Deux amis inséparables, frais émoulus de l'école de l'air, font leur apparition dans PILOTE dès son premier numéro en 1959. Ce sont les futurs commandants Michel Tanguy et Ernest Laverdure. Autant le premier est courageux et sérieux, autant le second est excentrique, vantard et porté à jouer le joli coeur. Pourtant, malgré ses nombreuses gaffes, Laverdure est un coéquipier solide pour Tanguy qui se retrouve souvent dans des situations difficiles. En effet, l'aventure et l'espionnage constituent le lot quotidien des deux héros qui, sur terre comme aux commandes de leur avion, font preuve d'un patriotisme sans défaut. Créés en 1959, Tanguy et Laverdure connaissent 4 dessinateurs successifs : Uderzo, Jijé, Patrice Serres et Coutelis. Mais le véritable père spirituel de la série reste Charlier qui a fourni tous les scénarios de sa plume habile. A noter que cette série a connu une seconde vie à l'écran avec la série intitulée Les Chevaliers du Ciel. Depuis 1979, les éditions Novédi éditent
Deux ados, Jon et Jasper, s'échappent souvent du vaisseau le Vagabond pour surfer sur les vagues d'Océania. Cette fois-ci, ils sont surpris par un tsunami. Jon disparaît sous le tapis de feuilles qui compose la surface de l'océan. Nul ne revient jamais des profondeurs d'Océania» ont toujours prétendu Edern, le grand-père de Jasper, ainsi que tous les habitants du Vagabond.Mais ce n'est pas ce que raconte le capitaine du Poséidon sur lequel Jasper a été recueilli et... aussitôt emprisonné. Une femme, aussi belle que malfaisante, décide que Jasper est un espion à la solde des terroristes qui ont enlevé la fille de l'Impérator, son maître. Elle veut le faire parler. Suite à un tir d'artillerie, le dirigeable à bord duquel les terroristes se sont enfuis avec la princesse a dérivé et fait naufrage. La femme jure de le retrouver. Dans les profondeurs d'Océania, Jon, blessé, a trouvé refuge auprès de la jeune et jolie Tania. Au cours d'une de leur balade dans les arbres sous-marins, les deux nouveaux amis découvrent l'épave du dirigeable.
Anatolie, premier siècle de notre ère. Accusé de troubler l'ordre public, l'apôtre Pierre est condamné à être crucifié par l'autorité romaine. Près de 18 siècles après, au Vatican, son successeur expire. Au chevet du Saint-Père mourant, Le Scorpion apprend de la bouche du redoutable et ambitieux cardinal Trebaldi qu'il est né de l'ensorceleuse éduction que sa mère a exercée sur ce pape, qu'il est le fruit du plus abominable des péchés, qu'il est l'incarnation de Satan et qu'il doit donc être exterminé. Ces révélations ne résultent cependant que d'un affreux cauchemar. Tandis que Rome pleure le décès du souverain pontife et s'interroge sur l'identité de son assassin, Le Scorpion décide de tout entreprendre pour empêcher le cardinal Trebaldi de devenir le tout puissant maître de l'Église. Sous le pseudonyme d'Armando Catalano, il va dès lors éprouver la valeur de son réseau de relations galantes et d'affaires plus ou moins licites dans les riches villes romaines. Pendant ce temps, au Vatican, certains cardinaux commencent à douter des bonnes intentions de Trebaldi et envisagent de voter contre lui.
Mic Mac Adam retourne à Hillkirk, sa ville natale : dans les marais environnants, on a retrouvé deux corps qui pourraient être ceux de ses parents.Ceux-ci y avaient péri alors qu'il tentaient d'en ramener la preuve de l'existence des fées. Hillkirk est aussi la destination d'une troupe de fantassins qui y sont expédiés pour une secrète mission d'urgence !En cours de trajet, les voyageurs sont témoins de phénomènes hallucinants. Soudain, le train s'immobilise sur un pont qui s'écroule et qui, dans sa chute, précipite les passagers dans la rivière qu'il enjambait.L'accident s'est produit sous le regard de mystérieux guerriers parlant un language incompréhensible et, de toute évidence, il a été provoqué par d'étranges créatures surgies de l'eau...A la morgue, Mic découvre avec stupeur que les cadavres ont été retrouvés grossièrement momifiés et décapités au pied d'une barrière infranchissable.Qui les a tués ? Pourquoi ? Ces corps sont-ils d'ailleurs vraiment ceux de ses parents ? Mic n'est pas au bout de ses surprises.Les journéessuivantes vont les confronter à de bien curieuses rencontres et lui valoir une succession de révélations sidérantes...
Un journaliste, d'abord sévèrement passé à tabac, est ensuite assassiné par deux tueurs dans une villa de la côte. Le début d'une sale affaire qui, si elle explose, risque de faire du dégâtjusqu'au sommet de l'Etat...Petit détail : le journaliste, Denis Lambert, était sur le point de boucler un reportage explosif sur une affaire de corruption et de trafic d'influence compromettant un géant pharmaceutique français, un ancien chef d'état africain (Togo) et des hauts fonctionnaires français... Pour couronner le tout, le manuscrit destiné à un éditeur, dans lequel le journaliste balançait tout, a disparu. Vargas, l'éditeur, décide alors de faire appel au talent de Tony réputé efficace surtout quand il s'agit de rester discret sur les méthodes employées. Tony, amusé par l'aspect « roman noir » de l'affaire, accepte la proposition. Sa seule piste : un certain Kowalesky qui était l'indic du journaliste et qui se trouve dans une position délicate !Des dialogues qui font mouche, un sens aigu du découpage : du très bon Berlion !
Madrid, 1848. Don Vega, héritier d'une riche famille californienne, reçoit une lettre lui annonçant le décès de ses parents. L'auteur du courrier, le père Delgado, l'incite à rentrer dans les plus brefs délais . A son retour, Don Vega découvre que le domaine familial est désormais géré par un ancien général, Gomez. Celui-ci s'appuie sur Borrow, une brute sadique et sans scrupules, pour mettre la Californie en coupe réglée en rachetant des terrains à bas prix afin de les revendre plus cher.Des peons ont le courage de se révolter. Le visage couvert d'une cagoule, ils se réclament d' el Zorro , un mythe populaire local. Le peuple les voit comme des héros. Don Vega décide de suivre leur exemple : il revêt un costume noir et est bien décidé à faire payer les spoliations commises envers sa famille. La légende de Zorro est en marche... Le personnage de Zorro renaît de ses cendres dans cette relecture enthousiasmante d'un classique de la culture populaire, né en 1919 dans un roman de Johnston McCulley avant d'être immortalisé par le cinéma et la série télévisée de Walt Disney.
Connu de tous, ce personnage fait partie de l'univers des Peanuts. Snoopy est le chien de Charlie Brown, garçon timide et maladroit. Snoopy passe son temps à dormir et philosopher sur le toit de sa niche, à communiquer avec son pote Woodstock (moineau de son état), à jouer au base-ball ou encore à jouer à l'as de l'aviation !Cette série est apparue pour la première fois en 1950 aux États-Unis. Très vite apprécié par un large public et diffusé dans plus de 1500 titres à travers le monde, Snoopy a connu une gloire internationale jamais égalée (adaptation au théâtre, dessin animé, produits dérivés, gadgets de toute sorte etc.). En France la série a d'abord été publiée dans FRANCE-SOIR. L'exploitation de la série est ensuite passée en format poche (chez Dupuis puis Gallimard puis Presse-Pocket) et enfin en album cartonné chez Hachette et Dargaud. Parallèlement à l'édition des albums cartonnés classiques, la collection L'encyclopédie Charlie Brown a été relancée en 93.
Redonner vie à Blake et Mortimer fut une belle aventure. Ce livre retrace, au jour le jour, le processus de création de Jan Van Hamme et de Ted Benoit pour L'Affaire Francis Blake. Ecrit sur un mode journalistique, il se fonde sur des entretiens en profondeur. Les interviews sont encadrées de commentaires narratifs et d'une foule de brèves citations ou de courts textes explicatifs. Histoire d'un retour se veut passionnant (défi créatif et commercial), instructif (la création vécue de l'intérieur et dans sa longueur) et humain (joies et doutes des acteurs de ce challenge). Mais on y trouvera aussi et d'abord une réflexion sur la manière dont Edgar-Pierre Jacobs envisageait et menait la bande dessinée. A l'opposé des glorifications passéistes des albums de Blake et Mortimer, il s'agit de leur première lecture moderne. Scénariste marqué par le cinéma, Jean Van Hamme analyse les mécanismes de récits, les vérités générales et celle de Jacobs. Dessinateur Ligne Claire Moderne , Ted Benoit apporte un regard respectueux mais inquisiteur sur le graphiqme du maître.
Entre polar noir et récit fantastique sur fond de nécromancie, ce nouveau diptyque signé Manini et Nury raconte une histoire de vengeance noire démoniaque à travers les âges et au-delà de la mort. Fascinant !Années 20, dans le sud des Etats-Unis. Gordon Devries règne en maître sur la Nouvelle-Orléans grâce, notamment, au trafic d'alcool qu'il a organisé. Mais les affaires se compliquent pour lui après l'attaque d'un de ses convois par une bande rivale : au beau milieu de la cargaison de bouteilles, des cadavres sont découverts, sans explication ! Plus tard, un certain Lindsay surgit en pleine nuit chez Gordon Devries, sommant celui-ci de détruire une urne funéraire que Devries a récupérée après l'attaque, au beau milieu des cadavres. Cette urne contiendrait les cendres d'un homme venu des ténèbres... Quant à Lindsay lui-même, il semble plus appartenir au monde des morts que des vivants ! Hasard troublant, Devries découvre chez son fils un livre ancien intitulé Necromancy, évoquant ce savoir que seuls les morts ont le pouvoir de transmettre...
Pour sauver un califon bavard et garnement des griffes de tous les malfrats des astéroïdes de Shimballil, qui le poursuivent afin de toucher la prime mirobolante promise par son père, Valérian et Laureline prennent les plus grands risques, dont celui d'affronter régulièrement le célèbre et dangereux Quatuor Mortis. Heureusement, grâce au pouvoir magique d'un objet qui les téléporte, ils en réchappent toujours. Mais les évènements s'enchaînent : les voilà grimpés sur le propulseur de Glü, un étudiant attardé reconverti en vendeur de pouzzoufs. Parvenu sur l'île du riche producteur de cinéma Ty Koün IV, Valérian accepte contre lui une partie de pêche-trogne, monté sur un booldaas. Il y gagne un navire et Laureline lui propose de mettre le califon à l'abri dans une école spécialisée. Après avoir échoué auprès du professeur Scharz Metterklume et sa gonzo-méthode, nos héros rejoignent enfin l'école privée de Karlä Varlä, où le gamin sera en sécurité. Entre-temps, Laureline aura quand même joué l'actrice dans une kino saga du producteur Ty IV, rencontré plus haut. Que d'aventures !
