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DUPUIS
1848, Monténégro. Vanko Winczlav, jeune médecin idéaliste, prend le parti de l'insurrection paysanne contre la tyrannie du prince-évêque. Vendu aux soldats par un paysan, il n'a d'autre choix que de partir. Dans sa fuite, il rencontre Veska, jeune Bulgare réduite en esclavage dans une auberge. Ensemble, ils embarquent pour le Nouveau Monde. Lors de la traversée, Vanko épouse Veska, qui n'a aucun papier d'identité. Arrivé sur le continent, il trouve un emploi d'infirmier, ne parvenant pas à faire valoir son diplôme de médecin. Quelque temps plus tard, Veska accouche d'un petit Sandor qu'elle refuse d'élever, et le couple se sépare. Vanko, estimé dans l'hôpital privé où il travaille, est séduit par une infirmière, Jenny. Un peu plus tard, la mort en couches d'une patiente envoie Vanko au tribunal pour meurtre et exercice illégal de la médecine. Vanko est alors emprisonné, et ses deux grands fils livrés à eux-mêmes suite au décès de leur mère...Jean Van Hamme, de retour au scénario, anime cette saga historique et familiale pour révéler, en trois tomes et trois générations, les origines de la fortune dont Largo Winch est l'héritier.Berthet s'est révélé l'un des maîtres du renouveau de la bande dessinée belge durant les années 80 aux côtés d'Yslaire et Schuiten. Ses séries Le Privé d'Hollywood puis Pin-Up ont ensuite imposé l'élégance de son trait et la pureté de sa mise en scène.Vanko marque la rencontre au sommet de deux figures majeures de laBD belge contemporaine : un événement.
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25,50 €
CORNELIUS
Le quotidien d'un groupe d'adolescents est chamboulé lorsque deux jeunes filles sont retrouvées un matin, sauvagement assassinées aux abords du lycée. La présence de la police empêche Pola de dealer autour de l'école, le discret Daniel a des pulsions de plus en plus morbides, et la populaire Laurie commence à se remémorer des souvenirs traumatisants. La viede la petite bourgade est très vite rythmée par les flashs télévisés et la rumeur d'un dangereux meurtrier armé d'une batte se propage rapidement dans la ville. La fin des cours approchant, l'avenir semble incertain, pourtant chacun veut préserver l'illusion d'une éternelle insouciance. Mais le mal est pourtant bien là, dissimulé sous leurs yeux...Véritable hommage au cinéma de genre américain, L'Entaille nous plonge dans le quotidien d'une petite ville de bords de mer dont la tranquillité est soudainement rompue pars l'arrivée d'un tueur en série. On y retrouve ainsi tous les codes du slasher ou du teen movie qui sont ici habilement adaptés en bande dessinée. Les planches, entièrement réalisées au crayon papier, provoquent un sentiment d'irréalité proche du rêve éveillé et nous baignent instantanément dans une ambiance feutrée.Avec L'entaille, Antoine Maillard signe un récit initiatique contemporain où les adolescents quittent subitement le monde préservé de l'enfance pour affronter un univers d'adulte, inconnu et menaçant. Ainsi, l'intrigue centrale met en exergue les états d'âme juvéniles des personnages, leurs doutes et leur mal-être quotidien, dans des moments introspectifs qui renferment une forme de poésie.
