Nidô, ancien boxeur prodige réduit à la misère, a vu ses rêves de gloire détruits par un accident qui lui a coûté sa jambe. En outre, la mort de son jeune frère survenue il y a déjà bien longtemps le hante encore, tout comme la culpabilité ne cesse de le ronger. Solitaire, sans espoir, retrouvera-t-il l’envie de rêver à nouveau ? Sa rencontre avec le jeune boxer Jirô sera pour lui la chance de revivre sa passion pour la boxe. Il entraînera le futur champion et en prendra soin comme il n’a pu le faire avec son petit frère. Mais le Dieu de la mort les guette et les mettra à l’épreuve à mesure que le match décisif de Jirô approchera. Les deux compagnons se retrouveront irrémédiablement liés par le destin et devront se confronter aux fantômes de leur passé.
Quand les services secrets britanniques et américains pactisent avec le diable !Alors que les armées alliées affrontent celles de l'Axe dans un effroyable bain de sang, lesagents de renseignements des deux camps se livrent une bataille sans merci.Parmi ceux-ci, les Cinq de Cambridge et Alan Turing, mathématicien de génie chargé de décrypter le code réputé incassable des nazis.Mais gagner la guerre ne signifie pas pour autant gagner la paix : le rideau de fer est prêt à s'abattre entre l'Est et l'Ouest et une nouvelle lutte acharnée se profile dans le sillage de la capitulation allemande.Avec un dilemme pour les Cinq de Cambridge : servir la couronne britannique ou rester fidèles à leurs rêves de révolution mondiale ? Au risque de tout perdre...
La famille de Joël Alessandra est originaire d’Italie. Au début du XXe siècle, elle a quitté la misère pour l’Eden que représentait l’Algérie, un morceau de la France où tout était à construire. À l’aune de ce que l’histoire a retenu des ‘colons’, Joël se pose une question légitime. Ses grands-parents étaient-ils des exploiteurs, des racistes, des esclavagistes ? Étaient-ils proches de l’OAS ? Ils ont tout quitté du jour au lendemain, ruminant à jamais une rancoeur profonde et légitime contre ce pays, ses habitants etbien sûr De Gaulle. En 2013, armé de son passeport et d’un visa (et accompagné de l’ « indispensable » guide sur place), Joël se rend pour la première fois à Constantine,ville de sa famille. Il est prêt à a™ ronter ses craintes et ses doutes. Ce livre retrace son parcours… semblable à celui demilliers de familles.
Congo, Amérique et Cigares furent les seuls albums à être redessinés pour l'édition en couleurs. Ces trois aventures méritaient de profonds remaniements pour se retrouver, au milieu des années quarante, au niveau de qualité graphique et narrative atteint par Hergé à ce moment. Tintin au Congo fut toujours de très bonne vente. On se devait de le sortir rapidement en versioncouleurs, malgré l'important travail de remaniement jugé nécessaire : quoiqu'à plus de dix ans des indépendances africaines, il fallait adapter l'aventure à l'évolution des sensibilités vis à vis de la colonisation. La nouvelle version de Tintin au Congo sortit en juillet 1946, en même temps que celle de Tintin en Amérique, bientôt suivie par les éditions en couleurs du Lotus et du Sceptre(1947). Ces quatre éditions originales en couleurs sortirent en version dite B1 (référence du BDM); soit avec le quatrième plat caractérisé par une nouvelle liste des parutions (avec pour dernier titre Le sceptre d'Ottokar) et le pull à deux couleurs du Capitaine. Le titre de couverture était en réserve blanche sur ciel bleu. il fut remplacé, dès 1948, par un lettrage en noir seul, ce qui permettait l'impression des titres traduits sans modifier d'autres couleurs que le noir. Comme dans beaucoup d'éditions originales, le titre intérieur était imprimé en couleurs, ici en bleu. Là aussi, les impératifs techniques le firent repasser rapidement en noir seul. Il existe des éditions originales à dos rouge, mais c`est le dos jaune, abandonné ensuite pour ce titre, qui caractérise le plus cette première édition et donc aussi son fac-similé.
Pour la première fois réunis, 3 albums qu'Hugo Pratt surnommait sa trilogie des religions.JESUIT JOE : Le parcours meurtrier d'un métis indien à la recherche de sa soeur dans le grand nord canadien du tout début du XXe siècle.LA MACUMBA DU GRINGO : Brésil, années 1930. Le bandit Gringo Vargas est abattu par les soldats du gouvernement. Mais son âme revient d'entre les morts pour se venger de ceux qui l'ont trahi.A L'OUEST DE L'EDEN : Afrique noire, un fortin perdu de l'Empire colonial britannique. Un soldat blanc affronte son alter ego noir, un guerrier danakil.Trois récits indépendants qui offrent autant de relectures du mythe fratricide d'Abel et Caïn, à travers des portraits de personnages tiraillés entre désir de vengeance et rêve de fraternité.
Moscou, février 1953. Lefranc est en visite au coeur de « l’Empire rouge », au sein d’une délégation de journalistes venue couvrir une tournée d’écrivains occidentaux en U.R.S.S. Si certains ne cachent pas leur admiration pour les réalisations staliniennes, d’autres ont des options franchement opposées. C’est le cas de l’anglais Byrne - en fait un espion ayant pris prétexte de cette délégation pour venir à Moscou y récupérer des documents secrets auprès d’une généticienne, Paulina Tikhonov. Mais le projet est éventé, et l’Anglais n’a que le temps de remettre à Lefranc un volumineux dossier rouge avant d’être kidnappé par les services secrets soviétiques.Le journaliste, dès lors, se retrouve dépositaire d’une série de documents estampillée « Petit frère » et consacrée à un mystérieux enfant de 12 ans, dont la ressemblance avec Staline au même âge est frappante. Enigmatique, mais sans plus. Jusqu’à ce que Paulina Tikhonov lui révèle que dans le plus grand secret, les savants soviétiques ont réussi à copier l’ADN de Staline, et donc à reproduire leur grand dirigeant désormais virtuellement immortel. Bien malgré lui, Lefranc se retrouve soudain investi d’une mission décisive : faire échec à ce projet dangereux pour le monde entier…
Mais regarde-les bien, ces troupeaux, ce sont les derniers! Aujourd'hui, la vie elle revient avec ceux des villes, les enfants de ceux qui sont nés ici... Mais aussi, le trop-plein des touristes qui se ruent sur la Côte d'Azur, attirés par les marchands de soleil et qui montent dans l'arrière-pays... Qu'ils appellent haut-pays, pour ne pas nous vexer... Nous sommes les derniers sauvages...Julien, jeune exploitant agricole, hésite entre son attachement à la terre et son attirance pour la vie urbaine moderne. De bals en fêtes, il traîne sa solitude, à la recherche d'une femme prête à l'épouser et à vivre avec lui, dans l'arrière-pays.La vie quotidienne dans un petit village de Haute Provence, dépeinte avec humour, tendresse et une grande lucidité.
