Alou, chasseur de miel, se dirige vers les ruches sauvages d’un baobab. Circulant en 4x4, armés jusqu’aux dents, une bande d’islamistes radicaux foncent sur lui et font exploser le baobab sacré.Parmi les débris du baobab, Alou découvre, intacte, une statuette représentant une femme enceinte. Encouragé par son père, il se rend dans le pays Dogon présenter la statuette au sage du village, le hogon, respecté de tous pour sa culture. Le hogon reconnaît aussitôt cette Maternitérouge . Elle est l’oeuvre, selon lui, du maître de Tintam, dont une première Maternité se trouve déjà au Louvre, au Pavillon des Sessions. Pour le vieil homme, la sculpture, en ces temps de barbarie,sera plus en sécurité au Louvre, près de sa soeur, qu’ici, au Mali.Confier la statuette au musée parisien, c’est la mission d’Alou. Et pour la mener à bien, le jeune homme prendra tous les risques en traversant déserts et mers, en compagnie de migrants, ses soeurs et frères d’infortune.Christian Lax rejoint la collection Louvre avec un récit engagé, aux côtés de celles et ceux qui subissent la violence, la misère et la guerre et tentent de rejoindre nos côtes dans l’espoir d’une vie meilleure…
C'est le récit d'un tournant de la vie de Jean-Sébastien Bérubé : en 2007, il entame une carrière de dessinateur de bande dessinée tout en continuant à un niveau professionnel un sport de combat : le karaté kyokushin, une pratique radicale et controversée, dans laquelle les combats se font à mains nues, où les coups sont portés à pleine puissance et les victoires se font par K.O. Mal dans sa peau, il doit affronter sa famille qui refuse ses choix de vie. Une réflexion profonde sur le sens que l'on donne à sa vie : avec une grande honnêteté, l'auteur raconte ses espoirs, ses désillusions, sadifficulté à trouver sa place dans la société.En 2007, Jean-Sébastien Bérubé retourne à Rimouski afin de passer sa ceinture noire de karaté kyokushin. Il retrouve son professeur d'antan, le shihan (maître) Sylvain Lessard, atteint d'un cancer et se sachant condamné. Jean-Sébastien décide alors de tout donner dans son entrainement afin d'honorer les derniers jours de son professeur. Sa famille s'est toujours opposée à sa pratique du karaté, en particulier son grand-père qui méprise profondément ce sport violent. Jean-Sébastien doit également combattre en dehors du tatami pour apprendre à se faire respecter et suit une psychothérapie pour l'aider à s'affirmer. Mais cette pratique l'éloigne encore plus de sa famille, son père et son grand-père considérant la psychothérapie comme une arnaque pour les faibles d'esprit. Jean-Sébastien ne se décourage pas pour autant et poursuit son chemin, en dépit de ces drames familiaux et de ses problèmes sentimentaux.
Jo et Maurice, après un voyage mouvementé, arrivent à Menton, où se sont installés leurs deux frères aînés. Ceux-ci, toutefois, sont convoqués par la police française dans le cadre du S.T.O., le service du travail obligatoire en Allemagne. Pas question pour les grands frères de se jeter dans la gueule du loup : ils décident de partir immédiatement à Nice, où se sont déjà réfugiés leurs parents. Malgré l'occupation de la ville pa l'armée italienne, l'insouciance reprend le dessus. Las, ce sera de courte durée. L'armée italienne est remplacée par l'armée allemande, et la Gestapo resserre les mailles de ses filets pour attraper les Juifs.Dès lors, la vie des Joffo va connaître des jours douloureux... La peur, l'angoisse et la souffrance sont au rendez-vous.
Mort à crédit c'est l'histoire d'un gamin solitaire, dans le Paris d'avant la Grande Guerre. élevé par des petits-bourgeois qui n'étaient ni riches ni intelligents ni ouverts au monde en marche. et qui se gonflaient pour paraître. pour avoir l'air de, pour ressembler aux riches qu'ils révéraient. Ce petit monde a été décrit par Céline avec une férocité, une truculence et un humour incomparables. qui sont des constantes de toute son oeuvre. On y trouvera la démonstration du fait qu'il était incapable de dissocier la représentation de la vacherie des hommes du besoin qu'il avait d'en rire, passant tout naturellement de l'horreur au grotesque de cette manière si française. dénoncée par Beaumarchais, de prendre au sérieux les choses futiles et les vraies tragédies le plus comiquement possible. On y trouvera aussi l'ineffable portrait de Raoul Marquis, dit Henri de Graffigny, ingénieur, aérostier, inventeur, écrivain prolixe, faux marquis et vrai mythomane, dont Céline a fait le très rocambolesque Courtial des Pereires. Chacun connaît le talent et la manière de Tardi, son trait Si particulier et la façon dont il a rendu l'atmosphère tragi-comique de Voyage au bout de la nuit et de Casse-pipe. Il était l'homme qu'il fallait pour illustrer ce livre dans lequel Céline. à force d'outrances. a donné de la société française de son temps une image plus vraie que nature, dans ce langage vivant, moderne et vert, qui a fait scandale, ruais qui vaut à Mort à crédit de n'avoir pas pris une ride et de demeurer l'un des grands romans français du XXe siècle.
En 2000, l'ancien projet d'aéroport du Grand Ouest est réactivé dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes.En 2009, après tous les recours juridiques imaginables, des habitants envisagent de s'opposer physiquement au démarrage des travaux et lancent l'appel des « habitant-e-s qui résistent ». Des centaines de jeunes gens de la France entière, issus des luttes politiques écologiques, antiautoritaires ou à la recherche de modes de vie alternatifs, commencent à venir s'installer sur la zone promise aux grands travaux.Le 16 octobre 2012, le gouvernement Ayrault lance « l'opération César » qui a pour but d'évacuer, par la force, Notre-Dame-des-Landes et d'en chasser les occupants qui s'opposent au projet de construction de l'aéroport.Le 17 janvier 2018, le projet est officiellement abandonné. Entre ces deux dates, les zadistes résistent, s'organisent collectivement, cultivent, avec l'aide des paysans restés sur place, des terres dans le bocage, rêvent d'une autre façon de vivre : « Nous sommes une armée de rêveurs (rêveuses) et pour cette raison nous sommes invincibles. » Qui sont vraiment les zadistes de Notre-Dame-des-Landes ? Que veulent-ils ? Comment vivent-ils ?Embarqués pendant de longues semaines à leurs côtés, les auteurs ont choisi une fiction documentée pour rendre compte, au plus près, de la réalité de la vie sur la ZAD. Le récit de Thomas Azuélos et Simon Rochepeau est celui d'une lutte, hors des partis et mouvements traditionnels, contre l'aménagement capitaliste du territoire et pour défendre d'autres manières de vivre.
La crise a dévasté le pays.Les usines ont fermé, les unes après les autres. Les loyers impayés se soldent par des expulsions. Les files d'attente aux soupes populaires s'allongent sans cesse. jusqu'au jour où elles ferment aussi faute d'argent. La famine s'installe dans le pays.Les enfants errent dans les rues, à la recherche de nourriture. Bientôt, de nombreux parents songent à tuer leurs enfants pour leur épargner les affres de la faim. Les rues se dépeuplent et les enfants en sursis commencent à comprendre. Une vingtaine d'entre eux s'enfuient dans la forêt pour éviter la mort.Menés par Jonas, 15 ans, ils décident de partir à l'aventure. Commence alors un périple éprouvant, une odyssée où ces enfants iront jusqu'au bout d'eux-mêmes...
« Il faut en finir avec les idées de 68 » a déclaré le candidat Sarkozy pendant la dernière campagne présidentielle.Parmi ces idées, on retient les communautés.Hervé Tanquerelle a recueilli le témoignage de Yann Benoît, un jeune étudiant soixante-huitard, qui, en 1972, a acheté avec d'autres camarades une ancienne minoterie pour s'y installer en communauté.Mais s'il s'agit bien ici de retour à la terre, nous sommes tout de même loin des clichés hippies. Pas de drogues, pas de libération sexuelle, et Léo Ferré et Georges Brassens remplacent Hendrix ou Santana.La vingtaine de jeunes qui s'installe veut démontrer qu'on peut travailler sans patron, que cultiver la terre peut suffire pour subvenir aux besoins de chacun. Un atelier de sérigraphie est installé.