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DARGAUD
Décembre 1915. Henri Cazenac propose à son frère Etienne de rejoindre son réseau d'espionnage. D'importants événements se préparent : le financier Von Straufenberg tente de rassembler des fonds pour soutenir l'effort de guerre allemand. Une expédition est organisée vers son château en Bavière. Etienne en fait partie.Mais il n'est plus tout à fait le même : ses pouvoirs de chaman se sont accrus. Là-bas, il va être confronté à un choix déchirant. Va-t-il laisser parler l'Ours qui sommeille en lui ? Va-t-il rester sourd à l'appel du Loup ?Deuxième épisode du second cycle de La croix de Cazenac, époustouflante série d'aventure sur fond de premier conflit mondial. Etienne Cazenac poursuit son initiation : il descend encore plus profondément en lui-même, à la découverte de sa vérité personnelle. La tourmente des événements historiques ballottant les protagonistes se double d'une dimension fantastique fascinante. Le trait réaliste et précis de Stalner donne toute son efficacité au récit.La mise en couleurs baigne dans des teintes envoûtantes qui plongent le lecteur dans un climat onirique inquiétant. On frémit, on s'enthousiasme, on frissonne... Une saga magistrale appelée à devenir un classique.Alexandre Dumas, John Irving et Jack Kirby : avec de tels maîtres, le scénariste Pierre Boisserie est placé sous une bonne étoile... Né à Paris en 1964, il s'oriente d'abord vers... la kinésithérapie ! Mais le Festival de Buc, dont il est l'un des organisateurs, lui fait comprendre qu'il est plutôt destiné à raconter des histoires. Ce qui est aussi une manière d'aider les autres à aller mieux, au même titre que le travail de kiné... Sa rencontre avec Eric Stalner sera décisive.Il se met à écrire la saga des Cazenac, dont le premier volume paraît en 1999. Il ne la lâchera plus...Né à Paris en 1959, Eric Stalner s'est lancé dans le dessin avec son frère Jean-Marc, dans les années 80. Il réalise des pochettes de disques, des affiches et divers travaux publicitaires avant de s'orienter vers la bande dessinée. Il est le dessinateur de plusieurs séries comme Le fer et le feu, Malheig ou Fabien M.
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DARGAUD
Que les choses soient bien claires : il a beau avoir un regard de cocker endormi et une démarche d'éléphant sorti du lit (surtout au moment d'aller prendre son bain), Garfield est un CHAT. Un chat qui a tout compris de la vie. Pour lui, le bonheur consiste à écraser les araignées, engloutir des cookies, profiter de la sieste et harceler Jon, son maître neurasthénique qui court (en vain) après les filles. Garfield fête ses 25 ans. Comme il dit, la forme n'a rien à voir avec le nombre d'années . C'est vrai : il est toujours aussi drôle ! En strips de trois cases ou sur une pleine page, le papa de Garfield n'a qu'une seule obsession : faire rire ses lecteurs.Il peut dormir tranquille (pour ça, il n'a qu'à prendre modèle sur Garfield) : c'est réussi ! Depuis 1978, date de la première apparition de son félin fainéant, Jim Davis a enchaîné les succès au même rythme que celui-ci a englouti les hamburgers. Publié dans 2300 journaux et décliné sur plus de 6000 produits vendus dans 69 pays, son chat aux capacités digestives hors du commun possède d'indéniables atouts : un coup de crayon diablement efficace, un sens de la répartie qui tue et un talent naturel pour le farniente.Bon anniversaire ! Jim Davis est né en 1945 dans l'Indiana (Etats-Unis). Tout comme Jon, le maître de Garfield, il a grandi dans une ferme. Et comme lui, il vivait avec un chat – ou plutôt, avec des chats : à la ferme, il y en avait... 25 ! Pourtant, après des débuts dans une agence de publicité, sa première bande dessinée, Gnorm the Gnat, fut consacrée à des insectes. Un jour, Jim Davis s'est rendu compte qu'il existait quantité de strips mettant en scène les chiens, mais que très peu prenaient un chat pour héros. Garfield était né !Depuis, cet animal gros, paresseux et cynique (c'est son créateur qui parle) n'a pas fait que s'empiffrer et embêter le malheureux Jon. Il a surtout remporté un énorme succès : 37 albums publiés (dont 24 ont figuré sur la liste des meilleures ventes du New-York Times), des récompenses en pagaille (Prix du meilleur strip d'humour en 1981 et 1985) et des adaptations en dessin animé et à la télé