Congo, Amérique et Cigares furent les seuls albums à être redessinés pour l'édition en couleurs. Ces trois aventures méritaient de profonds remaniements pour se retrouver, au milieu des années quarante, au niveau de qualité graphique et narrativeatteint par Hergé à ce moment.Tintin au Congo fut toujours de très bonne vente. On se devait de le sortir rapidement en version couleurs, malgré l'important travail de remaniement jugé nécessaire : quoiqu'à plus de dix ans des indépendances africaines, il fallait adapter l'aventure à l'évolution des sensibilités vis à vis de la colonisation.La nouvelle version de Tintin au Congo sortit en juillet 1946, en même temps que celle de Tintin en Amérique, bientôt suivie par les éditions en couleurs du Lotus et du Sceptre(1947). Ces quatre éditions originales en couleurs sortirent en version dite B1 (référence du BDM) ; soit avec le quatrième plat caractérisé par une nouvelle liste des parutions (avec pour dernier titre Le sceptre d'Ottokar) et le pull à deux couleurs du Capitaine.Le titre de couverture était en réserve blanche sur ciel bleu. il fut remplacé, dès 1948, par un lettrage en noir seul, ce qui permettait l'impression des titres traduits sans modifier d'autres couleurs que le noir.Comme dans beaucoup d'éditions originales, le titre intérieur était imprimé en couleurs, ici en bleu. Là aussi, les impératifs techniques le firent repasser rapidement en noir seul.Il existe des éditions originales à dos rouge, mais c'est le dos jaune, abandonné ensuite pour ce titre, qui caractérise le plus cette première édition et donc aussi son facilé.
Miss B et le lapin César invitent les autres animaux du Château à résister par le rire - l'une des seules armes efficaces pour contrer la dictature du président Silvio...Niché au coeur d'une ferme fortifiée oubliée des hommes, le Château des animaux est dirigé d'un sabot de fer par le président Silvio... Secondé par une milice de chiens, ce taureau dictateur exploite les autres animaux, tous contraints à des travaux épuisants pour le bien de la communauté... A moins que l'insoumission ne gagne peu à peu les esprits ? Miss Bangalore, chatte craintive qui ne cherche qu'à protéger ses deux petits, et César, un lapin gigolo, vont s'allier au sage et mystérieux Azélar, un rat à lunettes dont le spectacle itinérant prône la résistance à l'injustice et la lutte contre les crocs et les griffes par la désobéissance...
Fac simile Noir et Blanc : Tintin au Congo. Les fac-similés sont des copies à l'identique des premières éditions des albums de Tintin. A peine rentré d'URSS, Tintin repart pour le Congo. Sorcier du royaume des Babaoro'm, en lutte contre une bande de gangsters à la solde d'Al Capone,.., le plus célèbre de nos reporters sortira bien sûr triomphant de toutes ces aventures. Pour notre plus grand plaisir à tous. Les Aventures de Tintin en fac-similés proposent aux fidèles de Tintin et dHergé de retrouver le plaisir dalbums strictement conformes aux éditions originales. Chaque volume est en effet proposé dans une nouvelle édition « à lancienne », au plus près des qualités et caractéristiques de lédition dorigine : couverture non-pelliculée, dos toilé, papier épais, etc. Sur fond de nostalgie, léternelle redécouverte dune œuvre majeure.
Dix ans après le 11 septembre 2001, cette date que personne n'oubliera plus, quel regard peut-on porter sur les Etats-Unis ?De part et d'autre de l'Atlantique, des auteurs, des journalistes et des artistes concernés par l'évolution des Etats-Unis apportent leur témoignage en images et en mots, chacun avec son média de prédilection : bandes dessinées, chroniques, dessins de presse, illustrations, photos, etc. Pour la circonstance, nombre d'entre eux ont travaillé en binôme, donnant à leur travail l'aspect d'un dialogue au long cours, nourri de réflexions, de rebonds et des mille et un événements de notre actualité des dix dernières années.Un état des lieux pluriel et pertinent pour un album évènement en partenariat avec Radio France, qui donnera lieu à des expositions à Paris et à New York.
Fin du XIXe siècle. Arrivés en Inde depuis Londres, les protagonistes de ce nouveau cycle d'India Dreams voient les fils de leurs destinées peu à peu s'entremêler, sous des dehors souvent sombres ou menaçants... À Calcutta, le couple que forment le juge Arthur Byle et son épouse Cybill, déjà éprouvée au contact de ce pays qui l'impressionne et l'effraie, implose sous un coup du sort tragique : leur jeune fils Winston succombe aux violentes fièvres de la maladie des marais. Pendant ce temps, à Agra, le capitaine Redfield et Percy Law, dont la première rencontre, violente, a failli s'achever par un viol, parviennent à solder pacifiquement leur différent, grâce à l'entremise du professeur Sybellius. Tandis que Redfield, désormais balafré, prend à nouveau le chemin du Rajasthan pour y briser une rébellion à la tête d'une troupe de lanciers cipayes, l'horizon semble enfin s'éclairer pour Percy, qui retrouve son cher Abe. Elle n'a pas encore pris conscience que l'inquiétant enquêteur Pimlicott est désormais sur ses traces, tout près... L'Inde comme un parfum intense et capiteux, et tout le talent romanesque de Maryse et Jean-François Charles pour en évoquer l'âme profonde.
