Renart est de triste réputation : les autres animaux ont trop souvent appris à leurs dépens sa ruse et sa cupidité. Mais quand il s'en prend au loup Ysengrin, Renart se fait un ennemi aussi stupide que redoutable. Car le loup, qui est loin d'avoir un coeur d'agneau, n'aura de cesse de réclamer vengeance.
La maman d'Akissi, qui peine à avoir un autre enfant, fait appel au grand marabout du village pour l'aider. Mais ce « gros pou » de sorcier procède d'une manière bien étrange. Il accuse Akissi, la traite de petit diable et la force à boire une affreuse mixture pour la désenvouter. Une potion qui risque bien de la faire basculer dans un monde fantasme, en quête d'animaux qui parlent, de forêts magiques et de crottes guérisseuses !
Dans un Moyen Âge fantastique, des villageois sont victimes de massacres commis par des animaux sauvages. Un groupe d'adolescents réalisent qu'ils sont les coupables, transformés chaque nuit à leur insu en des bêtes féroces. Pour protéger leur famille, ils décident de fuir le village. L'entente du groupe peine à s'installer et les rivalités éclatent. Les villageois inquiets de la disparition de leurs enfants envoient un guerrier les chercher, mais celui-ci semble cacher sa motivation réelle à les retrouver...
C'est la guerre mondiale chez les animaux. Dessiné et peint en pleine occupation allemande, l'album La Bête est morte ! est publié dans le troisième mois de la Libération.Cette oeuvre unique, ce bestiaire sanglant qui s'inscrit dans la longue tradition du symbolisme animal, est à l'image de cet épisode le plus monstrueux de l'histoire de l'humanité : féroce et impitoyable... Et s'il est vrai que Victor Dancette, auteur du scénario, ignore les nuances, on trouve dans cet ouvrage le témoignage émouvant d'une indignation nationale et, surtout, une éclatante démonstration d'art dans la bande dessinée. Un style d'une grande vitalité.