Après 30 ans de carrière, 20 albums à son compte et des reprises par DEATH CAB FOR CUTIE, THE FLAMING LIPS, TOM WAITS, BECK et TV ON THE RADIO, le légendaire DANIEL JOHNSTON se met aujourd'hui à la bande dessinée avec 'Space Ducks : An Infinite Comic Book of Musical Greatness' don't il signe la bande originale. On y retrouve sept titres originaux du grand JOHNSTON, dont le dernier album remonte 2009, ainsi que des titres inédits de UNKNOWN MORTAL ORCHESTRA, JAKE BUGG, DIE MASON DIE, ELEANOR FRIEDBERGER, DEER TICK et FRUIT BATS. Tous les morceaux reprennent en choeur la thématique psychédélique des «Space Ducks», et nous entraînent dans l'univers visuel et sonore déjanté de l'artiste touche-à-tout, icône du mouvement musical lo-fi. Et pour mieux savourer la bande originale, rien de tel que la bande dessinée de 24 pages contenue dans l'album. Un régal pour les yeux et les oreilles !
Le trio américain n’a jamais été réputé pour la bonne santé mentale de sa musique, et tant mieux. Et sur les cinq albums parus entre 2001 et 2010, aucun manque de sincérité n’est à déplorer : au contraire, Angus Andrew, Aaron Hemphill et Julian Gross se sont toujours échinés à faire de leur musique un terrain vague d’expérimentations. À l’auditeur de s’immiscer dans leur univers déséquilibré, et de se laisser convaincre. Ce qui n’est pas très difficile. Pour ce WIXIW (à prononcer wish you) successeur du réussi Sisterworld (2010), Liars a décidé de frapper un grand coup. Tout en préservant farouchement leur aura post-rock expérimentale, le groupe s’aventure dans des contrées électronico-chamaniques. D’une lenteur toute en tension, The Exact Color of Doubt introduit parfaitement ce sixième album. Après l’inquiétant Octagon, dont le tribal synthétique est pour le moins efficace, No. 1 Against the Rush s’impose grâce à ses beats accrocheurs et à un véritable potentiel tubesque - étrange mélange inspiré de new wave et de trip-hop. La suite respecte le même cahier des charges : créer une électronique transcendantale favorisée par des morceaux sous hypnose tels que Ill Valley Prodigies, Who is The Hunter et l’envoûtant Wixiw, complainte amoureuse quelque peu dérangée. Enfin, le tumultueux Brats et le folk saccadé d’Annual Moon Words ferment ce disque qui, à l’instar du reste de la discographie de Liars, divisera le public. Imbitable pour certains, passionnant pour d’autres, WIXIW témoigne cependant d’un investissement personnel hors norme. Produit par le trio avec l’aide de Daniel Miller, proche de Depeche Mode et célèbre fondateur (désormais directeur artistique) de leur label Mute, le disque n’est peut-être pas aussi dérangeant qu’il devrait l’être. Mais Liars réussit toujours à happer l’auditeur et, mieux encore, à transformer un kidnapping intempestif en plongée initiatique en eaux troubles. Bien joué. Sophie Rosemont - Copyright 2017 Music Story
Le trio américain n’a jamais été réputé pour la bonne santé mentale de sa musique, et tant mieux. Et sur les cinq albums parus entre 2001 et 2010, aucun manque de sincérité n’est à déplorer : au contraire, Angus Andrew, Aaron Hemphill et Julian Gross se sont toujours échinés à faire de leur musique un terrain vague d’expérimentations. À l’auditeur de s’immiscer dans leur univers déséquilibré, et de se laisser convaincre. Ce qui n’est pas très difficile. Pour ce WIXIW (à prononcer wish you) successeur du réussi Sisterworld (2010), Liars a décidé de frapper un grand coup. Tout en préservant farouchement leur aura post-rock expérimentale, le groupe s’aventure dans des contrées électronico-chamaniques. D’une lenteur toute en tension, The Exact Color of Doubt introduit parfaitement ce sixième album. Après l’inquiétant Octagon, dont le tribal synthétique est pour le moins efficace, No. 1 Against the Rush s’impose grâce à ses beats accrocheurs et à un véritable potentiel tubesque - étrange mélange inspiré de new wave et de trip-hop. La suite respecte le même cahier des charges : créer une électronique transcendantale favorisée par des morceaux sous hypnose tels que Ill Valley Prodigies, Who is The Hunter et l’envoûtant Wixiw, complainte amoureuse quelque peu dérangée. Enfin, le tumultueux Brats et le folk saccadé d’Annual Moon Words ferment ce disque qui, à l’instar du reste de la discographie de Liars, divisera le public. Imbitable pour certains, passionnant pour d’autres, WIXIW témoigne cependant d’un investissement personnel hors norme. Produit par le trio avec l’aide de Daniel Miller, proche de Depeche Mode et célèbre fondateur (désormais directeur artistique) de leur label Mute, le disque n’est peut-être pas aussi dérangeant qu’il devrait l’être. Mais Liars réussit toujours à happer l’auditeur et, mieux encore, à transformer un kidnapping intempestif en plongée initiatique en eaux troubles. Bien joué. Sophie Rosemont - Copyright 2017 Music Story
La divine prestation des chantres de la pop atmosphérique dans un théâtre antique depuis sa formation en 1990 à Liverpool, Anathema, tout en restant fidèle à ses idéaux, a embarqué dans un long voyage musical qui l'a vu émerger comme pionnier du metal mélodique pour devenir aujourd'hui le fer de lance d'une pop atmosphérique hors normes. Avec le succès de leur dernier album « Weather Systems », les anglais ont réussi à se surpasser une fois de plus pour porter encore plus loin leur merveilleuse alchimie musicale. On les retrouve ici sur scène lors du concert d'ouverture de la dernière tournée, en Europe, en septembre dernier. Anathema est capturé ici au sommet de son art dans le somptueux théâtre romain de Plovdiv en Bulgarie, accompagné d'un orchestre philarmonique. Bref, un grand moment de musique et un document unique qui ravira tous les nombreux fans d'Anathema qui auront à coeur de redécouvrir les magnifiques versions live d'une partie du dernier album.
L'édition deluxe d'anniversaire du chef d'oeuvre folk de Iron & Wine ! Pour le 15ème anniversaire de l'album, Sub Pop sort une édition deluxe comprenant huit démos inédites, de nouvelles illustrations et un livret de 12 pages contenant des notes de l'auteure et journaliste musical Amanda Petrusich. Sam Beam, alias Iron & Wine, a sorti Our Endless Numbered Days, son deuxième album, en mars 2004. Il a suivi l'album The Creek Drank The Cradle (sorti en 2002) - un véritable trésor. Our Endless Numbered Days a été enregistré à Chicago et était le premier d'une série de sorties produites par Brian Deck (Red Red Meat, Modest Mouse, Ugly Casanova, etc.). L'album, qui s'est vendu à plus de 556 000 exemplaires, a marqué de nombreuses premières pour Beam, autant sur le plan professionnel que personnel, et comme Petrusich dit, dans ses notes : Our Endless Numbered Days est un disque intemporel sur le passage du temps.
