Commedia, c'est une nouvelle façon de lire le théâtre. Nouveau format compact. Respect du texte intégral. Noir et blanc nerveux et mise en scène rythmée rendant à merveille l'ambiance des planches et le jeu des acteurs. La preuve que théâtre et bande dessinée sont des arts possédant de très nombreuses affinités ! Cette année, après le plébliscite du grand public et des enseignants, vous pourrez découvrir la réédition de L'Avare et du Médecin malgré lui, «Commedia» s'attaque maintenant à l'adaptation d'un des plus grands auteurs qui soient, Shakespeare, dont le Roméo et Juliette, traduit avec respect et talent par Léturgie et Marce, trouve un nouvel et sublime écrin, apte à rendre accessible à tous sa stupéfiante beauté dramatique.
François-Alexandre Peyregrandes a 21 ans en 1906 lorsqu'il accepte, sur l'insistance de son père, d'effectuer un séjour au Royal Aubrac, le moderne sanatorium du Dr Raynal, dédié aux tuberculeux.Le jeune étudiant aux beaux-arts fait le voyage à reculons, persuadé de vivre là-bas des mois de purgatoire. Pourtant dès le premier jour, il tombe amoureux d'une jeune malade à l'air aussi fragile que de la porcelaine. Il se lie également d'amitié avec Warren, esprit libre et brillant qui lui fait un panorama du microcosme du sanatorium, souffrant mais néanmoins plein de vie. Enfin, il découvre ce bâtiment, sorte d'immense vaisseau de pierre échoué, traversé par les vents et imprégné de l'odeur de l'éther.François-Alexandre ne se doutait pas qu'en fait de cure, il allait vivre l'une des plus riches expériences de sa vie.
Après avoir retrouvé le Carré Noir et le Carré Rouge, Kazimir Doen est sur la piste de l'ultime tableau de la trilogie de Boskovich : le Carré Blanc. Suivant sa trace, il découvre qu'il est à Saint-Pétersbourg, en Russie, entre les mains d'un certain Dimitri Ivanovitch, un mafieux.Le lendemain du jour où Kaz le rencontre pour lui faire une offre d'achat, le tableau est volé... Il n'en faut pas plus pour que le Français se retrouve à deux doigts de finir en statue de glace, jeté dans la Neva.Le dernier chapitre de cette superbe trilogie de polars, où l'on en apprend toujours plus sur cet ancien flic à la gueule cassée, spécialiste des Beaux-Arts. Un album blanc, sous la neige et sur la glace, comme le Tintin au Tibet d'Hergé, car le blanc est la couleur du vide infini, de la paix et de la rédemption.
The Prodigies, film d'animation adapté de LaNuit des Enfants Rois, le livre culte de Bernard Lenteric, offre une expérience visuelle forte et une manière radicalement nouvelle d'entrer dans les images.Ce livre est l'occasion d'illustrer et d'expliciter le processus créatif qui a permis en 5 mois de traduire en images cette histoire sans concessions traitant de la question de la rage sombre de l'adolescence.Viktor Antonov, créateur de l'univers original du film, présente ce qui a guidé sa démarche artistique, dans la composition d'un monde stylisé où prime la question du rendu. Prenant ses distances avec les codes classiques du cinéma d'animation et la recherche d'un rendu photo réaliste, il tire son inspiration dans les arts plastiques, et fait entrer la photographie contemporaine et la peinture classique dans ses propres codes cinématographiques.Avec le réalisateur Antoine Charreyron, il livre un film à la frontière de l'animation et du cinéma en prise de vue réelle, un film dans lequel la perception émotionnelle des personnages influe sur la représentation de leur univers.The Prodigies est une oeuvre libre et détonante, conciliant naturalisme et expressionisme pour ouvrir une voie nouvelle dans le cinéma d'animation européen.