Camarades de lycée, Maxime et Victoire ne pensaient pas qu'ils allaient se retrouver à un moment clé de leur vie en allant à la fête de Chloé. Victoire y découvre son amoureux, Félix, dans le lit d'une autre. Elle le larguera par tweeter. Maxime, lui, a cru bon venir à cette fête habillé en nazi, une période de l'histoire qu'il apprécie particulièrement. Là, pour la première fois de sa vie, il embrasse une fille gothique, Sarah, qui se suicidera quelques jours plus tard, dans l'indifférence quasi générale. Persuadés que personne ne les comprend, après un suicide raté, Victoire et Maxime larguent tout pour aller assister à un concert de Dinosaur Jr à Paris. Sur la route, ils croiseront des skinheads, une retraitée bigleuse fan de Dean Martin, des flics, un routier sympa, le fantôme de Sarah et, peut-être, même. l'amour.
Sylvain Ricard et James racontent l'histoire ordinaire d'un couple qui va s'enfoncer dans la violence conjugale. À la folie est un récit à deux voix. Les personnages, la femme et l'homme racontent la situation telle qu'ils la vivent, presque sans acrimonie. Un récit qui n'occulte pas pour autant la violence physique et psychologique. Voici l'histoire d'un petit couple «ordinaire» qui s'aime un peu, beaucoup, à la folie... Ils se sont rencontrés, il y a quelques années et se sont rapidement mariés. L'homme gagne bien sa vie, la femme n'aura pas besoin de travailler. Pourtant un jour, cette harmonie se brise. Une bête dispute, rien de spécial explique-t-elle. Mais cette dispute entraîne les premiers coups. Leur vie bascule et l'horreur s'installe au quotidien. La femme se tait. Elle finit même par accepter cette situation, voire excuser son mari. Peu à peu, les proches de la femme s'aperçoivent de la situation. Chacune y va de son conseil. Pour son amie, il faut porter plainte auprès de la police. Pour sa mère, la violence masculine est purement hormonale. Ils se calment dès que les femmes accordent quelques «petites attentions» aux hommes. Jusqu'au jour où la femme ne peut plus supporter cette situation atroce...
Chaque jour, Edmond et Pierre, deux petits vieux (ou deux « seniors », pourront dire les plus ancrés dans la modernité), s'installent au bord de la rivière pour pêcher. Ils font de temps à autre des pauses pour casser la graine ou boire un coup de blanc. Parfois ça mord un peu.Le temps s'écoule ainsi, au rythme des prises. Le soir, chacun rentre chez lui. Edmond retrouve son chat, et Pierre parle à la photo de sa femme décédée d'un cancer.Un jour, Edmond apprend à son ami qu'il a rencontré quelqu'un, grâce aux annonces qu'il lit depuis quelques temps. Et là, il semble que ce soit la bonne. « C'est pas parce que l'on a passé l'âge de la gaudriole épicée qu'il faut faire maigre jusqu'au trou ! »À la surprise de Pierre, Edmond lui montre aussi son violon d'Ingres, la peinture. Il s'y est mis après le divorce d'avec sa femme. Il dessine des nus féminins. D'après les pages centrales de Playboy. Pour Pierre, c'est un choc. Impensable d'imaginer faire la même chose. Le souvenir de sa femme, l'âge... autant de freins à une vie aussi active. Alors qu'il rumine ces sombres pensées, de retour chez lui Edmond meurt, terrassé par une crise cardiaque.Pierre, remué par ces événements et la mort de son ami, décide alors de reprendre sa vie en main...
Septembre 1941. Joseph, le narrateur âgé de 10 ans au début du récit, est un petit parisien assez heureux vivant dans le 18e arrondissement de Paris, dernier d'une famille de 5 enfants (Rosette, Albert, Henri, Maurice et donc Joseph). Il est très proche de son grand frère Maurice deux ans plus âgé que lui. Mais les Allemands occupent Paris et en viennent à imposer le port de l'étoile jaune.Ce sac de billes, Joseph le reçoit d'un camarade d'école, en échange de son étoile jaune d'enfant juif. Il a dix ans ; pour lui, c'est un jeu.Mais il faut partir seul avec son frère de douze ans, pour gagner la zone libre :Passer inaperçu, travailler, faire un peu de commerce, chercher une famille éparpillée, déjouer les interrogatoires...Avoir enfin toutes les astuces et bien du courage.
Depuis 2004, de grands auteurs prêtent chaque année leur plume à l'Association Européenne contre les Leucodystrophies pour rédiger la Dictée d'ELA, premier temps fort de la campagne Mets tes baskets et bats la maladie qui a lieu dans les établissements scolaires partout en France.Subtils, symboliques, simples et forts, ces textes font référence à ces maladies génétiques rares et mortelles, plus largement au handicap. Ils abordent aussi la responsabilité et le partage en vue de sensibiliser la jeunesse et d'éveiller les consciences solidaires.Pour célébrer les douze ans de la Dictée d'ELA, de grands auteurs de bande dessinée ont associé leurs talents. Leurs traits francs, directs, métaphoriques, humoristiques appuient chacun des textes dans un recueil inédit qui sera vendu au profit de l'association.
En hébergeant Kamel, un clandestin algérien, Alain, contrôleur SNCF sans histoire, se retrouve en pleine tourmente, au cœur d’une enquêteterroriste nationale. Jérôme Piot et Sébastien Vassant signent un thriller implacable, digne des meilleurs Douglas KennedyAlain rencontre Kamel, arrivé clandestinement en France, alors qu’il réussit à échapper à un contrôle de police en gare de Marseille. Scandalisé par le traitement brutal des policiers, et confiant en l’homme qu’il voit pour la première fois, il accepte de le cacher chez lui, le faisant passer, après de ses proches, pour un collègue en convalescence. Il lui promet de lui venir en aide, pour retrouver son frère, travailleur saisonnier dans le Sud de la France. Mais rapidement, le doute s’installe : la télévision annonce que trois des dix clandestins arrêtés à Marseille seraient liés à un groupe terroriste… Et les RG débarquent chez lui. La confiance instinctive qu’il a accordée à Kamel sera-t-elle la plus grande erreur de sa vie ? Les rapports d’Alain avec son entourage changent, en particulier avec son frère, un nostalgique de l’Algérie française. En proie au doute, à la peur, les caractères se révèlent, et des secrets longtemps enfouis ressurgissent à la surface. Qui est Kamel ? Que cache-t-il ? Alain, l’homme sans histoire, est bien décidé à connaître la vérité.
mort à crédit c'est l'histoire d'un gamin solitaire, dans le paris d'avant la grande guerre, élevé par des petits-bourgeois qui n'étaient ni riches ni intelligents ni ouverts au monde en marche, et qui se gonflaient pour paraître, pour avoir l'air de, pour ressembler aux riches qu'ils révéraient.Ce petit monde a été décrit par céline avec une férocité, une truculence et un humour incomparables, qui sont des constantes de toute son oeuvre. on y trouvera la démonstration du fait qu'il était incapable de dissocier la représentation de la vacherie des hommes du besoin qu'il avait d'en rire, passant tout naturellement de l'horreur au grotesque de cette manière si française, dénoncée par beaumarchais, de prendre au sérieux les choses futiles et les vraies tragédies le plus comiquement possible.On y trouvera aussi l'ineffable portrait de raoul marquis, dit henri de graffigny, ingénieur, aérostier, inventeur, écrivain prolixe, faux marquis et vrai mythomane, dont céline a fait le très rocambolesque courtial des pereires. chacun connaît le talent et la manière de tardi, son trait si particulier et la façon dont il a déjà rendu l'atmosphère tragi-comique de voyage au bout de la nuit et de casse-pipe.Il était l'homme qu'il fallait pour illustrer ce livre dans lequel céline, à force d'outrances, a donné de la société française de son temps une image plus vraie que nature, dans ce langage vivant, moderne et vert, qui a fait scandale, mais qui vaut à mort à crédit, bientôt sexagénaire, de n'avoir pas pris une ride et de demeurer l'un des grands romans français du xxe siècle. françois gibault.
