se souvenir de tout cela, s'est appuyé sur les souvenirs de sa mère. Le résultat est l'un des romans graphiques les plus émouvant et juste publié depuis le début du siècle, vu par la mémoire d'une mère et les yeux d'un enfant.
Nosfell raconte sa naissance dans le gouffre lugubre d'un tronc d'arbre, ses jeunes années d'enfant solitaire, et de quelle terrifiante manière, il chercha à percer les secrets de l'amour pour conquérir le coeur de la douce Milenaz, qu'il en vint, malgré lui, à tuer.Günel, l'enfant de l'arbre et des larmes, n'aura été capable dans sa vie que d'un seul geste d'amour Écrit en la langue inventée par Nosfell, le conte est traduit en français. C'est la première fois, qu'une telle traduction est proposée.Pour clore le livre, à la façon d'encyclopédie, les grands mythes de Klokochazia, qui précèdent historiquement les événements du conte, sont relatés. Les planches anatomiques fantasques et les prononciations illustrées de la langue de Nosfell, complètent cette oeuvre débordante de trouvailles graphiques et de passerelles vers l'imaginaire.
La toute première anthologie d'un des plus grands classiques de la bande dessinée...L'intégrale de Krazy Kat, tout en couleurs, de George Herriman. Dans Krazy Kat, les thèmes sont ensorcelants, l'humour insolent, le dessin mémorable, la mise en page pleine d'imagination, les couleurs stupéfiantes, et l'ivresse qu'il procure est totale. Lecteurs de journaux, critiques d'art distingués et mille autres enthousiastes désignent Krazy Kat pour ce qu'il est : la plus grande bande dessinée de tous les temps.Grâce à une soigneuse compilation de rarissimes épreuves et de patientes recherches dans les archives des journaux, ce chef-d'oeuvre revoit le jour pour la première fois depuis plus d'un demi-siècle...
La bande dessinée apparaît avec la révolution industrielle, à l'aube du XIXe siècle. Art neuf, jeune, il se développe en même temps que les premiers soubresauts du monde moderne et accompagne les grands mouvements de population de l'histoire contemporaine. Depuis les premiers « funnies » américains du début du XXe siècle, dessinés, comme il se doit, par des migrants venus d'Europe, jusqu'au succès planétaire de Persépolis, oeuvre d'une jeune migrante fuyant l'Iran des mollahs, les rapports graphiques et narratifs entre la bande dessinée et le fait migratoire sont légions. Sans doute parce que la bande dessinée, genre à l'origine sous-culturel qui a depuis acquis le statut de 9e art, est un art populaire par excellence. Et que, jusqu'à un passé très récent, il n'existait pas de voie toute tracée pour devenir auteur de BD. N'importe qui, pourvu qu'il ait un bon coup de crayon et un imaginaire à l'oeuvre, pouvait l'être ! Et particulièrement les immigrés, donc, soucieux à la fois de préserver leur mémoire mais aussi de s'intégrer.
Textes en anglais et en français de Jean-Pierre Mercier, Denis Kitchen, Paul Gravett et John Lind, dessins de Will Eisner.Reprenant les thématiques principales de l'exposition, ce livre abondement illustré présente des documents rares ou inédits de la vie et la carrière de Will Eisner :- L'enfance à Brooklyn, ses premiers dessins, ses maitres (Segar, Milton Caniff...). L'occasion de mettre en valeur l'importance de l'environnement familial, en particulier le rôle de son père, ancien peintre de fresques murales, qui l'encouragea à embrasser la carrière artistique et qui témoigne de son précoce talent.- Passage en revue des activités de l'agence fondée par Will Eisner et Jerry Iger, pionnière en matière de packaging, qui fournit des dizaines de série « clé en main » aux éditeurs spécialisés.- The Spirit. C'est le personnage le plus illustre de Will Eisner. Créée à l'aube de la seconde guerre mondiale, cette série policière décalée a connu plusieurs vies durant une douzaine d'années. C'est à son retour de l 'armée que Will Eisner dessinera les plus belles pages du Spirit, réinventant chaque semaine, la façon de raconter une histoire avec un personnage récurrent. Passant du polar à l'humour, du conte philosophique au récit social, cette oeuvre finira pourtant par le lasser au point de l'arrêter, avant d'être redécouverte à la fin des 60's par la presse underground hippie. Le livre reprendra trois histoires complètes du Spirit d'après les planches originales.- Les romans graphiques. Redécouvrant la richesse de la bande dessinée grâce à une nouvelle génération d'auteurs, il abandonne son travail d'auteur et éditeur pour l'armée américaine, Will Eisner a 60 ans quand il dessine son premier roman graphique, Un bail avec Dieu. Dès lors, il n'aura de cesse jusqu'à la fin de sa vie en 2005 de raconter des histoires plus intimistes, souvent emprunts d'éléments autobiographiques.
La Bourdon est un remorqueur d'assistance et de sauvetage en haute mer surpuissant. La Bourdon, dont l'équipage est composé de marins de la marine marchande, a été affrétée par l'État français pour assurer la sécurité du rail d'Ouessant. C'est le dernier espoir des navires en perdition au large de la pointe bretonne.Il existe d'autres unités de remorquage, à Boulogne-sur-Mer, à Toulon, mais pour tout le monde le sauvetage en mer, c'est la Bourdon, le fameux Saint-Bernard des mers !Cette réputation, on la doit sans doute aussi à la personnalité charismatique de son commandant, Jean-Charles Bulros, qui a à son actif le sauvetage de centaines de cargos en perdition.Jonathan, jeune lieutenant venu de Marseille, arrive à Brest pour prendre son poste sur la Bourdon. Il fait la connaissance de l'équipage, depuis le commandant jusqu'au bosco, un personnage haut en couleurs lui aussi.Enfin, c'est l'heure de quitter le mouillage, paraîtrait que le commandant soit sur un « gros coup », dit-on dans les coursives, un navire gazier de 15 000 tonnes à la dérive. Dès lors, les négociations entre le capitaine du cargo et le commandant Bulros peuvent commencer...