Premier livre de l'intégrale des Chroniques de la Lune noire, de Froideval et Ledroit (pour ces tomes 1 à 3) ; une série à la confluence du Seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien, du bestiaire fantastique de la mythologie celtique et de Dune de Frank Herbert.Dès les 3 premiers épisodes, les Chroniques de la Lune noire nous font pénétrer dans un monde de magie noire, d'effroyables complots politiques et d'affrontements titanesques. De ces récits surgissent des figures inoubliables : Wismerhill, simple demi-elfe promis à un destin grandiose ethéros de ces chroniques, Haazheel Thorn, grand maître de la Lune noire et demi-dieu maléfique et retors assoiffé de pouvoir, Hagendorf, empereur vieillissant d'un empire agonisant, mais aussi Parsifal, chevalier noble et vertueux, Ghorghor Bey, demi-ogre à la force herculéenne, Pile-ou-face, voleur amoureux des dragons, un succube à la beauté fatale, ainsi que des démons, des géants, des nains, des dragons...Voici une occasion exceptionnelle de découvrir ou redécouvrir les Chroniques de la Lune noire, une immense saga réunie dans de superbes intégrales aux couvertures inédites.
Suite directe du second cycle des « Mondes d'Aldébaran » (Bételgeuse), Antarès démarre en trombe un troisième cycle captivant.Cette fois Kim retourne dans un premier temps sur Terre, à Paris, où elle tente de décompresser. Mais sa notoriété grandissante, en tant que leader du groupe de la Mantrisse dont on connaît désormais le secret, ne lui laisse guère le temps de se reposer. Kim intéresse par exemple de très près une mystérieuse et mysthique organisation qui projette de coloniser la planète Antarès. En attendant un groupe de trois éclaireurs vivent sur cette planète afin d'observer le milieu dans lequel vivront les futurs colons. Et, évidemment, des phénomènes étranges inquiètent les responsables qui font appel à Kim et à son expérience due à son passage sur Aldébaran et Bételgeuse.Mais, ce que personne ne sait, c'est que Kim cache sans le savoir un secret qui va tout changer !Une série majeure de la science fiction d'aujourd'hui récompensée par un immense succès en librairieCe nouveau cycle comportera, come pour Aldébaran et Bételgeuse, cinq albums en tout.Exceptionnellement ce premier titre fera 54 pages
Tony Corso est payé pour veiller sur un chanteur à la mode qui a reçu des lettres menaçantes. Simple réaction de fans hystériques ou menace plus sérieuse fomentée par on ne sait qui ? Cette histoire se déroule dans l'univers du show-biz, tendance télé réalité et ses stars kleenex préfabriquées sur commande passées au filtre du dieu audimat.Tony Corso surveille donc Dustin, comme un chien surveille son os. Mais Dustin ressemble plutôt à un chanteur qui a connu le succès trop vite et qui semble perturbé par ce contexte menaçant. Capricieux, paranoïaque, il agace aussi son producteur pourtant endurci par une longue carrière. Faudrait pas qu'il en fasse trop ce petit péteux ! La tension monte d'autant plus qu'une émission en prime-time est programmée avec la participation de Dustin. Ce programme, intitulé Star de l'été, est tourné en direct de Saint-Tropez, camp de base de Tony. Autant dire qu'il va devoir redoubler de vigilance mais aussi qu'il va devoir supporter les crises de son client. Pas toujours facile d'âtre détective privé !
L'ordre de la Justice fut l'un des pions déterminants dans la guerre opposant Empire et Lune noire. Retranchés sur l'île de Syzygie, ces fiers paladins, vertueux et inflexibles, n'obéissent qu'à Dieu, refusant de se laisser baloter au gré des vents de la politique. Une neutralité et un état d'esprit qui doivent beaucoup à la personnalité de leur seigneur, le prince Parsifal. Né dans un berceau de sang, son destin fut décidé à l'instant où une épée divine trancha son cordon ombilical. Découvrez l'histoire du bras armé de Dieu, guidé par la seule voix du Très-Haut ! Continuant de nous dévoiler ses Arcanes de la Lune noire, c'est la vie d'un saint que Froideval choisit cette fois de nous conter. À l'instar d'un Saint-Georges ou d'un Richard Coeur de Lion, il lève le voile sur l'enfance, la vie et les tragédies d'un personnage plus complexe que sa détermination ne le laisse supposer. Il retrouve pour l'occasion son compère Tacito, dont le traitement graphique confère dès les premières pages une dimension mythique à ce récit. Ensemble, les deux artistes comblent l'un des vides les plus intrigants des Chroniques de la Lune noire, permettant une relecture d'autant plus complète de ces dernières.
Ex-libris épuisé À Rome, au lendemain du grand incendie de juillet 64, l'empereur Néron est en proie au doute. Lucius Murena, son ami, a disparu. Celui-ci aurait-il participé à un complot contre lui, comme certains le prétendent ? Néron l'a cru, mais ne sait plus quoi penser. L'absence de Lucius le ronge, comme si son propre passé avait disparu, lui aussi.Lucius est entre les mains d'une femme, Lemuria, qui l'a drogué afin de faire de lui l'objet de son plaisir. Lucius décide de la fuir, car il doit retrouver sa liberté pour se retrouver lui-même. Mais sa mémoire est incertaine. Seul Pétrone peut l'aider à renouer avec celui qu'il était.Pendant ce temps, dans les cercles du pouvoir, des proches de l'empereur fomentent une cabale. Devenu l'homme le plus recherché de la ville, Lucius rencontre une femme étrange, surnommée « l'Hydre ». Elle détient un terrible secret. Un secret qu'elle ne peut partager qu'avec Néron lui-même...Trois ans après Le Banquet, le retour très attendu d'une série devenue culte et servie par le trait classique de Theo Caneschi, digne successeur de Philippe Delaby.
Quand il était môme, Tsagoï s'arrangeait toujours pour rater l'heure du violon, dans son taudis. Il préférait se castagner avec le boiteux. Et il rêvait d'un camion, tandis que son cousin Mirno rêvait d'épouser Miléna et de devenir riche.Vingt-cinq ans après, alors qu'ils se retrouvent à la frontière tchèque, le petit (environ deux mètres) Tsagoï est au volant d'un camion plein de caviar slovaque réputé immangeable, et Mirno, sapé comme un milord, paie des manteaux de fourrure à Miléna. Lui, il transporte simplement un petit congélateur plein de trucs mystérieux.Et ce jour-là, c'est la finale du championnat du monde de foot, tous les flics sont scotchés devant la télé, et tout le monde en profite : les mafieux russes, les paumés de tout poil, et Mirno. Ce qui nous donne une journée qui débute mal, continue mal aussi, et ne finit pas très bien.Dans une atmosphère de fin du monde, avec cadrages extrêmes et lumières glauques - ce qui n'empêche pas l'humour -, Smolderen et Marini nous servent une histoire pleine de bruit et de fureur à lire en écoutant une bonne musique tzigane - les Yeux noirs, par exemple.
BouffeGarfield vient de faire un régime de 15 jours. Résultat : il a perdu deux semaines. Même sa balance parlante en a marre : Tire-toi de là, j'en peux plus.Communication homme-chatQuand Garfield a l'air heureux, ça rend Jon soupçonneux. Et voir Jon soupçonneux rend Garfield heureux. C'est une sorte d'équilibre.DragueJon a tout compris : il faut se valoriser en mettant l'accent sur ce qu'on a de bien. Comme il a des gencives en bonne santé, il les montre. Ça ne marche pas fort.TactComment dire gentiment à Jon qu'il a mauvaise haleine ? En lui offrant un cachou taille XXL.ActivitéGarfield a bougé une fois, en 1992. Sinon, il mime avec beaucoup de talent le chat vautré et, les jours de grande forme, le dindon qui patine dans la semoule.Communication chat-chienGarfield avait organisé une course vers le mur, Odie s'est planté dans le mur. Il a gagné.NoëlCette année, ils passent tous Noël à la ferme, chez les parents de Jon. C'est sympa. Ils mangent des petits gâteaux en forme de machines agricoles et boivent du grog à l'ail. Mais Jon et son frère sont en désaccord sur un point crucial : la supériorité des pyjamas à lapins sur les pyjamas à nounours. C'est ça, la famille.PistoletD'après Larousse, un drôle de pistolet est un type un peubizarre. C'est de la diffamation : Garfield est normal, pour un chat.
Avec ce premier tome d'H.$.E (Human $tock Exchange), Xavier Dorison et Thomas Allart nous plongent dans une histoire simple d'un réalisme effrayant : celle d'une société dans laquelle l'être humain est coté en bourse...Le premier épisode d'H.$.E s'ouvre sur un monde anéanti par une crise financière sans précédent. Pourtant, alors que l'économie des pays industrialisés est ravagée, que les chômeurs et les petits porteurs ruinés se comptent par millions, une valeur financière semble résister : l'être humain. Les représentants de l'élite de la société peuvent se faire coter en bourse et devenir des « Red Eyes ». L'introduction en bourse n'est donc plus le seul privilège de personnes morales, c'est aussi une réalité pour des personnes physiques, qui perçoivent un capital, portent au poignet une « rate watch » indiquant leur cote et répondent à leurs actionnaires dans leurs assemblées générales... Félix Fox a besoin d'argent et ne rêve plus que d'une chose : être coté. Il y parvient à force de persuasion et d'efforts. Soutenu par le créateur du H.$.E, il voit sa cote monter en flèche et atteindre des sommets, mais bien sûr il y a aussi un prix à payer...Ce volet d'H.$.E, le premier d'une trilogie, annonce une grande bande dessinée d'anticipation.
Cet été, c'est l'oncle Goliath qui s'occupe des vacances. Au programme : camping sauvage sous la pluie, sorties en boîte de nuit, séances de drague sur la plage et bains de mer.Une conception des vacances qui heurte de plein fouet celle du père de Moustic qui veut surtout se reposer ! Un quatrième tome hilarant et rafraîchissant au parfum de vacances, évidemment.C'est l'été. Trouvant que son frère Humphrey est bien trop accaparé par son travail, l'oncle Goliath décide de prendre l'organisation des vacances en main. Revenu du Babanam avec une autre drôle de bestiole, un oiseau chanteur, il emmène Moustic et son père, ainsi que le Ratapus, dans une de ces virées mouvementées dont il a le secret. Ce qui ne diminue en rien le stress d'Humphrey pour qui les vacances se doivent d'être reposantes avant tout ! Les seuls points positifs, à ses yeux, sont que le Ratapus semble avoir perdu l'usage de la parole et que ses éternuements intempestifs ne donnent plus la vie à tous les objets inanimés qu'ils rencontrent. Dès lors, comment expliquer la soudaine perte de ce don ? Et qui sont ces deux individus mystérieux qui les suivent partout et lancent un sort au père de Moustic, qui n'avait vraiment pas besoin de ça ? Entre deux bains de mer et parties de cache-cache, Moustic mène l'enquête, et c'est pas triste !