Née le 1er mai 1852 dans le Missouri, elle est l'aînée d'une famille de six enfants. Ses parents, de pauvres agriculteurs décident de tout abandonner pour aller vers l'Ouest, à Salt Lake City, où vit la plus grande communauté mormone. Elle a 15 ans quand ses parents meurent. Élevant seule sa fratrie, elle se retrouve contrainte de les abandonner pour ne pas avoir à se marier avec un homme qui la convoite.Sa vie aventureuse commence. Un peu partout sur les territoires des Wyoming, Dakota et Montana, on repérera le passage de cette extravagante jeune femme, cocher de diligence un jour, serveuse de saloon le lendemain, cow-girl, sage-femme, poseur de rails. mille petits boulots qui contribueront à lui tailler une réputation sulfureuse dans un Ouest à la fois sauvage et puritain et qui lui vaudront son surnom.
Sur 300 000 hectares, avec deux niveaux d'accès et près de 18 millions de visiteurs quotidien, Monplaisir est le plus grand parc d'attraction de la galaxie ! Mais Monplaisir n'attire pas que des visiteurs en mal de divertissement, de nombreux voleurs y viennent pour tenter leur chance. Et, parce que tout se finit en jeu dans ce parc, les arrestations sont filmées en direct et font l'objet de paris. Zachary Buzz vient justement d'intégrer la brigade des Urban Interceptors, qui combat les meurtriers. Zacchary se prépare à son premier combat avec le tueur à gages qui vient d'assassiner l'un de ses camarades de la brigade des Urban Interceptors lors d'un duel télévisé. Malheureusement pour lui, Antiochus Ebrahimi, son adversaire, est particulièrement retors et expérimenté. Autant dire que les paris lui sont pas favorables...
Mai 1944, dans les environs de Lyon. Dans une grande ferme, cohabite toute une famille. Delphine, la « matriarche », vitdans la vénération de son mari mort en 1918, et du grand homme de la France, le maréchal Pétain. Ses trois fils, Henri, Marc et Serge et leurs épouses sont restés. Le quatrième, Roland, est entré dans la clandestinité. La guerre, il faut s'enaccommoder. Privations, petits arrangements, marché noir... Mais la guerre a surtout créé des gouffres entre les membres de la famille, on ne s'écoute plus, on ne se supporte plus. Surtout que Serge, qui travaille dans un laboratoirede recherches, a comme équipier Jürgen, et Jürgen est allemand, et les Allemands on les a pas invités- et puis tout ce sucre qu'ils utilisent pour leurs expériences sur les mouches. Il y en a qui risque leur peau pour du sucre...D'ailleurs, Jürgen ne se fait guère d'illusions, il ne se croit pas dans le camp des vainqueurs...Pour tous, il est un occupant, un homme à abattre. Il a prévenu Serge. Celui qui restera à ses côtés se retrouvera du mauvais côté. La fin de l'Occupation approche. Bientôt, viendra le temps des petits règlements de compte, des basses vengeances avec leur lot d'injustice et de haine. Les guerres n'apportent jamais rien de bon, les fins de guerre en sont l'écho tenace.
La solitude a toujours fait partie de la vie de cette jeune fille. Toute petite, elle s'ennuyait dans sa tour. Pour rompre la monotonie de sa vie, pour oublier un terrible cauchemar, elle s'est inventé une soeur jumelle. Réalité ou fiction, aujourd'hui sa soeur réapparaît dans sa vie, perdue dans un sommeil profond, ou peut-être dans un monde parallèle. En faisant la connaissance de la femme d'un scientifique, spécialiste de l'antimatière, la jeune fille s'interroge sur la finalité de sa vie. Pendant ce temps, dans les sous-sols du Centre Européen de Recherche nucléaire, le double de la jeune fille rencontre le scientifique lui aussi disparu. Apparaît alors l'incroyable vérité : il y aurait un monde jumeau au nôtre. La rencontre des deux mondes révélera des sentiments étranges..
Le sergent Kirk s'apprête à passer l'hiver le plus terrible de sa vie. Prisonnier dans les montagnes, avec ses amis, au milieu du territoire des Crows. La moindre trace de leur présence et ils risquent la mort.Repérés alors qu'ils chassent un ours, Kirk et ses compagnons doivent affronter les Indiens. Comme rien n'est jamais simple, une rivalité amoureuse s'installe entre la fille du colonel, Helen et Kani l'Indienne.Aveuglées par leurs sentiments pour Kirk, Kani ne s'aperçoit pas que Maha et Kingo sont amoureux d'elle, pas plus qu'Helen ne se rend compte des manoeuvres de Corto pour la séduire. Une confrontation finale avec les Crows dénouera toutes ces situations. Après ce long chapitre de 120 pages, trois histoires courtes inédites mettront le sergent Kirk face à de nouveaux dangers.
Cela commence ainsi.Michel Hartog, milliardaire et architecte, choisit une ex-aliénée, Julie, pour s'occuper de son neveu dont les parents sont morts.La jeune femme et l'enfant, Peter, sont rapidement enlevés par un couple de truands aux ordres d'un tueur à gage nommé Thompson qui lui même est aux ordres d'un commanditaire mystérieux.Julie découvre que derrière un kidnapping crapuleux pour lequel on veut lui faire porter le chapeau, se cache plus simplement une tentative de meurtre organisé.Elle parvient à s'enfuir avec l'enfant et traverse la France avec le tueur aux trousses.Son objectif : retrouver Hartog, qu'elle suppose retiré dans une folie d'architecte, la Tour Maure, isolée dans le Vercors où l'attendent, croit-elle, la délivrance et le repos...
Si des réponses au premier volume commencent à apparaître, le mystère s'épaissit pourtant dans ce deuxième volume du Monde de Lucie. Qui est vraiment Lucie ? D'où viennent ses pouvoirs ? Quel âge a t-elle, quatorze ou soixante ans ? Quel est ce mystérieux projet Laïka, lancé autrefois par l'Union Soviétique ? Qui sont les hommes qui menacent Soledad et Lucie ? Que veut la secte « Church of God » ?Pas question de repos pour les lecteurs ni pour les personnages de ce thriller parapsychologique haletant. Après avoir installer les personnages et la situation, Kris et Martinez nous plonge dans les limbes du monde de Lucie.Mais après le succès de Un homme est mort, n'était-ce pas trop compliqué pour Kris de se replonger dans l'univers fantastique de Lucie ? « Au contraire, dit Kris. Si les nombreuses sollicitations dues à cet album depuis un an sont évidemment chronophages, son accueil est un formidable moteur quotidien.Contre la facilité. Contre le découragement. Contre la mollesse des jours sans lutte et sans but. L'univers décrit importe peu. L'important, c'est de ne pas avoir l'impression d'écrire dans l'indifférence. Avec Un homme est mort, j'ai été servi... Peut-être qu'un jour, vieux, et l'inspiration desséchée, ce succès me rendra mélancolique. En attendant, il me rend plutôt boulimique d'autres écritures... ».
Soixante-dix ans se sont écoulés depuis le déclenchement de la guerre de Corée. Depuis 1953, la Corée est divisée en deux pays distincts, la Corée du Sud et la République populaire démocratique. Des familles entières ont été séparées. La mère de la narratrice n’a jamais revu son premier mari et son fils. Aujourd’hui encore, des démarches sont entreprises pour retrouver des proches disparus. Saisie par un sentiment d’urgence alors que la génération qui a connu la guerre s’éteint et la nouvelle oublie le passé, Keum Suk Gendry-Kim a interrogé sa mère pour qu’elle lui raconte ces blessures traumatisantes de la guerre et de la séparation.Séoul, de nos jours. Guja a 92 ans. Sa vie de retraitée est bousculée le jour où, parlant avec une amie, elle découvre le programme gouvernemental permettant à des familles coréennes séparées par la guerre en 1950 de se retrouver. Lui revient alors son passé, sa jeunesse, son premier mariage, ses deux premiers enfants. Et surtout, cet exode qui va la séparer de son mari et de son premier fils alors qu’elle reste seule avec son nourrisson. Jamais plus elle ne les reverra. Au crépuscule de sa vie, elle raconte à sa fille Jina, dessinatrice pour la jeunesse, cette vie brisée, ces moments de désespoir, sa vie d’après.Après Les Mauvaises Herbes, Keum Suk Gendry-Kim s’attaque à un autre pan dramatique de l’histoire de la Corée.