Deux ans après la parution d'Ar-Men, Futuropolis propose une édition luxe en grand format de cette plongée fantastique dans le plus mythique des phares... Cette édition luxe est imprimée en grand format (30 x 40 cm) afin d'apprécier les couleurs somptueuses et les images à couper le souffle d'Emmanuel Lepage. Cette édition, numérotée à 650 exemplaires et signée par l'auteur, comprendra un tiré à part couleur, également numéroté et signé par Emmanuel Lepage.
Dessin et récit d'Andreas. Couleurs d'Isabelle Cochet.Une jeune fille kidnappée est retrouvée en Argentine. Son père, éminence grise des trois derniers présidents français, est mis sur la touche après l'élection du nouvel homme fort de l'Élysée du parti d'extrême droite. Alors que l'activité cérébrale de sa mère, dans le coma depuis sa naissance, s'accélère brusquement...Andreas arrive chez Futuropolis avec un polar jubilatoire. Les révélations, surprenantes, s'enchaînent et entraînent le lecteur dans un jeu de piste dont l'auteur de Rork et Capricorne a le secret !
Le musée du Louvre est devenu île, sous les crayons de couleurs de Florent Chavouet. Muni d'un pass délivré par les autorités du musée, il se rend sur ce territoire insulaire à la rencontre de ses habitants (ceux qui travaillent dans cette institution), de ses visiteurs (les touristes du monde entier) et de ses paysages (l'ensemble des salles et des oeuvres exposées). Carnet de voyage en main, l'auteur s'attache à nous décrire cette île-musée et ses traditions. Au fur et à mesure de ses déambulations, il nous plonge ainsi dans la vie quotidienne du Louvre, restituant avec un sens du détail digne des plus grands enlumineurs !
Johnson m'a tuer n'est pas une fiction, mais un reportage, ou plutôt un témoignage, celui de Louis Theillier qui raconte, de l'intérieur, la lutte des ouvriers et des employés d'une usine qui fabrique des catalyseurs pour les grandes marques de l'automobile. Cette usine, située à Bruxelles, appartient à une multinationale anglaise (Johnson Matthey), emploie des ouvriers belges et a délocalisé en Macédoine. Haute technologie, haute qualification des ouvriers et employés, un groupe bénéficiaire, mais des ouvriers et des employés « trop chers », pour reprendre l'antienne cynique de la direction de Johnson Matthey. D'où la délocalisation et trois cents personnes sur le carreau, certaines travaillant sur le site depuis vingt-cinq ans. C'est l'Europe ultra-libérale dans toute sa « splendeur ». Même s'il est titulaire d'un diplôme d'arts plastiques, Louis n'est pas un professionnel de la bande dessinée. C'est un ouvrier, employé dans l'usine Johnson Matthey depuis cinq ans. Il est donc acteur et témoin. Et son témoignage, en mettant en scène et en dessinant ses camarades avec talent, en racontant les doutes, la rage, le dégoût, mais aussi l'enthousiasme, l'espérance, la fraternité, la lutte, est exceptionnel.
Le Caire, milieu du vingtième siècle. Gohar, un ancien philosophe devenu mendiant, étrangle, dans une sorte de vertige tourbillonnant, une des pensionnaires du bordel où il aime passer du temps, rédigeant même parfois la correspondance des prostituées. C'est le manque de drogue qui l'a fait agir. Pas perturbé du tout, il continue sa vie quotidienne, rythmé par la nonchalance et le hachich. Nour El Dine, un policier homosexuel mène l'enquête, persuadé de suivre la trace d'un être d'exception, un criminel à sa mesure.En suivant l'assassin et le policier dans les ruelles du Caire nous ferons également connaissance avec une multitude de personnages hautsen couleurs, comme Set Amina, la tenancière de la maison des plaisirs, El Kordi le fonctionnaire doux rêveur et Yeghen, le vendeur de hachich, misérable poète bercé d'humanité.
2039. Notre planète a été transformée en un état tiers-mondialiste, où la majorité de la population vit dans une pauvreté extrême. Mais une nouvelle incroyable vient de tomber : des vaisseaux extraterrestres foncent vers la Terre, et l'ONU décrète la mobilisation générale avant que ces vaisseaux n'atteignent la planète. Le jour où les trois nefs entrent dans l'atmosphère, elles ne font que frôler la Terre et disparaissent des écrans de contrôle... Quelles étaient donc les intentions de l'ONU en décrétant l'état de guerre ? Une sorte de remake de La Guerre des mondes, et en même temps, un thriller avec l'étrange suicide d'une inconnue. Les cadrages originaux (plongée, contre-plongée, plans très serrés...) révèlent les influences cinématographiques de Freddy Martin, tandis que la palette de couleurs, presque exclusivement verdâtre, pose une ambiance glauque.