Doomsquad a commencé en 2010 lorsque les frères et soeurs Trevor, Jaclyn et Allie Blumas ont enregistré leurs premiers morceaux dans un style folk artisanal. La fratrie a ensuite très vite fait la découverte de la trance et du beatmaking éléctronique. Leur jeune projet, porté par leur fascination pour la culture dance et les rythmes, a vite fleuri en un vrai projet artistique. Depuis, le trio canadien est passé par une techno aux atmosphères sombres et méditatives avec leur premier abum Kalaboogie, puis s’éloignant de leurs origines avec l’EP Pagentry Suite. On voit alors apparaître des synthés disco agrémentés de beats inspirés des musiques africaines contrastant avec des voix franches et des paroles tranchantes sur les thèmes de la myoginie ou du consumérisme. Cette année sortira Total Time, le second album du groupe, écrit et enregistré dans le désert du Nouveau-Mexique. Le groupe revient ici à ses origines et offre des beats sombres entrecoupés de chants incantatoires et hypnotiques. Les titres ont été enregistrés avec de nombreux collaborateurs et tout particulièrement les jumeaux Jesse et Josh Hasko (North America) qui intègrent de surcroit la formation live de Doomsquad. Imaginées pour emmener l’auditeur à travers une expérience de possession du temps, d’intemporalité, les chansons de Total Time sont également faites pour le pousser sur la piste de danse.
Après un premier enregistrement qui juxtaposait avec audace Webern, Beethoven et Yun, c’est avec passion que les jeunes musiciens du Novus Quartet gravent deux oeuvres essentielles de la musique de chambre de Tchaïkovski : le Premier Quatuor et le Sextuor «Souvenir de Florence» - pour lequel les musiciens sont rejoints par la violoncelliste Ophélie Gaillard et l’altiste Lise Berthaud. Mises en résonance, les deux oeuvres, jalons de la carrière du compositeur russe (la première est écrite en 1871, la seconde en 1887), donnent à entendre l’inclination de Tchaïkovski pour les mélodies au caractère populaire. Dans ce répertoire bien servi, technique et clarté sont au service de l’expression musicale. Les cordes fougueuses du Novus Quartet déploient une sonorité pleine et chaleureuse qui impressionne d’homogénéité, invite intensément au souvenir dans les mouvements lents, et restitue toute l’exaltation lyrique de l’univers poétique de Tchaïkovski.
Pour conclure en beauté l'année Couperin, Christophe Rousset et ses Talens Lyriques livrent ici une version longuement mûrie des Nations, d'une grâce désarmante et fidèle à l'éclairante leçon de Couperin, qui aime mieux ce qui le touche que ce qui le surprend. Les Nations, quatre concerts constitués chacun d'une sonate et d'une suite, reprennent avec inventivité des compositions anciennes que Couperin renomme pour l'occasion. Probablement inspiré par des pages de Corelli, dont les Livres de sonates en trio paraissent dans les années 1680, Couperin compose La Pucelle, La Visionnaire et L'Astrée. Lorsqu'il entre à la Chapelle royale, ces trois sonates, rejointes par une quatrième, La Convalescente, deviennent La Française, L'Espagnole, L'Impériale et La Piémontaise. Leurs titres font allusion aux quatre grands royaumes que sont la France, l'Espagne, l'Angleterre et l'Italie. Précis et solennels, ces noms nimbent pourtant d'un charme mystérieux ces pièces car seuls les styles français et italien s'y mêlent.
Le retour de l'artisan de la country soul moderne KARL BLAU, musicien basé à Anacortes dans l'état de Washington, présente son nouvel album Out Her Space à paraître le 17 novembre via Bella Union. Compositeur très prolifique depuis 20 ans, c'est en 2016 que le public européen découvre avec plaisir le premier album acclamé Introducing Karl Blau. Out Her Space est un travail plus personnel, engagé, parcouru de thématiques sociales comme l'égalité des sexes avec toujours pour toile de fond une Amérique du Nord qui s'embrase politiquement. On y redécouvre un artiste pluriel, aux productions eclétiques très travaillées. KARL BLAU développe une country soul précieuse tout en y intégrant des élements folk, afro-pop et des souffles de jazz; en résulte une musique sophistiquée fluide, douce et légère, propice à l'émotion. POUR CEUX QUI AIMENT Father John Misty, Julia Jacklin, Bonnie Prince Billy
Rééditions en vinyle des trois premiers mythiques albums de Sniper : Du rire aux larmes', Gravé dans la roche' et Trait pour trait' Du rire aux larmes' (2001), Gravé dans la roche' (2003) et Trait pour trait' (2006), les trois albums qui ont fait la notoriété du groupe de hip-hop français Sniper, ressortent en vinyle, après plus de 10 ans d'absence dans les bacs. En 2001, Du rire aux larmes', leur premier album, rencontre un franc succès dans le milieu underground parisien et compte plus de 200 000 exemplaires vendus, un succès confirmé par l'album Gravé dans la roche', vendu à plus de 600 000 exemplaires, certifié double disque de platine et largement soutenu par Skyrock et NRJ. Après trois ans d'absence devant le grand public, Sniper revient avec un troisième album, devenu disque de platine.
Le grand retour d'une des plus grandes songwriter américaine ! L'écriture s'est faite pendant la grossesse de Sharon, entre ses cours en école de psychologie et les auditions pour la série The OA. Entre les heures de tournage de la série naquit le projet Remind Me Tomorrow. En dehors de l'écran, elle eut l'occasion d'écrire sa première B.O. pour le film Strange Weather de Katherine Dieckmann ainsi que le titre qui clôt le show de Tig Notaro, Tig. Les démos de Remind Me Tomorrow sont passés entre les mains du producteur John Congleton, qui a réalisé les arrangements. Utilisant les références de Van Etten - Suicide, Portishead et Skeleton Tree de Nick Cave - le producteur a transposé la démo de Remind Me Tomorrow, contribuant à rénover la signature musicale de Van Etten, rendant l'album plus énergique que minimal et méditatif. Les chansons résonnent toujours autant, les thèmes restent une approche honnête et subtile de l'amour et de la nostalgie, mais Congleton a implanté de nouvelles particularités au son de Van Etten.
Le grand retour d'une des plus grandes songwriter américaine ! L'écriture s'est faite pendant la grossesse de Sharon, entre ses cours en école de psychologie et les auditions pour la série The OA. Entre les heures de tournage de la série naquit le projet Remind Me Tomorrow. En dehors de l'écran, elle eut l'occasion d'écrire sa première B.O. pour le film Strange Weather de Katherine Dieckmann ainsi que le titre qui clôt le show de Tig Notaro, Tig. Les démos de Remind Me Tomorrow sont passés entre les mains du producteur John Congleton, qui a réalisé les arrangements. Utilisant les références de Van Etten - Suicide, Portishead et Skeleton Tree de Nick Cave - le producteur a transposé la démo de Remind Me Tomorrow, contribuant à rénover la signature musicale de Van Etten, rendant l'album plus énergique que minimal et méditatif. Les chansons résonnent toujours autant, les thèmes restent une approche honnête et subtile de l'amour et de la nostalgie, mais Congleton a implanté de nouvelles particularités au son de Van Etten.