Née le 1er mai 1852 dans le Missouri, elle est l'aînée d'une famille de six enfants. Ses parents, de pauvres agriculteurs décident de tout abandonner pour aller vers l'Ouest, à Salt Lake City, où vit la plus grande communauté mormone. Elle a 15 ans quand ses parents meurent. Élevant seule sa fratrie, elle se retrouve contrainte de les abandonner pour ne pas avoir à se marier avec un homme qui la convoite.Sa vie aventureuse commence. Un peu partout sur les territoires des Wyoming, Dakota et Montana, on repérera le passage de cette extravagante jeune femme, cocher de diligence un jour, serveuse de saloon le lendemain, cow-girl, sage-femme, poseur de rails. mille petits boulots qui contribueront à lui tailler une réputation sulfureuse dans un Ouest à la fois sauvage et puritain et qui lui vaudront son surnom.
Pour sauver sa fille d’un état dépressif permanent, un père a tout tenté. Tout… sauf l’amour ! Il cherche donc à la marier… Avec son rythme enlevé, ses dialogues pleins d’esprit, ses personnages attachants, ses ressorts dramatiques et son dessin élégant, Tout sauf l’amour est une comédie sentimentale qui réjouie et donne le sourire, autant que celles que les Américains savent si bien faire au cinéma.José Alcano, neurologue, la trentaine qui fait tourner la tête aux filles, dirige une agence matrimoniale d’un genre nouveau. Révolutionnaire, même ! Mettant à profit ses connaissances, à l’aide de vidéos et de capteurs sensoriels, il mesure les réactions du système nerveux central des candidats, qu’il complète par des analyses sanguines hormonales. En fait, il dissèque les mécanismes névrotiques et hormonaux de l’amour pour faciliter les rencontres ! Antoine de Beaumont, assureur, très riche et veuf, vit seul avec sa fille Nina, 26 ans, prof de mathématiques, qui souffre de neurasthénie — José la qualifiera d’ « anhédonique » ! — suite au décès tragique de sa mère quand elle était enfant. Antoine, qui adore sa fille, a tout tenté pour la sortir de son état pathologique : 13 psychanalystes ou psychothérapeutes, 4 comportementalistes, 2 magnétiseurs, voyages, cures, stages et sports en tout genre, il a tout tenté, tout… sauf l’amour.
La banlieue, les copains, les bandes, les bagarres, les fous rires, la musique, les filles, c¹est tout ça, Tous à Matha.C¹est un hymne à la jeunesse et aux premières amours si fragiles, que Jean-C. Denis joue avec son sens inégalé du récit intimiste.1967. Antoine, seize ans, vit avec ses parents en banlieue de Paris. Il est guitariste dans un groupe de rock amateur. Et il est amoureux de la belle Christelle. La bande de copains a décidé de passer l¹été à Matha, une petite plage de l¹île d¹Oléron, où les parents d¹Élisa ont une maison. Et contre toute attente, même Christelle en sera. C¹est vrai qu¹il a fallu une invitation très officielle faite par les parents d¹Élisa pour que son père la laisse y aller. Pour Antoine, l¹enjeu est d¹importance : c¹est une chance unique de passer tout l¹été avec elle, et de « conclure » enfin, lui qui n¹a même pas encore osé l¹embrasser !Son père n¹étant guère plus commode que celui de Christelle, il va devoir manoeuvrer malin.Dans Tous à Matha, dont les couleurs et le décor évoquent irrésistiblement l¹ambiance de Quelques mois à l¹Amélie, Jean-Claude Denis met en scène cette période de la vie si particulière qu¹est l¹adolescence. L¹âge des premiers émois et des virées avec les copains, de ce désir fou de liberté qui vous prend au corps et ne vous lâche plus. Mais aussi l¹âge de la frustration. Frustration amoureuse, car rien n¹est jamais simple avec les filles pour un garçon de seize ans. Frustration familiale quand on ne cesse de se heurter aux parents¦Tous à Matha se déroule dans la France d¹avant Mai-68. En ce temps-là, la majorité est encore à 21 ans. Pour un ado, rien n¹est permis, tout est interdit. Mais les premiers échos de la révolution des murs, en marche de l¹autre côté de l¹Atlantique, commencent à se faire timidement entendre. Un certain Bob Dylan chante que les temps sont en train de changer. Bientôt, c¹est toute une jeunesse qui décidera de s¹affranchir du carcan étouffant d¹une société bloquée pour réinventer le bonheur.
Achille, un jerrican à la main, déambule dans un dédale de couloirs dans un bâtiment immense, étrange... Enfin, il trouve une ouverture.Ébloui par le soleil, il se dirige vers une Ford Mustang blanche.À côté, une belle femme brune l'attend. Ils vont pouvoir repartir.La femme lui demande de reprendre le cours de ses souvenirs alors qu'ils roulent dans un paysage désertique. Se souvient-il de ce qu'il lui est arrivé avant de se retrouver ici, avec elle ? Achille a mal à la nuque et voit un étang gelé dans la brume, une Porsche 911 jaune en plein milieu, à moitié immergée. Un homme semble être à l'intérieur... Mais ça ne peut être lui, il n'a jamais eu de Porsche... Et puis qu'est-ce qu'il fait là, dans cette voiture, avec elle, alors qu'il ne l'a jamais vue et ne connaît même pas son nom ?Alors, elle lui révèle la vérité : il est au « paradis » (plutôt le purgatoire, ou la purge) des pilotes, et elle est son ange gardien. Pour en sortir, il va falloir comprendre comment il est mort pour trouver la paix...Essence, c'est la rencontre magique et déjantée de deux auteurs d'exception qui ont partagé leurs univers. C'est un récit hors norme où tout peut arriver, c'est aussi un livre au format particulier, plus carré, pour les images en cinémascope ! Essence, c'est aussi l'une des plus belle course poursuite de voitures de l'histoire de la bande dessinée !
Née le 1er mai 1852 dans le Missouri, elle est l'aînée d'une famille de six enfants. Ses parents, de pauvres agriculteurs décident de tout abandonner pour aller vers l'Ouest, à Salt Lake City, où vit la plus grande communauté mormone.Elle a quinze ans quand ses parents meurent. Élevant seule sa fratrie, elle se retrouve contrainte de les abandonner pour ne pas avoir à se marier avec un homme qui la convoite. Sa vie aventureuse commence.Un peu partout sur les territoires des Wyoming, Dakota et Montana, on repérera le passage de cette extravagante jeune femme, cocher de diligence un jour, serveuse de saloon le lendemain, cow-girl, sage-femme, poseurde rails... mille petits boulots qui contribueront à lui tailler une réputation sulfureuse dans un Ouest à la fois sauvage et puritain et qui lui vaudrontson surnom.
Griffu, Le Petit Bleu de la côte ouest, La Position du tireur couché, Ô dingos, Ô châteaux ! : 4 récits de Jean-Patrick Manchette que Jacques Tardi aura adaptés en bande dessinée. Cette intégrale exceptionnelle regroupe pour la première fois ces ouvrages, et est complétée par les planches inédites de Fatale et de Nada que Tardi avait commencé à adapter.Griffu :Gérard Griffu, détective privé, a le tort d'aider une apprentie journaliste à mettre la main sur des dossiers qui ont beaucoup à voir avec diverses combines immobilières dans lesquelles trempent, en vrac, des gens de la politique, de la police et du milieu... Mauvaise pioche pour Griffu...Le petit bleu de la côte ouest :Georges Gerfaut est cadre commercial. Marié, deux enfants, c'est l'heure des vacances en famille dans le Sud de La France. Mais un soir, Gerfaut croise sur le périphérique un accidenté de la route qu'il dépose anonymement à l'hôpital. Trois jours plus tard, Gerfaut devient une cible à abattre.La position du tireur couché :À dix-huit ans, Terrier est amoureux d'une jeune fille d'un milieu plus aisé qui lui promet de l'attendre dix ans le temps qu'il fasse fortune. Terrier s'engage dans l'armée puis devient mercenaire puis tueur à gages. Son but est simple, gagner suffisamment d'argent pour aller chercher sa bien aimée. À 30 ans, Terrier décide de se retirer pour retrouver sa promise comme promis. Mais rien ne se passe comme prévu...Ô dingos, Ô châteaux :Michel Hartog, milliardaire et architecte, choisit une ex-aliénée, Julie, pour s'occuper de son neveu dont les parents sont morts. La jeune femme et l'enfant, Peter, sont rapidement enlevés par un tueur à gage nommé Thompson aux ordres d'un commanditaire mystérieux. Julie parvient à s'enfuir avec l'enfant et traverse la France avec le tueur aux trousses.