La banlieue, les copains, les bandes, les bagarres, les fous rires, la musique, les filles, c¹est tout ça, Tous à Matha.C¹est un hymne à la jeunesse et aux premières amours si fragiles, que Jean-C. Denis joue avec son sens inégalé du récit intimiste.1967. Antoine, seize ans, vit avec ses parents en banlieue de Paris. Il est guitariste dans un groupe de rock amateur. Et il est amoureux de la belle Christelle. La bande de copains a décidé de passer l¹été à Matha, une petite plage de l¹île d¹Oléron, où les parents d¹Élisa ont une maison. Et contre toute attente, même Christelle en sera. C¹est vrai qu¹il a fallu une invitation très officielle faite par les parents d¹Élisa pour que son père la laisse y aller. Pour Antoine, l¹enjeu est d¹importance : c¹est une chance unique de passer tout l¹été avec elle, et de « conclure » enfin, lui qui n¹a même pas encore osé l¹embrasser !Son père n¹étant guère plus commode que celui de Christelle, il va devoir manoeuvrer malin.Dans Tous à Matha, dont les couleurs et le décor évoquent irrésistiblement l¹ambiance de Quelques mois à l¹Amélie, Jean-Claude Denis met en scène cette période de la vie si particulière qu¹est l¹adolescence. L¹âge des premiers émois et des virées avec les copains, de ce désir fou de liberté qui vous prend au corps et ne vous lâche plus. Mais aussi l¹âge de la frustration. Frustration amoureuse, car rien n¹est jamais simple avec les filles pour un garçon de seize ans. Frustration familiale quand on ne cesse de se heurter aux parents¦Tous à Matha se déroule dans la France d¹avant Mai-68. En ce temps-là, la majorité est encore à 21 ans. Pour un ado, rien n¹est permis, tout est interdit. Mais les premiers échos de la révolution des murs, en marche de l¹autre côté de l¹Atlantique, commencent à se faire timidement entendre. Un certain Bob Dylan chante que les temps sont en train de changer. Bientôt, c¹est toute une jeunesse qui décidera de s¹affranchir du carcan étouffant d¹une société bloquée pour réinventer le bonheur.
Pour son second livre de bande dessinée, Freddy Nadolny Poustochkine nous livre un récit remarquable de maturité sur l¹enfance et son insouciance à travers le quotidien de deux jeunes garçons aux vies très différentes. En choisissant de construire sa narration sur quelque 350 pages en couleurs, il provoque une immersion totale dans l¹intimité de ses personnages, suscitant ainsi un sentiment de proximité très troublantŠ Au Cambodge, un jeune novice apprend l¹enseignement des moines bouddhistes avec difficulté. Les tâches quotidiennes, astreignantes, la méditation, le jeûne, sont difficilement compatibles avec le caractère insouciant et joueur du jeune garçon. Celui-ci préfère courir derrière les papillons, s¹initier au cerf-volant, se promener dans la forêtŠ Le 17 avril, les Khmers rouges prennent le pouvoir et instaurent un programme de rééducation qui va balayer le pays et emporter le petit moine dans la tourmenteŠ En France, un jeune garçon vit avec sa mère et son frère dans un immeuble d¹une cité. Son quotidien est rythmé par l¹école, les copains et les jeux à la récré. Il sympathise avec une jeune fille, nouvelle dans sa classe, réfugiée cambodgienne, qui semble vivre seule avec son petit frère. Une tendre complicité s¹installe entre eux. Pourtant, un beau jour, elle disparaîtŠ
Un cabot sans allure, minable, essaye d'attirer l'attention d'une jeune fille qui passe. Un homme fade, effacé, sans intérêts, tente de se faire remarquer par une jeune fille qui danse. L'une ne voit pas le chien ; l'autre ignore l'homme.Un couple se promène main dans la main. Le temps de dépasser un panneau de circulation planté au milieu du trottoir, leurs mains se séparent pour mieux se retrouver. Une jeune fille arrive en sens inverse. Elle passe au milieu du couple. Leurs mains séparées ne se retrouvent pas.Un couple se dispute sans remarquer l'enfant qui arrive à l'improviste. Un autre couple se déchire devant l'enfant qui joue. L'enfant se moque de la séparation de ses parents ; il s'inquiète de ses crayons de couleurs.Le parent seul. Son immense responsabilité face à la dépendance de l'enfant. Cette lourde charge l'autorise-t-elle à draguer ? Les après-midi au parc sous le regard attendri du parent qui pourtant s'ennuie ferme. La tyrannie de l'enfant heureux, de l'enfant-roi.L'enfant grandit ; le grand-père se ratatine ; le père est entre les deux, à la frontière visible du temps qui passe...Avec son stylo à bille, de son trait vif et expressif, parfois drôle souvent terrible, Blutch pose la vie commune à nombre de personnes d'aujourd'hui : la rencontre, l'enfant, la séparation.b
Monsieur Henry est pianiste sur un paquebot reliant l'Europe aux Etats-Unis. Il lui arrive de jouer à New-York ou Philadelphie , mais malheureusement la Première Guerre Mondiale l'empêchera d'y mener une carrière. Des années plus tard, on le retrouve professeur de piano à Bruxelles. Il enseigne cette discipline à son fils, Louis qui vient le voir chaque mercredi. Après la leçon, Henry emmène son fils dans un bar où il retrouve quelques connaissances. L'ambiance est à la nostalgie, aux souvenirs un peu rances d'un âge d'or disparu. A sa mort, Louis hérite de son piano. Etudiant aux Beaux-Arts de Bruxelles, Louis rencontre Bud Powell, le célèbre jazzman. Il découvre combien l'artiste peut être différent de sa musique. Des années plus tard, Louis se rend à New-York à la recherche de ses racines familiales. Par courts chapitres, Louis tisse la toile de deux vies, celles de son père et de la sienne.