Un titre gouailleur post-punk, porté par Grian Chatten, le chanteur a l'accent irlandais prononcé. Une nouvelle réussite pour la formation rock qui commence sérieusement à faire parler d'elle !
Le premier enregistrement du National Youth Orchestra of Great Britain : toute la force de la jeunesse musicale anglaise pour deux oeuvres magistrales sous la direction de Sir Edward Gardner...
Par leur profonde complicité, ce duo a méticuleusement façonné un diamant musical étincelant et aux multiples nuances L'univers sonore de Kristallen se délecte du moment où les surfaces et les bords des cristaux scintillent, et durant lequel se détachent des couleurs inattendues. Il y a un certain calme, et aussi de la place pour que l'imagination se déploie. Nils Landgren et Jan Lundgren ont une vision cohérente du jazz de chambre lyrique qui coule doucement et naturellement. Plutôt que de réclamer notre attention, c'est une musique qui révèle sa vraie beauté quand on l'écoute attentivement. Leur façon instinctive d'intérargir pouvait déjà être admirée sur leur hommage à Leonard Bernstein, Some Other Time. Aujourd'hui, leur sixième sens, leur approche authentique et leur goût pour les mêmes styles musicaux est d'autant plus évident. Un esprit nordique, des émotions profondément romantiques, une coloration impressionniste et une affirmation de la tradition du jazz américain : tout cela imprègne Kristallen et lui apporte une magie particulière.
L'édition deluxe d'anniversaire du chef d'oeuvre folk de Iron & Wine ! Pour le 15ème anniversaire de l'album, Sub Pop sort une édition deluxe comprenant huit démos inédites, de nouvelles illustrations et un livret de 12 pages contenant des notes de l'auteure et journaliste musical Amanda Petrusich. Sam Beam, alias Iron & Wine, a sorti Our Endless Numbered Days, son deuxième album, en mars 2004. Il a suivi l'album The Creek Drank The Cradle (sorti en 2002) - un véritable trésor. Our Endless Numbered Days a été enregistré à Chicago et était le premier d'une série de sorties produites par Brian Deck (Red Red Meat, Modest Mouse, Ugly Casanova, etc.). L'album, qui s'est vendu à plus de 556 000 exemplaires, a marqué de nombreuses premières pour Beam, autant sur le plan professionnel que personnel, et comme Petrusich dit, dans ses notes : Our Endless Numbered Days est un disque intemporel sur le passage du temps.
Le duo Maribou State revient avec un troisième album électronique sans renier ses influences pop. Le tandem formé par Chris Davids et Liam Ivory a envahi les ondes anglaises en 2013 avec leur titre Scarlett Groove, un hit de dance-music qui leur a ouvert la porte des clubs européens. Aujourd'hui le duo anglais Maribou State revient à la rentrée avec un troisème album intitulé Kingdoms in Colour'. Une nouvelle fois les deux producteurs ont réussi à réinterpréter la dance music pour créer un album de musique électronique où se mèlent sonorités pop et mélodies électroniques. En témoigne la présence de Khruangbin sur le titre 'Feel Good. Le duo livre un album ambitieux entre électronique, pop, néo-soul et down-tempo rappelant les meilleures productions électroniques de SBTRKT ou Mount Kimbie. POUR CEUX QUI AIMENT Mount Kimbie, Jamie XX, SBTRKT
Ripples de Malia, est une relecture blues et acoustique de son album de 2004 Echoes Of Dreams En 2004, la voix jazzy pleine de soul de la chanteuse Malia ensorcelait le public et la critique avec un album resté longtemps un favori, intitulé Echoes Of Dreams. L'album présenté ici n'est pas un remake mais la nouvelle version de titres extraits de l'album de 2004, dans un format musical complètement différent. Pour rendre un hommage sincère à ses racines africaines, Malia a choisi de donner à cette nouvelle version le son d'un blues profond, gorgé de soul qui met en valeur plus encore la force et la passion véhiculées par sa voix puissante. Le pianiste Alexandre Saada se fait l'accompagnateur et l'arrangeur subtil de cette aventure musicale qui emporte au loin la version initiale, comme les vagues sur l'océan... ripples... POUR CEUX QUI AIMENT Nina Simone, Terry Callier
Le deuxième album de Seratones, POWER : une ode explosive au groove Basé à Shreveport, en Louisiane, Haynes et les autres membres fondateurs, le batteur Jesse Gabriel et le bassiste Adam Davis, forment ce genre de section rythmique axée sur le laser que l'on ne trouve que chez les membres de groupes qui jouent ensemble depuis leur adolescence. Les nouveaux membres Tyran Coker (piano) et Travis Stewart (guitare) apportent une nouvelle dynamique au groupe avec des paysages sonores interstellaires et des mélodies envoûtantes, tout en conservant le côté émotionnel et l'intensité de leur premier album proto-punk Get Gone. POWER illustre une véritable force dans la vulnérabilité, une vision kaléidoscopique des passions, des espoirs et des inquiétudes de Haynes : de son amour de la poésie à son plaidoyer pour la justice reproductive et l'équité raciale. Des leçons durement apprises des amants et des amis intimes. Les luttes pour s'adapter et surmonter les obstacles. POWER est autant une affirmation qu'une question, une exploration du son et de l'âme.
Le deuxième album de Seratones, POWER : une ode explosive au groove Basé à Shreveport, en Louisiane, Haynes et les autres membres fondateurs, le batteur Jesse Gabriel et le bassiste Adam Davis, forment ce genre de section rythmique axée sur le laser que l'on ne trouve que chez les membres de groupes qui jouent ensemble depuis leur adolescence. Les nouveaux membres Tyran Coker (piano) et Travis Stewart (guitare) apportent une nouvelle dynamique au groupe avec des paysages sonores interstellaires et des mélodies envoûtantes, tout en conservant le côté émotionnel et l'intensité de leur premier album proto-punk Get Gone. POWER illustre une véritable force dans la vulnérabilité, une vision kaléidoscopique des passions, des espoirs et des inquiétudes de Haynes : de son amour de la poésie à son plaidoyer pour la justice reproductive et l'équité raciale. Des leçons durement apprises des amants et des amis intimes. Les luttes pour s'adapter et surmonter les obstacles. POWER est autant une affirmation qu'une question, une exploration du son et de l'âme.