Joshua Logan, accusé à tort d'avoir assassiné 508 personnes dont le charismatique boxeur Steven Providence, s'apprête à se rendre à la police pour essayer de clamer son innocence...Alors qu'on assiste à New York à la montée de forces d'opposition très actives et très dures contre la politique de Jessica Ruppert, élue à la tête de la ville.Des opposants, qui vont prendre Joshua comme symbole de leur combat...Car si la pensée humaniste de Jessica fait tâche d'huile dans tout le pays, elle provoque aussi la panique dans les rangs Républicains qui sentent le pays basculer dans une direction qui ne correspond en rien aux orientations qu'ils souhaitent voir triompher. Jusqu'où iront-ils pour faire accepter leurs idéaux à un pays de plus en plus tenté par la voie tracée par Jessica ?...
Le Shaolin cowboy traverse un désert sans fin à dos d'une mule particulièrement bavarde et un poil philosophe, lorsqu'il tombe dans le guet-apens du Roi Crabe et de ses (très) nombreux hommes de main. Le voyageur devra alors faire preuve d'habileté au kung-fu pour se débarrasser de ses (très) nombreux adversaires. Si seulement il n'avait pas massacré la famille du roi-crabe en dégustant un plateau de fruits de mer.Et pour tant, les ennuis ne font que commencer... Geof Darrow multiplie les scènes violentes comme les plus mauvais jeux de mots. Son dessin, d'une générosité extraordinaire, ne néglige aucun détail, pas un grain de sable ne manque dans ce désert pourtant si peuplé. Mais il ne faut pas s'y tromper, derrière ce livre de pure distraction, se cache le miroir à peine déformé d'une Amérique malade de ses excès de violence, de puritanisme, et de populisme.
Le Shaolin cowboy traverse un désert sans fin à dos d'une mule particulièrement bavarde et un poil philosophe, lorsqu'il tombe dans le guet-apens du Roi Crabe et de ses (très) nombreux hommes de main. Le voyageur devra alors faire preuve d'habileté au kung-fu pour se débarrasser de ses (très) nombreux adversaires. Si seulement il n'avait pas massacré la famille du roi-crabe en dégustant un plateau de fruits de mer.Et pour tant, les ennuis ne font que commencer... Geof Darrow multiplie les scènes violentes comme les plus mauvais jeux de mots. Son dessin, d'une générosité extraordinaire, ne néglige aucun détail, pas un grain de sable ne manque dans ce désert pourtant si peuplé. Mais il ne faut pas s'y tromper, derrière ce livre de pure distraction, se cache le miroir à peine déformé d'une Amérique malade de ses excès de violence, de puritanisme, et de populisme.
Endetté, il n'a pas d'autre choix que de travailler sur le chantier, dans l'espoir de réunir un jour une somme suffisante pour payer le voyage du retour. Aux États-Unis, il a laissé Louisa, qu'il aime et qui l'aime. Il lui écrit de belles lettres d'amour, façon pour lui de garder la tête hors de l'eau dans l'enfer vert dans lequel il est plongé. Ses lettres finissent par être interceptées par Barbara Hogen, la femme de l'ingénieur en chef du chantier. Barbara s'ennuie dans la moiteur de la forêt tropicale. Alors, elle lit, sans modération, des romans d'amour, et les lettres de Marcello vont quelque peu venir troubler la morosité de ses journées. L'état physique et mental de Marcello se dégrade de jour en jour, en raisondes conditions de travail harassantes, de la spirale de l'endettement et des fièvres tropicales. Peu à peu, le visage de sa bien-aimée s'efface de sa mémoire.
Bien qu'il soit légèrement narcissique, parfois cynique et franchement séducteur, Brice Fourrastier est adulé des foules. Son spectacle « L'Accablante Apathie des dimanches à rosbif » triomphe sur les scènes de France.La quarantaine venu, Brice termine la tournée de son spectacle avant de prendre une ou deux années studieuses pour écrire son prochain spectacle.Histoire de se ressourcer, et peut-être aussi, qui sait, enfin trouver l'âme soeur. Car, si son sketch le plus célèbre s'intitule « Le Grand Secret des femmes ! »,il semble bien qu'il n'est pas encore percé celui qui consiste à établir une relation durable (mais en a-t-il vraiment envie oe). La vie de Brice Fourrastier va basculer d'une façon imprévue.Un cancer le ronge. Il n'a plus que quelques mois à vivre. L'heure est venue pour lui de faire ses adieux. Artiste iconoclaste, il décide d'en faire son dernier spectacle...
C'est l'histoire méconnue d'un combat écologique gagné en France. Il y a trente ans, une poignée d'habitants, d'amoureux de la nature, vite surnommés les Indiens, se sont opposés à la construction d'un barrage, dans la haute vallée de la Loire. Simples citoyens, ils ont fait face aux grands lobbies et à la puissance politique et publique pour sauver ce site naturel exceptionnel. Pendant cinq ans, été comme hiver, d'abord sous une simple tente, ensuite dans la cabane de la Loire, ils ont occupé pacifiquement le site de Serre de la Fare où l'immense mur de béton devait être construit.Ensemble, ils vont proposer une solution pour se protéger des crues d'une Loire qui peut être dévastatrice, tout en préservant des paysages et un milieu naturel d'une rare biodiversité. Leur solution alternative, la 4e solution, sert encore aujourd'hui de modèle dans de nombreux pays.
De juillet 2007 à septembre 2013, Jean-Philippe Stassen a réalisé cinq reportages, pour XXI et la Revue dessinée, regroupés et présentés dans I comb Jesus («Je peigne Jésus»). Ces reportages ont été effectués au Rwanda, au Congo, en Belgique, en Espagne, au Maroc, en France et en Afrique du Sud. Dans tous ces reportages, Jean-Philippe Stassen écoute et dialogue avec d'anciens enfants soldats de la région du Kivu, des rescapés du génocide rwandais, des Congolais et Rwandais de Bruxelles, des migrants à Gibraltar ou encore, à Johannesburg, avec le peintre et dessinateur sud-africain Anton Kannemeyer. Il ne prétend pas à l'objectivité, il n'hésite pas à donner son point de vue, à dire son énervement : « C'est sans doute mon pacifisme primaire qui fait que je me suis toujours méfié de la guerre. » Mais il le fait sans fard, sans ostentation, sans posture. Il ne se prend pas non plus pour Tintin. Hergé, écrit Jean-Philippe Stassen, « plaquait les clichés de son époque sur un pays qu'il n'avait jamais visité. » Lui réfute d'emblée les clichés pour raconter les pays qu'il connaît, notamment ceux de l'Afrique des Grands Lacs. Avec un sens aigu de l'observation, une écriture simple et magnifique et un dessin d'une subtile et fine acuité. De tous les journalistes-dessinateurs ou documentaristes en bande dessinée, Jean-Philippe Stassen est certainement l'un des plus singuliers.
Apprendre les secrets du jardinage biologique sans tomber dans les dogmes habituels, telle est la démarche de l'ancien maraîcher bio Luc Bienvenu, professeur à L'Ecole Du Breuil (école d'horticulture de la ville de Paris) et coordinateur des jardins Rocambole près de Rennes. Il partage son savoir-faire avec le dessinateur Laurent Houssin, tombé sous le charme de ce jardin pas comme les autres, et qui lui a proposé de le suivre, le temps d'une année, pour en faire une bande dessinée drôle, pratique, théorique, philosophique, autour du jardin.C'est l'histoire d'un jardinier confirmé et d'un apprenti jardinier qui s'accompagnent et s'entraînent dans la création d'un jardin productif, respectueux de l'environnement et créatif. Suivant la logique des saisons, le jardin devient lieu de vie, de création et de complicité joyeuse. C'est une histoire à suivre ni comme un roman, ni comme un guide de jardinage, mais comme un témoignage, plein d'humour, de la vie d'un jardin à l'image de son jardinier.Le fil narratif de cet ouvrage ne se veut pas seulement chronologique mais correspond à une logique concrète des connaissances et des techniques du jardinier. C'est le récit de l'élaboration d'un jardin qui nous enseigne comment faire son jardin sans jamais oublier l'économie de temps et d'énergie pour le jardinier ! Tel un pilote, le jardinier avance et voit dans son rétroviseur ce qu'il a produit, prend recul dans sa pratique, et s'arrête enfin pour souffler et pourquoi pas, être satisfait.Il s'agit d'ouvrir délicatement la boîte à outils jardin et dérouler tranquillement le panorama des choses à faire pour ne pas brûler les étapes clés de la mise en place du potager, ouvrir petit à petit les portes du savoir jardiner. Une bande dessinée écologique, insolite, poétique et pleine d'humour.