C'est l'histoire d'une armée sans pays, la Légion tchèque, composée des 70 000 prisonniers de guerre Tchèques et Slovaques, qui a un projet fou : revenir « chez elle », grâce au chemin de fer transsibérien afin d'obtenir la création d'une république tchécoslovaque. C'est l'histoire d'une nation en marche, au sens propre comme au figuré. Au bout de la voie, leur cri de guerre deviendra réalité : « Svoboda ! Liberté ! ». Kris et Pendanx nous entraînent dans une véritable odyssée ferroviaire, au milieu du chaos de la révolution russe de 1917.Prague, automne 1938. Josef Cerny dit « Pepa », professeur d'arts plastiques, apprend les accords de Munich et imagine sans peine la suite : la mort de la Tchécoslovaquie, son pays et cette république qu'il a contribué à faire passer du rêve à la réalité, vingt ans auparavant.Alors, il ressort ses vieux carnets de croquis et les écrits de son compagnon, l'écrivain Jaroslav Chveïk.Tcheliabinsk, 14 mai 1918. Parti de Samara, le régiment de Jaroslav rejoint enfin les éléments avancés de la 1re division tchèque, parmi lesquels se trouve Pepa. Mais la joie de leurs retrouvailles va bientôt s'effacer devant les événements dramatiques de cette journée noire. Cette journée où, pourtant, pour ces milliers de soldats perdus loin de chez eux, tout a vraiment commencé.
Quand Pascal Rabaté décide d'illustrer le texte du dernier spectacle de François Morel, il y a comme une forme d'évidence. Il faut dire que ces deux auteurs partagent le même goût de la chronique familiale, observant avec malice, mais sans moquerie, les gens ordinaires. À travers les cartes postales que s'envoient consciencieusement les Rouchon et les Brochon de leurs vacances, se tisse une vie qui se rêve idéale mais où se dévoile, entre les lignes, tous les rituels minuscules qui font le sel de la vie...Au départ, il y a un spectacle, écrit et joué par François Morel en compagnie de son vieux complice Olivier Saladin et qui connaît un beau succès depuis plusieurs mois. À l'occasion de la sortie en DVD du dit spectacle, Futuropolis vous propose le texte original de François Morel illustré par Pascal Rabaté. Un autre regard, pour une belle complicité !Tout au long du siècle dernier, le vingtième, l'une des traditions estivales consistait à s'adresser des mots écrits à la main sur des petits bouts de carton. La carte postale jouait franc jeu, s'exposant à la vue de tous. Elle ne cultivait pas le secret. Elle faisait étalage de son bonheur, s'amusant à susciter la jalousie. Au verso, on pouvait profiter d'une vue en couleurs : le casino de Royan, la promenade des anglais ou un coucher de soleil sur Pornichet. D'autres fois, c'était un âne ou une vache ou un verrat avec un soutien-gorge... La légende disait «vachement bonnes vacances !», «Bonne ânée!» ou «Ben mon cochon !». On savait rire.Généralement, pour les rédiger, on profitait d'une journée de pluie, d'un matin sans soleil. Quand enfin, on avait réussi à s'en débarrasser dans une boite jaune des PTT, on était quitte, de la corvée des cartes postales, jusqu'à l'année prochaine. Comme dans les romances, l'optimisme était de mise sur les cartes postales: le ciel toujours bleu, la mer toujours belle, les vacances toujours bonnes (quoique trop courtes). On ignorait les insolations, les méduses, les moustiques, les attentes dans les aéroports, les routes surchargées, le retard des trains, les locations décevantes, les grains de sable dans les chaussures et les fourmis dans la salade... Sur les cartes postales, simplement, la vie se rêvait idéale. C'est vrai après tout, qu'est-ce qu'on s en fout ? Une carte postale, c'est juste un peu de rêve qui passe...
En parallèle de ses livres documentaires, Joe Sacco travaille régulièrement pour la presse internationale.Reportages est le premier recueil de ses différents articles. Il nous conduit en Irak, auprès des soldats américains et Irakiens, en Palestine, au tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie de la Haye pour le procès d'un docteur Serbe accusé de génocide, et pour des récits plus longs, auprès des immigrés clandestins débarquant sur l'île de Malte, des intouchables en Inde, et des réfugiés Tchétchènes en Ingouchie.Ce livre est aussi pour Joe Sacco l'occasion de revenir sur son travail, d'expliquer ses méthodes d'investigation, et de replacer la bande dessinée reportage dans le contextejournalistique.Plus qu'une bande dessinée, Reportages est le reflet de notre monde après la première décennie du XXIe siècle....
En mai 2018, l'organisation armée indépendantiste basque ETA (pour Euskadi Ta Askatasuna) annonçait sa dissolution. Alfonso Zapico a proposé à deux personnalités politiques et culturelles basques, qui furent dans des camps opposés, de se rencontrer pour parler des sources de l'histoire et pour envisager l'avenir, ensemble...Publié au printemps dernier en Espagne, Ceux qui construisent des ponts a connu un excellent accueil médiatique et politique, réunissant des salles entières pour débattre de ce livre. C'est un véritable document de travail sur les luttes d'indépendances régionales et les enjeux humains qu'elles véhiculent.
Pour Mia, l'étau se resserre. L'eau monte. Chacun des membres de la base a eu un motif pour tuer son père. Tandis qu'elle interroge Roger, son ancien associé, Jérôme, le scientifique de la base, devient totalement fou. Il finira à son tour assassiné. Mais la mort peut avoir plusieurs visages. Simple comme celui de l'étrangleur, sophistiquée comme l'élaboration d'un virus mortel, par l'un des protagonistes des lieux, pour mieux commercialiser son médicament.
Pendant près de vingt ans, Luz a pris ses crayons pour raconter toute la musique qu'il aime. Que cela soit pour Charlie Hebdo, les Inrockuptibles, Tsugi ou pour ses propres fanzines, il a multiplié les dessins d'humour, les bandes dessinées et les reportages musicaux. Cette anthologie propose une rétrospective de ces travaux le plus souvent restés inédits en livre. Une belle occasion de vibrer et/ou de rire avec Peter Doherty, Motorhead, Gorillaz, Franz Ferdinand, Iggy Pop, Bashung... pour n'en citer que quelques-uns. Fort également de ses connaissances musicales et de son expérience de D.J., Luz nous explique également comment fonctionne l'industrie du téléchargement illégal et celle des sonneries de téléphones. Et pour ne pas passer pour un ringard, il nous fait partager son dico de la hype. Loin d'être une simple succession de dessins, l'auteur a également dessiné des nouvelles planches inédites où il explique aux générations futures ce qu'était la musique rock au début du XXIe siècle.