Le deuxième album de Seratones, POWER : une ode explosive au groove Basé à Shreveport, en Louisiane, Haynes et les autres membres fondateurs, le batteur Jesse Gabriel et le bassiste Adam Davis, forment ce genre de section rythmique axée sur le laser que l'on ne trouve que chez les membres de groupes qui jouent ensemble depuis leur adolescence. Les nouveaux membres Tyran Coker (piano) et Travis Stewart (guitare) apportent une nouvelle dynamique au groupe avec des paysages sonores interstellaires et des mélodies envoûtantes, tout en conservant le côté émotionnel et l'intensité de leur premier album proto-punk Get Gone. POWER illustre une véritable force dans la vulnérabilité, une vision kaléidoscopique des passions, des espoirs et des inquiétudes de Haynes : de son amour de la poésie à son plaidoyer pour la justice reproductive et l'équité raciale. Des leçons durement apprises des amants et des amis intimes. Les luttes pour s'adapter et surmonter les obstacles. POWER est autant une affirmation qu'une question, une exploration du son et de l'âme.
En une parfaite symbiose, Calexico et Iron & Wine livre un album unique et splendide CALEXICO et IRON & WINE s'étaient rapprochés en 2005 pour un EP devenu culte aujourd'hui In The Reins. A l'époque SAM BEAM (IRON AND WINE) était l'un des plus grands espoirs de l'americana avec deux albums remarqués. JOEY BURNS et JOHN CONVERTINO de CALEXICO étaient ce groupe qui écumait les routes depuis plus de 10 ans en mélangeant pour la première fois country folk et musique Sud américaine. 15 ans ont maintenant passé, les deux groupes se sont éloignés tout en restant proches. IRON AND WINE a dépassé les espoirs placés en lui avec la carrière qu'on lui connaît et CALEXICO continue de délivrer des albums magnifiques régulièrement. Avec ce premier album à 6 mains, Years To Burn, on retrouve le songwriting hors pair de SAM BEAM et la folie de CALEXICO. Tout simplement, une symbiose parfaite.
Ce vinyle présente le disque sous-estimé Recentissime !, sorti en exclusivité en Italie en 1962. Le répertoire se compose d'adaptations par Johnny de classiques twist-dance, R&B et de succès rock'n'roll de l'époque, dont Teenage Idol de Ricky Nelson, Ya Ya Ya Twist de Lee Dorsey, Hey, Baby ! de Bruce Channel et Serre la main d'un fou. On y retrouve également l'entraînant C'est le mashed potatoes (une version de Little Bitty Pretty One de Bobby Day) et deux versions françaises de chansons de Sam Cooke, Madison twist et Laissez-nous twister (Meet Me at the Twistin' Place, et Twistin' the Night Away, respectivement), entre autres. Inclus 2 titres bonus de la même période : Hey Little Girl et La faute au twist (ce dernier a été co-écrit par Jil et Jan et Johnny Hallyday lui-même). Chanteur polyvalent, son style se prêtait bien aux ballades rock & roll et romantiques. C'est un set essentiel pour les auditeurs qui veulent entendre les premiers sons de Johnny Hallyday, et pour tout amateur de rock'n'roll original.
Le retour de l'artisan de la country soul moderne KARL BLAU, musicien basé à Anacortes dans l'état de Washington, présente son nouvel album Out Her Space à paraître le 17 novembre via Bella Union. Compositeur très prolifique depuis 20 ans, c'est en 2016 que le public européen découvre avec plaisir le premier album acclamé Introducing Karl Blau. Out Her Space est un travail plus personnel, engagé, parcouru de thématiques sociales comme l'égalité des sexes avec toujours pour toile de fond une Amérique du Nord qui s'embrase politiquement. On y redécouvre un artiste pluriel, aux productions eclétiques très travaillées. KARL BLAU développe une country soul précieuse tout en y intégrant des élements folk, afro-pop et des souffles de jazz; en résulte une musique sophistiquée fluide, douce et légère, propice à l'émotion. POUR CEUX QUI AIMENT Father John Misty, Julia Jacklin, Bonnie Prince Billy
Un double CD de 30 titres pour retracer le meilleur des 30 ans de carrière de ce musicien de génie qu'est Dédé Saint Prix. Il reste aujourd'hui encore l'emblème des tambours et de leurs rythmes.
Par leur profonde complicité, ce duo a méticuleusement façonné un diamant musical étincelant et aux multiples nuances L'univers sonore de Kristallen se délecte du moment où les surfaces et les bords des cristaux scintillent, et durant lequel se détachent des couleurs inattendues. Il y a un certain calme, et aussi de la place pour que l'imagination se déploie. Nils Landgren et Jan Lundgren ont une vision cohérente du jazz de chambre lyrique qui coule doucement et naturellement. Plutôt que de réclamer notre attention, c'est une musique qui révèle sa vraie beauté quand on l'écoute attentivement. Leur façon instinctive d'intérargir pouvait déjà être admirée sur leur hommage à Leonard Bernstein, Some Other Time. Aujourd'hui, leur sixième sens, leur approche authentique et leur goût pour les mêmes styles musicaux est d'autant plus évident. Un esprit nordique, des émotions profondément romantiques, une coloration impressionniste et une affirmation de la tradition du jazz américain : tout cela imprègne Kristallen et lui apporte une magie particulière.
Second album pour THE HEAVY le groupe Anglais issu de Noid, près de la ville de Bath ! Produit par JIM ABISS, plus connu pour son travail avec THE ARCTIC MONKEYS ou KASABIAN, The House That Dirt Built est la confirmation des plus grands espoirs placés en eux au moment de la sortie de leur premier album Great Vengeance and Furious Fire, en 2007. THE HEAVY qui affichent d'emblée une prédilection affirmée pour exhumer le meilleur du passé : Soul, R'n'B, blues ou rock psychédélique façonnent également des incantations à la fois mélancoliques et puissantes. Avec sa voix haute et doucement envoûtante, le chanteur SWABY délivre une soul pop habitée qui réveille immanquablement le spectre de...CURTIS MAYFIELD. Mais sur 'The House That Dirt Built', THE HEAVY nous emporte plus loin encore, traçant les contours d'un univers qui n'appartient qu'à eux. Après avoir posé les fondations de leur nouvelle maison sur les bases de samples imparables - de BO DIDDLEY, LITTLE WALTER et THE PARLIAMENTS entre autres - de batteries syncopées et de basses grasses et funky qui font la griffe de THE HEAVY, la décoration des murs relève des influences toujours aussi savantes et variées qui rendent THE HEAVY décidément uniques ! Entre le Garage-Punk de Oh No! Not You Again, le voodoo-funk de How You Like Me Now ou encore les sonorités Reggae de Cause for Alarm, 'The House That Dirt Built' ne saurait correspondre à aucune catégorie musicale, tant les influences de THE HEAVY - de TOM WAITS en passant par MARVIN GAYE ou LED ZEPPELIN - sont multiples...