Survolant les collines tranquilles du Rouergue, M. Dubois-Chauffier découvre la région où il vient d'être nommé par la multinationale Parindus pour reprendre une mine dont l'exploitation avait pourtant été arrêtée des années auparavant. Installée en pleine forêt de Cassaniouze, cette reprise d'activité ne fait pas l'unanimité dans cette région rurale et agricole. Nombreux sont ceux qui pensent qu'elle va saccager l'environnement. À peine arrivé, M. Dubois-Chauffier doit affronter une grève illimitée, le courroux des habitants du coin. Mais aussi les drôles de bruits qui courent à propos de cette forêt. Il semblerait que le petit peuple des bois, gnomes, lutins, fées, diablotins. ne soient pas du tout prêts à être dérangés par les manoeuvres industrielles ni par les CRS déplacés par la préfecture pour rétablir l'ordre. Une partie de bras de fer commence.
Paru initialement en 3 tomes, Big foot paraît enfin en version intégrale ! Ned et Zed sont deux tueurs professionnels du Middle West. Zed adore compter, tout compter. Le nombre de balles tirées, au temps passer pour arriver àl'orgasme. Ned est pire. Il a des problèmes existentiels (et sexuels). Résultat des courses, il n'a plus envie de tuer. Sa vie retrouve un sens quand il décroche un vieillard pendu à un arbre. Et Zed, qui n'a jamais connu son paternel, décide d'en faire son père adoptif. Le destin des deux tueurs bascule le jour où ils rencontrent, dans un boxon, Magic Child, une Indienne (mais est-ce vraiment une Indienne ?) qui les engage pour retrouver miss Hawkline, sa soeur disparue. Arrivés dans la propriété des Hawkline, Ned et Zed découvrent les autres membres de la famille : le père et aussi un monstre étrange, émanation d'une légende locale, Saswatch...
Un jour naquit dans l'héroïque bourgade de Cadillac sur Garonne, le baron Jean-Dextre Pandar de Cadillac. Qui est-il ? De la limousine, il a le coffre, le brillant, la reprise et la suspension. L'endurance aussi. Du nom illustre, il a toutes les valeurs poivrées de la Gascogne !Pour ce premier titre, nous le retrouvons au Mali. Avec ses certitudes, et son envie de bien faire. Surtout ne pas passer pour un néo-colon. Le problème étant qu'à trop vouloir bien faire, on accumule les maladresses.Il y a du Bouvard, du Pécuchet et du Tartarin de Tarascon dans le nouveau personnage de Nicolas Dumontheuil. Le landais volant est une farce initiatique ou l'esprit gascon fait pourtant référence à l'humour « so british » de Tom Sharpe. Caricaturiste tant par le dessin que par le texte, Nicolas Dumontheuil s'affirme ici comme un des grands humoristes de la bande dessinée contemporaine.
1990. Nous sommes dans une petite ville de province. Isabelle Sbikowski vient d'emménager avec sa fille et son mari.Ce dernier, militaire de carrière, est souvent absent. Il est en mission dans le golfe. Rapidement, Isabelle fait connaissance du docteur Alain Mangeon.Elle lui fait part de ses angoisses, puis peu à peu, des sévices que lui fait subir son mari. Isabelle et Alain deviennent amants.Aveuglé par l'amour, le docteur ne se rend pas compte qu'Isabelle le mène en bateau. Sans parler de la mystérieuse tante Julia, qui appelle régulièrement le docteur pour lui révéler des secrets qu'Isabelle garde pour elle : décès de ses parents, cancer du sein... La relation entre les deux amants dure 7 ans, jusqu'à ce que le malheur change de camp.Découpée en 6 chapitres, cette histoire incroyable s'inspire d'un fait-divers authentique.
« Je suis venu au Mexique apprendre quelque chose et je veux en ramener des enseignements à l'Europe. » Antonin Artaud.7 février 1936. Antonin Artaud arrive à Veracruz au Mexique. Son but ? Partir à la recherche de la civilisation originelle mexicaine. Mais tout d'abord il s'agit de trouver de la drogue, qui lui manque cruellement. Se succèdent des crises d'angoisse, de manques et des phases d'apaisement. Il donne quelques conférences et écrit. Il souhaite découvrir la culture indienne dont il déplore l'écrasement et dont il loue les immenses potentialités. Il appelle en vain la révolution mexicaine de se plonger dans les racines ancestrales du Mexique pour bâtir l'avenir du pays plutôt que de reprendre le socialisme scientifique européen. En septembre 1936, il se rend à cheval, accompagné d'un indien métis, dans la sierra mexicaine pour rencontrer les indiens Tarahumaras. Un séjour qui va changer sa vie.
Mai 1890. Le capitaine Josef Konrad Korzeniowski quitte Bordeaux pour le Congo, en dépit d'un sentiment d'appréhension inhabituel chez lui. Embauché par une compagnie belge, il doit rétablir des liens commerciaux avec le directeur d'un comptoir très efficace collecteur d'ivoire au coeur de la jungle. Séparé de sa tante chérie pour une durée de 3 ans, le capitaine vit mal cette traversée. Arrivé à Boma, il entame la remontée du fleuve Congo jusqu'à Kinshasa. Le voyage est rude. La jungle est intense, la faune impitoyable. La maladie et la folie gagnent ses compagnons de voyage. Les hommes que Korzeniowski rencontre sur son périple semblent tous plus déments les uns que les autres. Ce périple se présente comme un lent éloignement de la civilisation et de l'humanité vers les aspects les plus sauvages et les plus primitifs de l'homme De ce voyage, Korzeniowski, devenu Joseph Conrad tirera la matière de l'une de ses oeuvres les plus connues, Au coeur des ténèbres.
Marseille. Depuis cinq mois, l'Aldébaran est relégué au bout de la digue du grand large. Étrangers, sans le sou, séparés de leurs familles, les marins vivent à bord, dans la promiscuité et le dénuement en attendant un repreneur pour ce foutu cargo.Leur capitaine est Abdul Aziz. C'est un Libanais. Son second, Diamantis, est grec. Marin par tradition et par goût. Autant Diamantis est perméable aux autres, autant Aziz est renfermé, arc-bouté sur ses principes. Ils ont de l'estime l'un pour l'autre. Mais d'amitié, il n'y en a pas. Leur seul lien, c'est la mer.Un jour, l'équipage est débauché. Seuls Abdul et Diamantis restent à bord. Commence alors une vie d'errance, sur le bateau, les quais, aux alentours du port. Ils y côtoieront, l'espace de quelques nuits, d'autres êtres aussi perdus qu'eux avec lesquels ils danseront le ballet dérisoire des éphémères avant d'affronter leur destin.
Cela commence ainsi...Michel Hartog, milliardaire et architecte, choisit une ex-aliénée, Julie, pour s'occuper de son neveu dont les parents sont morts.La jeune femme et l'enfant, Peter, sont rapidement enlevés par un couple de truands aux ordres d'un tueur à gage nommé Thompson qui lui même est aux ordres d'un commanditaire mystérieux.Julie découvre que derrière un kidnapping crapuleux pour lequel on veut lui faire porter le chapeau, se cache plus simplement une tentative de meurtre organisé.Elle parvient à s'enfuir avec l'enfant et traverse la France avec le tueur aux trousses.Son objectif : retrouver Hartog, qu'elle suppose retiré dans une - folie - d'architecte, la Tour Maure, isolée dans le Vercors où l'attendent, croit-elle, la délivrance et le repos...Une sérigraphie numérotée et signée par l'auteur.