Les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître mais, il y a encore quelques années, chaque homme, avant de se lancer dans la vie active, devait effectuer son service militaire. Jusqu'en 1968, les convocations au Conseil de révision qui vous jugeait Bon pour le service, n'étaient pas individuelles mais collectives. Tous les conscrits, tous les garçons de 18 ans, passaient ensemble ce conseil de révision avant de fêter leur aptitude ensemble, dans une débauche d'autant plus jouissive qu'elle était tolérée par la population et qu'elle permettait tous les excès ! Et surtout, ce Bon pour le service voulait surtout dire. BON. POUR LES FILLES ! Baru replonge dans ses souvenirs pour nous raconter SA classe. les chapeaux ronds, les badges tricolores, les concours de boisson et son amour pour la Madelon. Une époque pas si lointaine !!!
Les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître mais, il y a encore quelques années, chaque homme, avant de se lancer dans la vie active, devait effectuer son service militaire. Jusqu'en 1968, les convocations au Conseil de révision qui vous jugeait Bon pour le service, n'étaient pas individuelles mais collectives. Tous les conscrits, tous les garçons de 18 ans, passaient ensemble ce conseil de révision avant de fêter leur aptitude ensemble, dans une débauche d'autant plus jouissive qu'elle était tolérée par la population et qu'elle permettait tous les excès ! Et surtout, ce Bon pour le service voulait surtout dire. BON. POUR LES FILLES ! Baru replonge dans ses souvenirs pour nous raconter SA classe. les chapeaux ronds, les badges tricolores, les concours de boisson et son amour pour la Madelon. Une époque pas si lointaine !!!
Tirage limité signé par l'auteur. Pendant près de vingt ans, Luz a pris ses crayons pour raconter toute la musique qu'il aime. Que cela soit pour Charlie Hebdo, les Inrockuptibles, Tsugi ou pour ses propres fanzines, il a multiplié les dessins d'humour, les bandes dessinées et les reportages musicaux. Cette anthologie propose une rétrospective de ces travaux le plus souvent restés inédits en livre. Une belle occasion de vibrer et/ou de rire avec Peter Doherty, Motorhead, Gorillaz, Franz Ferdinand, Iggy Pop, Bashung... pour n'en citer que quelques-uns. Fort également de ses connaissances musicales et de son expérience de D.J., Luz nous explique également comment fonctionne l'industrie du téléchargement illégal et celle des sonneries de téléphones. Et pour ne pas passer pour un ringard, il nous fait partager son dico de la hype. Loin d'être une simple succession de dessins, l'auteur a également dessiné des nouvelles planches inédites où il explique aux générations futures ce qu'était la musique rock au début du XXIe siècle.
Lorsque Troubs arrive à Achgabat, la première question que lui posent les Turkmènes en découvrant sa nationalité est : « travaillez-vous pour Bouygues ? » Alors que la culture nationale semble se résumer à Gérard Depardieu et Pierre Richard, Troubs est l'invité du Centre culturel français pour superviser un recueil de poèmes de Jacques Prévert illustré par des artistes locaux. Un événement pour ce pays où quasiment l'unique livre du pays, avec le Coran, est Rhunama, écrit par l'ancien président.
L'action se passe de nos jours à Dublin.Quotidiennement, un homme à l'allure anodine traverse la ville pour aller toujours au même endroit déjeuner tranquillement au bout d'un quai. Il fait tout pour passer inaperçu. Nul ne sait qui il est, mais pourtant tout le monde l'épie sur son passage.Pour les uns, il est muet, pour d'autres, c'est un professeur qui prépare un ouvrage sur la vie des mouettes... Pour Willie, l'artiste en mal d'amour, c'est son modèle anonyme, qu'elle façonne en oiseau avant de déposer incognito ses sculptures dans la ville.Et pour des dizaines et des dizaines de personnes qui travaillent dans les bureaux alentour, il est celui qui règle leurs vies à l'heure du lunch. Sans le savoir, ils sont très nombreux à s'être attachés à cette figure familière qui leur apporte la paix et la sérénité.Jusqu'au jour où cet homme déroge à ses habitudes en ne venant pas. Jusqu'au jour où il disparaît.Willie décide de partir à la recherche de son modèle.En chemin, elle va croiser M. Desmoulins, simple cadre commercial français de passage qu'elle va entraîner dans sa quête vers l'inconnu...
Une édition exceptionnelle pour cette seconde intégrale ! Pour la première fois, elle regroupe les tomes 3, 4 et 5 de Mattéo, ayant pour cadre les prémices de la guerre d'Espagne et son déroulement. Enfin de retour à la vie civile après de longues années de bagne, Mattéo se retrouve en août 1936 à Collioure, où il va passer ses premiers congés payés. Accusé de meurtre, il s'enfuit en Espagne, en compagnie de son copain Robert, qui a décidé, lui, de s'engager dans les Brigades internationales...Entre fin août 1936 et janvier 1939, Mattéo n'a pas de nouvelles de Juliette, ni de sa mère, ni de son fils Louis, ni de Paulin. Que sont-ils devenus ? C'est tout l'objet du dossier final, totalement inédit, composé de 12 illustrations et de textes spécialement réalisés et écrits pour cette édition par Jean-Pierre Gibrat.