Quand la haine engendre la mort, quelle place pour le pardon ?Une ville, la nuit. Un homme est passé à tabac dans une ruelle par un groupe hurlant des insultes homophobes. Abandonné en sang dans le caniveau, il est abordé par une mystérieuse silhouette encapuchonnée, qui recueille sa confession.Né en 1938 dans une île des Caraïbes, Emile Griffith émigre aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, où, devenu modiste, il confectionne des chapeaux pour femme. Jusqu’au jour où son patron repère son impressionnante musculature, due à une jeunesse passée à trimer dans des exploitationsagricoles, et le présente à un entraîneur de boxe. Doué, Emile va rapidement grimper les échelons, mais avec le succès viennent la jalousie et les injures contre ce boxeur qui préfèreles hommes...Le tragique destin du premier champion du monde de boxe homosexuel.
Congo, Amérique et Cigares furent les seuls albums à être redessinés pour l'édition en couleurs. Ces trois aventures méritaient de profonds remaniements pour se retrouver, au milieu des années quarante, au niveau de qualité graphique et narrative atteint par Hergé à ce moment.Tintin au Congo fut toujours de très bonne vente. On se devait de le sortir rapidement en version couleurs, malgré l'important travail de remaniement jugé nécessaire : quoiqu'à plus de dix ans des indépendances africaines, il fallait adapter l'aventure à l'évolution des sensibilités vis à vis de la colonisation.La nouvelle version de Tintin au Congo sortit en juillet 1946, en même temps que celle de Tintin en Amérique, bientôt suivie par les éditions en couleurs du Lotus et du Sceptre(1947). Ces quatre éditions originales en couleurs sortirent en version dite B1 (référence du BDM) ; soit avec le quatrième plat caractérisé par une nouvelle liste des parutions (avec pour dernier titre Le sceptre d'Ottokar) et le pull à deux couleurs du Capitaine.Le titre de couverture était en réserve blanche sur ciel bleu. il fut remplacé, dès 1948, par un lettrage en noir seul, ce qui permettait l'impression des titres traduits sans modifier d'autres couleurs que le noir.Comme dans beaucoup d'éditions originales, le titre intérieur était imprimé en couleurs, ici en bleu. Là aussi, les impératifs techniques le firent repasser rapidement en noir seul.Il existe des éditions originales à dos rouge, mais c'est le dos jaune, abandonné ensuite pour ce titre, qui caractérise le plus cette première édition et donc aussi son facilé.
Le bonheur finit-il par frapper à la porte de Kyôko dans ce nouveau volume? Après avoir tout quitté pour venir à Tôkyô avec son ami d'enfance Shô, et s'être fait trahir en beauté par ce dernier, notre héroïne semble enfin mener une vie normale - elle a repris le chemin de l'école - et voit ses projets de carrière dans le showbiz prendre une tournure encourageante : la publicité dans laquelle elle apparaît fait beaucoup parler d'elle, au point qu'elle est recrutée pour jouer dans le clip d'un chanteur à la mode! Les démons vengeurs qui habitent la jeune fille vont toutefois très vite reprendre du service. Ironie du sort, ou vengeance servie sur un plateau ? Le chanteur en question est loin d'être étranger à Kyôko...
Brüsel, 21 juillet 784. Constant Abeels répertorie avec patience les pierres qui se matérialisent mystérieusement dans les différentes pièces de son appartement. Toutes pèsent exactement le même poids : 6793 grammes - un nombre premier.Dans un immeuble voisin, une mère de famille constate, de la même manière, que du sable s'accumule avec régularité dans son appartement, à la grande joie de ses enfants, tandis qu'un peu plus loin, le patron et chef cuisinier de la célèbre brasserie Maurice découvre qu'il perd du poids, sans maigrir pour autant... Et ces étranges phénomènes ne font que s'accentuer à mesure que passent les jours. C'est pour enquêter sur ces faits insolites qu'une femme arrive spécialement de Pâhry : Mary Von Rathen, celle qu'on a autrefois surnommée « l'enfant penchée ». Elle découvre bientôt que la plupart de ces phénomènes semblent reliés à la personne de feu Gholam Mortiza Khan, un guerrier Bugtis venu tout récemment à Brüsel pour vendre des bijoux, et malencontreusement renversé par un tram en sortant d'un rendez-vous à lamaison Autrique...Dans une profusion de décors urbains d'une richesse et d'une inventivité exceptionnelles, Schuiten et Peeters interprètent avec brio l'une des intrigues les plus prenantes du cycle des Cités Obscures. Une intégrale indispensable.
Une version inédite de Tintin au Congo, pour découvrir la genèse de cette oeuvre majeure.Dévoilant les secrets de l'élaboration et de la publication des différentes versions de Tintin au Congo, Philippe Goddin élargit ses commentaires à la relation entre Hergé et les Africains depuis les débuts du dessinateur au milieu des années vingt jusqu'à ses ultimes réalisations à l'aube des années quatre-vingt.Vendu à plus de dix millions d'exemplaires de par le monde, Tintin au Congo est toujours, de toute la série, l'album préféré des enfants. Paradoxalement, il ravit aussi un grand nombre de Congolais, qui se le sont véritablement approprié. Créé en 1930, l'épisode pose pourtant question : il relaie sans réserve les préjugés colonialistes qui prévalaient à cette époque dans l'opinion publique européenne et se montre d'une confondante désinvolture à l'égard de la faune africaine. Par certains traits, Tintin s'y démarque cependant du comportement de ses contemporains.Inédite en album, la version de Tintin au Congo présentée dans cet ouvrage fut composée par Hergé en 1940 pour le quotidien belge néerlandophone Het Laatste Nieuws. Ici traduite pour la première fois en français, elle révèle les transformations opérées entre la version noir et blanc d'origine et celle publiée en couleur en 1946.