Fin des années 30, en Grèce. La dictature militaire s'installe et les libertés fondent comme neige au soleil. L'esprit frondeur de Stavros, amateur de jolies filles, de hachisch, (et vendeur occasionnel) a du mal à se plier aux lois en vigueur. Il retrouve son ami Markos à sa sortie de prison. Ensemble, autour d'un narguilé, ils refont le monde, avant d'aller jouer et danser le rebetiko toute la nuit au son du bouzouki.Il fallait l'invention et l'élégance naturelle de David Prudhomme pour réussir à restituer l'ambiance des bouges d'Athènes dans les années trente, et l'atmosphère électrique qui y régnait. Pour ce récit, David Prudhomme puise son graphisme noir et charbonneux aux sources du cinéma néo-réaliste italien.Quant à cette musique populaire grecque d'avant-guerre, elle est dans Rebetiko ce que Casque D'Or a été aux guinguettes du bord de la Marne : omniprésente et le moteur essentiel du récit.
Blues, racisme, Ku Klux Klan, personnages hauts en couleur, dialogues et écriture ciselés, Igort plonge, avec Leila Marzocchi et son dessin virtuose, au plus profond du Mississippi, pendant la Grande Dépression.Après le drame, encore un, qui est survenu dans ce bled de malheur qu¹est Huzlehurst, Hambone, le musicien de blues et son amoureuse Ophélia prennent la route pour échapper à ce lieu maudit. Jim O¹Rourke, après la mort de son patron Mr Oerle, le représentant de la Vocation American, qui venait signer un contrat avec Hambone, reprend le train avec soulagement. Dedans, Omara fuit aussi, laissant derrière elle son père assassiné et leur maison brûlée.Tous les quatre sont en route pour n¹importe où, pour nulle part.À Vicksburg, la pompe à essence de La Texaco, qui avait permis à Humbolt Sabich de faire fortune, fait maintenant son malheur. La Grande Dépression qui a mis 13 millions d¹Américains au chômage, a entraîné la faillite de plus de 85 000 entreprises.Profitant de sa sortie d¹hôpital, Elmer, le tueur à gage, s¹évade évitant ainsi la prison. Il décide de se réfugier chez les Sabich. Flannery, la fille de la maison et son ancienne promise, lui résistera-t-elle ? Ce qui est sûr c¹est qu¹Eudora, la mère, est prête à tout pour qu¹il dégage de chez eux au plus viteŠ Le pope Cyril Nicolaïevitch Korolenko et son protégé sont de passage dans cette petite ville pouilleuse. Ses compétences seront requisesŠ John Rimrock, Luise sa femme, y sont aussi. Eux que la Dépression a laissés sans le sou et mis sur la route, tentent d¹y trouver un médecin pour soigner leur petite Alice gravement malade. Mais le sacrifice de Luise, qui paye le praticien en nature, ne sauvera pas l¹enfantŠ Tous tentent d¹échapper à la dure réalité de leur quotidien, sont à la recherche d¹une vie meilleure. Le long des rives du fleuve Mississippi, c¹est une errance collective poussée par la misère sociale qui s¹étire sans fin.
Qui fut lui-même cow boy, dessina la série de 1938 à 1960, date à laquelle il se retira pour consacrer sa vie à peindre les grands espaces de l'ouest américain.
Car l'Enfer est ici se déroule six mois après la fin du Pouvoir des innocents. Joshua Logan, accusé à tort d'avoir assassiné 508 personnes dont le charismatique boxeur Steven Providence, s'apprête à se rendre à la police pour essayer de clamer son innocence. alors qu'on assiste à New York à la montée de forces d'opposition très actives et très dures contre la politique de Jessica Ruppert, élue à la tête de la ville. Des opposants, qui vont prendre Joshua comme symbole de leur combat. Car si la pensée humaniste de Jessica fait tâche d'huile dans tout le pays, elle provoque aussi la panique dans les rangs Républicains qui sentent le pays basculer dans une direction qui ne correspond en rien aux orientations qu'ils souhaitent voir triompher. Jusqu'où iront-ils pour faire accepter leurs idéaux à un pays de plus en plus tenté par la voie tracée par Jessica ?.
Car l'Enfer est ici se déroule six mois après la fin du Pouvoir des innocents. Joshua Logan, accusé à tort d'avoir assassiné 508 personnes dont le charismatique boxeur Steven Providence, s'apprête à se rendre à la police pour essayer de clamer son innocence. alors qu'on assiste à New York à la montée de forces d'opposition très actives et très dures contre la politique de Jessica Ruppert, élue à la tête de la ville. Des opposants, qui vont prendre Joshua comme symbole de leur combat. Car si la pensée humaniste de Jessica fait tache d'huile dans tout le pays, elle provoque aussi la panique dans les rangs Républicains qui sentent le pays basculer dans une direction qui ne correspond en rien aux orientations qu'ils souhaitent voir triompher. Jusqu'où iront-ils pour faire accepter leurs idéaux à un pays de plus en plus tenté par la voie tracée par Jessica ?.
Japon, aux alentours de 1912. Setsuko Tsuda a 8 ans quand ses parents quittent leur village pour la grande ville côtière, dernier espoir d'une vie meilleure. Son père, vieillissant, est un ancien samouraï qui boit trop pour oublier la dissolution de sa caste au début de l'ère Meiji. Sa mère, qui était sa jeune servante avant de l'épouser, en veut terriblement à ce raté qui lui promettait monts et merveilles et qui lui mène une vie pire que celle de boniche. Les premiers mois sont prometteurs jusqu'à ce que son père se fasse renverser par un tramway, perde une jambe et toute chance de retrouver du travail. Un soir, il prend la décisionde vendre Setsuko à une maison de geisha réputée, l'okiya Tsushima. L'argent reçu en échange de l'enfant aidera la famille, et Setsuko pourra espérer un avenir meilleur. Car être vendue à une okiya de premier rang est considéré comme un privilège. Elle partage désormais son temps entre l'école de geisha, où les jeunes filles apprennent à marcher, danser, chanter... et les corvées de l'okiya. Les premiers mois d'apprentissage sont difficiles. Et le risque majeur pour une apprentie geisha qui échoue est de finir comme servante ou prostituée... Heureusement, Setsuko se réfugie dans le jeu du shamisen, cette guitare à trois cordes qui accompagne le chant des geisha et dont la mélopée peut s'avérer des plus envoûtantes quand on en joue divinement.
Babagarage, Sénégal, printemps 2008. Le baron accompagne une association humanitaire qui vient poser trois kilomètres de canalisation pour relier le village au château d'eau de Barbarage. Le chef du village les accueille à sa manière : « Les Blancs il viennent toujours. Depuis longtemps. Comme les sauterelles. Ils font des choses parce que chez eux ils s'ennuient. Parfois des choses bien. Parfois mauvaises. Vous, vous venez construire l'eau chez nous, c'est bien. Comme ça les jeunes ils resteront ici plutôt que d'aller chez vous où ils sont maltraités. » Le travail commence, dans la bonne humeur, même s'il faut faire avec les politiques, marabouts et autres policiers dont l'intérêt pour le projet est loin d'être humanitaire. Cette histoire se base sur un voyage fait par Nicolas Dumontheuil (accompagné par Christophe Dabitch) en 2008 à Babagarage au Sénégal.
Rafael Juntunen a peur. À la suite d'un braquage qui avait mal tourné, il avait pu s'échapper avec le butin, un magot important en lingots d'or, alors que son complice avait été arrêté. Mais le temps a passé et ce dernier va bientôt sortir de prison et se mettre à réclamer sa part. Seulement voilà, Rafael ne veut plus partager. Il ne lui reste plus qu'une seule solution : la fuite. Il se réfugie au fin fond de la Laponie avec ses lingots. Il est bientôt rejoint par un ex-major de l'armée, Remes, viré pour alcoolisme, Naska, la plus ancienne skolte du monde, qui s'est enfuie de sa ferme pour ne pas être enfermée dans un asile de vieillards et un renardeau, baptisé Cinq-cent-balles. Dans la forêt des renards pendus, les trois compères vont résister à tout, au complice du gangster bien décidé à se venger et mettre la main sur le magot, autant qu'aux représentants de ce qu'il est convenu d'appeler «la civilisation » ...