Une odyssée sombre et introspective Mélangeant subtilement metal ténébreux et parties plus progressives dans de sublimes structures musicales accrocheuses,Dead City Blueprint constitue un voyage poignant et desepéré dans un purgatoire auditif où les guitares puissantes reignent en maïtre. Pour son troisième album, le groupe est allé enregistrer au légendaire Academy Studio à Dewsbury en Angleterre, studio qui a accueilli My Dying Bride, Anathema ou encore Paradise Lost. Formé en 1995 dans le Yorkshire autour du noyau constitué d'Alan Gaunt, Paul Groundwell et Daniel Mullins (également batteur de My Dying Bride), Thine avait commence par délivrer un doom atmosphérique puissant avant d'évoluer vers un son plus direct. Aussi les compositions du combo sont à rapprocher d'un autre groupe du label Peaceville, Katatonia, pour leur côté sombre et plein d'émotions.
Go big or go home est une phrase que nous avons tous murmurée, criée ou entendue plusieurs fois dans notre vie. Pour les hard rockers suédois Crashdiet, c'est l'expression phare de leur motivation depuis leurs premiers pas au début des années 2000. Le groupe a connu des turbulences dans sa carrière, avec des décès, des changements de line-up, et une histoire d'abus de substances qui ont fait rougir certains hard rockers légendaires des années 80. Cependant, les membres de Crashdiet sont aussi connus pour se relever et retourner au combat à chaque fois. Leur mélange indéniable de rock des années 80 et d'éléments punk leur a permis de se faire un nom dans la renaissance du genre sleaze et glam (ou hair metal). En septembre 2019, ils sortiront leur cinquième album studio Rust, suivi d'une tournée européenne avec le groupe norvégien The Cruel Intentions et les suédois Highride.
L'album concept autour de la vie du poète oublié Edgar Bourchier Mick Harvey & Christopher Richard Barker dévoilent un album concept qui se penche sur l'oeuvre du poète de la première guerre mondiale Edgar Bourchier. Sa sortie coïncide avec l'anniversaire des cent ans de l'armistice du 11 novembre. Le travail du poète de guerre, longtemps oublié, est sorti des tranchées du front ouest pour arriver en 2018. Ses mots reprennent vie grâce à l'auteur Chrisopher Richard Barker mis en musiques par Mick Harvey Le chemin fut sinueux non seulement du fait de l'histoire torueuse d'Edgar Bourchier et de sa poésie, mais aussi parce l'histoire personnelle de Bourchier avait été construite par Barker. Ce personnage servant dans un premier temps à son roman The Melancholy Haunting Of Nicholas Parkes. De cela est sorti un album de 15 titres écrit par Harvey et Barker pour donner vie à cette puissante narration.
Romain Leleu, au-delà des frontières. Authentique phénomène de la trompette, Romain Leleu enthousiasme à chacune de ses prestations par sa technique infaillible, ses sonorités d'airain, sa musicalité naturelle et la précision de son jeu. Cet artiste complet a très vite conquis professionnels et publics qui lui ont attribué une Victoire de la Musique. Romain Leleu revient en force, accompagné de ses compagnons de jeux, l'ensemble Convergences, pour un opus très personnel. Il y interprète de grands standards classiques et cross over, orchestrés spécialement pour le quintette à cordes et sa trompette, plus éclatante que jamais. OEuvres enregistrées Bartok : Six Danses Populaires Roumaines; Tchaikovsky : Quatuor à cordes n° 1 - Andante Cantabile; Khatchaturian : Danse du Sabre; Legrand, Sans toi (Cléo de 5 à 7); De Falla, Trois suites de El Amur Brujo; Poulenc : Valse (Les Chemins de l'Amour ); Arban/ Bellini, Fantaisie sur la Norma; Chaplin : Smile (Les Temps Modernes); Piazzolla : Oblivion - Contrastes - Libertango; Arlen : Over The Rainbow; Rota : La Strada
Pas le plus petit blues low down, pas de gros groove qui tache, pas d’hommage éperdu à Duke ou Miles : les ombres croisées chez Michael Wollny sont, pour s’en tenir à ce CD, celles de Paul Hindemith, Alban Berg, Guillaume de Machaut, ou la sienne propre puisqu’il compose de belle manière. Sa manière à lui, justement, n’est pas celle de Jacques Loussier, spécialiste du trou de serrure vers les grands compositeurs classiques : lorsque Wollny lorgne vers l’avant ou à côté de lui, c’est pour s’installer en profondeur dans l’univers des autres, et non pour en jazzifier épidermiquement les formes les plus superficielles. En clair, ce que l’on trouve au terme du processus, ce n’est pas un Hindemith ou un Berg aimablement édulcorés, mais le créateur Wollny déployé, réalisé, incarné dans l’oeuvre repensée de ses aînés. On comprend pourquoi beaucoup voient en lui le pianiste qui monte, sorte de successeur, en termes de renouvellement des formes, de ce Brad Mehldau qu’il faut désormais conjuguer au passé (sans dévaluation de son talent, qui reste immense). Comme son compatriote Joachim Kühn, aux côtés ou en face duquel il a gravé l’époustouflant Live At Schloss Elmau, Wollny est à la fois un héritier de la tradition classique allemande et un novateur du jazz. On réalise à son contact que, si le romantisme était né un ou deux siècles plus tard, il aurait fricoté avec le free-jazz. Il se trouve que Wollny en a récupéré la vigueur (le geste émancipateur) sans les outrances (l’enfermement dans une répétitivité stérile).
L'histoire du jazz est remplie d'enfants terribles, de personnages mythiques, de maudits qui semblent être nés pour incarner des histoires dures et sombres. Tony Fruscella était l'un de ces personnages. Sa vie a été prématurément interrompue en raison de ce que l'on appelait à l'époque des problèmes personnels. Il a joué dans un orchestre de l'armée de terre au début de sa carrière, et a servi de sideman pour de nombreux musiciens de jazz dans les années 1950, dont Charlie Barnet, Lester Young, Gerry Mulligan (1954) et Stan Getz (1955). Plus tard, dans les années 1950, il a également joué avec Don Joseph. Mais au début des années 1960, ses problèmes de toxicomanie et d'alcoolisme l'ont écarté de la scène. Sa sonorité dense, sourde et veloutée exprime une poésie pleine de références littéraires, dans une riche variété de tonalités qui rendent ses solos sensuels, profonds et quelque peu mélancoliques. Cette sonorité est représentée de manière vivante sur ce vinyle.
So It Is (2017), le quatrième album du septet de la Nouvelle-Orléans, a marqué l'ouverture d'un nouveau chapitre où le son classique du Preservation Hall Jazz Band s'est mélangé à de nouvelles influences. Parmi celles-ci, un voyage à Cuba qui aura marqué leur vie. Une fois l'interdiction de l'entrée sur le territoire cubain de citoyens américains levée, le groupe s'est rendu sur place pour explorer le pays et s'y imprégner du jazz local. Il y a toujours eu une connexion entre Cuba et la NouvelleOrléans, nous somme de la même famille, explique le bassiste et compositeur Ben Jaffe. On a réalisé là-bas que la musique de la NouvelleOrléans n'existait pas que par elle-même. Elle fait partie de quelque chose de bien plus grand. C'est aidé par le producteur David Sitek (membre fondateur du groupe de rock TV On The Radio et producteur des Yeah Yeah Yeahs, Santigold ou encore Kelis) que le groupe a enregistré pour faire ressortir l'énergie, la spontanéité et l'immédiateté propre à la musique de ces deux régions.