Trois sorcières - Fébris, Brygia et Sortilega - qui vivent dans la même vieille maison, reçoivent par erreur un bébé issu d'une plantation de choux dirigée par la fée Titania...Ce bébé fée, Hazel, va bousculer leur vie surtout que débarquent à l'improviste leur cousine Panacea et son abruti de mari, Rex ainsi que sa fille Hécate. Incarnation du monde moderne et de ses dérives, Rex ne comprend pas qu'aucun poste de télévision ne soit présent dans la maison et décide alors d'imposer le petit écran dans la vie des sorcières dépassées !Pendant ce temps Titania, la reine des fées, tente de retrouver la trace de Hazel sans savoir que celle-ci est hébergée chez des sorcières, ennemies héréditaires des fées...Mais tous se préparent à la grande fête de Walpurgis qui réunit le gratin des créatures de l'autre monde dont les fées et les sorcières !Un savant cocktail d'humour, de tendresse avec une dose d'ironie sur notre société pour cettesérie grand public. Une occasion de se moquer du monde moderne et de ses dérives, épinglant au passage la médiatisation à outrance et le règne de la consommation.La nouvelle série du dessinateur vedette de Blacksad écrite par Teresa Valero qui vient de l'animation. Une série accessible à partir de 7/8 ans
Dans ce deuxième tome du cycle indien, l’intrigue se précise et les mystères se dévoilent. L’histoire se déroule toujours aux Indes à l’époque de la domination britannique. Jade continue d’apprendre à Tamila, la fille du rebelle Radjah Sing, à devenir une femme désirable aux yeux de tous les hommes pour, ensuite, mieux les manipuler et les influencer. De jour en jour, la jeune élève maîtrise mieux son corps et, dans le pavillon des Plaisirs, elle] se prend au jeu de la Djinn. Les maîtres des lieux, se sentant trahis, cherchent à faire disparaîtreJade et engagent un tueur redoutable. Notre héroïne saura-t-elle déjouer les complots qui se trament contre elle ? Dans ce tome, les jeux de pouvoir s’accentuent, et une distorsion se crée dans la relation entre maîtres et esclaves. Les rôles s’inversent parfois, et le doute plane sur l’identité des véritables détenteurs du pouvoir. L’art voluptueux et érotique de la Djinn se révèle machiavélique. Entre manipulation, fantasme et force de caractère, cet épisode confirme la magie sensuelle et profondément intimidante qu’a su créer cette série. Jean Dufaux continue de nous éblouir avec un scénario haletant et envoûtant. Le voyage se poursuit et le lecteur est transporté dans un univers historique romancé à la perfection.
Dans cet album, Garfield bat les records de fainéantise vautrée. Il a des réveils pénibles - ça va mieux une fois qu'il a tué quelque chose - et sa seule activité notable consiste à shooter dans Odie et à lui tisser les oreilles en macramé. Pourtant, quand Jon le traite de tas de graisse inutile, ça le peine : Garfield est un tas de graisse inutile sensible. Et il sait lire : il écrabouille les araignées avec un gros livre intitulé Comment tuer les araignées. Et grâce à lui, on apprend des choses : par exemple, les poissons hurleurs de Mongolie hurlent à l'air libre, mais se taisent dans l'estomac de Garfield.Quant à Jon, il s'ennuie. Il trouve sa vie nulle et plate. Il n'a pas tort : la dernière fois qu'il a affronté un danger, c'était pour boire du lait après la date de péremption.Un grand événement tout de même : Garfield a quinze ans. Ça le mine. D'autant que Nermal, le jeune matou, insiste lourdement : il croyait que la poussière avait dans les onze, douze ans... Alors quinze ans, c'est d'une vétusté à peine pensable...Mais Garfield est toujours philosophe. Il médite : Qui suis-je? La vie a-t-elle un sens? Pourquoi la langue d'Odie est-elle coincée dans le magnétoscope? Ou bien il organise des concours répugnants qui consistent à deviner combien d'anchois il a dans la bouche.On se demande à quoi lui sert sa brosse à dents.
Jules est un jeune garçon éveillé et inventif qui vit des aventures extraordinaires aux nombreux rebondissements : il peut se retrouver investi d'une mission vers une autre planète ou être confronté à des clones monstrueux fabriqués par un dangereux savant hurluberlu. Cette fois, il a échappé à d'horribles vacances avec ses parents, à Tahiti ! Ceci grâce à son copain Bastien car il lui a proposé l'exploration d'une grotte souterraine inconnue. Voilà qui est vraiment excitant : surtout que sa charmante amie Janet fait aussi partie de l'expédition ! Hélas, sur ordre de papa et maman, Jules doit également trimballer son imbécile de frère qui est en pleine crise d'adolescence.Pré-publiée dans le bimensuel Okapi depuis 1998, cette série pour les jeunes (mais que les plus vieux liront avec un plaisir non dissimulé) a bien mérité de recevoir le prix Goscinny : c'est efficace, insolite et éducatif (les scénarios reposent sur de véritables connaissances scientifiques). Ceci n'exclut pas une bonne dose de fantaisie : les dialogues sont même souvent franchement drôles et plein de verve. Le tout est dessiné avec une ligne claire un peu crade (à moins que ce soit l'inverse) du meilleur effet, laquelle modernise un graphisme qui paraît sage au premier coup d'il !
Crée sur Internet en 1996, puis reprise dans un magazine étudiant, « Boondocks » est une série afro-américaine pleine de vie et absolument désopilante. Dans ce tome 2, Riley et Huey Freeman vont à l'école, laissant leur grand père de 70 ans passés aller tranquillement à la pêche et apprendre le « tai-bo » un art martial à la mode. A l'école, ils vont croiser Mrs Pierson, une prof ancienne nonne et gardienne de prison à qui Riley annonce tout de suite la couleur : « j'suis vnu m'faire une école et distribuer des claques. ».Riley se prend pour Pablo Escobar et ça se sent ! Le lecteur ne risque pas d'affronter en se plongeant dans une série d'histoires courtes en une ou deux pages, où les héros nous font découvrir des concepts délirants comme l'afro négation ou le « syndrome d'hostilité afro ambiguë ». On y découvre que les vrais blancs ne sont pas aussi amusants que ceux de « Seinfeld » !L'auteur passe en revue tous les sujets « sensibles » : racisme, drogue, violence, et problèmes d'éducation, voici une BD coup de poing au graphisme résolument moderne qui fait voler en éclats tous les tabous ! Crée en 1998, cette série a rapidement remporté un vif succès outre Atlantique. Gageons que cette série remportera le même succès en France !
Kim et ses compagnons d'infortune se sont posés sur Antarès, planète beaucoup plus hostile que leur laissaient croire les commanditaires du projet Antarès.Séparés en deux groupes, les membres du projet sont plus vulnérables que jamais et le groupe de Kim, parti à la recherche de survivants, doit transporter une femme grièvement blessée. Leur seul espoir : rejoindre le camp de base mais pour cela ils doivent traverser une zone qui s'avère particulièrement dangereuse bien que située le long de la mer. Après l'attaque d'un immense reptile, ils doivent pratiquer une intervention médicale d'urgence afin de sauver cette femme. Pendant ce temps deux individus du groupe partent dans la forêt afin de récupérer de quoi se nourrir. Fatale erreur : Antarès regorge de dangers imprévisibles et le groupe est attaqué par une horde de singes carnivores ! Les événements se précipitent et la fille de Kim, Lynn, fait preuve d'un comportement déroutant, bravant certains dangers grâce, notamment, à son aisance dans l'eau. Arrivés à l'embouchure d'un fleuve, privés de nourriture, trois d'entre eux dont Kim décident de remonter le fleuve afin de pêcher des poissons malgré le péril évident. Au camp de base, les responsables ne semblent pas pressés de partir à leur recherche malgré la détermination des amis de Kim.
Washington, début des années 1870. Matthew Montgomery occupe un poste important au ministère de la Défense. C'est un homme inflexible, respectueux des règles, pétri de certitudes. Il avait bien dit à Helen, sa fille, de ne pas partir avec cet imbécile de Glover. Maintenant, elle veut revenir et il est censé pardonner. Sa femme lui gâche le week-end avec ça.Mais au retour du week-end, c'est sa vie tout entière qui bascule : en rentrant chez lui - à reculons, car il craint les effusions avec sa fille prodigue -, il trouve sa femme et sa fille violées et massacrées. Helen a sur la poitrine une étrange étoile gravée au couteau.Traumatisé, il part sur la piste des tueurs, avec pour seul indice un nom laissé dans un hôtel : Jason Cauldray, de Topeka. Voulant savoir pourquoi un inconnu est venu de si loin tracer cette saloperie d'étoile sur le corps de sa fille, il traverse les Appalaches et le Middle West, et apprend que Cauldray suit la constructionde la voie ferrée vers l'Arizona - c'est le genre de type qui se rend indispensable en offrant aux travailleurs des jeux et des filles.Matthew arrivera enfin au bout du monde, dans la ville-chantier où règne Cauldray. Mais le voyage commence à peine et le mystère reste entier : quel lien a-t-il, un jour, rattaché sa femme et sa fille à une pareille ordure?
Ex-libris épuisé À Kraków, Ivrahim Golam, surnommé le cosaque juif, cherche à préserver l'identité d'un homme dont le nom doit disparaître à jamais.À Istanbul, Armando Catalano, alias le Scorpion, a retrouvé la trace de Méjaï, la gitane. Il veut savoir ce qu'est devenu leur enfant. Mais la gitane est experte dans le maniement des poisons et elle n'hésite pas à s'en servir contre le Scorpion, qui perd connaissance.Quand il reprend conscience, il apprend qu'il est accusé d'assassinat. Livré à la cour du sultan, il est sauvé par un eunuque qui le conduit jusqu'à sa maîtresse. Une femme mystérieuse, surnommée la Sabbatéenne, dont le visage est orné de signes sombres et secrets. Celle-ci lui demande de déchiffrer le nom d'un homme, gravé sur des stèles égyptiennes. En contrepartie, elle l'aidera à retrouver la trace de Méjaï.Au Caire, les routes de Méjaï et du Scorpion se croisent de nouveau. Mais si elle lui révèle la vérité à propos de leur enfant, elle lui interdit de chercher à le voir. Elle menace même de tuer le Scorpion s'il s'en approche...Une nouvelle aventure pour ce héros créé par Desberg et Marini, et désormais illustré par Luigi Critone avec une véritable maestria. Un album entre tragédie antique et grande aventure, dans la lignée des romans populaires à la Dumas et des films de cape et d'épée hollywoodiens.