L'histoire se passe dans l'archipel de Lamu, au large du Kenya.Günter est un marin hollandais qui n'hésite pas à jouer les trafiquants si les commandes légales ne suffisent pas. Naim, un gamin d'une dizaine d'années, orphelin, habite chez sa tante.Il refuse d'aller à l'école coranique (il est peu enclin à la discipline), et fait souvent l'école buissonnière. Il vit de petites magouilles (plutôt que d'éplucher des crevettes pour « l'Indien »).À quelques encablures de là, dans la brousse de Kililana, au coeur de la mangrove, Ali, un vieillard solitaire, survit de la pêche et de la cueillette, coupé du monde.À côté de sa cabane, un arbre a poussé.Avec le temps, celui-ci est devenu un impressionnant autel couvert d'objets divers, de tissus, de carcasses animales. Mais le lieu est convoité par des promoteurs immobiliers français qui rêvent d'en faire un complexe touristique.Les destins de ses personnages vont se croiser pour un grand récit d'aventure, dans un pays que l'auteur connaît parfaitement...
Dans les années 1970, on tue un juge qui dérange, le premier haut magistrat assassiné depuis la Libération ; des voyous braquent des banques pour financer les campagnes électorales du parti gaulliste ; le pouvoir crée de toutes pièces des milices patronales et des syndicats jaunes pour briser les grèves ; le Service d'Action Civique (le SAC), la milice du parti gaulliste, multiplie les exactions, jusqu'au massacre du chef du SAC marseillais et de toute sa famille à Auriol en 1981. Ce sont, sous la présidence de Pompidou et de Giscard d'Estaing, les « années de plomb » à la française.Ces « années de plomb » pèsent de tout leur poids sur le fonctionnement de notre démocratie. Et si la violence politique a aujourd'hui disparu en France, elle reste encore taboue. Elle a pourtant structuré toute une génération de décideurs politiques, pour certains encore en activité.En nous faisant visiter les archives sur le SAC, enfin ouvertes, en partant à la rencontre des témoins directs des événements de cette époque - députés, journalistes, syndicalistes, magistrats, policiers, ou encore malfrats repentis -, en menant une enquête approfondie et palpitante, Étienne Davodeau et Benoît Collombat nous font pénétrer de plain-pied dans les coulisses sanglantes de ces années troubles.Le premier est né en 1965 ; le second, en 1970.Tous les deux ont grandi dans la France gaulliste de la Ve République, ce cher pays de leur enfance.
2013. Deux ans après la « Révolution de Jasmin », la Tunisie est en proie à l'instabilité, incapable de se relever économiquement, avec un taux de chômage très élevé, particulièrement chez les jeunes, qui se sentent oubliés. Saif poursuit ses études à Tunis et s'inquiète pour Walid, son jeune frère qui est chez leurs parents, désoeuvré... Aziz travaille dans un centre d'appel pour pouvoir se présenter devant la famille de Meriem, sa fiancée qui poursuit, elle, de brillantes études en droit. Chayma, après avoir assisté à l'immolation d'un jeune homme de 27 ans, songe de plus en plus à partir en France. Tous, ils suivent avec passion les mouvements syndicaux et les appels de la rue qui se multiplient. La rue est en ébullition après l'assassinat du député de gauche Chokri Belaïd car le parti Ennahdha - le parti islamiste gagnant des élections - est accusé d'en être le responsable en ayant laissé prospérer les mouvements radicaux.
Car l'Enfer est ici se déroule six mois après la fin du Pouvoir des innocents et se termine au 11 septembre 2001. Joshua Logan, accusé à tort d'avoir assassiné 508 personnes dont le charismatique boxeur Steven Providence, s'apprête à se rendre à la police pour essayer de clamer son innocence. alors qu'on assiste à New York à la montée de forces d'opposition très actives et très dures contre la politique de Jessica Ruppert, élue à la tête de la ville. Des opposants, qui vont prendre Joshua comme symbole de leur combat. Car si la pensée humaniste de Jessica fait tache d'huile dans tout le pays, elle provoque aussi la panique dans les rangs Républicains qui sentent le pays basculer dans une direction qui ne correspond en rien aux orientations qu'ils souhaitent voir triompher. Jusqu'où iront-ils pour faire accepter leurs idéaux à un pays de plus en plus tenté par la voie tracée par Jessica ?
Car l'Enfer est ici se déroule six mois après la fin du Pouvoir des innocents et se termine au 11 septembre 2001. Joshua Logan, accusé à tort d'avoir assassiné 508 personnes dont le charismatique boxeur Steven Providence, s'apprête à se rendre à la police pour essayer de clamer son innocence. alors qu'on assiste à New York à la montée de forces d'opposition très actives et très dures contre la politique de Jessica Ruppert, élue à la tête de la ville. Des opposants, qui vont prendre Joshua comme symbole de leur combat. Car si la pensée humaniste de Jessica fait tache d'huile dans tout le pays, elle provoque aussi la panique dans les rangs Républicains qui sentent le pays basculer dans une direction qui ne correspond en rien aux orientations qu'ils souhaitent voir triompher. Jusqu'où iront-ils pour faire accepter leurs idéaux à un pays de plus en plus tenté par la voie tracée par Jessica ?.
Juin 1984. Un taxi dépose Anna Laurens au Grand Tetras, un hôtel de Saint-Véran, dans le Haut-Quéras.Le propriétaire de l'hôtel a envoyé un courrier à sa mère, de la part d'un de ses pensionnaires, Winston Smith. Celui-ci a disparu il y a quelques semaines en montagne. À 80 ans passé, il vivait à l'hôtel depuis des années. Il avait remis au propriétaire une lettre pour elle au cas où il disparaîtrait. Mais cela fait 4 ans que la mère d'Anna est morte, elle est donc venue à sa place, intriguée par le message d'un homme qu'elle ne connaît pas et qui dit avoir bien connu sa mère autrefois. En entrant dans la chambre de Winston Smith, restée en l'état, elle découvre une malle cabine avec de nombreux souvenirs et photos.Et un manuscrit, intitulé Life. Le journal de Winston Smith écrit pour sa mère.Un manuscrit qui devrait répondre à toutes ses interrogations et qui commence en 1916, au collège de Lands Priors en Angleterre.
Nous sommes au temps des premières croisades, dans une ville des bords de la Méditerranée. Au cours d'une cérémonie religieuse, un vieil évêque apparaît au balcon de la cathédrale. Tremblant de tous ses membres, il laisse maladroitement tomber la relique de la pointe de la lance sacrée, celle qui transperça le Christ sur la croix, sur un modeste chasseur de rats, Berto. Le passant s'en tire sans gravité et pour la foule, c'est un miracle, Dieu leur a indiqué le nouveau sauveur.Mais le clergé et la noblesse sont sceptiques. Comment cet humble inconnu pourrait-il être un saint ? Pour l'éloigner, ils décident alors que, dès qu'il sera guéri, il devra partir pour Jérusalem.Berto n'apprécie pas du tout ce qui lui arrive. Il tremble à l'idée de partir en guerre et se demande comment il pourrait bien être saint puisqu'il a toujours aimé les excès !Une rencontre va changer la donne. Marfisa di Tirso, la Sainte Pécheresse, lui demande une audience. Le jeune homme est ensorcelé par la sensualité mystique de cette femme crainte et vénérée, cette vertueuse scélérate. Elle-même est irrésistiblement attirée par ce corps blessé par la main divine.Pendant que Berto sombre dans les délices d'une « union sacrée », ceux qui épient sans arrêt ses faits et gestes décident que si celui-ci ne semble pas un saint, c'est qu'il doit donc être un héros... un héros qui doit mener la croisade en terre sainte !...
Exemplaire hors commerce. A l'origine offert pour l'achat de 2 Folios SF. Petit format souple. Thomas Hale est chargé de recherches pour le laboratoire Génétiks... Sans réelle vie privée, entièrement voué à son travail, ses relations semblent se limiter à ses collègues et à son père, Nathan Hale, un peintre adulé devenu paralytique suite à un accident de voiture. Thomas est souvent l'objet de cauchemars. Il voit des silhouettes évoluer dans une brume irréelle. Réminiscence du passé ? Mais de quel passé puisqu'il n'en a aucun souvenir ? Sa vie bascule le jour où Génétiks... devient la première entreprise à parvenir à identifier la succession complète des gènes codant du génome d'une cellule humaine. Premier problème, la cellule décodée appartient à Thomas. Second problème, Thomas en a fait don par contrat à son entreprise. Va-t-il accepter, comme on l'y pousse, à devenir le premier homme privatisé, propriété d'un groupe industriel...