À la découverte de l'espace : une occasion rêvée pour découvrir le sujet au moment du cinquantième anniversaire du premier pas de l'homme sur la lune...Depuis les premières recherches scientifiques des années 1930, jusqu'au programme Apollo, qui mènera au premier pas de l'homme sur la lune et à la découverte de Mars, en passant par l'envoi du chien Laïka dans l'espace et du satellite Spoutnik. Dans cette course à l'espace, nous appréhenderons les tensions entre les grandes puissances internationales et les évolutions de la recherche scientifique au cours du vingtième siècle. Comme à son habitude, Lefranc nous propose un reportage fouillé, avec l'aide de spécialistes du sujet, mis en parallèle avec de nombreuses illustrations pour nous plonger au coeur d'une des histoires les plus passionnantes du siècle dernier.
Voici, pour la première fois rassemblées en un seul volume, trois aventures de Louisette la taupe, qui au fil d’une douzaine de titres est devenu une héroïne de référence de la bande dessinée jeunesse. Flanquée de ses inséparables lapins et de toute une brochette de personnages attachants, sympathiques et farfelus, Louisette met son solide bon sens au service de la petite communauté des animaux du sous-bois, pour affronter surprises et aléas de la coexistence avec leurs encombrants voisins : les humains… Les trois aventures de Louisette ici réunies sont Mouton circus, Et un raton laveur ! et L’Heure du Grimm. Finesse, humour, légèreté : une nouvelle occasion de redécouvrir ces histoires pleine de drôlerie, où Bruno Heitz fait une fois de plus la démonstration de son exceptionnel talentde narrateur. À déguster seul(e) ou en lecture accompagnée à partir de 6 ans.
Karuizawa. Lieu de villégiature calme et boisé pour une faune huppée qui fuie la touffeur de l'été tokyoïte. Cet endroit de rêve va toutefois être le théâtre de courses-poursuites et quiproquos en pagaille dans ce quinzième tome des aventures de Kyôko dans le show-business ! Car le monde est petit : outre Kyôko venue y tourner les scènes en extérieur de Dark Moon, Shô est venu y enregistrer de nouveaux morceaux, avec dans son sillage les plagiaires de Vie Ghoul. C'est jusqu'à Ren qui fait des pieds et des mains pour y débarquer au plus tôt !Le tout sur un parfum de Cendrillon et de Petit Chaperon Rouge, ce qui ne manquerait pas de ravir Kyôko, notre héroïne férue de contes de fées, s'il n'y avait pas eu une déplorable erreur de casting : qui a donné le rôle du grand méchant loup et du prince charmant à un maniaque et à son pire ennemi ?
Été 1914. Le monde bascule dans la guerre. Comme tant d’autres, Baptiste Beaufils abandonne champs, moisson, famille et enfant pour aller défendre son pays, avec pour seule protection un charme obtenu de la rebouteuse de son village. Un mois après le début des hostilités, Baptiste apprend la mort accidentelle de son jeune fils Jules. Désespéré, il se jette à corps perdu dans les combats, comme s’il cherchait absolument à en finir. Mais le charme parait opérer : la mort ne veut pas de Baptiste, baigné d’une aura surnaturelle.Égaré au coeur d’un bombardement, il finit par émerger au cœur d’un monde enchanté. Ébloui par l’étrange beauté de l’univers qu’il découvre, le jeune soldat finit par comprendre qu’il est au pays des fées…
Congo, Amérique et Cigares furent les seuls albums à être redessinés pour l'édition en couleurs. Ces trois aventures méritaient de profonds remaniements pour se retrouver, au milieu des années quarante, au niveau de qualité graphique et narrative atteint par Hergé à ce moment.Tintin au Congo fut toujours de très bonne vente. On se devait de le sortir rapidement en version couleurs, malgré l'important travail de remaniement jugé nécessaire : quoiqu'à plus de dix ans des indépendances africaines, il fallait adapter l'aventure à l'évolution des sensibilités vis à vis de la colonisation.La nouvelle version de Tintin au Congo sortit en juillet 1946, en même temps que celle de Tintin en Amérique, bientôt suivie par les éditions en couleurs du Lotus et du Sceptre(1947). Ces quatre éditions originales en couleurs sortirent en version dite B1 (référence du BDM) ; soit avec le quatrième plat caractérisé par une nouvelle liste des parutions (avec pour dernier titre Le sceptre d'Ottokar) et le pull à deux couleurs du Capitaine.Le titre de couverture était en réserve blanche sur ciel bleu. il fut remplacé, dès 1948, par un lettrage en noir seul, ce qui permettait l'impression des titres traduits sans modifier d'autres couleurs que le noir.Comme dans beaucoup d'éditions originales, le titre intérieur était imprimé en couleurs, ici en bleu. Là aussi, les impératifs techniques le firent repasser rapidement en noir seul.Il existe des éditions originales à dos rouge, mais c'est le dos jaune, abandonné ensuite pour ce titre, qui caractérise le plus cette première édition et donc aussi son facilé.
La Havane, fin 2007. Luis, vieux révolutionnaire sur le retour, compagnon de route historique du Che, ressurgit au domicile d¹Hortensa, la femme qu¹il a autrefois séduite puis délaissée après lui avoir fait un fils, Reinaldo. Sans vergogne, Luis propose une réconciliation à Hortensa, avec derrière la tête une idée très intéressée : récupérer la Buick 1955 qu¹il a naguère abandonnée, pour toute consolation, à Hortensa. Outrée par tant de cynisme et de désinvolture, Hortensa congédie Luis sans ménagement. Il ne reste à celui-ci, pour parvenir à ses fins, qu¹à prendre la route de Santiago. C¹est dans cette ville en effet que Reinaldo, devenu Ronald, gagne sa vie comme taxi à bord de la fameuse Buick 55, rescapée de toutes les vicissitudes de l¹histoire.Telle est la trame de l¹histoire que racontent en images dans Cuba père et fils Jacques Ferrandez et son fils Pierre. Avant d¹être proposé dans le présent album, ce récit d¹une trentaine de planches a fait l¹objet d¹une prépublication dans la revue d¹actualité XXI.Il se complète ici, en bonus, d¹un copieux carnet de voyage réalisé par les deux dessinateurs lors des séjours qu¹ils ont effectués à Cuba pour les besoins de cette histoire, et d¹un ensemble de croquis et illustrations inédites.