La sélection de la Folle Journée de Nantes 2018, premier festival de musique classique en Europe La Folle Journée 2018 aura pour thème « un monde nouveau » : nombreux sont, dans l'histoire de la musique, les compositeurs qui ont à un moment donné quitté leur pays, et parfois leur continent d'origine, pour s'établir dans une autre contrée ou y séjourner momentanément. Ce sont en premier lieu des raisons politiques qui ont contraint, au XXe siècle essentiellement, de nombreux compositeurs à quitter leur patrie. L'histoire montre cependant qu'il est aussi des exils choisis, et non subis, par les compositeurs naturellement désireux de découvrir d'autres cultures, de s'approprier d'autres langages. Ce sont toutes ces oeuvres nées de la stimulante confrontation entre des univers différents que La Folle Journée s'attachera à mettre en lumière au cours de cette 24ème édition.
So It Is (2017), le quatrième album du septet de la Nouvelle-Orléans, a marqué l'ouverture d'un nouveau chapitre où le son classique du Preservation Hall Jazz Band s'est mélangé à de nouvelles influences. Parmi celles-ci, un voyage à Cuba qui aura marqué leur vie. Une fois l'interdiction de l'entrée sur le territoire cubain de citoyens américains levée, le groupe s'est rendu sur place pour explorer le pays et s'y imprégner du jazz local. Il y a toujours eu une connexion entre Cuba et la NouvelleOrléans, nous somme de la même famille, explique le bassiste et compositeur Ben Jaffe. On a réalisé là-bas que la musique de la NouvelleOrléans n'existait pas que par elle-même. Elle fait partie de quelque chose de bien plus grand. C'est aidé par le producteur David Sitek (membre fondateur du groupe de rock TV On The Radio et producteur des Yeah Yeah Yeahs, Santigold ou encore Kelis) que le groupe a enregistré pour faire ressortir l'énergie, la spontanéité et l'immédiateté propre à la musique de ces deux régions.
Roberte Mamou « Poétesse des Sons » C’est en ces termes que la revue musicale « Diapason » s’exprimait lors du « Diapason d’Or » qui lui fût décerné pour son enregistrement CD consacré à Mozart. La magie qui se dégage du clavier de Roberte Mamou, personnalité musicale aux nombreuses couleurs, est une merveilleuse alchimie qui s’explique tout autant par les saveurs et parfums de Tunisie où elle passa son enfance que par ses dix années comme Maître de Chant à l’Opéra Royal de La Monnaie à Bruxelles mais surtout par l’amour - passion qu’elle porte depuis toujours à la musique sous toutes ses formes. Roberte Mamou s’est produite en soliste avec les plus grands orchestres et ensembles. Citons l’Orchestre symphonique de Berlin, La Philharmonie de Dresde, L’Orchestre Royal de La Monnaie, Les Solistes de Moscou, Le Collegium Instrumental de Bruges, L’Orchestre National de Lille, etc... « L’intégrale de ses sonates de Mozart en cinq CD est digne de figurer dans la collection des mélomanes les plus exigeants » Diapason
Chef d’oeuvre du répertoire pour violun seul, les Sunates d’Ysaye ont trouvé en Giuvanni Guzzu un interprète de grande classe, à l’assurance étonnante.
Aujourd'hui sort le 3ème opus de HK ET LES SALTIMBANKS, Rallumeurs d'étoiles, dont le titre est inspiré d'un vers d'Apollinaire : « Il est grand temps de rallumer les étoiles », une référence à une époque sombre, propices aux obscurantismes de toute forme entre fanatismes et xénophobies. Cet album se conçoit à la fois comme un hommage et une utopie. Une ode à tous les « rallumeurs d'étoiles » anonymes qui, chaque jour, à leur petite échelle, par un geste, un engagement, une parole, une création, entretiennent une lueur. Des chansons pour aujourd'hui et pour demain, comme Rallumeurs d'étoiles dont le refrain est chanté par les enfants du groupe, Dounia, en duo avec le chanteur malien Aboubacar Kouyaté ou encore Para cuando la vida ? Un véritable tube dans lequel HK se joint au chanteur chilien Leon Pena Casanova pour interroger nos sociétés « déshumanisantes ». Des chansons d'amour aussi comme Si un jour je tombe et Je te dis non. Amour, musique, voyage... alors, adieu HK le chanteur engagé ? Certainement pas, mais peut-être que cet engagement se fait aujourd'hui plus subtil, plus mûr. Un engagement résolument artistique et créatif : « sans haine, sans armes et sans violence ». Tout ça, tout ce qu'il est, tout ce qu'il combat, tout ce qu'il défend, HK l'explique dans la chanson A nous d'jouer, revenant sur son parcours : 20 ans d'écriture et de musique, du bas des tours HLM de son quartier jusqu'aux plus grands festivals; 20 ans de combats contre toutes formes de préjugés, d'étiquettes et d'à priori. 20 années qui, espère-t-il, en appelle 20 autres.
Francisco José de Castro, musicien sévillan du XVIIe siècle, abandonna sa ville natale pour Brescia, au nord de l’Italie, où il perfectionna ses études et composa de la musique de chambre. L’oeuvre de ce compositeur violoniste permet à Emilio Moreno d’explorer un nouveau volet du monde inconnu qu’est le baroque espagnol. La publication en 1695 des dix sonates en trio da camera formant les Trattenimenti armonici, opus 1 par l’un des grands éditeurs de Bologne, confirme la réputation de Castro comme continuateur du style innovant de Arcangelo Corelli. Ces oeuvres sont, à notre connaissance, les seules sonates composées par un musicien espagnol du XVIIe siècle. Les sonates, qui possèdent la forme caractéristique de la suite de danses - certaines, alla francese - précédées d’un prélude, reflètent la fascination du jeune sévillan pour le stylus phantasticus et la nouvelle virtuosité du violon italien. Ces innovations que Castro a pu goûter en Espagne, grâce au contact avec des violonistes italiens, se révélèrent dans toute leur splendeur à Brescia. Dans ces interprétations, La Real Cámara - comme toujours chez Glossa - est dirigée par deux virtuoses orfèvres en la matière, Emilio Moreno et Enrico Gatti, splendidement soutenus par Mercedes Ruiz et les frères Pablo et Aarón Zapico. Pour Moreno, Castro est « le Corelli espagnol », titre attesté par sa musique élégante et imaginative, imprégnée d’un génie harmonique et mélodique toujours influencé, et rythmé ! par sa « muse espagnole ».