Pierre Wazem a bien des soucis. Il collectionne les histoires impossibles à raconter, la dernière en date étant sa rencontre avec un hérisson portant un dossard. Malencontreusement, cela ne suffit pas pour le mettre à sa table à dessin. Confronté à des problèmes financiers, il doit subir les reproches de son épouse, sa mère et l'incompréhension de ses enfants. Sans parler de sa maîtresse et de son éditeur... Et que dire de ses amis et collègues dessinateurs. Sympathiques mais énervants. Surtout quand on est en compétition pour un prix avec l'un ou dans l'obligation de partager ce dit prix avec l'autre... Décidément, la Suisse de Pierre Wazem n'est pas un pays aussi tranquille qu'on l'imagine. Peut-être est-il temps pour lui de réaliser l'ouvrage dont il parle depuis des années, Mars, aller-retour. Pour cela, un séjour sur Mars s'impose.
Il s'appelle Vermont Washington. Un nom symbole de la liberté pour l'Amérique, mais guère pour lui, qui est noir. Le quotidien de Vermont et de sa famille n'est fait que d'injustice et d'humiliation. Il est victime du racisme constant sévissant dans cette société où s'agitent encore le racisme et le Ku Klux Klan, vestiges insupportables de l'esclavage et de la guerre de sécession. Membre du Black Panther party, il lutte pour les droits à l'égalité. Pourtant, même ses meilleurs amis blancs auraient tendance à lui conseiller de se tenir à carreau, pour éviter de s'attirer des ennuis. De provocations racistes en humiliations constantes (une personne de couleur est moins bien payée qu'une personne blanche, on refuse de le servir dans les bars.), Vermont Washington nous raconte son tragique destin, rythmé par le programme d'éducation et de lutte en dix points des Black Panthers.
Ethan, jeune ingénieur forage pour une compagnie pétrolière multinationale, reçoit une proposition de poste dans les îles Lofoten, au nord de la Norvège. Un gisement de pétrole y aurait été découvert, et une nouvelle plateforme pourrait y être érigée. Il quitte donc Paris pour le cercle polaire, pour un premier voyage d'acclimatation, afin notamment de rencontrer des géophysiciens déjà sur place. Au contact de la population locale, Ethan va se trouver confronté aux risques que représente un tel projet... C'est un voyage poétique et contemplatif, basé sur la philosophie d'Arne Naess (1912-2009), fondateur, très populaire en Scandinavie, du mouvement de l'écologie profonde (Deep Ecology). Cette dernière est conçue en opposition avec celle qu'il considère comme étant superficielle : c'est-à-dire l'ensemble des mesures prises par les Occidentaux ayant pour seul but d'améliorer leur niveau de vie, sans reconsidérer de manière significative la place de l'homme au sein de la nature.L'écologie profonde a pour objectif le rejet de la vision de l'homme-au-sein-de-l'environnement en faveur d'un égalitarisme biosphérique. Les intérêts de la nature doivent parfois passer avant ceux de l'homme, sans pour autant que ce soit une négation radicale de l'humanisme. Le terme d'écologie profonde a été introduit pour la première fois en 1973.
La journée de Jean, Titi et Jules avait pourtant bien commencée : Jules avait récupéré des pétards « mammouth » pour faire sauter des bouses de vaches bien fraîches.Après, les choses s'étaient gâtées : les trois enfants sont tombés sur les frères Ardaillou, fermiers, bouilleurs de cru, qui ont trouvé amusant de les faire boire ! Forcément à 8 ans, quand on est ivres, l'envie de libérer des vaches de leur enclos sur la route est très tentante ! Les vaches des Ardaillou justement... avant de rentrer chez eux, sans plus se soucier des conséquences...Malheureusement, peu de temps après, l'un des frères Ardaillou, qui a quitté son alambic et pris sa camionnette pour aller au village, est mort dans un accident en percutant sa vache... Pour les trois enfants, une seule question se pose : est-ce qu'ils sont devenus des assassins ? Et va-t-on leur couper la tête ?
C'est la guerre. Saint-André, Saint-Martin, Saint-Julien, villages aux noms de saints.Les attaques ont lieu la nuit. Il y a un village à l'heure du dîner, le matin il n'y en a plus. Quand ils en bombardent un, ça donne l'impression qu'ils ont vraiment fait du mal à quelqu'un, pas à un village, à une personne vivante. Saint-Julien est épargné.Pas pour longtemps.Christian, Julien et Stéphane, dit P'tit Kalibre, sont des adolescents de dix-sept ans.Ils forment une bande, à voler, pour survivre. P'tit Kalibre est le chef, il est méchant, il n'a peur de rien, il marche quand il faudrait courir.Ils vont faire la connaissance du caïd du coin, Félix, un mercenaire, un trafiquant, un violent qui les prend bientôt sous son aile, enfin surtout P'tit Kalibre et son regard de killer.C'est la guerre, et P'tit Kalibre, Julien et Christian font leur guerre à eux, revolver au poing, couteau entre les dents, leur business c'est d'encaisser les dettes chez les récalcitrants, pour le compte de Félix...C'est Julien qui raconte tout ça, devant la caméra, quelques années plus tard, anecdote après anecdote, comme des notes pour une histoire de guerre...
En marge du défilé de la reine, un jeune garçon nommé Tache rencontre la jolie Jude qui affirme s'être échappée d'un orphelinat. Tache lui propose son aide pour la cacher mais ignore qu'en réalité elle est recherchée par la Fouine, patron de la pègre locale pour qui elle travaillait et qu'elle a volé avant de s'enfuir.