Au bord de la mer, Gon, le petit tyrannosaure, affronte les requins, les tortues géantes, les crabes, etc., avant de partir pour la savane et la banquise.
Le bout de la route : voici le volume final de la grande saga du Tueur.Cuba, Argentine, Chili... Marqué par la mort de son vieux comparse colombien Mariano, le Tueur s'abandonne à l'introspection au fil de quelques semaines d'errance en Amérique Latine, au hasard de ses impulsions. Jouer le jeu de la légalité et s'investir davantage aux côtés de son associé Haywood dans la compagnie pétrolière cubaine Petroleo Futuro Internacional ? Tenter de se faire oublier une bonne fois pour toutes au coeur de la forêt, avec sa compagne et son fils ? Il n'aura finalement pas l'occasion de ruminer très longtemps son nihilisme radical. Rattrapé par son passé violent dans la capitale chilienne, en la personne de deux agents secrets français, ce solitaire absolu n'aura d'autre choix que de poursuivre le chemin qu'il s'est lui-même tracé bien des années auparavant, en choisissant une fois pour toutes l'indépendance et l'anonymat sans retour, les armes à la main...Au terme de treize albums intenses, ainsi Jacamon et Matz adressent-ils un salut à la fois grave et désabusé à leur héros paradoxal, abandonné à ses fantômes et à son destin dans les glaces de la Terre de feu, dans desdécors d'une beauté fulgurante où tout peu à peu se fige, loin de la furie des hommes, pour l'éternité.
Toute la force et la séduction des plus beaux personnages féminins de la BDHugo Pratt, maestro du 9e art, est particulièrement célèbre pour ses personnages aux caractères complexes et envoutants. Les femmes qui habitent ses livres ont ainsi fasciné des générations de lecteurs, en échappant toujours au rôle de simple faire-valoir du héros. Dans ce beau livre, tous les personnages féminins imaginés par Hugo Pratt, d’Ann de la jungle à Bouche Dorée, de Pandora à Mohena, s’invitent pour un ultime hommage en forme de clin d’oeil. Les aquarelles d’Hugo Pratt répondent aux cases empruntées aux albums de BD et aux textes imaginés par Michel Pierre, comme dans un dialogue entre les personnages et leur créateur. Si « derrière chaque grand homme se cache une femme », voici celles qui accompagnent les personnages cultes que sont Corto, Koïnsky, Jesuit Joe...
La série Carnets d’Orient, commencée en 1987 dans (A Suivre) et couronnée de prix, retrace les deux derniers siècles de l’histoire de l’Algérie, de sa conquête par la France en 1830 jusqu’au début du XXIe siècle.Une œuvre sur une période majeure de notre histoire récente, dont les échos résonnent avec force dans notre actualité. Cette série est aussi une manière pour Jacques Ferrandez, lui-même né en Algérie, de redécouvrir ses propres origines. Après un premier cycle consacré à la colonisation (de 1830 à 1954), ce deuxième cycle commence à la veille de l’insurrection pour se conclure à l’indépendance, en 1962.Il réunit en un volume unique les cinq tomes :- La Guerre Fantôme- Rue de la bombe- La Fille du Djebbel Amour- Dernière demeure- Terre Fatale
1939. J'avais quitté l'Allemagne pour entreprendre une thèse de doctorat à Paris. J'avais repris contact avec Katarina. Je ne l'avais plus vue depuis son bref retour en Allemagne, au printemps 33, pour l'enterrement de ses parents. Pendant toutes ces années, nous avions échangé des nouvelles par courrier, épisodiquement...Le lecteur s'attardera avec intérêt sur le dessin de Jean-Michel Beuriot, dont le trait à la fois fin et acéré et les dominantes de couleurs expressionnistes épousent avec intelligence la richesse de ce scénario conçu par Philippe Richelle. (Le Monde) Double exercice périlleux parfaitement réussi par Beuriot au dessin et Richelle au scénario. Une initiation intimiste aux tourments du coeur.Un classique. (Libération) Cet album confirme la maturité du regard historique, et par là même éthique, de la Bande Dessinée. (Lire)
Retour aux origines du héros Au commencement de sa première aventure, Alix se réveillait au beau milieu de la cité dévastée de Khorsabad. Que pouvait bien faire un jeune gaulois au coeur de l'Empire Parthes, au-delà des frontières de l'Empire Romain ? Le mystère avait été laissé en suspens par Jacques Martin. Plus de 80 ans après la parution de cette première aventure, Valérie Mangin et Thierry Démarez permettent au jeune esclave devenu sénateur romain de revenir sur les traces de sa jeunesse et de dévoiler enfin les raisons de sa présence à Khorsabad ! Ce pack réunissant les deux albums est l'occasion pour les fans de replonger dans la toute première aventure du héros de Jacques Martin et pour les non-initiés de découvrir cet univers culte !
Deux femmes, chacune dans son monde, s'efforcent d'échapper à la fatalité de leur destinée.Vertige, actrice célèbre et adulée, frôle la noyade dans la piscine de sa villa après avoir consommé trop de drogue ; on l'hospitalise en urgence, in extremis.Adelia de son côté, acrobate surdouée et vedette d'un petit cirque populaire qui ne survit que grâce à elle, rêve de s'affranchir de la lourde emprise que fait peser sur elle le patron de la troupe, Reginaldo ; elle prend la tangente.Deux trajectoires de fuite avec chacune sa dominante de couleur : bleu pour la blonde Vertige, rouge pour la brune Adelia. L'une comme l'autre, chacune à sa manière et avec son tempérament, vont trouver refuge dans les territoires du songe. À moins qu'il ne s'agisse, au fond, d'une seule et même personne. ?