Nous avions quitté le chat perplexe, à Paris, sous la pluie. Le voici de retour en Algérie, aux alentours d'Oran plus précisément. Là, il va passer quelques jours avec le Malka des lions, véritable légende vivante, mais légende qui vieillit et s'interroge sur le sens de la vie.Savoureuse aventure philosophique, brillante digression théologique, ce quatrième tome du Chat du Rabbin est une pure merveille qui confirme le statut particulier de l'une des oeuvres majeures de la Bande Dessinée contemporaine. Deux ans se sont écoulés depuis la sortie de L'Exode, le précèdent tome du Chat du Rabbin, deux ans pendant lesquels la série est devenue, avec plus de 300 000 exemplaires vendus, le plus grand succès de la nouvelle Bande Dessinée et un véritable phénomène de société, qui a même débouché sur une pièce de théâtre.Ce quatrième tome voit le retour du Chat en Algérie, aux alentours d'Oran, ce qui permet à Joann Sfar de dessiner d'un trait sensuel le Maghreb, le désert et les villes du Sud, balade qui le rapproche parfois de Pratt. Mais l'auteur profite surtout de son Chat pour tranquillement philosopher et reprend avec son lecteur cette conversation informelle autour de Dieu et des hommes, un dialogue délectable, et toujours jouissif dont on ressort un peu meilleur, en se posant plus de questions qu'avant d'en commencer la lecture.Que peut-on demander de plus à un livre ?
Magali Smala est une fille bien de son temps. Dynamique, indépendante, sans tabous. Comme toutes les ados de son âge, elle rêve du prince charmant...Ses initiatives et celles de ses turbulents frangins déconcertent souvent les parents qui ne ménagent pourtant pas leurs efforts pour s'adapter au rythme techno trépidant de leurs rejetons...Magali Smala est une fille bien de son temps. Dynamique, indépendante, sans tabous... Enfin presque ! Comme toutes les ados de son âge, elle rêve du prince charmant. Force lui est néanmoins de constater que s'il existe vraiment, il apparaît très rarement... Ses initiatives, comme celles de ses deux turbulents frangins et surtout celles du cadet Arthur, déconcertent souvent ses parents, Suzy et Odilon Smala. Mais, les décisions et projets farfelus de ceux-ci déconcertent tout autant leurs enfants. Ne parlons pas de leurs vains efforts à s'adapter au rythme techno trépidant et obsédant de leurs rejetons...Une suite d'instantanés qui dépeint avec drôlerie quelques scènes du quotidien d'une sympathique famille d'aujourd'hui.De savoureuses tranches de vie et des situations cocasses vécues ou, en tout cas, finement observées.Les éternels conflits de générations vus à travers le prisme de l'humour.Reprise progressive du fonds Casterman.
Sur les terres d'Akbar, plusieurs meurtres d'enfants de Princes Sorciers entachent la ? relative ? quiétude de la région. Détail troublant, chaque victime porte un signe sur son corps : la mystérieuse secte de « l'Ordre des signes » serait-elle responsable de ces assassinats ?De son côté, depuis la mort de Javin, Bragon s'est endurci au contact de Frange qui lui a appris le maniement des armes. Sur les conseils de ce dernier, Bragon décide de partir dans la cité de Vaguamare afin de participer aux combats qui lui permettront de s'aguerrir plus encore. Et, peut être, d'attirer l'attention du redoutable Rige même si certains affirment que ce personnage n'a jamais existé et qu'il ne serait qu'une légende. C'est aussi pour lui une façon de s'éloigner de la troublante princesse Mara dont il est secrètement amoureux. Mais comment, lui un roturier, pourrait-il séduire une dame de son rang ?Inquiet des événements, le père de Mara pense que « l'Ordre des signes » prépare une conspiration et décide d'envoyer sa fille retrouver un grimoire dans lequel les Dieux ont inscrit leurs pouvoirs magiques qui ont neutralisé le terrible dieu Ramor. Persuadé que ce dieu pourrait se réveiller, il est convaincu que seul le grimoire pourrait les sauver. Seul hic : ce précieux document se situe quelque part au coeur du Matbâta, une forteresse naturelle infranchissable et dangereuse...
Dantès tome 1 - édition 48H de la BD Détail de l'opération Si vous commandez la BD seule, des frais de port de 4,85 € s'appliquent. Si vous l'ajoutez à d'autres albums dans le cadre d'une commande, ce sont les conditions de port habituelles qui sont applicables (offerts dès 25 € d'achat). 1 exemplaire par utilisateur et par commande. Offre réservée aux utilisateurs en France Métropolitaine et dans la limite des stocks disponibles. Paris, de nos jours. Une soirée de gala est organisée, réunissant tout le gratin de la finance. Parmi les invités, un certain Christopher Dantès qui a fait fortune mais dont personne ne connaît vraiment le passé. Et pour cause. On découvre alors comment, des années auparavant, un jeune trader brillant, Alexandre Félipe, s'est retrouvé impliqué dans un immense scandale, provoquant un mini krach boursier. Employé par la BGCI, Alexandre est en effet amené à couvrir les opérations hasardeuses d'un collègue et ami, Thierry Minez, perturbé par une vie agitée. Mais les pertes sont de plus en plus lourdes et compliquées à dissimuler à leur employeur et leurs clients, d'autant qu'un audit est demandé et qu'une journaliste met son nez dans leurs affaires... C'est là qu'il comprendra peu à peu qu'il a lui-même été victime d'une machination... Un polar financier captivant qui raconte la vengeance implacable d'un homme victime d'une machination. Un scénario de Pierre Boisserie avec la participation de Philippe Guillaume, chef du service financier du plus grand quotidien économique, Les Échos.
Une soirée anodine est organisée chez Lapinot, une soirée entre copains. On se croirait dans un feuilleton de Friends où les couples ont la fâcheuse tendance à se « lâcher », quitte à tout se dire. Surtout les filles !Lapinot est avec Nadia, c'est entendu. Céline avec Thierry, Patrick avec Victoire, Vincent avec Alice. Richard joue toujours au boute-en-train célibataire et Marion - qui se désespère de vivre seule mais qui a flashé sur Serge - les prévient tous : il va se passer quelque chose de terrible durant la soirée, l'un d'entre eux va mourir, elle l'a lu dans les cartes ! La réponse est unanime : Pffff, n'importe quoi. Ce que Marion n'avait pas prévu c'est que Céline, Alice et Victoire ont toutes les trois profité de la soirée pour annoncer leur rupture avec leur copain. Persuadé que Nadia va lui balancer à son tour qu'elle le quitte, Lapinot prend les devants. Fatale erreur ! L'imbroglio se complique, la soirée s'achève. Les couples se séparent, Lapinot et Richard essuient alors la colère d'un voisin. Richard, frappé par le voisin, tombe dans le coma. Les événements s'emballent et chacun semble menacé à un moment : incendie, fuite de gaz, chien agressif, installation électrique hasardeuse. Le deus ex machina arrive, imprévisible, bouleversant. Sans aucun doute l'album de Lapinot le plus fort, le plus dense, le plus émouvant.
June Leny, jeune diplômé ambitieux est nommé chargé d'affaires terrien sur Mayam, dernière planète de la galaxie où les dieux et les religions sont innombrables.Alors qu'il ne cherche qu'à faire fortune, le plus vite possible etsans trop de scrupules, il dérange certains membres du Cartel du Fleuve Stellaire sur la piste d'un trésor inestimable. Subtil cocktail de grande aventure flamboyante et de science-fiction épique qui confirme le talent de Stephen Desberg, scénariste du Scorpion ou d'IR$, Mayam est une superbe série ou explose le talent d'un nouveau dessinateur, Daniel Koller.Sur une planète isolée et mal connue, Mayam permet à Stephen Desberg de réinventer la grande aventure, celle qui imprègne Blueberry ou Indiana Jones. Le héros, June Leny, est un aventurier, sans trop de morale ni de scrupules, mais aussi un homme comme nous qui se fait parfois mener par le bout du nez. Dans ce deuxième album, après que June ait échappé à une tentative de meurtre par des scorpions géants, il doit prendre un bateau peuplé de truands et d'aventuriers peu recommandables vers le territoire interdit où les Eyams furent massacrés.Autant de scènes de bravoure qui permettent à Daniel Koller de mettre en valeur sa science du découpage et son incroyable talent qui en font déjà, pour son deuxième album chez Dargaud, l'une des valeurs sûres du dessin réaliste.
Martha aurait pu choisir un autre homme. Dans ce trou perdu où elle a grandi, ils étaient tous à ses pieds. A cause de ses jambes, justement - des jambes de danseuse. Mais elle aimait Joe Telenko, un type qui buvait trop et conduisait trop vite. Et depuis l'accident, la danse, c'est fini. La vie aussi.Maintenant, Martha rumine sa haine dans un fauteuil roulant. Et pendant que Joe trimbale son taxi dans les quartiers pourris de New York, elle rampe dans la maison, fouille ses affaires et lit son journal, histoire de savoir à quoi ressemble sa vie. Rien d'étonnant : une fille qu'il culbute quand il a de quoi la saoûler, les visites à Arthur le toubib, un problème de tachychardie et quelques notes la concernant : Je vais la tuer. Car Joe veut la peau de Martha, et Martha aimerait bien voir crever Joe. S'ils ne se quittent pas, c'est que chacun espère contempler un jour le cadavre de l'autre. Au fait, un petit détail. Le toubib avait raison : Martha ne marche pas parce qu'elle ne le veut pas vraiment. Quand elle veut, elle peut.Un scénario bien bouclé et un dessin aussi sobre qu'efficace pour une balade très noire sur fond sepia. Pas de bavardages inutiles, juste undésespoir intégral sur fond de jungle urbaine.Ce thriller intimiste, dont on attend le troisième et dernier album avec frissons et impatience, a été l'un des chocs éditoriaux de l'année 1997.
Un papa qui péte les plombs et enlève ses enfants confiés par la justice à sa femme, c'est hélas, relativement fréquent. Un papa qui au préalable étrangle son ex, c'est heureusement beaucoup plus rare.Mais si le papa en question est un ministre en exercice, c'est quasiment de l'inédit ! Le hasard voudra que dans sa fuite en voiture, Sver Roslin tombe sur un jeune noir. Sans se douter que celui-ci, Albertus M'Natogo, est en route pour Bruxelles où il doit intégrer une équipe de l'Europolice.En ces années 2010, cette institution supranationale est boudée par les polices nationales jalouses de leurs prérogatives, et on y affecte des éléments de second ordre. Albertus, pourtant, ne manque ni d'esprit d'initiative, ni de courage, même s'il fait parfois preuve d'une naïveté confondante.Ce qui ne l'empêchera pas de mettre fin au calvaire des deux pauvres gosses à l'issue d'une cavale de 297 km. La lecture du premier tome d'Al' Togo se déroule sur trois niveaux. Le premier esquisse une Europe de demain dans laquelle les frontières ont davantage disparu sur le papier que dans les têtes. Le deuxième montre intelligemment l'enfer que vivent deux petites filles aux mains d'un père devenu fou et assassin.Le troisième nous fait découvrir Albertus M'Natogo, dit Al' Togo, black français, et Judith Van OOveren, sa partenaire d'Europolice, blonde bourgeoise néerlandaise. Au fil des albums -une histoire complète à chaque fois-, chacun apprendra à connaître l'autre. Et ses secrets. Judith n'est pas au bout de ses surprises.
