Recherché par son frère Hassan et par Jahid, qui pense qu'il est parti seul à la dérive sur son bateau, le petit Naïm est aux mains d'Ali, le vieux « fou ». Ce dernier lui raconte qu'il est le dernier descendant des gardiens de l'arbre. Depuis des siècles, ses ancêtres veillent sur le corps géant de Liongo Fumo, le dernier héros de son peuple, qui est enterré sous cet arbre sacré. Et maintenant il faut déplacer la dépouille de Liongo Fumo, car des blancsveulent construire un golf et une résidence touristique de luxe à l'emplacement même de l'arbre sacré. Pendant ce temps, Jean-Philippe, de plus en plus sous l'emprise de la drogue, voit ses relations avec Suzy se dégrader. Quant à Günter, prisonnier d'un groupe d'islamistes, il est sommé de retrouver la cargaison qu'il a jetée par-dessus bord.
Sur une plage, un homme est en proie à une crise. On appelle les secours, et l'homme est conduit dans une clinique. Dans ses affaires, les psychiatres découvrent des dizaines de dessins stylisés représentant un arbre sec et une station-service. Comme deux obsessions reproduites à l'infini. L'homme, Silvano Landi, est un écrivain qui n'écrit plus. À l'approche de ses cinquante ans, ces deux obsessions sont autant de comptes qu'il règle avec sa vie. C'est dans une station-service isolée, une nuit, que sa femme l'a quitté, emmenant avec elle leur fille. C'est depuis ce temps qu'une voix obsédante résonne dans sa tête : « C'est là que tout a commencé à se dégrader. » C'est là que ses amours, celui de sa femme, celui de sa fille, se sont perdus. Ailleurs, sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale, dans le no man's land qui sépare les belligérants, se dresse un arbre sec et solitaire. Près de l'arbre sec, dans un trou d'obus, un soldat pense à la femme qu'il aime et à son enfant qui l'attend. Et c'est cette pensée d'amour lumineuse et cristalline qui le maintient en vie. Le soldat s'appelle Landi, lui aussi. L'aïeul de l'écrivain ? Ou bien un double possible du héros de cette histoire ?
Nosfell raconte sa naissance dans le gouffre lugubre d'un tronc d'arbre, ses jeunes années d'enfant solitaire, et de quelle terrifiante manière, il chercha à percer les secrets de l'amour pour conquérir le coeur de la douce Milenaz, qu'il en vint, malgré lui, à tuer.Günel, l'enfant de l'arbre et des larmes, n'aura été capable dans sa vie que d'un seul geste d'amour Écrit en la langue inventée par Nosfell, le conte est traduit en français. C'est la première fois, qu'une telle traduction est proposée.Pour clore le livre, à la façon d'encyclopédie, les grands mythes de Klokochazia, qui précèdent historiquement les événements du conte, sont relatés. Les planches anatomiques fantasques et les prononciations illustrées de la langue de Nosfell, complètent cette oeuvre débordante de trouvailles graphiques et de passerelles vers l'imaginaire.
Dans une forêt, un coup de feu trouble les émois d'un couple d'amoureux. Les jeunes gens découvrent au pied d'un arbre un homme gisant dans son sang. Tué sur le coup, apparemment. Qui est cet homme ? Serge Guérin, un quinquagénaire vivant seul, à Paris, avec son chat. Souffrant, on l'apprendra, d'un mal qui le dévore : troubles de la concentration, de la mémoire, insomnies, irritabilité, dus aux champs électromagnétiques que produisent téléphones portables, ordinateurs et autres antennes de télé.Paradoxe : c'est un soir de panne d'électricité générale dans son quartier que le destin de Serge Guérin va basculer. Ne pouvant rentrer chez lui - le digicode ne fonctionne plus -, Guérin trouve refuge dans un hôtel. Il y fait la connaissance d'une jeune femme, Claire. C'est une autre réfugiée de la panne d'électricité...
Sur une route de campagne, une voiture file malgré l'orage. À l'intérieur un couple et leur petit garçon. La mère est sur le point d'accoucher. Un arbre, touché par la foudre, s'écrase brutalement sur la voiture.Vingt ans plus tard, une jeune fille mélancolique regarde la pluie tomber. Depuis quelques jours déjà, un véritable déluge tombe sur la terre comme un signe de début de fin du monde...