Autobiographique, le récit qui s'expose à nous en toute crudité est celui d'une femme de notre époque. «Je m'appelle Julie Ka., j'ai 37 ans, et aujourd'hui, enfin, je baise !» c'est ainsi que commencela confession érotique de cette jeune femme.Julie, directrice artistique dans une maison de haute couture nous entraîne dans sa mémoire érotique. C'est en découvrant des mangas érotiques, sous l'impulsion d'un collègue de bureau par franchement sexy, que la mémoire lui revient... Alors qu'elle va répondre à une interview pour un magazine japonais, elle se remémore son amour de jeunesse, elle est alors plus jeune, une bonne quinzaine d'années en moins.A cette époque sa vie sexuelle est plus riche qu'aujourd'hui et elle vit pleinement son désir pour une jeune japonaise nommée Azuko
Hiver 1436. Jhen Roque accompagne dans le Valais l'abbé Eustache Blanchet, chapelain de Gilles de Rais, afin d'enquêter sur le phénomène des sorcières et de leurs sortilèges, dont on commence à parler. Le duo s'est adjoint les services d'un saltimbanque montreur d'ours, Gaspard Suttraz, qui connaît bien le pays et s'est proposé comme guide. Dans une ferme du pays de Sion, ils font la connaissance d'Anthonia, fille d'un condamné pour faits de sortilèges, également soupçonnée d'appartenir à la société des serviteurs du démon. Un inquisiteur, Ulric de Torrenté, responsable des diocèses de Lausanne, Genève et Sion, est en route pour faire la lumière sur cette sombre affaire. Face à ces «révélations», l'abbé Blanchet ne doute pas des pouvoirs des sorcières. Mais Jhen, moins crédule, soupçonne une tout autre réalité.
Parti sur la côte normande dans un camp de scouts pour les vacances d'été, le jeune Jeanjean découvre un étrange manoir qui résonne encore de la légende du trésor caché des Templiers, ainsi qu'un bunker désaffecté où flotte, là aussi, une atmosphère surnaturelle. Les scouts y aperçoivent, de loin, un groupe d'enfants qui semble leur faire des signes. Jeanjean, encore déstabilisé par la mort récente de ses parents, ressent cette étrangeté davantage que ses compagnons, et traverse d'intenses moments de tristesse.Le lieutenant Lefranc, pendant ce temps, est en Algérie, pour y mener des missions de contact avec la population. Son avionse crashe lors d'une de ses missions, Lefranc n'en réchappe que de justesse. Plongé dans le coma, il rêve de son père mort, lequel l'enjoint de rentrer d'urgence en France : son jeune ami court un grave danger.
« Cette petite peste tient entre ses mains le destin du royaume... ».Contraints de faire leurs preuves dans la capitale du royaume, Lilya et Seamus, s'ils ont réussi leur première mission pour la guilde des voleurs, n'en sont pas pour autant tirés d'affaire.En effet, le livre qu'ils ont réussi à dérober ne semble pas intéresser réellement leur commanditaire. Par contre, le fragment de pendentif qu'il contient, c'est une autre histoire... Une histoire qu'ils vont rapidement apprendre de la bouche même du fils du roi, celui-là même qui avait requis leurs services. Ils doivent maintenant aller voler les autres morceaux de ce bijou enchanté, seul capable de maîtriser la légendaire Armée de la Pierre de feu.Encore une fois, nos deux compères se frottent à plus puissants qu'eux, et comme toujours, ça ne semble guère leur porter chance !
Un mythe réinventé : la vérité sur une femme libre, savante et meurtrièreMédée est surtout connue pour être la magicienne qui aida Jason à conquérir la toison d’or, et la femme qui, des années plus tard, tua ses enfants pour se venger d’avoir été abandonnée. Entre les deux, une série d’aventures, de voyages et d’exils jalonnés de meurtres abominables.Qui Médée était-elle vraiment ? Une mère aimante et une amoureuse assumant ses désirs, que sa passion finit par égarer ? Une femme libre refusant la tyrannie des hommes ?Une barbare venue semer la confusion dans le monde civilisé des Grecs ? Une sorcière redoutable, maîtresse de forces occultes ? Un monstre, tout simplement ?Pour percer ce mystère, c’est Médée en personne que la romancière Blandine Le Callet et l’illustratrice Nancy Peña ont choisi de nous faire entendre : par-delà calomnies, exagérations, et déformations infligées par le temps, Médée nous raconte sa véritable histoire, depuis les jardins luxuriants de son enfance en Colchide jusqu’à l’île mystérieuse d’où elle livre son ultime confession.Ce premier tome met en scène la jeunesse de Médée dans le somptueux palais de son père, le puissant et redoutable Aiétès. On y découvre les événements qui ont forgé son caractère - sa curiosité, son audace, son goût de la liberté -, et déjà, les premiers drames, au sein d’une famille déchirée.
Printemps 1943, sud-est de la France. Martin est revenu occuper son poste d'officier allemand après être allé enterrer son père en Allemagne.Très vite, il cherche à retrouver Katarina, devenue Catherine. Mais celle-ci a quitté les lieux pour Lyon, où elle a rejoint André-Louis, passé depuis peu dans la clandestinité. Tandis que Martin s'interroge sur son avenir - on soupçonne un général récemment arrivé de Berlin de vouloir réduire les effectifs de la Wehrmacht en France pour renforcer le front de l'Est -, Catherine saute le pas et décide de s'engager dans la Résistance... Toujours très attendu, voici le nouvel épisode de l'élégante série de Beuriot et Richelle. Adossé à un grand souci de la véracité historique, un sens aigu du détail crédible et un travail tout en finesse sur les nuances de la psychologie humaine.
