Depuis 1995, Charb nous réjouit avec les aventures de Maurice et Patapon.Après Coupables, forcément coupables, Ça rafraîchit et La France qui se lèche tôt, voilà le quatrième volume Hausse du pouvoir d'un chat.Nous y retrouvons Maurice le chien (toujours obsédé, scatophile, bisexuel, gauchiste, pacifiste, extraverti, balourd et honnête) et Patapon le chat (toujours coincé, hygiéniste, asexuel, conservateur, violent, intraverti, raffiné et pervers).La parution de ce 4e volume ravira les fans inconditionnels de Charb.« (.) ces deux compères, qui s'entretiennent souvent des mystères de la création, qu'elle soit alimentaire (souvent), sexuelle (très souvent) ou artistique (parfois), tiennent des propos d'une haute teneur sociale et philosophique, la philosophie n'étant pas, contrairement à ce qu'affirme Patapon, la maladie infantile des propos de bistrot». Gilles Heuré, Télérama, mai 2005.
Mystères est son premier roman à paraître dans la Série Noire. Ceci est le livre des premières fois. Tout a connu une première fois. Tout. Il y eut la première fois où un Singe perdit sa queue, la première fois où un Homme rencontra un Cheval, la première fois où il rencontra une Femme (il regretta bien de ne pas l'avoir rencontrée avant le Cheval, les ruptures sentimentales ne sont jamais agréables...), bref, de première fois en première fois, l'Homme progressa (retenez ce mot). Il cessa d'être Singe. Il fut Con. Aujourd'hui, il fait le fier. Il ne copule plus bêtement derrière un dos tourné, comme font les Hérissons et les Tortues, mais en faisant face à sa partenaire, comme le Sandwich au Pâté. Il a inventé la poésie tout en taillant des silex avec ses dents et en les polissant avec ses fesses. Il s'est fabriqué des bons dieux en bois d'arbre et leur a offert des sacrifices en viande d'homme... D'où venons-nous ? Où allons-nous ? Vous aimeriez bien le savoir. Cavanna vous le dit.
Depuis 1998, Maurice le chien et Patapon le chat s'insurgent chaque semaine contre tout ce qui rend la vie déplaisante dans les colonnes de«Charlie Hebdo». Philosophes et acerbes, ils délivrent leurs réflexions dans des gags souvent politiquement incorrects.