À travers les souvenirs, les relations, et le peu de famille qui entoure Sandra, trentenaire et écrivaine, abandonnée par son éditeur et ex-mari, les auteurs abordent le délicat sujet de la création et de la filiation.Sandra Rebourg écrit. Elle n'arrive pas à se remettre de sa récente rupture avec son ex-compagnon, Lazare Desmeaux - qui est aussi le directeur de la maison d'édition qui la publie et pour laquelle elle a quitté son premier (et plus petit) éditeur.Alors qu'elle avait délaissé l'écriture dans l'espoir de devenir mère, elle reprend la plume pour accoucher du roman qui l'habite depuis toujours mais qu'elle n'avait pas eu le courage de s'attaquer jusqu'ici : Les Heures passées à contempler la Mère.Un livre où elle dresse son portrait à travers celui de sa génitrice disparue.Et pour cela, elle décide de prendre un pseudonyme pour ne pas avoir à faire avec son ex-mari d'éditeur.
Début du XXe siècle. Martin Eden est un jeune marin d'Oakland né dans les bas-fonds. Un soir, il défend un jeune homme lors d'une rixe. Celui-ci, issu de la classe aisée, l'invite chez lui à dîner pour le remercier. À cette occasion, Martin rencontre sa soeur, Ruth Morse, jeune fille délicate, dont il tombe amoureux. Il décide de s'instruire pour la conquérir. Petit à petit, d'abord pour plaire à la jeune fille qu'il aime, puis par goût réel de l'étude, il se forge une culture encyclopédique et s'efforce de devenir célèbre en devenant écrivain. Mais malgré le talent qu'il pense avoir, il n'arrive pas à vivre de sa plume.
À la demande d’une galériste, Stéphane accepte de faire une exposition consacrée au Nu.Pour cela, il ne trouve pas mieux que de demander à des amies (dont certaines qu’il n’a pas vues depuis longtemps) de poser pour lui, dans le plus simple appareil.Une bonne opportunité pour discuter, pour mieux se connaître. Ainsi l’auteur découvre toute la fragilité de Laurence, «¿l’inaccessible¿», qui, en acceptant de se dénuder, se révèle tout autre que cette jeune fille sportive à la beauté froide. Et Céline, qui profite de l’absence de sa mère pour poser. Hélène, elle, se prête au jeu sans grande conviction, peut-être parce que son père est aussi un artiste…Ces rencontres sont l’occasion pour l’auteur de s’interroger sur le temps qui passe, sur les rapports de séduction et sur son rôle d’artiste. Comment représenter toutes ces femmes ?(Et surtout Élise, sa chère épouse.)Et puis…Et puis, il doit bien reconnaître que le vernissage s’annonce plutôt compliqué. Sans parler de cet étrange voisin du dessous, qui laisse couler sa baignoire, et qui reçoit Stéphane en silence, un masque à gaz sur le visage. Quant à son statut d’artiste, il prend de sérieux coups. Commentaires ou comparaisons douteuses sur ses dessins, jusqu’à l’incompréhension la plus totale.Que valent Egon Schiele ou Horst Janssen face aux «¿Eaux de Mortelune¿» ?
En décidant de raconter la vie et la mort du village de Gournah, Golo et sa compagne Dibou nous parlent de la vie quotidienne des habitants de ce village, du drame engendré par leur expulsion dans des maisons préfabriquées, de l'impuissance des pauvres gens face à la logique financière de l'état. Ils parlent aussi de leur histoire d'amour avec ce pays qui les fascine toujours autant.En décembre 1995, Golo emmène son amie Dibou pour la première fois à Gournah, village de la vallée des rois.Ici, Dibou rencontre les amis de Golo.Elle apprend d'abord à connaître ces personnes pittoresques, dont cheikh Aly, un vieillard gardien d'hôtel qui n'hésite pas à pénétrer la nuit dans les chambres de ses clientes pour les regarder dormir.Ensemble, ils revisitent l'histoire de l'Égypte et de ses habitants. Un an plus tard, Golo et Dibou décident de s'installer à Gournah, pour créer une galerie d'art, et un atelier pour les enfants démunis.Avec les artisans locaux, Dibou lance des collections de mode et de bijoux.L'expérience sera un succès, malgré la méfiance des autorités locales.Elle durera près de 15 ans jusqu'à ce que l'état décide de raser le village pour en faire un parking d'accueil pour les touristes, délocalisant la population dans un village préfabriqué au milieu du désert et entourant les restes du village d'un mur de béton.
Dans Journal d'un fantôme, Nicolas de Crécy nous emmène avec lui en voyage. En voyages pour être précis.Voyages au-delà des frontières pour commencer.Sans être vraiment casanier, Nicolas de Crécy n'aime cependant pas beaucoup voyager (trop loin).Car il lui faut prendre l'avion, et Nicolas déteste l'avion !Dans Journal d'un fantôme, le vrai voyage proposé par l'auteur, est celui du processus créatif. Comment concilier créativité artistique et travail de commande ?Comment faire quand on est un dessinateur qui apprécie une certaine solitude, pour sortir, aller croquer le monde et s'exposer ainsi au regard trop curieux des autres ?Avec son humour si personnel, Nicolas de Crécy en profite pour poser quelques questions embarrassantes sur le statut de l'image dans notre monde et plus encore, sur celui du créateur.