Rappelez-vous : Johan, héros moyenâgeux né sous la plume de Peyo en 1947, est un page très preux et valeureux, tandis que son copain Pirlouit, apparu en 1954, fait figure de boute-en-train. (Rappelons également que les Schtroumpfs les rejoindront dans la série en 1958 et leur voleront la vedette.) Selon la tradition en vigueur dans le Dernier Chapitre, Johan et Pirlouit ont vieilli. Et Johan pourrait enfin goûter un repos bien mérité si Pirlouit ne continuait de brailler ses complaintes et faire miauler sa lyre aussi faux que jadis, la seule différence étant que, devenu sourd d'une oreille, il braille plus fort.Mais bien des prodiges arrivent dans ces contrées mystérieuses, et l'impossible se produit : après avoir rencontré la Licorne, magnifique cheval blanc à corne d'or, voilà qu'au lieu de son chant à faire cailler le lait, Pirlouit émet une mélodie claire comme une eau de source. La Licorne aurait-elle enfin accordé à Pirlouit une belle et juste voix ? Ou à Johan des oreilles capables de supporter l'insupportable ?En humour délicat et en couleur tendres, voilà un joli happy-end pour les copains des Schtroumpfs, dans un Moyen Age où tout le monde a pris un coup de vieux, y compris l'Enchanteur Homnibus qui, l'esprit flottant désormais dans les nuages, consacre ses talents à mettre au point des recettes de confitures.
Juin 1914, dans le sud-ouest de la France. Henri Cazennac, officier géographe des colonies, retrouve la demeure familiale et Etienne, son jeune frère qui se destine à la prêtrise. C'est un bel été, l'atmosphère est à l'insouciance, et on parle surtout de la saison qui s'annonce exceptionnelle pour le bordeaux. Bien sûr, la révolution menace à Moscou et la situation européenne est tendue, mais comme le dit Etienne, nous sommes dans un monde moderne où l'on ne sacrifie pas des milliers d'hommes dans un but économique . Mais le 28 juin 1914, c'est l'étincelle : l'archiduc François-Ferdinand est assassiné à Sarajevo. Ensuite, tout se précipite. Le 1er août, c'est la mobilisation générale. Et le 12 octobre au matin, le facteur apporte un sinistre colis contenant ce qui reste de Henri Cazenac : la croix qu'il portait sur lui et un morceau de papier brûlé où sont inscrits les mots soixante cible . Cazenac traquait un traître qui vendait des renseignements aux allemands et il a été tué. Aussitôt, Etienne s'enrôle et rejoint le front.Cette nouvelle série nous raconte le destin d'une famille dans le cadre d'une terrible boucherie qui devait durer quatre ans, avec, dans les ruines et la boue des tranchées, les amitiés, les trahisons, les faux-semblants, car personne n'est vraiment ce qu'il prétend être, dans cette histoire. Et comme le dit un agent double avant de mourir : Nous sommes tous de fieffés gueux... Ne te fie àaucun de nous. la citation est tirée de Hamlet, mais elle est intemporelle et universelle.
Auteur de romans policiers, François Combe se rend en compagnie de Kay, sa secrétaire, au Cielito Lindo, établissement des quartiers chauds de Nogales, la ville frontière entre le Mexique et les USA, afin de s'y « documenter » auprès de Raquel, une jeune prostituée. Ils tombent sur Jed Peterson, un ami du romancier, qui se montre très intéressé par la jeune fille. La même nuit, cette dernière est sauvagement assassinée. Qui a tué ? François Combe, qui fait profession du meurtre et des meurtriers ? Jed Peterson, le dernier à avoir été en contact avec la victime ? Les voilà tous deux dans le collimateur de la police, en tête des suspects.Fasciné tant par le crime que par la misère, le romancier charge Estrellita, la petite servante mexicaine de la famille, de devenir ses yeux et ses oreilles au coeur des quartiers pauvres.Quand une deuxième prostituée est retrouvée massacrée à coups de poignard dans le désert, l'étau se resserre sur Jed, que tout désigne comme le coupable idéal. Qu'à cela ne tienne, François Combe prouvera l'innocence de son ami : il s'enfonce accompagné d'Estrellita dans l'enfer des bas-fonds mexicains à la recherche de la vérité. Les murs entre richesse et pauvreté sont faits pour être franchis. Mais l'herbe est toujours plus rouge de l'autre côté de la frontière...Librement inspiré du séjour que l'écrivain Georges Simenon effectua en 1948 dans la Santa Cruz Valley, terrain de jeu des riches et des puissants, ce thriller reflète avec brio l'atmosphère tendue et inégalitaire qui y régnait.
Alors qu'ils croyaient embarquer pour aller combattre les Allemands dans les tranchées de France, des soldats britanniques se retrouvent sur les rives des marais de Hillkirk, au fin fond de l'Ecosse. Des rives qu'aucune vaguelette ne bat jamais. Des rives qui cachent un peuple qui semble vouloir en découdre avec tous ceux qui approchent de leur domaine. Un peuple armé de lances et de massues que survolent des pilliwigins, ces petits êtres dont les légendes affirment qu'ils protègent la faune et la flore.Les soldats ont peur. Comment le peuple des marais a-t-il pu faire dérailler un train entier ? Pourquoi les survivants ont-ils été égorgés sans pitié ? Pourquoi des hommes, soudain possédés par une force mystérieuse, sèment-ils la mort autour d'eux ?Mic Mac Adam vit un cauchemar. De retour dix-sept ans après la disparition de ses parents dans ces mêmes marais, il ne fait que ressasser le message que lui a laissé son père : Les fées existent Mac, un jour je t'en apporterai la preuve . Ce jour est arrivé. Les fées sont là. Mais où sont ses parents ? Et le bien pourra-t-il enfin prendre sa revanche sur le mal qui semble régner depuis si longtemps sur le peuple des marais ?Mic Mac Adam, gentil et sensible héros en kilt, est né en 1978 dans le journal Spirou de l'imagination de Desberg et du crayon magique de Benn. Aujourd'hui, Luc Brunschwig, jeune scénariste révélé par le terrifiant Pouvoir des innocents, lui redonne vie. Et Benn, 25 ans après, mêle de nouveau fantastique, humour, légendes d'antan et nostalgies de l'enfance avec un réalisme et un sens poétique étonnant. Un enchantement.
Les aventures de Sylvain et Sylvette, c'est tout un monde. D'abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur. Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d'une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l'indépendance et la débrouillardise. Et aujourd'hui, ils mènent une vie paisible à l'abri de leur chaumière. Enfin, paisible, c'est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l'ours et le sanglier n'ont de cesse d'entrer chez eux afin de dérober leurs provisions... Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l'oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l'âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons... Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l'environnement. Quand il s'arrête de dessiner, il milite au sein d'une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l'expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d'une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme. A l'image du petit monde de Sylvain et Sylvette, qu'il continue d'animer sans relâche depuis maintenant quarante-cinq ans...
Partout, les arbres refleurissent. Et le mage Bedlam, affreux gnome qui règne en tyran sur les terres de l'Eruin Dulea, y lit les signes annonciateurs de l'accomplissement des légendes : Le jour où les arbres de vérité refleuriront, ce qui est mort en ces terres revivra... Un chant se lèvera, et celui qui l'entendra reprendra la lutte contre l'usurpateur.Un matin à l'aube, en effet, un chant se lève sur les plaines : la Complainte des Landes Perdues. Celle qui l'entend, c'est Sioban, fille du Loup Blanc et seule héritière véritable des terres de l'Eruin Dulea. Ce jour-là, une armée fantastique surgit de nulle part et conduit Sioban jusqu'aux Landes Perdues : les soldats de son père, morts au combat, qui se sont relevés pour elle.Seamus, son protecteur, l'avait prévenue qu'un jour, une question lui serait posée : Le mal est-il au coeur de l'amour ? Et là-haut sur les Landes, son père lui redit que le plus difficile ne sera pas de gagner d'horribles batailles, mais de frapper au coeur du mal - qui est peut-être au coeur de l'amour. En effet, de maléfices en sortilèges, le diable lui-même n'y reconnaît plus ses petits.Inspirée d'une littérature anglo-saxonne fantastique, violente et bariolée, une histoire pleine de sombres magies, mais aussi d'un humour pimpant illustré, entre autres, par Ouki, adorable bestiole un peu ivrogne et tout à fait indestructible : après avoir ingurgité une marmite entière de poison réputé capable de tuer un boeuf (glaires de crapauds, jus d'araignée, etc...), elle émet un vague burp et va s'endormir dans un coin...
1953 : Le Monde est entré dans l'âge de l'Atome, mais un homme s'interroge sur la civilisation qui l'entoure. Cet homme, c'est Paul – un écrivain de science fiction qui depuis son enfance vit en contact télépathique avec le héros d'une épopée galactique située dans un lointain futur.Le cas de Paul devient célèbre à la suite d'un article. Gibbon Zelbub, consultant bien connu du Pentagone et de l'industrie américaine, commence alors à s'intéresser à lui. Dans un laboratoire du Vermont, l'homme qui dialoguait avec le futur va subir une expérience hypnotique qui lui fera commettre l'irréparable et briser l'honneur de son ami Zarth Arn, héros de l'Empire Galactique...Dans ce roman graphique aussi surprenant que captivant, Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse se plongent avec délectation dans l'imagerie fluide et aérodynamique de la SF de des années 50. Très loin des parodies nostalgiques habituelles, ce récit chatoyant prend cependant la période au sérieux, et s'intéresse aussi bien aux sources du Zorglub de Franquin qu'aux techniques de persuasion utilisées dans les milieux publicitaires et militaires. S'inspirant d'un cas psychologique réel (qui a défrayé la chronique au milieu des années 50), l'intrigue tient à la fois de l'énigme psychiatrique et du space opera. Bel exemple d'un roman graphique contemporain exploitant toutes les possibilités de la forme, Souvenirs de l'Empire de l'Atome (144 pages, couleur) joue autant sur ses images brillamment évocatrices que sur son scénario aux zigzags imprévus pour emporter le lecteur dans un autre monde –au coeur d'un Âge de l'Atome, qui tour à tour nous enchante et nous glace d'effroi.
Les aventures de Sylvain et Sylvette, c'est tout un monde. D'abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur.Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d'une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l'indépendance et la débrouillardise. Et aujourd'hui, ils mènent une vie paisible à l'abri de leur chaumière. Enfin, paisible, c'est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l'ours et le sanglier n'ont de cesse d'entrer chez eux afin de dérober leurs provisions. Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l'oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l'âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons.Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l'environnement.Quand il s'arrête de dessiner, il milite au sein d'une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l'expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d'une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme. À l'image du petit monde de Sylvain et Sylvette, qu'il continue d'animer sans relâche depuis maintenant quarante-cinq ans.