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GLENAT
Ils sont 4 comme les 3 mousquetaires annonce la rédaction du journal Vaillant dans le numéro 906 du 23 septembre 1962. Un dessin signé par l'énigmatique Garno présente Nanar le jeune gosse facétieux, entouré par ses oncles Basile et Blaise et par le facétieux renard Jujube. Ce Quatuor fait son entrée dans l'hebdomadaire du Parti Communiste dès le numéro suivant pour une longue série de gags en une planche, totalisant 132 pages de délire. Très vite, l'énigmatique Garno troque son pseudonyme contre celui de Gotlib qui allait briller au firmamant des stars de la BD. En rentrant de vacances, j'ai reçu un coup de téléphone de Vaillant. Ils m'ont pris une pla,che par semaine pour commencer. C'était Nanar et Jujube. Gai-Luron n'est apparu dans la bande que beaucoup plus tard, mais il a évincé tous les autres confie Gotlib. Ces pages ne sont poutant pas celles d'un débutant, Gotlib ayant très vite trouvé son style, abandonnant l'humour franco-belge de ses confrères pour plonger dans la franche déconade qui à fait son succès. Jusqu'alors curieusement inédits en album, ces gags n'ont pas pris une ride, mieux, ils sont les maillons manquants avant les Dingodossiers et la célèbre Rubrique à Brac. Titrée à l'origine Nanar,Jujube et Cie cette série prend le titre de Nanar, Jujube et Piette avec l'arrivée d'une petite chipie baptisée Piette, puis de Jujube à Gai-luron avant de laisser la place au brave toutou, connu de tous les lecteurs de BD. Gai-luron possède déjà son caractère dolent lorsqu'il apparaît pour la première fois dansle numéro 1000 de Vaillant. Ses premiers pas, eux aussi inédits, sont proposés dans cet album.Infatiguable, Gotlib ne se contente pas d'animer son gag hebdomadaire, mais livre sous forme de récits complets les aventures de quelques personnages au destin hélas trop bref, mais à l'humour tout aussi décapant. L'arrivée des Dingodossiers dans Piolte a mis un terme aux carrières prometteuses de Gilou, Puck et Poil et Klop.
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12,00 €
DARGAUD
Les copains, le boulot, les amours. Surtout les amours.Côté boulot, Jérémie (une sorte de Duduche 2003) oeuvre chez Concept Video Games. Jean-Jacques rame dans la BD et Sandrine vend des viennoiseries au métro Robespierre. Et puis il y a Florence, qui tient l'accueil de Concept Video Games.Côté amour, par un dimanche de pluie, Florence aborde Jérémie. Ça le trouble affreusement, car Florence a un truc qui le rend fou : ses pieds. Et aussi ses fesses quand elle se penche pour ranger des dossiers, mais surtout ses pieds.Pourtant, rien n'est simple. Florence veut et Jérémie voudrait, mais Jérémie se noie dans ses maladresses pathétiques, jusqu'au moment où, enfin, il atterrit mort de trouille dans le lit de Florence. Et pourquoi voulait-elle tant sortir avec lui ? Parce qu'ilest gentil et rigolo, et donc, capable de comprendre si elle lui dit qu'elle est frigide. Gros moment d'émotion : Jérémie ne sait pas ce que ça veut dire. Alors elle lui explique.Désormais lancé dans la quête laborieuse de l'orgasme ? Florence aimerait mieux qu'il la lâche, avec ses orgasmes ?, Jérémie s'en va consulter le Pr Ollambébé, grand marabout de Barbès. Lequel gentil marabout lui livre une recette formidable, mais incomplète pour cause de descente de police assez brutale. (Ce qui nous vaudra une merveilleuse fin d'épisode.) Il y a les amours des autres, aussi. Trop rapides pour Jean-Jacques ( On a à peine parlé deux mots et paf ) et jetables pour Sandrine ( C'est ma faute, t'es génial, on reste amis ), mais toujours touchantes.Si on ajoute les galères de boulot, le hip-hop et les castagnes, on a le portrait d'une génération qui, comme les précédentes ? mais avec son propre langage, hilarant de vérité ? patauge dans la méthode erreurs et tâtonnements . Le tout porté par un dessin craquant et un humour aussi percutant que sensible.Si bien que Riad Sattouf (copain d'atelier de Sfar et Blain, lauréat du Prix Découverte au festival de Chambéry) confirme son talent avec une série qui s'annonce particulièrement novatrice et attachante.