La nouvelle édition, en version luxe, de la biographie en bande dessinée d’Olympe de Gouges, l’une des inspiratrices de la cause féministe.De Montauban en 1748 à l’échafaud parisien en 1793, quarante cinq ans d’une vie féminine hors-normes, et l’invention d’une idée neuve en Europe : la lutte pour les droits des femmes. Née dans une famille bourgeoise de province, sans doute fille adultérine d’un dramaturge à particule, Marie Gouze dit Olympe de Gouges a traversé la seconde moitié du XVIIIe siècle comme peu de femmes l’ont fait. Femme de lettres et polémiste engagée, elle se distingue par son indépendance d’esprit et l’originalité parfois radicale de ses vues, s’engageant pour l’abolition de l’esclavage et surtout pour les droits civils et politiques des femmes. Opposée aux Robespierristes et aux ultras de la Révolution, elle est guillotinée pendant la Terreur. Comme ils l’avaient fait avec Kiki de Montparnasse, Catel et Bocquet retracent de façon romancée, mais avec une rigueur historique constante, le parcours de vie de cette femme d’exception, dont les idéaux très en avance sur son temps ont forgé quelques-unes des valeurs clés de nos sociétés d’aujourd’hui. En quelque trois cent planches de création exigeante et généreuse, un magnifique portrait féminin et un hommage vibrant à l’une des figures essentielles du féminisme.
Rire, c'est déjà ne plus subir.Quelque part dans la France de l'entre-deux guerres, niché au coeur d'une ferme oubliée des hommes, le Château des animaux est dirigé d'un sabot de fer par le président Silvio... Secondé par une milice de chiens, le taureau dictateur exploite les autres animaux, tous contraints à des travaux de peine épuisants pour le bien de la communauté... Miss Bangalore, chatte craintive qui ne cherche qu'à protéger ses deux petits, et César, un lapin gigolo, vont s'allier au sage et mystérieux Azélar, un rat à lunettes pour prôner la résistance à l'injustice, la lutte contre les crocs et les griffes par la désobéissance et le rire... Premier tome d'une série prévue en quatre volumes, Le Château des animaux revisite La Ferme des animaux de George Orwell (1945) et nous invite à une multitude de réflexions parfois très actuelles...
Épousant le programme de CM1, voici le tome 2 de l'ambitieuse trilogie de bande dessinée jeunesse que Casterman consacre à l'Histoire de France.Les thèmes traités vont du Moyen Âge à la Révolution et évoquent les principales séquences, figures et images marquantes de cette période : Jeanne d'Arc, la Renaissance, les châteaux de la Loire, Louis XIV, le Siècle des Lumières, etc.Le tandem d'auteurs qui signe cette Histoire de France en BD bénéficie de très solides références.Bruno Heitz est un illustrateur jeunesse consacré, réputé pour son humour tout en finesse et la grande lisibilité de son trait. L'historienne Dominique Joly est unanimement respectée pour la rigueur de ses nombreux travaux historiques à destination du jeune public.Un grand esprit de sérieux, sans s'interdire la touche de fantaisie qu'autorise la bande dessinée.
Un journaliste part sur les traces de cette artiste, figure représentative du jazz moderne, pour le supplément hebdomadaire d'un quotidien new-yorkais.
Drôle d'enfance pour Craig. Il grandit dans un cadre idyllique, celui d'une ferme isolée dans les bois du Wisconsin, où il cotoie biches, renards, ours, blaireaux. En revanche, la petite ville où il va à l'école est emblématique de l'Amérique profonde : repliée sur elle-même, violente, raciste. Une intolérance subie de plein fouet, à laquelle vient s'ajouter une culpabilité omniprésente entretenue par son éducation ultra-catholique. Lassé de l'autoritarisme de son père et des brimades vécues à l'école, Craig se réfugie dans le dessin, plaisir frivole dont s'efforcent de le détourner ses éducateurs. Son sentiment de culpabilité atteint son paroxysme lorsqu'il tombe raide amoureux de Raina, rencontrée dans un camp de vacances paroissial. Une passion qu'il parviendra tout de même à vivre jusqu'au bout et qui lui redonnera goût au dessin, pour notre plus grand bonheur!
1941. Une musicienne allemande, Eta Harich-Steiner, arrive pour une tournée au Japon, où elle est hébergée par l'ambassadeur Ott. Elle y fait la connaissance du journaliste Richard Sorge, figure de la communauté occidentale de Tôkyô. Personnage engagé, alcoolique et homme à femmes, Sorge se rapproche de la musicienne, qu'il ne va pas tarder à séduire. Leur histoire va défrayer la chronique, d'autant que Sorge exprime de plus en plus ouvertement des positions politiques hostiles au régime nazi. Au fur et à mesure que se renforcent les liens entre l'Allemagne et le Japon, le discours de Sorge se radicalise. Il finit par disparaître. Eta Harich-Steiner apprendra plus tard que Sorge, accusé d'espionnage pour le compte des Russes, a été arrêté par les autorités japonaises et exécuté. Un épisode réel et peu connu de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, qui met en relief l'opposition courageuse de certains Allemands à l'idéologie nazie, dominante à l'époque.
Chihuahua, Mexique, 1910.La guerre civile vient de commencer. Rodolfo Fierro, dit Rudy, fraichement sorti de prison, croise la route des insurgés de Pancho Villa, qui pillent et rançonnent pour le compte de la révolution. Une aubaine pour cet aventurier dans l’âme : rejoignant les compagnons historiques de Villa – Tomas l’ami d’enfance, Calixto l’indien révolté, Felipe l’expert en artillerie –, il va bientôt nouer avec ce truculent personnage, d’un charisme exceptionnel, une relation d’amitié hors norme. C’est leur formidable histoire commune que retrace Les Amis de Pancho Villa, avec en toile de fond la chronique minutieuse et crue de la révolution mexicaine. Entre brigandage et politique, une histoire d’hommes tour à tour horrifiante et passionnée, forgée dans la violence et l’exaltation révolutionnaire, par delà la morale, par delà le bien et le mal.