Déterminée à élucider les mystères de la vie sulfureuse de sa grand-mère, Kim Nelson poursuit ses investigations à Istanbul. Mais, elle en est devenue la clé âprement convoitée d'un trésor et sa volonté de savoir l'entraîne dans des situations de plus en plus dangereusement troubles...Ruiné et prêt à tout pour se reconstituer une fortune, l'aventurier Amin Dorman est persuadé que les recherches menées par la jeune et belle aristocrate anglaise le conduiront au trésor que le sultan Murati destinait aux Allemands à la veille de la première guerre mondiale.Selon lui, le secret en était détenu par Jade, l'intrigante favorite du despote.A ses subtiles manoeuvres érotiques succombèrent le grand-père de la jeune femme et son épouse. Kim n'a, elle, de cesse de comprendre ce qui retint irrésistiblement Lady Nelson au harem du sultan.Le nom d'Ebu Sarki mentionné dans le journal intime de Jade, son aïeule, constitue peut-être un élément de réponse. Grâce à Malek, l'énigmatique jeune Turc dont elle s'est éprise, elle a retrouvé la trace de ce farouche chef de tribu. Retranché avec ses guerriers dans une forteresse perdue en plein désert, cet ancien conseiller du sultan s'y serait créé un harem comme au temps de la splendeur ottomane.Mais, ayant pris le risque de s'y faire admettre, Kim doit accomplir un parcours initiatique et se retrouve livrée aux désirs brutaux de soudards frustrés...Kim y découvrira-t-elle les vérités qu'elle recherche ou s'y libérera-t-elle des pulsions secrètes enfouies au plus profond d'elle ? Un fascinant jeu de miroirs qui se renvoient les fantasmes du passé et du présent. Un récit torride et envoûtant qui conjugue violence et raffinement.
Déterminée à élucider les mystères de la vie sulfureuse de sa grand-mère, Kim Nelson poursuit ses investigations à Istanbul. Mais, elle en est devenue la clé âprement convoitée d'un trésor et sa volonté de savoir l'entraîne dans des situations de plus en plus dangereusement troubles...Ruiné et prêt à tout pour se reconstituer une fortune, l'aventurier Amin Dorman est persuadé que les recherches menées par la jeune et belle aristocrate anglaise le conduiront au trésor que le sultan Murati destinait aux Allemands à la veille de la première guerre mondiale.Selon lui, le secret en était détenu par Jade, l'intrigante favorite du despote.A ses subtiles manoeuvres érotiques succombèrent le grand-père de la jeune femme et son épouse. Kim n'a, elle, de cesse de comprendre ce qui retint irrésistiblement Lady Nelson au harem du sultan.Le nom d'Ebu Sarki mentionné dans le journal intime de Jade, son aïeule, constitue peut-être un élément de réponse. Grâce à Malek, l'énigmatique jeune Turc dont elle s'est éprise, elle a retrouvé la trace de ce farouche chef de tribu. Retranché avec ses guerriers dans une forteresse perdue en plein désert, cet ancien conseiller du sultan s'y serait créé un harem comme au temps de la splendeur ottomane.Mais, ayant pris le risque de s'y faire admettre, Kim doit accomplir un parcours initiatique et se retrouve livrée aux désirs brutaux de soudards frustrés...Kim y découvrira-t-elle les vérités qu'elle recherche ou s'y libérera-t-elle des pulsions secrètes enfouies au plus profond d'elle ? Un fascinant jeu de miroirs qui se renvoient les fantasmes du passé et du présent. Un récit torride et envoûtant qui conjugue violence et raffinement.
Paris, fin du XIXe siècle. Le peintre Gustave Gélinet, un barbouilleur qui a moins d'imagination qu'un tabouret (d'après Fulmel, critique d'art auto-proclamé arbitre des élégances), se met subitement à en avoir. Découvrant avec stupéfaction sa dernière oeuvre au Salon - une très jolie sirène -, Fulmel soupçonne une supercherie, mène son enquête et découvre qu'en effet, Gélinet n'a rien imaginé : il héberge dans son atelier une authentique sirène - une sirène bretonne défectueuse, qui chante mal et n'a jamais pris aucun plaisir à noyer les marins. Pourtant, après avoir connu la gloire, Gélinet, qui deviendra un odieux personnage, pompeux, borné et toujours dénué d'imagination, finira noyé.Dans un parfum de scandale pictural fin de siècle, alors que les Pompiers tiennent le haut du pavé en pleine période impressionniste, ce one-shot (enrichi d'un cahier de huit pages présentant les toiles du maître) nous embarque pour une aventure (délicatement) fantastique où l'on voit unecurieuse sirène, bien vivante et très attachante, rêver de Paris, arriver jusqu'à la Seine et patauger dans les égoûts, se faire inviter dans les salons les mieux fréquentés, danser en fauteuil roulant et s'intéresser à la peinture des couchers de soleil sur les récifs bretons (ça lui parle.) avant de partir nager dans toutes les mers du monde. Privilégiant le récit tout en donnant au dessin une force poétique remarquable, Zanzim et Hubert (considérés par l'Américian Franck Mignola comme les deux meilleurs auteurs français) nous font le merveilleux cadeau d'une histoire palpitante, pleine de charme et de beauté.
Comme dans une tragédie grecque bien réglée, la tension monte à Tombstone. le duel de O K Corral devient de plus en plus inéluctable et la personnalité de Géronimo ne cesse de s'imposer. le lecteur est pris dans un tourbillon : il a l'impression de voir deux vagues monter à l'assaut l'une de l'autre. D'ailleurs tout semble double dans cet album. Les deux intrigues : celle de O K Corral et celle du mystère Blueberry. Jean Giraud qui se dédouble, machiavélique au scénario et virtuose au dessin. Blueberry qui reste alité, blessé, et qui, pourtant, ne cesse de raconter dans un étourdissant flash-back, véritable histoire dans l'histoire, authentique lutte de Blueberry contre son double. Et il y a sutout ce duel, inéluctable, que tout le monde attend, et qui exerce une véritable tension qui énerve tout le récit. Et enfin, si on voulait trouver une dernière dualité, comment ne pas évoquer le personnage de Géronimo qui donne son titre à l'album ? Ou plutôt, on serait tenté d'écrire les deux Géronimo, celui que Blueberry a affronté dans le passé et l'Apache, bien présent, qui rôde autour de Tombstone... D'ailleurs, c'est peut-être lui, le véritable fil conducteur, le véritable héros de ce cycle. Que dire de plus ? Il est évident qu'on se trouve en présence d'une oeuvre forte, puissante, qui marquera sûrement un sommet dans la déjà longue saga du western.Les originaux de Jean Giraud scannés en très haute définition, et la sensation ultime de toucher les planches telles que le maître incontesté du dessin les a livrées. Cette édition en grand format est un régal absolu pour tous les amoureux de la bande dessinée, une magistrale leçon de beauté.
Fin des années 1930. Dans le bled vaseux de Soporificahontas, la jeune Miss Swampy est à mille lieues de se douter qu'une guerre mondiale se prépare. Entre la pêche aux poissons-chats et les courses de crapauds, elle mène une vie tranquille et insouciante. À cette époque, elle peut encore se promener torse nu dans son short troué sans qu'aucun mâle ne s'en émeuve. Mais le vent va rapidement tourner. Piégée par des espions japonais, Swampy est empoisonnée par des baies de poison ivy qui lui confèrent, outre un physique plus avantageux, un superpouvoir redoutable: d'un simple baiser, elle fait tomber les hommes comme des mouches.Très vite, les services secrets voudront mettre la main sur cette jeune bombe humaine. Grands amateurs de comic strips, les auteurs, Yann et Berthet, s'en donnent à coeur joie. Ainsi la jeune Swampy se trouve transformée du jour au lendemain en véritable jeune fille.Notre propos n'est pas de raconter l'histoire d'une héroïne en culottes courtes !, soutient Berthet. Clins d'oeil caustiques, petits délires parodiques et gags rocambolesques abondent dans ce premier tome. Côté graphique aussi, la série joue la carte de la légèreté. Sans pour autant tomber dans un style gros nez, Berthet arrondit les angles, pousse moins loin le réalisme que dans d'autres séries et travaille les expressions comiques de ses personnages. Je n'ai pas cherché à faire du comic à tout prix, ni une resucée de ce qui se faisait aux États-Unis dans les années 1950, mais j'ai adopté volontairement un dessin un peu moins rigoureux, explique-t-il.
Il est prisonnier des Espagnols et condamné à une mort certaine. Une rumeur qui vient jusqu'à Barbe-Rouge et provoque une réaction immédiate : le Démon des Caraïbes s'est juré un jour d'aller chercher son fils adoptif jusqu'aux tréfonds de l'Enfer s'il le fallait : il tient parole. Hélas, il s'agit là aussi d'un piège : Eric s'est échappé et son père, en volant à son secours, se retrouve à son tour prisonnier à Carthagène...Pour empêcher que Barbe-Rouge soit perdu, Eric, aidé par les fidèles Baba et Triples-Pattes, va tenter l'impossible et même sacrifier son bateau La Marie Galante. Quant au Faucon Noir du Démon des Caraïbes, il va se retrouver dans une situation tout aussi précaire...Une histoire qui va se poursuivre dix mois plus tard : Barbe-Rouge s'est juré d'abandonner la piraterie et de ne plus sillonner les mers. L'alliance conclue entre les Anglais, les Hollandais et les Espagnols va le faire changer d'avis : ils se sont juré d'éliminer tous les flibustiers et lespirates des Caraïbes. Leur symbole, celui que l'on appelle Le Démon ne peut pas se laisser faire, surtout au moment où il meurt d'envie de prendre sa revanche...La suite de la saga Barbe-Rouge - Eric imaginée par Jean-Michel Charlier et Victor Hubinon. Ce quatrième volet de Barbe-Rouge : L'intégrale Charlier - Hubinon regroupe trois épisodes précédemment parus en album : La fin du Faucon Noir, Mort ou Vif et Le Trésor de Barbe-Rouge. La première histoire conclut l'aventure commencée dans le Tome 3 de Barbe-Rouge : l'intégrale Charlier - Hubinon, avec l'épisode Le piège Espagnol. Les deux autres en constituent la suite logique mais forment un cycle indépendant.