Cinquième volume de la collection de bande dessinée en collaboration avec le musée du Louvre, Rohan au Louvre, du Japonais Hirohiko Araki, en est certainement le livre le plus surprenant.Le plus international aussi, puisqu¹il s¹agit d¹une création originale, en couleur directe, de ce mangaka célébrissime et même cultissime en son pays, avec près d¹une centaine de livres publiés !Rohan Kishibe est un jeune mangaka. Pendant ses vacances, il fait la connaissance d¹une jeune femme, Nanasé, qui loue une chambre chez sa grand-mère. Le voyant dessiner, elle lui parle d¹un tableau, certainement le tableau le plus étrange au monde : celui de Nizaémon Yamamura, peint avec la couleur la plus noire jamais créée, dont la matière aurait été extraite d¹un grand arbre, vieux de plus de 1 000 ans. Un tableau maudit, car le peintre fut condamné à mort par son Seigneur pour avoir abattu l¹arbre vénérable. Le tableau échappa de peu à la destruction et aurait été acheté par un conservateur du Louvre, il y quelque deux cents ans.À la fin de l¹été, Rohan rentre chez ses parents et oublie cette histoire. Dix ans plus tard, devenu un professionnel reconnu, Rohan entend à nouveau parler du fameux tableau noir. Profitant d¹un séjour à Paris, il décide alors d¹aller le voir au musée du Louvre. Las ! Le tableau, s¹il apparaît bien dans les répertoires du musée, n¹est pas exposé. Il est introuvable et semble avoir disparu¦ Une enquête haletante au cur du plus grand musée du monde.
Dans une cabane, en pleine forêt, entouré de dessins, d'objets de toutes sortes, de sculptures de tous matériaux, un vieil homme sculpte. En manque d'inspiration il part se ressourcer dans cette forêt où il réside maintenant depuis quelques années. Son regard se pose ainsi sur l'écorce d'un arbre, un feuillage oscillant dans le soleil, un tronc déraciné, l'eau du ruisseau. L'homme se dénude alors et s'y baigne, apaisé. Un coup de feu retentit dans la forêt. Ce sont des chasseurs qui se retrouvent nez-à-nez avec le vieux fou, nu, qui les apostrophe : Assassins ! L'homme évolué ne tuera plus que le temps !. Les chasseurs s'en vont
De mémoire d'amateurs du genre, on avait rarement vu un western aussi loufoque. Ned et Zed sont deux tueurs professionnels du Middle West. Zed adore compter, tout compter. Le nombre de balles tirées, de fois où il a été victime du mal de mer, ou plus sympathique, le temps passé pour arriver à l'orgasme... Son copain Ned est pire. Il a des problèmes existentiels (et sexuels). Résultat des courses, il n'a plus envie de tuer. Sa vie retrouve un sens quand il décroche un vieillard pendu à un arbre. Et Zed, qui n'a jamais connu son paternel, décide d'en faire son père adoptif. Malgré tout, il leur ne sera pas toujours facile de suivre cet « old timer », victime de la terrible malédiction du braquemart...
Ayant découvert un manuscrit caché sous un arbre au fin fond de la forêt du Maine (son auteur, Arthur Bramhall, craignait de voir son manuscrit partir en fumée comme son roman précédent), un plantigrade comprend qu'il a sous la patte le sésame susceptible de lui ouvrir les portes du monde humain - et de ses supermarchés aux linéaires débordants de sucreries...Le livre sous le bras, il s'en va à New York où les éditeurs vont se battre pour publier l'oeuvre de cet écrivain si singulier - certes bourru et imprévisible, mais tellement charismatique ! Devenu la coqueluche du monde des lettres sous le nom de Dan Flakes, l'ours caracole bientôt en tête de liste des meilleures ventes... tandis qu'Arthur Bramhall, quasiment devenu hermite, s'enfonce de plus en plus dans la forêt.
Paru initialement en 3 tomes, Big foot paraît enfin en version intégrale ! Ned et Zed sont deux tueurs professionnels du Middle West. Zed adore compter, tout compter. Le nombre de balles tirées, au temps passer pour arriver àl'orgasme. Ned est pire. Il a des problèmes existentiels (et sexuels). Résultat des courses, il n'a plus envie de tuer. Sa vie retrouve un sens quand il décroche un vieillard pendu à un arbre. Et Zed, qui n'a jamais connu son paternel, décide d'en faire son père adoptif. Le destin des deux tueurs bascule le jour où ils rencontrent, dans un boxon, Magic Child, une Indienne (mais est-ce vraiment une Indienne ?) qui les engage pour retrouver miss Hawkline, sa soeur disparue. Arrivés dans la propriété des Hawkline, Ned et Zed découvrent les autres membres de la famille : le père et aussi un monstre étrange, émanation d'une légende locale, Saswatch...
