Le Rough est un mot étrange venu d’outre-atlantique pour désigner un type de dessin bien particulier. Ce n’est ni un croquis, ni un crayonné, mais le dessin d’une idée à venir, la transcription et la concrétisation d’une image mouvante de notre cerveau pour qu’elle prenne du sens en quelques traits…Le rough est l’outils de prédilection de tous ceux qui veulent faire de l’image narrative ou de la bande dessinée…Il permet de préciser, de tester et d’échanger des idées graphiques.Bref, dans la création visuelle,tout commence par un rough, et ce cahier se propose de vous le faire découvrir…
La recherche de l'expression du mouvement est une des constantes de l'histoire de la représentation du réel en image. À son origine, au milieu du XIXe siècle, comme tout nouveau médium, la bande dessinée a emprunté à d'autres arts comme la peinture, la gravure, l'estampe, la statuaire, plus tard la photographie, un certain nombre de techniques pour tenter d'atteindre ce but. Mais par sa spécificité même, elle a rapidement créé son propre vocabulaire, ses nouveaux codes. Elle a trouvé des solutions novatrices pour résoudre une gageure : parvenir à ce que des images fixes, par essence immobiles, donnent l'illusion du mouvement, donc de la vie. L'inventivité de ses auteurs permet que de nouveaux moyens soient constamment élaborés pour exprimer le mouvement graphiquement, démontrant une fois de plus la créativité et la richesse de la figuration narrative. Repères : Ce cahier est le sixième titre de la collection des cahiers de l'image narrative, après notamment le rough, le scénario et le personnage, on s'attaque au mouvement, qui n'est que très rarement abordé dans les ouvrages techniques.