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13,00 €
DARGAUD
Les copains, le boulot, les amours. Surtout les amours.Côté boulot, Jérémie (une sorte de Duduche 2003) oeuvre chez Concept Video Games. Jean-Jacques rame dans la BD et Sandrine vend des viennoiseries au métro Robespierre. Et puis il y a Florence, qui tient l'accueil de Concept Video Games.Côté amour, par un dimanche de pluie, Florence aborde Jérémie. Ça le trouble affreusement, car Florence a un truc qui le rend fou : ses pieds. Et aussi ses fesses quand elle se penche pour ranger des dossiers, mais surtout ses pieds.Pourtant, rien n'est simple. Florence veut et Jérémie voudrait, mais Jérémie se noie dans ses maladresses pathétiques, jusqu'au moment où, enfin, il atterrit mort de trouille dans le lit de Florence. Et pourquoi voulait-elle tant sortir avec lui ? Parce qu'il est gentil et rigolo, et donc, capable de comprendre si elle lui dit qu'elle est frigide. Gros moment d'émotion : Jérémie ne sait pas ce que ça veut dire. Alors elle lui explique.Désormais lancé dans la quête laborieuse de l'orgasme Florence aimerait mieux qu'il la lâche, avec ses orgasmes, Jérémie s'en va consulter le Pr Ollambébé, grand marabout de Barbès. Lequel gentil marabout lui livre une recette formidable, mais incomplète pour cause de descente de police assez brutale. (Ce qui nous vaudra une merveilleuse find'épisode.) Il y a les amours des autres, aussi. Trop rapides pour Jean-Jacques ( On a à peine parlé deux mots et paf ) et jetables pour Sandrine ( C'est ma faute, t'es génial, on reste amis ), mais toujours touchantes.Si on ajoute les galères de boulot, le hip-hop et les castagnes, on a le portrait d'une génération qui, comme les précédentes mais avec son propre langage, hilarant de vérité patauge dans la méthode erreurs et tâtonnements . Le tout porté par un dessin craquant et un humour aussi percutant que sensible.Si bien que Riad Sattouf (copain d'atelier de Sfar et Blain, lauréat du Prix Découverte au festival de Chambéry) confirme son talent avec une série qui s'annonce particulièrement novatrice et attachante.
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17,00 €
L'EMPLOYE DU MOI
Alors qu'une nouvelle antenne-relais est en construction aux abords de la ville, des morts inexpliquées se multiplient. La thèse de l'accident est rapidement écartée car auprès de chaque victime, est retrouvée une pierre parallélépipédique qui semble relier les affaires entre elles. S'il s'agit bien de meurtres, l'identité et la motivation de leursauteurs (un tueur en série, des opposants fanatiques au projet d'antenne-relais ? ) restent mystérieuses.Mais pour les autorités légales, il s'agit de rationaliser, de trouver des causes, de protéger l'industrie des télécommunications et de dénicher des coupables. Entre un mari énigmatique et en retrait et ses collègues lourdauds, la gendarme Loreleï Soares se fie à son instinct pour faire avancer l'enquête dont les premiers suspects sont un sanglier et un lynx. S'agirait-il d'une nouvelle étape dans la guerre ancestrale entre l'homme et la nature ? Auteur de nombreux ouvrages singuliers (chez Atrabile ou la Cinquième Couche entre autres), Thomas Gosselin s'associe à Isao Moutte au dessin pour ce polar énigmatique qui questionne habilement les rapports entre l'homme et la nature, la fragilité de leur cohabitation, les luttes de pouvoir et l'équilibre des forces.Entre scènes d'action et pages contemplatives, La trêve, chérie livre un épisode tendu de ce face-à-face éternel et sans pitié. Le thème du rapport entre l'homme et la nature a été de nombreuses fois traité mais La trêve, chérie propose une tout autre approche. Construit sous la forme d'une enquête policière, le récit change régulièrement de rythme au fil des soubresauts de l'enquête ou des réflexions de ses personnages.Les courses poursuites s'enchaînent avec les questionnements identitaires dans ce polar métaphysique qui ne se refuse rien, ni la symbolique limpide d'une écluse, ni les discours menaçants d'un perroquet. La trêve, chérie a quelque chose du tour de force car en un peu moins de 90 pages, il aborde, de manière brillante, originale et décomplexée, rien de moins que l'avenir de l'humanité et sa cohabitation avec la nature.La richesse des textes de Thomas Gosselin joue d'ailleurs un rôle central dans cette réflexion et cet étonnant récit.