A quoi sert un harem ? Au plaisir d'un souverain bien sûr. Mais bien naïf celui qui le limite à cet unique but.Car il est dit : Satisfait un homme et tu obtiendras de lui tous les trésors de la terre. Y compris ceux de la guerre.Voilà pourquoi le harem du sultan Murati, surnommé le sultan noir, est pour lui une arme plus puissante que bien des armées dont disposent ces Anglais, ces Allemands qui se disputent ses faveurs et son alliance.Fleur entre les fleurs, arme entre les armes, Jade, sa nouvelle favorite, est chargée par le maître d'Istambul de mener à bien l'assaut d'un diplomate anglais à travers son talon d'Achille. Sa femme...Car Jade n'a peur de rien et semble cacher un coeur de pierre sous sa douce poitrine. L'homme de confiance du sultan ne l'a-t-il pas vu ordonner le meurtre de sang-froid de la petite fille de Djoua, favorite déchue de Murati ?Que se passa-t-il réellement en cette année 1912 ? On dit que Jade, battue par ses propres armes, trahit le sultan et disparut avec celui qui devait être sa proie.50 ans plus tard, sa petite fille, Kim Nelson, tente de retrouver sa trace dans un Istambul où les harems ont disparu. Mais pas les bordels. Elle le découvrira à ses dépens. D'autant que la légende murmure que Jade, seule, savait où fut caché le trésor du sultan que nul jamais ne retrouva. Et l'odeur de ce tas d'or excite au plus haut point quelques grands prédateurs locaux...Dufaux (scénariste des très envoûtants Rapaces) mêle avec bonheur la rigueur victorienne à la chaude sensualité des harems ottomans. Anna Mirallès donne à ses créatures une élégance, une finesse, une légèreté qui entraîne le lecteur dans un monde cruel mais oh combien tentant.
A quoi sert un harem ? Au plaisir d'un souverain bien sûr. Mais bien naïf celui qui le limite à cet unique but.Car il est dit : Satisfait un homme et tu obtiendras de lui tous les trésors de la terre. Y compris ceux de la guerre.Voilà pourquoi le harem du sultan Murati, surnommé le sultan noir, est pour lui une arme plus puissante que bien des armées dont disposent ces Anglais,ces Allemands qui se disputent ses faveurs et son alliance.Fleur entre les fleurs, arme entre les armes, Jade, sa nouvelle favorite, est chargée par le maître d'Istambul de mener à bien l'assaut d'un diplomate anglais à travers son talon d'Achille. Sa femme...Car Jade n'a peur de rien et semble cacher un coeur de pierre sous sa douce poitrine. L'homme de confiance du sultan ne l'a-t-il pas vu ordonner le meurtre de sang-froid de la petite fille de Djoua, favorite déchue de Murati ?Que se passa-t-il réellement en cette année 1912 ? On dit que Jade, battue par ses propres armes, trahit le sultan et disparut avec celui qui devait être sa proie.50 ans plus tard, sa petite fille, Kim Nelson, tente de retrouver sa trace dans un Istambul où les harems ont disparu. Mais pas les bordels. Elle le découvrira à ses dépens. D'autant que la légende murmure que Jade, seule, savait où fut caché le trésor du sultan que nul jamais ne retrouva. Et l'odeur de ce tas d'or excite au plus haut point quelques grands prédateurs locaux...Dufaux (scénariste des très envoûtants Rapaces) mêle avec bonheur la rigueur victorienne à la chaude sensualité des harems ottomans. Ana Miralles donne à ses créatures une élégance, une finesse, une légèreté qui entraîne le lecteur dans un monde cruel mais oh combien tentant.
A quoi sert un harem ? Au plaisir d'un souverain bien sûr. Mais bien naïf celui qui le limite à cet unique but. Car il est dit : Satisfait un homme et tu obtiendras de lui tous les trésors de la terre. Y compris ceux de la guerre.Voilà pourquoi le harem du sultan Murati, surnommé le sultan noir, est pour lui une arme plus puissante que bien des armées dont disposent ces Anglais, ces Allemands qui se disputent ses faveurs et son alliance.Fleur entre les fleurs, arme entre les armes, Jade, sa nouvelle favorite, est chargée par le maître d'Istambul de mener à bien l'assaut d'un diplomate anglais à travers son talon d'Achille. Sa femme... Car Jade n'a peur de rien et semble cacher un coeur de pierre sous sa douce poitrine. L'homme de confiance du sultan ne l'a-t-il pas vu ordonner le meurtre de sang-froid de la petite fille de Djoua, favorite déchue de Murati ?Que se passa-t-il réellement en cette année 1912 ? On dit que Jade, battue par ses propres armes, trahit le sultan et disparut avec celui qui devait être sa proie.50 ans plus tard, sa petite fille, Kim Nelson, tente de retrouver sa trace dans un Istambul où les harems ont disparu. Mais pas les bordels. Elle le découvrira à ses dépens. D'autant que la légende murmure que Jade, seule, savait où fut caché le trésor du sultan que nul jamais ne retrouva. Et l'odeur de ce tas d'or excite au plus haut point quelques grands prédateurs locaux...Dufaux (scénariste des très envoûtants Rapaces) mêle avec bonheur la rigueur victorienne à la chaude sensualité des harems ottomans. Anna Mirallès donne à ses créatures une élégance, une finesse, une légèreté qui entraîne le lecteur dans un monde cruel mais oh combien tentant.
13 tomes de la série + le dernier tome en crayonné.A quoi sert un harem ? Au plaisir d'un souverain bien sûr. Mais bien naïf celui qui le limite à cet unique but. Car il est dit : Satisfait un homme et tu obtiendras de lui tous les trésors de la terre. Y compris ceux de la guerre.Voilà pourquoi le harem du sultan Murati, surnommé le sultan noir, est pour lui une arme plus puissante que bien des armées dont disposent ces Anglais, ces Allemands qui se disputent ses faveurs et son alliance.Fleur entre les fleurs, arme entre les armes, Jade, sa nouvelle favorite, est chargée par le maître d'Istambul de mener à bien l'assaut d'un diplomate anglais à travers son talon d'Achille. Sa femme... Car Jade n'a peur de rien et semble cacher un coeur de pierre sous sa douce poitrine. L'homme de confiance du sultan ne l'a-t-il pas vu ordonner le meurtre de sang-froid de la petite fille de Djoua, favorite déchue de Murati ?Que se passa-t-il réellement en cette année 1912 ? On dit que Jade, battue par ses propres armes, trahit le sultan et disparut avec celui qui devait être sa proie.50 ans plus tard, sa petite fille, Kim Nelson, tente de retrouver sa trace dans un Istambul où les harems ont disparu. Mais pas les bordels. Elle le découvrira à ses dépens. D'autant que la légende murmure que Jade, seule, savait où fut caché le trésor du sultan que nul jamais ne retrouva. Et l'odeur de ce tas d'or excite au plus haut point quelques grands prédateurs locaux...Dufaux (scénariste des très envoûtants Rapaces) mêle avec bonheur la rigueur victorienne à la chaude sensualité des harems ottomans. Anna Mirallès donne à ses créatures une élégance, une finesse, une légèreté qui entraîne le lecteur dans un monde cruel mais oh combien tentant.
Une tâche de vin lui dessine sur le visage la carte d'un continent inconnu. Il est né comme ça. Et il est né abandonné. Son décor, c'est un vieux hameau perdu entre une voie ferrée désaffectée et des champs de lavande. un village fantôme d'où la vie s'est enfuie avec le dernier train. Il reste juste le bar-tabac et la boucherie, tenue par une espèce de brute carrée qui accouche ses bestioles, les élève , les abat et les vend... Une jeune femme vit dans une grande maison au bout du village, mais personne ne la voit jamais et on l'appelle Marie-Mystère. Lie-de-vin aime bien penser que Marie-Mystère est sa vraie mère, et qu'un jour, elle lui dira d'entrer. Sa mère, c'est son obsession. Et s'il bouquine le livre des records, c'est parce qu'il cherche un record à battre. Comme ça, elle verra sa photo dans le livre, elle sera fière et elle reviendra. En attendant, il bat un record moins glorieux : trente secondes pour faire l'amour à Maïs, la fille de la ferailleuse. Dans ce décor aride, Lie-de-vin apprivoise les beautés de la vie et ses cruautés avec une sensibilité à fleur de peau, délicatement teintée de fatalisme et d'humour. Quant à Maïs, on ne peut pas dire que ce soit une tendre. Mais elle est vivante et elle l'entraîne vers la vie. Il en a besoin : un salaud lui a tué son chien, et maintenant, c'est le cadavre d'une femme qu'on retrouve enfoui sous terre. Corbeyran et Berlion ont souvent travaillé ensemble. Mais ce livre-là, traitant un sujet plus personnel, semblait incompatible avec le duo . Pourtant, le miracle s'est accompli - un miracle qui a demandé des années de travail et d'échanges épistolaires, dont nous avons un échantillon en fin d'album. Soutenue par une construction virtuose, colorée de détails touchants ou terribles, l'histoire avance lentement mais sûrement, avec la force d'une émotion remontée de loin. Et le résultat, entre vie et immobilité, tendresse et espoir, ne se laisse pas oublier facilement.
Préface de Eliette Abecassis Au début, le chat du rabbin ne parle pas. Il est simplement libre comme un chat et ronronne dans les bras de la fille du rabbin, Zlabya, sa maîtresse adorée. Mais dans la maison du rabbin, il y a ce perroquet qui jacasse sans arrêt, et le chat le bouffe. Maintenant, il peut parler, et il commence par mentir : le perroquet est allé faire une course, dit-il, la gueule pleine de plumes. Mentir, c'est mal. Le rabbin décide donc de remettre le chat dans le droit chemin et d'en faire un bon Juif. Moyennant quoi, le chat exige de faire sa bar-mitsva. S'ensuivent des discussions très pointues avec le rabbin du rabbin, qui en conclut qu'on devrait noyer le chat.Malgré le plaisir qu'il prend à ergoter et chipoter à n'en plus finir, le chat a de la peine, depuis qu'il a la parole. Il a acquis un pouvoir dont il se passerait bien. Et finalement, il retourne vers le bonheur et les bras de sa maîtresse, à condition de se conduire comme un vrai chat et de ne plus jamais parler. Il est d'accord : Ça vaut le coup de fermer sa gueule pour être heureux. Il a seulement beaucoup de mal à fermer sa gueule en écoutant pérorer les disciples du rabbin, qu'il n'aime pas du tout, surtout celui qui veut épouser sa maîtresse...Sfar, qui est né lui-même dans une famille juive, met en scène une communauté juive du début du XXe siècle, à Alger. Dans un décor luxuriant de tissus, carrelages et tapis orientaux, il plante un héros qui semble sorti d'une poubelle : un chat écorché, anguleux, l'air d'avoir avalé un sac de clous - hilarant. Têtu comme une bourrique et pas toujours avenant (bien que capable de tendresses renversantes), il a aussi avalé ce qui se fait de mieux en matière de raisonnement vicelard, thèse, antithèse, etc. Le résultat est une sorte de conte initiatique d'une grande beauté, où l'on apprend bien des choses sur l'usage de la parole, de la vérité et du mensonge. Une merveille de subtilité, d'émotion et d'ironie. Le rabbin et le chat du rabbin reviendront prochainement dans le Malka des lions.