L'histoire se passe dans l'archipel de Lamu, au large du Kenya.Günter est un marin hollandais qui n'hésite pas à jouer les trafiquants si les commandes légales ne suffisent pas. Naim, un gamin d'une dizaine d'années, orphelin, habite chez sa tante.Il refuse d'aller à l'école coranique (il est peu enclin à la discipline), et fait souvent l'école buissonnière. Il vit de petites magouilles (plutôt que d'éplucher des crevettes pour « l'Indien »).À quelques encablures de là, dans la brousse de Kililana, au coeur de la mangrove, Ali, un vieillard solitaire, survit de la pêche et de la cueillette, coupé du monde.À côté de sa cabane, un arbre a poussé.Avec le temps, celui-ci est devenu un impressionnant autel couvert d'objets divers, de tissus, de carcasses animales. Mais le lieu est convoité par des promoteurs immobiliers français qui rêvent d'en faire un complexe touristique.Les destins de ses personnages vont se croiser pour un grand récit d'aventure, dans un pays que l'auteur connaît parfaitement...
« Il » habite dans une petite zone pavillonnaire. Père célibataire, il élève sa fille Lily. Tous les matins, il la conduit à l'école maternelle locale avec sa voisine, Carole, et ses deux enfants. Carole a du mal à se remettre de la séparation avec son mari. Le narrateur est attiré par elle, mais sorti des histoires d'enfants, la glace a du mal à se briser entre ces deux parents esseulés.Un matin, Carole, le narrateur et les trois enfants arrivent en retard à la maternelle. Ils tombent nez à nez avec une bombe humaine qui a pris les enfants et le personnel de l'école en otages. C'est dans cette ambiance dramatique que les deux voisins vont se parler, jouer au jeu du chat et de la souris.Coincés entre les enfants, la police et le preneur d'otages, les corps se rapprochent, se repoussent, s'attirent.
En noir et blanc.Lors d'une de ses visites guidées, Cécile aperçoit dans les allées du musée du Louvre un petit chaton blanc qui semble écouter ses commentaires. Quand elle en parle à son collègue, celui-ci ne la croit pas. Monsieur Marcel est gardien de nuit depuis des années. Sa famille travaille au Louvre depuis des générations. Ce soir, il forme Patrick, une jeune recrue. Très vite, il s'éloigne du circuit habituel pour emprunter le chemin des combles. Là haut, Patrick découvre des chats. Marcel vient les nourrir et explique à son jeune collègue que ces chats ont toujours habité au Louvre. Ils étaient là déjà à l'époque où le Louvre n'était qu'un château. Une fois les gardiens partis, les chats se mettent à parler. Il y a Barbe-bleue, Myosotis, Dent-de-scie, et le petit chat blanc, c'est Flocon. On raconte qu'il est spécial, ce serait un passe-tableau... mais qu'est-ce qu'un passe-tableau ?
1944, Montmartre ploie sous les bombardements de la RAF. Le vent tourne pour les allemands et les collaborateurs. Le docteur Destouches, plus connu sous son nom de plume, Louis-Ferdinand Céline, muni de faux-papiers, quitte la France en compagnie de Lucette son épouse et Bébert le chat. Direction l'hôtel Brenner à Baden-Baden, où il retrouve Robert Le Vigan, comédien et collabo, qui vient de quitter le tournage des Enfants du paradis. Ensemble, traversant une Allemagne en ruine, ils se rendent à Sigmaringen, rejoindre le gouvernement en exil de la France Vichyste. Cerné par des personnages hauts en couleur, pitoyables, voire caricaturaux, le drame tourne à la farce burlesque. De cet épisode historique authentique, Céline a tiré une oeuvre incontournable, D'un château l'autre, Nord et Rigodon. Il fallait un sacré culot pour oser s'y attaquer. Après avoir tenté d'en faire un long métrage animé, Christophe Malavoy et Paul & Gaëtan Brizzi se sont lancés ici avec maestria dans leur première bande dessinée.
Chaque jour, Edmond et Pierre, deux petits vieux (ou deux « seniors », pourront dire les plus ancrés dans la modernité), s'installent au bord de la rivière pour pêcher. Ils font de temps à autre des pauses pour casser la graine ou boire un coup de blanc. Parfois ça mord un peu.Le temps s'écoule ainsi, au rythme des prises. Le soir, chacun rentre chez lui. Edmond retrouve son chat, et Pierre parle à la photo de sa femme décédée d'un cancer.Un jour, Edmond apprend à son ami qu'il a rencontré quelqu'un, grâce aux annonces qu'il lit depuis quelques temps. Et là, il semble que ce soit la bonne. « C'est pas parce que l'on a passé l'âge de la gaudriole épicée qu'il faut faire maigre jusqu'au trou ! »À la surprise de Pierre, Edmond lui montre aussi son violon d'Ingres, la peinture. Il s'y est mis après le divorce d'avec sa femme. Il dessine des nus féminins. D'après les pages centrales de Playboy. Pour Pierre, c'est un choc. Impensable d'imaginer faire la même chose. Le souvenir de sa femme, l'âge... autant de freins à une vie aussi active. Alors qu'il rumine ces sombres pensées, de retour chez lui Edmond meurt, terrassé par une crise cardiaque.Pierre, remué par ces événements et la mort de son ami, décide alors de reprendre sa vie en main...