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21,90 €
DENOEL
Adrián Cuadrado est conseiller en communication du Parti Démocratique Populaire, force dominante de l'échiquier politique espagnol vouée à la corruption, aux magouilles financières, aux coups tordus, à la manipulation des consciences et des suffrages. Roi du storytelling, Adrián est l'un de ces spin doctors chargés de produire la lumière qui illuminera le meilleur profil d'un candidat, en fera un produit désirable pour les électeurs. Menteur par vocation, par profession et par nécessité conjugale, il est l'heureux détenteur d'une double vie, entre son épouse et ses deux enfants à Vitoria, et sa maîtresse torride à Madrid. Pour l'heure, sa mission est de faire entrer dans le grand bain national le jeune élu local Javier Morodo, dont l'homosexualité assumée offrira un gaywashing au Parti, trop longtemps accusé d'homophobie. Tâche élémentaire pour Adrián, que vient compliquer la découverte inopinée de trois têtes coupées de conseillers municipaux artistement conservées dans des bonbonnes en cristal. Qui est derrière ces meurtres baroques ? Quel lien les rattache à une opération autour des palais en ruine qui constellent la cité basque ? Soudain, la vie d'Adrián l'imposteur se détraque, menaçant de faire mentir sa devise, selon laquelle « le menteur est un dieu dont le verbe crée des mondes ».Avec ce tome ultime, la très sombre « Trilogie du Moi » acquiert sa dimension finale. Celle d'une ode lovecraftienne à la ville où l'auteur vit depuis des décennies, où tous les fils se nouent, toutes les trajectoires se recoupent, tous les conflits se terminent (mal le plus souvent) pour tracer le portrait d'une Vitoria noire, gothique, mythique. Celle aussi, majestueuse, d'une cathédrale de papier dédiée à nos modernités perturbées.
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19,00 €
FREMOK
« Souvenir d ' une journée parfaite explore les frontières ténues entre autobio- graphie et fiction et capture avec grâce la fragilité d'un souvenir lumineux.Longtemps épuisé, Souvenir d'une jour- née parfaite dévoile l'ampleur du travail de Dominique Goblet : intime, puissant. » Tout commence par une visite au cimetière.L'auteure tente de retrouver le nom de son père parmi une forêt de vies disparues, sans y parve- nir. Frappée par cette disparition, elle s'attache alors aux traces qui subsistent et à un nom en particulier : Mathias Khan (1945-1988).Mathias Khan, Memento Mori : Souviens-toi que tu vas mourir. Conscient de sa mort imminente, Mathias Khan retient le présent : il rejoint celle qu'il aime, profite d'une balade en forêt, essaie en quelques mots d'immortaliser la perfection d'un voyage vers la mer. Des souvenirs gravés dans un petit agenda, a present time book.« Chaque déchirure est une histoire. » Faute de pouvoir saisir la dernière présence tangible d'un père, le récit s'engouffre dans l'existence d'un autre. Passé, présent, la vie, la mort : le dessin même explore ce mouvement que nul ne peut interrompre, imitant sa fugacité, ou déployant sa densité. Pour vaincre la disparition, Dominique Goblet fixe mille sensations qui donnent corps au souvenir : un ciel tumultueux, une pluie fine, la beauté d'une lumière automnale, la quiétude de la forêt, la rondeur et l'éclat réconfortant des châtaignes - le fruit des défunts -, l'harmonie d'un moteur et de deux êtres à l'unisson.Publié initialement en 2001 dans le cadre du projet Récit de ville, Souvenir d'une journée parfaite rappelle qu'une cité se construit par strates : on y détruit, on y jette, on y brûle, on y meurt ; on y construit aussi. On y vit, on y aime.Édité à l'époque à 3000 exemplaires, le livre révéla une artiste majeure, consacrée par la suite avec Faire semblant c'est mentir. Depuis, Souvenir d'une journée parfaite Dominique Goblet a multiplié expositions per- sonnelles, collaborations et résidences, tant en Belgique qu'à l'étranger. Pour appréhender l'oeuvre de cette auteure de renommée interna- tionale, la réédition de Souvenir d'une journée parfaite était donc essentielle.