Le baryton-basse Florian Boesch, spécialiste du Lied, s'associe à la fine fleur orchestrale autrichienne, le Concentus Musicus de Vienne, pour chanter Schubert orchestrés par Brahms et Webern. Aux côtés des arrangements des lieder de Schubert, la célèbre et mystérieuse Symphonie Inachevée (longtemps désignée comme la 8e, mais qui porte aujourd'hui le numéro 7) prolonge le programme, coiffée de deux mouvements supplémentaires : un scherzo esquissé par Schubert, complété en 2015 par le compositeur Nicola Samale assisté du musicologue Benjamin-Gunnar Cohrs, et l'ouverture d'une musique de scène intitulée Rosamunde, concluent ce voyage dans le temps par une reconstitution fascinante. La voix et la diction exquise de Florian Boesch, portée par les musiciens du Concentus Musicus Wien, s'épanouit sur le fil de l'émotion schubertienne, synthèse délicieusement tragique de l'amour et de la souffrance. Le successeur de Nikolaus Harnoncourt, le charismatique Stefan Gottfried, entraîne, pour notre plus grand bonheur, la formation viennoise sur les sentiers romantiques.
L'album concept autour de la vie du poète oublié Edgar Bourchier Mick Harvey & Christopher Richard Barker dévoilent un album concept qui se penche sur l'oeuvre du poète de la première guerre mondiale Edgar Bourchier. Sa sortie coïncide avec l'anniversaire des cent ans de l'armistice du 11 novembre. Le travail du poète de guerre, longtemps oublié, est sorti des tranchées du front ouest pour arriver en 2018. Ses mots reprennent vie grâce à l'auteur Chrisopher Richard Barker mis en musiques par Mick Harvey Le chemin fut sinueux non seulement du fait de l'histoire torueuse d'Edgar Bourchier et de sa poésie, mais aussi parce l'histoire personnelle de Bourchier avait été construite par Barker. Ce personnage servant dans un premier temps à son roman The Melancholy Haunting Of Nicholas Parkes. De cela est sorti un album de 15 titres écrit par Harvey et Barker pour donner vie à cette puissante narration.
MICHELLE ZAUNER NOUS LIVRE UN SECOND ALBUM PLANANT OÙ IMAGINAIRE ET RÉALITE SE CONFONDENT Le second album de Japanese Breakfast, Soft Sounds from Another Planet, fait suite au premier album très bien reçu par la critique de l’artiste Michelle Zauner. Ce nouvel effort est un travail de réflexion sur soi même où la chanteuse se perd dans le cosmos à la recherche des réponses à ses questions, trouvant l’inspiration dans la science fiction, la stratosphère et la mission Mars One, ayant pour projet d’envoyer tout le monde sur Mars. Dans le morceau instrumental ‘Planetary Ambience’, les synthétiseurs communiquent à la façon d’extraterrestres tandis que sur le single ‘Machinist’ - que Zauner joue en live depuis un an désormais - la relation sci-fi entre une femme et une machine est racontée. Un album où la chanteuse s’échappe de la réalité parfois semé d’épreuves à travers un univers fantastique et fantasmé. Pour ceux qui aiment : Grimes, Angel Olsen, Sufjan Stevens, Alex G
Le très attendu premier album de la songwriter Australienne. « La côte d'amour pour l'Australienne Courtney Barnett n'a pas cessé, depuis la parution de son génial The Double EP : A Sea of Split Peas, de grimper vers de logiques sommets : la demoiselle est sans doute l'une des parolières et songwriter les plus drôles et les plus passionnantes à avoir surgi ces dernières années. » LES INROCKS Sometimes I Sit And Think, And Sometimes I Just Sit est le premier album de Courtney Barnett, une jeune chanteuse Australienne. Déjà très suivie, Courtney est présentée comme la nouvelle Patti Smith. Ces talents d'écriture et de guitariste l'ont propulsée sur le devant de la scène en quelques années et prouvent à quel point elle deviendra une référence de la musique indie rock. Sa musique prend racine dans la slack jangle de la fin des 80's, début 90's. En débutant sa carrière solo, Courtney décide de créer son propre label, Milk! Records, afin de sortir ses propres enregistrements et quelques-uns des meilleurs chanteurs-compositeurs de Melbourne. En 2013 sort ainsi son premier EP « The Double EP : A Sea of Split Peas » qui va la lancer dans une très longue tournée aux Etats-Unis et en Europe. Pour ce premier album, la jeune artiste a travaillé dur. Chaque chanson devait être parfaite. Pour le cas du single Pedestrian At Best qui ne fonctionnait pas en studio, elle l'a réécouté des centaines de fois avant de trouver les mots qui lui paraissaient être les bons. Courtney Barnett ne fait pas les choses à moitié, elle s'asseoit et pense beaucoup pour nous livrer un album hors du commun. LP de couleur orange. Inclus une carte de téléchargement MP3 et un origami à réaliser soi-même. Edition 2 CD Deluxe : L'album + un CD bonus live à l'Electric Lady + 1 livret 16 pages, 1 poster A4, 4 Polaroids. Edition 2 LP Deluxe : 2 vinyles de couleur jaune, Gatefold, 1 poster A2, 4 Polaroids, carte de téléchargement avec l'album + le live à l'Electric Lady.
Le très attendu premier album de la songwriter Australienne. « La côte d'amour pour l'Australienne Courtney Barnett n'a pas cessé, depuis la parution de son génial The Double EP : A Sea of Split Peas, de grimper vers de logiques sommets : la demoiselle est sans doute l'une des parolières et songwriter les plus drôles et les plus passionnantes à avoir surgi ces dernières années. » LES INROCKS Sometimes I Sit And Think, And Sometimes I Just Sit est le premier album de Courtney Barnett, une jeune chanteuse Australienne. Déjà très suivie, Courtney est présentée comme la nouvelle Patti Smith. Ces talents d'écriture et de guitariste l'ont propulsée sur le devant de la scène en quelques années et prouvent à quel point elle deviendra une référence de la musique indie rock. Sa musique prend racine dans la slack jangle de la fin des 80's, début 90's. En débutant sa carrière solo, Courtney décide de créer son propre label, Milk! Records, afin de sortir ses propres enregistrements et quelques-uns des meilleurs chanteurs-compositeurs de Melbourne. En 2013 sort ainsi son premier EP « The Double EP : A Sea of Split Peas » qui va la lancer dans une très longue tournée aux Etats-Unis et en Europe. Pour ce premier album, la jeune artiste a travaillé dur. Chaque chanson devait être parfaite. Pour le cas du single Pedestrian At Best qui ne fonctionnait pas en studio, elle l'a réécouté des centaines de fois avant de trouver les mots qui lui paraissaient être les bons. Courtney Barnett ne fait pas les choses à moitié, elle s'asseoit et pense beaucoup pour nous livrer un album hors du commun. LP de couleur orange. Inclus une carte de téléchargement MP3 et un origami à réaliser soi-même. Edition 2 CD Deluxe : L'album + un CD bonus live à l'Electric Lady + 1 livret 16 pages, 1 poster A4, 4 Polaroids. Edition 2 LP Deluxe : 2 vinyles de couleur jaune, Gatefold, 1 poster A2, 4 Polaroids, carte de téléchargement avec l'album + le live à l'Electric Lady.
Reconstitution d’un programme symphonique beethovénien idéal, mais imaginaire, sous la direction de Wilhelm Furtwängler au faîte de son art donné dans une capitale autrichienne ressuscitée au pupitre des Wiener Philharmoniker. Pour mémoire.