Juillet 1801. Un ancien militaire français, errant en Irlande, découvre dans les landes désolées du Connemara, un cairn très ancien. Au fonds des grottes qu'il dissimule, repose le corps d'une femme-guerrier parée de bijoux. L'homme les lui arrache et s'enfuit tandis que les parois s'effondrent derrière lui. Quelques instants plus tard, il ne reste rien du cairn...La revente du trésor volé assure la fortune de celui qu'on ne connaîtra désormais que sous le nom de John Hatcliff. Sur la lande désolée, il fait construire un superbe château qu'entoure bientôt un parc luxuriant. Alors que, depuis des siècles, sur cette terre désolée, ne poussaient guère que des cailloux ! Les fêtes succèdent aux fêtes dans ce site enchanteur. Jusqu'au jour où, dans l'explosion d'une fusée de feu d'artifice, le châtelain disparaît sans laisser de trace.Juillet 1923. La jolie Émilie perd son travail de danseuse au Moulin-rouge et son petit ami dans la même soirée. Alors qu'elle a le moral au fond des ballerines, un mystérieux notaire lui explique qu'en tant qu'unique héritière de John Hatcliff, le manoir du Connemara lui revient de droit. Emilie embarque pour l'Irlande. Mais qui est l'homme qui semble manipuler le notaire ? Qui sont les tinkers, ces romanichels qui campent tout près du manoir ? Qui est vraiment la vieille lady Darkmooth qui occupe la vieille demeure en compagnie de Meghan, une rousse incendiaire ? Pourquoi des êtres immatériels dansent-ils, la nuit, dans les marais ? Et surtout, Maeve, la reine morte, et John Hatcliff qui la dépouilla cent-vingt ans plus tôt, sont-ils ils vraiment morts ?Les mondes de Florence Magnin glissent comme des rêves entre légendes et réalité. Son dessin fin, délicat et élégant illustre à merveille ces univers où fantastique et merveilleux se mêlent en dégageant un parfum unique.
Comme Jade, qui fut la sulfureuse favorite du sultan d'Istanbul avant de devenir son aïeule, Kim Nelson détient maintenant le pouvoir magique qui lui livrera le secret d'un fabuleux trésor disparu comme par enchantement. Ce sésame ouvre, auxconfins d'un désert, une bien étrange salle des coffres...Accompagnée de Malek, le jeune Turc dont elle s'est éprise et qui l'a protégée tout au long de son initiation aux sortilèges de l'Orient, la jeune Anglaise Kim Nelson s'est engagée dans le désert afin d'y retrouver le fabuleux trésor mystérieusement disparu que le sultan d'Istanbul voulait offrir aux Allemands pour financer leur armement à la veille de la Première Guerre mondiale. L'accompagne également l'aventurier Amin Doman. Selon lui, la clé du secret de la cachette se trouvait dans le journal intime que la jeune femme a hérité de Jade, la favorite du sultan devenue sa grand-mère. Kim n'a de cesse de connaître toute la vérité sur celle qui fit succomber son grand-père par de subtiles manoeuvres érotiques.Grâce à la puissance de l'hypnose, elle a pu revivre le destin brûlant de Jade. Elle a pu remonter dans son intrigant passé, jusqu'à l'intérieur du troublant harem où sa beauté fatale envoûtait et où elle régna avant de s'enfuir avec Lord Nelson. Elle a pu surtout, au terme d'un torride parcours initiatique qui a libéré des pulsions enfouies au plus profond d'elle, découvrir des vérités dont celle sur le fameux trésor. Ce trésor, seule Jade a pu l'approcher.Tous ceux qui ont tenté de se l'approprier n'en sont pas revenus. Investie des pouvoirs magiques de Jade, Kim détient à son tour la formule qui y donne accès. Soudain se lève une violente tempête qui dresse devant elle et ses compagnons comme un mur de sable. Une première faille leur permet de le traverser. Puis, une seconde porte leur ouvre une caverne au creux de laquelle siège un curieux banquier, gardien d'une série de coffres dont les numéros semblent être ceux d'une loterie dangereuse...
Comme Jade, qui fut la sulfureuse favorite du sultan d'Istanbul avant de devenir son aïeule, Kim Nelson détient maintenant le pouvoir magique qui lui livrera le secret d'un fabuleux trésor disparu comme par enchantement. Ce sésame ouvre, aux confins d'un désert, une bien étrange salle des coffres...Accompagnée de Malek, le jeune Turc dont elle s'est éprise et qui l'a protégée tout au long de son initiation aux sortilèges de l'Orient, la jeune Anglaise Kim Nelson s'est engagée dans le désert afin d'y retrouver le fabuleux trésor mystérieusement disparu que le sultan d'Istanbul voulait offrir aux Allemands pour financer leur armement à la veille de la Première Guerre mondiale. L'accompagne également l'aventurier Amin Doman. Selon lui, la clé du secret de la cachette se trouvait dans le journal intime que la jeune femme a hérité de Jade, la favorite du sultan devenue sa grand-mère. Kim n'a de cesse de connaître toute la vérité sur celle qui fit succomber son grand-père par de subtiles manoeuvres érotiques.Grâce à la puissance de l'hypnose, elle a pu revivre le destin brûlant de Jade. Elle a pu remonter dans son intrigant passé, jusqu'à l'intérieur du troublant harem où sa beauté fatale envoûtait et où elle régna avant de s'enfuir avec Lord Nelson. Elle a pu surtout, au terme d'un torride parcours initiatique qui a libéré des pulsions enfouies au plus profond d'elle, découvrir des vérités dont celle sur le fameux trésor. Ce trésor, seule Jade a pu l'approcher.Tous ceux qui ont tenté de se l'approprier n'en sont pas revenus. Investie des pouvoirs magiques de Jade, Kim détient à son tour la formule qui y donne accès. Soudain se lève une violente tempête qui dresse devant elle et ses compagnons comme un mur de sable. Une première faille leur permet de le traverser. Puis, une seconde porte leur ouvre une caverne au creux de laquelle siège un curieux banquier, gardien d'une série de coffres dont les numéros semblent être ceux d'une loterie dangereuse...
Marseille 1561. Un certain Nostradamus remet une opale à chacun des trois naufragés qu'il a recueillis et guéris de la peste. Près de 70 ans plus tard, à Bordeaux, la jeune et belle Walaya du Martray promet à son père mourant de retrouver l'opale que lui a donnée un étrange médecin et d'honorer le serment qu'il lui a alors fait...J'ai sauvé trois vies, donnez-m'en trois autres. Voici trois opales, vos fils seront l'autre. C'est en ces termes énigmatiques qu'en 1561 à Marseille, un très mystérieux docteur prit congé de trois naufragés qu'il avait recueillis et guéris de la peste. Mais que sont devenus ces trois rescapés et qu'ont-ils fait des opales qu'ils ont alors reçues de leur sauveur ? Un soir de 1628 à Bordeaux, la jeune et belle Walaya du Martray recueille les dernières volontés de son père. Celui-ci la supplie d'honorer le serment qu'il fit, alors qu'il était enfant, au médecin qui lui sauva la vie après un naufrage. Il lui demande surtout de récupérer l'opale que ce dénommé Nostradamus lui confia et de retrouver celles qui furent offertes aux deux marins sauvés en même temps que lui. De nombreuses zones d'ombre subsistent autour de cette affaire. De quel trésor ces pierres sont-elles les clés ? Walaya apprend que l'opale détenue par son père est dans une cassette dissimulée à bord d'un vaisseau ancré dans le port de La Rochelle.Tenue par les Huguenots, la ville est toutefois assiégée par les soldats catholiques du cardinal Richelieu et personne ne peut en sortir ni y entrer. L'intrépide jeune fille décide d'y accéder par la ruse. En échange d'un sauf-conduit, elle promet à Richelieu de lui ramener le remède contre la peste découvert par Nostradamus.A ce nom, le regard du prélat s'éclaire bizarrement. Joachim Pratentis, un officier proche du cardinal, lui conseille plutôt de se joindre à l'escorte d'un noble qui dispose déjà d'un laissez-passer... L'aide de cet intrigant Joachim n'est pas désintéressée. Son père lui a de même transmis une opale, il en connaît l'origine, il recherche aussi les deux autres et il sait que Walaya va le conduire à l'une d'entre elles. Évade des geôles de La Rochelle, le mercenaire suédois Éric Gustavson ne semble pas non plus prendre part à l'opération pour seulement satisfaire son goût de l'action. Quant à l'ambitieux et soupçonneux Richelieu, il ne tient absolument pas à ce que les fameux secrets de Nostradamus tombent en d'autres mains que les siennes...
Après bien des péripéties, qu'une opportune réédition des albums précédents (dans l'ordre chronologique et sous nouvelles couvertures) vous permettra de relire incessamment dans leur intégralité, nos trois ' Innommables ' sont en rade de Manhattan. Mission : retrouver une petite fille, Jade, fruit des amours entre Alix et Mac.Les responsabilités liées à la paternité n'ont guère modifié Mac, Tony et Tim. Ce dernier est teigneux, rouspéteur, tempéteur (et parfois, il se passe du rous et du tem - comme on vous le dit), menteur, cultivateur de la trahison, ne frappe jamais au-dessus de la ceinture. Mac est grand, autant faux-maigre que vraie fleur-bleue, la larme à l'oeil et le poing sur le coin de la mâchoire d'un contradicteur, sans jamais quitter le cigare vissé à la commissure des lèvres. Tony est le bilieux du trio, ce qu'indiquent la paire de lunette, la barbe de trois jours et le chapeau à faire rêver un chien de cirque.Les manigances du destin vont les mettre sur la route d'un richissime habitant du Nevada dont le ranch s'étend non loin de Roswell (ben oui : à l'Est, comme l'indique le titre de l'album). L'homme tombe en extase devant Mac en qui il voit un spécimen d'homo americanus, digne de participer à des expériences génétiques.Souvenez-vous : nous sommes à l'aube des années 1950 et aucune folie, depuis la bombe atomique jusqu'aux soucoupes volantes, en passant par la Guerre de Corée et le hula-hoop, ne semble échapper à la raison humaine.Autre clin d'oeil du hasard : Mac apprend que Jade, sa petite fille, a été adoptée par un couple sans enfants... qui se trouve être l'héritier direct du millionnaire eugéniste du Nevada !Mac, Tony et Tim foncent vers le ranch de Roswell (à l'Est, pour être exact). En y arrivant, ils ne seront pas au bout de leurs surprises. Le père adoptif de Jade ne correspond pas tout à fait à l'image du mâle parfait dont rêve le patriarche ; il verrait même plutôt les femmes sous forme de natures mortes.Mais surtout, il y a un bruit qui court. Quelque chose se serait passé non loin de ce ranch qui se voudrait un nouvel Eden. Quelque chose qui aurait atterri quelque part à l'Est de Roswell...De tous ces gens honorables, adorables, estimables, décorables, peut-être blâmables, voire stigmatisables, qui sont les plus condamnables ? Pas les ' Innommables ', en tout cas.