Corpus Christi, Texas, de nos jours.Lucy Bernheim, cinéaste américaine, fait des repérages à Lirey, puis à Turin, pour préparer la réalisation d’une série sur la vie et la mort du Christ, The Son of Man.Pour le rôle de Jésus, elle engage un acteur de théâtre, Henry Nalpas. Immédiatement, les deux jeunes gens se reconnaissent « comme deux échos qui se suivent et ne se perdront jamais ». Ils tombent immédiatement amoureux. Quelques mois plus tard, à Corpus Christi, au Texas, a lieu l’avant-première du premier épisode de la série The Son of Man. Scandale. Une douzaine de membres du Ku Klux Klan font irruption dans la salle pour interdire la projection. À leur tête, Tom, l’ancien professeur de Lucy…
Adil et Shafi sont deux cousins de 12 et 14 ans. Seuls, ils fuient la guerre en Afghanistan pour échapper aux talibans et à Daech. Sur la route, ils vont connaître l'enfer qu'ils voulaient fuir chez eux. Un récit poignant, très documenté, basé sur de nombreux témoignages, qui aborde la problématique de ces enfants partis seuls pour fuir la guerre et la misère et qui se retrouvent isolés en France et en Europe.2014. Province de Khost dans le sud-est de l'Afghanistan. Adil (12 ans) et Shafi (14 ans) essaient de mener une enfance normale malgré les attentats suicides qui ensanglantent régulièrement leur quotidien. La vie d'Adil bascule le jour où son père meurt. Kunzar, son oncle, un fondamentaliste religieux, l'envoie dans une école coranique. Là-bas, Adil apprend le maniement des armes et se prépare à mourir en martyr.Le jour de l'attentat, le détonateur de sa ceinture d'explosifs ne fonctionne pas. Il est dès lors condamné à quitter le pays pour échapper à la mort. Il doit partir avec son cousin Shafi retrouver le frère de ce dernier installé en Angleterre... Pour sa famille, ils auront une chance d'avoir une nouvelle vie, loin de cette folie. Commence alors pour les deux jeunes enfants, un périple de 9 603 kilomètres...
Après l'attaque terroriste qui a plongée la ville de Montplaisir dans le noir, Springy Fool trouve des boucs émissaires à sacrifier pour calmer la foule des plaisanciers. Zacchary est mis à pied pour n'avoir pas tué Narcisse, le magicien, coupable idéal du meurtre du petit Neil. Chez lui, grâce à son accès à A.L.I.C.E, le système d'exploitation de Montplaisir, il mène l'enquête qui l'amène à la naissance même du parc d'attraction...
Paris, octobre 1961 : la police française réprime une manifestation algérienne. Roger Thiraud, un jeune professeur d'histoire, croise l'un des cortèges sur les Grands Boulevards. Des français musulmans qui vont protester contre un arrêté décrétant un couvre-feu destiné à eux seuls. Un événement qui dégénère, les forces de l'ordre font un carnage et les cadavres se multiplient. Au milieu de tout ça, le prof d'histoire est exécuté. Sa mort passera pour un des dommages collatéraux de la répression. Noussommes le 17 octobre 1961 et le bilan officiel de la manifestation ne fera état que de trois morts. Vingt ans plus tard, linspecteur Cadin est confronté à un assassinat dans le secteur de Toulouse où il opère. Il s'agit du fils du prof d'histoire et Cadin devra se confronter à quarante années d'histoire non officielle de la France pour élucider le mystère de ces deux assassinats. Didier Daeninckx et Jeanne Puchol ont suivi l'inspecteur Cadin pas à pas, de Toulouse à Bruxelles pour retrouver les décors où se cachent les fantômes du passé.
De nos jours, dans le Nord-Pas de Calais.Un passeur planque une dizaine d'immigrés clandestins dans un hangar abandonné. Parmi ceux-ci, un jeune garçon, Bilel, répondant aussi au nom de Bekame, en référence à David Beckham. Ne supportant plus l'enfermement, il s'enfuit, pour rejoindre un centre pour réfugiés. Mais la police est toujours à la recherche des clandestins et le quotidien de Bekame ressemble à une longue fuite. Il aimerait tant retrouver son frère, en France depuis près de deux ans.Confronté à l'hostilité des habitants du coin, Bekame se lie d'amitié à un punk à chien qui vit de débrouille et de petits larcins. Dans un squat, Bekame fait connaissance d'autres SDF. Après avoir joué au football avec d'autres jeunes de son âge, Bekame trouve refuge dans une famille d'origine immigrée. Bien accueilli au départ, il a vite l'impression de devenir un boulet pour cette famille nombreuse et précaire.Cependant, le père de famille fait tout son possible pour l'aider à retrouver son frère
Olympia s'ennuie au musée d'Orsay. Bien sûr, elle n'est pas une parfaite inconnue, elle a déjà posé pour Manet, connaît Toulouse Lautrec, et a de nombreux amis sortis de tableaux impressionnistes. Elle a même fait cascadeur pour un tableau de Courbet, L'Origine du monde. Mais ce qui l'intéresse par-dessus tout, c'est la comédie, le cinéma. Elle rêve d'un grand rôle, mais on ne lui propose que des rôles de figurantes. Il faut dire que pour réussir au cinéma, il faut coucher. Et Olympia n'est pas prête à cela. C'est une fille romantique, qui rêve du grand amour. Il fallait tout le talent et l'humour de Catherine Meurisse pour faire se rencontrer le 3e, le 7e et le 9e art au Musée d'Orsay. Sous sa plume, les tableaux impressionnistes du célèbre musée parisien s'animent. Manet, Bouguereau, Bonnard, Lautrec, Cézanne, Renoir croisent le fer avec Ben Hur et Shakespeare. Ce n'est plus un livre, c'est un bouillon de culture dont le savant fou s'appelle Catherine Meurisse.
En 1460, dans l'austère province du Rouergue, Luce est la jeune veuve du seigneur de Mirail. Pourtant elle décide, telle Antigone, de pleurer la mort de son frère, tué dans le duel qui l'opposait à son défunt époux.L'affront est terrible pour les de Mirail. Mais, Luce est prête à défier toutes les conventions, toutes les traditions, jusqu'à s'opposer au tout puissant seigneur de Rocmirail. Son châtiment sera à la hauteur de sa détermination.En ces temps troublés, elle devient, alors, objet de vénération pour les catholiques et d'exécration pour les protestants.Des siècles plus tard, Louis Huret découvre ce que fut toute son histoire.Celle de Luce de Mirail, qu'on surnomma l'Antigone de la Basse Marche du Rouergue.