Henri Dès en toute simplicité. Un florilège de ses plus belles chansons reprises en boucle par les enfants et leurs parents retournés 20 ans en arrière, pour leur plus grand plaisir. Un nouvel enregistrement très acoustique à écouter de 3 à 103 ans !
Sans conteste l'un des plus importants artistes jazz d'aujourd'hui... The Los Angeles Times Lauréat de nombreuses distinctions parmi lesquelles le Doris Duke Artist Award 2018 ou encore le prix du meilleur vibraphoniste au classement 2018 du Downbeat Critics Poll, Stefon Harris s'est imposé comme l'un des instrumentalists les plus respectés et les plus visionnaires de la scène jazz actuelle. Depuis l'album Urbanus de 2009, qui avait été nommé aux Grammy Awards de la même année dans la catégorie Meilleur Album de Jazz Contemporain, c'est le tout nouvel album du vibraphoniste Stefon Harris avec son groupe Blackout. Un manifeste acoustique aux valeurs de la famille, de la transmission, et de la communauté. Sonic Creed est un reflet de la vie noire-Américaine, entre la fin du XXème siècle et le début du XXIème. Pour Stefon Harris, c'est avant tout le son d'ici et maintenant. POUR CEUX QUI AIMENT Lionel Hampton, Bobby Hutcherson, Gary Burton, Roy Ayers, Steve Nelson...
Denis Kozhukhin est clairement un pianiste formidable avec des idées d'interprétation fortes, en lien direct avec sa technique accomplie a très bien dit le journal The Guardian de son premier enregistrement des trois Sonates de guerre de Prokofiev. Voilà, en quelques mots, la description d'un musicien avec lequel il faut désormais compter. Comme le démontre le disque qui nous occupe aujourd'hui, Denis Kozhukhin sait aussi être parfaitement à l'aise sur la musique d'une autre période : pour son deuxième enregistrement Onyx, Kozhukhin se tourne vers Joseph Haydn. Les sonates pour piano de Haydn ont été injustement négligées et pourtant elles contiennent une musique résolument tournée vers l'avenir. En effet, l'interprète nous fait entendre ici que le monde des fêtes galantes côtoie aussi la tempête et l'anxiété, et, notamment dans la sonate en Ré où l'influence qu'Haydn a pu avoir sur un de ses jeunes élèves rebelle et têtu nommé Beethoven est évidente.
Public Service Broadcasting dévoile un nouvel EP - concept autour du Titanic. Ils mêlent images d'archives et leur musique pour retracer l'histoire du bateau légendaire.
Le premier disque de Karen Vouc'h - soprano - révélation des victoires de la musique 2009 accompagnée par Susan Manoff au piano. Harmonie, finesse, expressivité et justesse pour ce duo de choc !
Malgré ses origines nordiques, la chanteuse-songwriter norvégienne SUSANNE SUNDFOR à un tempérament de feu : après avoir remporté le prix « Best Popular Composer » aux Spellemann (les Grammy's norvégien), elle déclina sa seconde nomination dans la catégorie « Best Female Artist », refusant toute distinction de sexe, et donc d'être cataloguée comme « artiste féminine ». Influencée par RADIOHEAD, JEFF BUCKLEY, RUFUS WAINWRIGHT ou THOMAS DYBDAHL avec qui elle partage la scène, SUSANNE SUNDFOR à déjà collaboré avec le producteur de renom LARS HORNTVETH (JAGA JAZZIST, THE NATIONAL BANK) qui a su faire évoluer son style pour l'amener à des hauteurs vertigineuses. Sur son deuxième album « The Brothel », deuxième meilleure vente de l'année 2010 en Norvège, la belle pianiste-guitariste marie à merveille les styles : jazz et musique classique fusionnent et flirtent avec une électro minimale envoûtante, pour accoucher d'un son hybride unique, sublime, simplement bouleversant.
Tony Hernando, guitariste de Lords of Black, est l'un des musiciens les plus talentueux et prolifiques de la scène hard rock européenne actuelle. Sur Restless Spirits, Tony s'éloigne du style musical métal pour lequel Lords Of Black est connu. Ce nouvel album solo rassemble un who's who des meilleurs musiciens des scènes mélodiques et hard rock actuelles : Johnny Gioeli (Hardline, Axel Rudi Pell), Deen Castronovo (Revolution Saints, exJourney), Dino Jelusic (Animal Drive), Kent Hilli (Perfect Plan), Alessandro Del Vecchio (Hardline) et Diego Valdez (Dream Child). Deen Castronovo joue également de la batterie sur l'ensemble de l'album. Restless Spirits met non seulement en valeur les talents de musicien et d'auteurcompositeur de Hernando, mais aussi certains des talents vocaux les plus remarquables de la scène actuelle. A écouter absolument pour les fans de hard rock mélodique !
Si le groupe new-yorkais OBITS n'est formé que depuis 2007, il est composé de musiciens aguerris : RICK FROBERG (DRIVE LIKE JEHU, HOT SNAKES), SOHRAB HABIBION (EDSEL), SCOTT GURSKY (SHORTSTACK) et GREG SIMPSON. Après le succès de « I Blame You », album du mois dans Rock n' Folk lors de sa sortie, ils sortent leur deuxième album « Moody, Standard & Poor », enregistré à Brooklyn avec le producteur ELI JANNEY (RYAN ADAMS, THE RAPTURE) et l'ingénieur GEOFF SANOFF. Pour leur dernière réalisation, les OBITS, piochent leurs influences dans le surf et garage, fleurtent avec le punk rock des WIPERS et proposent une nouvelle expérience sonore. 12 compositions pour un voyage mouvementé aux confins de l'indie rock et du garage punk, témoins d'un duel épique de guitaristes (FROBERG et HABIBION), arbitré par la basse tout en justesse de SIMPSON et rythmé par la batterie diabolique de GURSKY.
Si le groupe new-yorkais OBITS n'est formé que depuis 2007, il est composé de musiciens aguerris : RICK FROBERG (DRIVE LIKE JEHU, HOT SNAKES), SOHRAB HABIBION (EDSEL), SCOTT GURSKY (SHORTSTACK) et GREG SIMPSON. Après le succès de « I Blame You », album du mois dans Rock n' Folk lors de sa sortie, ils sortent leur deuxième album « Moody, Standard & Poor », enregistré à Brooklyn avec le producteur ELI JANNEY (RYAN ADAMS, THE RAPTURE) et l'ingénieur GEOFF SANOFF. Pour leur dernière réalisation, les OBITS, piochent leurs influences dans le surf et garage, fleurtent avec le punk rock des WIPERS et proposent une nouvelle expérience sonore. 12 compositions pour un voyage mouvementé aux confins de l'indie rock et du garage punk, témoins d'un duel épique de guitaristes (FROBERG et HABIBION), arbitré par la basse tout en justesse de SIMPSON et rythmé par la batterie diabolique de GURSKY.