Dans les années 60, alors qu'il n'est pas encore devenu le légendaire auteur des aventures de Corto, Hugo Pratt a quitté l'Argentine, où il réalisait la série ERNIE PIKE avec Hector Oesterheld, et s'est installé en Angleterre. C'est là qu'il signe en solo, chez l'éditeur Fleetway, une série assez longue de récits de guerre, sans véritable personnage principal, mettant en scène des combats héroïques ou des histoires de combattants sur la plupart des fronts de la Seconde Guerre mondiale. La tonalité est populaire, mais de qualité, et le travail graphique décline une trame simple : une, deux ou trois images par page, pas davantage, sur des formats d'une soixantaine de planches.Ce sont les douze histoires de cette série qui sont proposées ici, dans une version intégrale et une présentation strictement conforme à ce qu'était l'édition originale. C'est une première, car ces récits, par la suite, avaient été pour partie remontés par Pratt pour les besoins de parutions ultérieures qui rendaient rarement justice à leur inspiration initiale.Résultat, une redécouverte sur près de 700 pages au format compact, pour un bel objet à l'unisson du talent du maître.La tonalité est populaire, mais de qualité, et le travail graphique décline une trame simple : une, deux ou trois images par page, pas davantage, sur des formats d'une soixantaine de planches.
Rire, c'est déjà ne plus subir.Quelque part dans la France de l'entre-deux guerres, niché au coeur d'une ferme oubliée des hommes, le Château des animaux est dirigé d'un sabot de fer par le président Silvio... Secondé par une milice de chiens, le taureau dictateur exploite les autres animaux, tous contraints à des travaux de peine épuisants pour le bien de la communauté... Miss Bangalore, chatte craintive qui ne cherche qu'à protéger ses deux petits, et César, un lapin gigolo, vont s'allier au sage et mystérieux Azélar, un rat à lunettes pour prôner la résistance à l'injustice, la lutte contre les crocs et les griffes par la désobéissance et le rire... Premier tome d'une série prévue en quatre volumes, Le Château des animaux revisite La Ferme des animaux de George Orwell (1945) et nous invite à une multitude de réflexions parfois très actuelles...
Corto comme vous ne l'avez jamais lu !« Corto Maltese est le symbole même du voyage. Un Ulysse moderne, un passeport pour le monde libre de l'imaginaire. Corto représente le voyage par excellence car il l'incarne dans son caractère, dans ses origines et dans la manière de se comporter vis-à-vis de son prochain, sans idées préconçues. (...) Voyager à la manière de Corto Maltese ne signifie donc pas atteindre un lieu. Cela signifie chercher un itinéraire qui stimule la curiosité et l'imagination, qui pénètre ou qui se perd dans les méandres infinis du hasard. » 6 récits originaux autour du célèbre marin créé par Hugo Pratt, comme autant d'invitations au voyage sur les mers du globe. Cuba, les Açores, l'Inde, L'Écosse... des destinations mythiques pour des aventures inédites, rehaussées d'illustrations originales de José Muñoz, qui était l'élève de Pratt en Argentine !
Sur la côte d'Opale, dans un village situé entre les deux caps, quatre hommes se penchent sur leur passé. Un passé aux couleurs de la guerre. 1941, Le Caire. Archie, officier anglais des services de renseignements, a pour mission de tenter de déchiffrer le Code Enigma, réputé impénétrable, qui sert à crypter toutes les communications des forces de l'Allemagne nazie. Ces souvenirs s'entremêlent avec ceux d'Erwin, l'Allemand. Il est à la recherche d'Opale, une jeune Française un peu sauvage qui ramassait des coquillages sur la plage. Il y a aussi J?, l'Américain, accompagné de son petit-fils, venu pour un ultime pèlerinage. Et puis enfin Julien, le Français, narrateur de ce récit. Destins croisés d'hommes et de femmes jetés dans la tourmente. Peut-on pardonner, oublier les années de souffrances et souvent de trahisons ? L'amour est-il plus fort que la guerre ?
Le respect, faut l'gagner, et y a que la thune pour y arriver ! La reum à Clarisse, elle se sapait pas chez Tati... C'est c'que j'me disais, et c'est ça com' qu'ça a commencé !
Créer son potager au fil des saisons, c'est facile grâce à cette BD 100 % écolo !Lila rêve d'avoir son propre potager. Ça tombe bien, elle emménage avec son papa dans une nouvelle maison avec un grand jardin. Sauf qu'elle doit composer avec Simon, son demi-frère qui ne jure que par les jeux vidéo. Heureusement Lila peut compter sur son savoir-faire pour embarquer Simon à la découverte des secrets de la botanique.Au rythme des saisons, on apprend ce qu'il faut semer et planter et quand, comment faire pousser des tomates et des pommes de terre, à quoi servent les fleurs et les abeilles, mais aussi le rôle du compost ou des orties, ou encore à construire soi-même un hôtel à insectes... Une narration portée par des personnages vivants qui offrent une mine de conseils et d'astuces pour manger toute l'année ce qu'on a cultivé !
Drôle d'enfance pour Craig. Il grandit dans un cadre idyllique, celui d'une ferme isolée dans les bois du Wisconsin, où il cotoie biches, renards, ours, blaireaux... En revanche, la petite ville où il va à l'école est emblématique de l'Amérique profonde : repliée sur elle-même, violente, raciste. Une intolérance subie de plein fouet, à laquelle vient s'ajouter une culpabilité omniprésente entretenue par son éducation ultra-catholique. Lassé de l'autoritarisme de son père et des brimades vécues à l'école, Craig se réfugie dans le dessin, plaisir frivole dont s'efforcent de le détourner ses éducateurs. Son sentiment de culpabilité atteint son paroxysme lorsqu'il tombe raide amoureux de Raina, rencontrée dans un camp de vacances paroissial. Une passion qu'il parviendra tout de même à vivre jusqu'au bout... et qui lui redonnera goût au dessin, pour notre plus grand bonheur !