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GLENAT
Dans le futur, mille ans après un confl it meurtrier appelé « les sept jours de feu », la Terre est devenue complètement inhospitalière, envahie à 90% d'une étrange forêt exhalant des vapeurs mortelles et abritant nombre de créatures monstrueuses. La princesse Nausicaä, héritière d'un royaume pacifi que protégé des vents nocifs par une chaîne de montagnes, ne partage pourtant pas les croyances de ses congénères. Intriguée par cet écosystème, elle entreprend de l'étudier, persuadée qu'il cache un secret d'importance. Jusqu'au jour où un vaisseau militaire appartenant à un royaume voisin vient s'écraser dans sa vallée, libérant une créature gigantesque plongée dans une profonde léthargie. Na usicaä va se retrouver embarquée malgré elle dans une guerre sans merci pour le contrôle de la forêt toxique.Ce chef-d'oeuvre de Miyazaki ( Princesse Mononoke, Le Voyage de Chihiro.), et sa seule bande dessinée à ce jour, a été acclamé par la critique comme l'une des meilleures BD jamais réalisées. On y retrouve les thèmes de prédilection de l'auteur : l'apologie du pacifi sme, la nature rebelle et la nécessité de la respecter. Son héroïne, à la fois forte et fragile, incarne déjà toutes celles qui le rendront célèbre à travers ses fi lms, des année splus tard. Glénat est aujourd'hui fi er de présenter au public francophone cette oeuvre dans une édition entièrement conforme à l'originale : un papier « vert » a été spécialement utilisé, et les posters fi gurant au début de l'édition japonaise ont été rajoutés ainsi que la reprise des couvertures d'origine. L'occasion de redécouvrir l'impérissable chef-d'oeuvre BD signé Miyazaki, à l'heure où son dernier film ( Ponyo) bat tous les records d'audience au Japon.
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LOMBARD
Pour acquitter une dette d'honneur, Jolan a accepté de confier sa vie au mystérieux Manthor. En effet, le maître de la Magie Rouge cherche son « Élu », seul capable d'accomplir ses desseins. Le fils de Thorgal a brillamment passé l'épreuve d'admission dans l'Entremonde, un parcours semé d'embûches conçu pour tester les prétendants au titre. Car, s'il n'y a qu'un seul élu, il y a bien cinq appelés, et certains prennent la compétition très à coeur. Leurs premiers faits d'armes avaient pour but de leur enseigner les vertus de la coopération, mais, aujourd'hui, l'heure n'est plus à l'entraide ! Leur nouvelle mission n'a rien d'une partie de plaisir : profitant de l'alignement des lunes entre les mondes, les cinq adolescents doivent franchir la porte entre les mondes, pénétrer Asgard, le territoire des dieux. et y dérober le bouclier de Thor, le dieu de la foudre ! Une mission d'autant plus dangereuse que Jolan et ses compagnons n'ont que trois jours pour l'accomplir. Faute de quoi ils seront piégés sur Asgard, livrés en pâture à la colère divine. Pis, seul celui qui ramènera le bouclier sera déclaré l'Élu. C'est chacun pour soi et dieux contre tous ! Yves Sente tisse progressivement les fils du destin qu'il réserve au fils de Thorgal. Mais il n'oublie pas ce dernier pour autant. Petit à petit sont dévoilés les pans d'une toile complexe, entremêlant les destins du petit Aniel, de Jolan et de Thorgal. Bien que ce ne soit que son deuxième album sur la série, on le sent d'ores et déjà très à l'aise avec les personnages, capable d'apposer sa griffe dans le respect du travail accompli par Jean Van Hamme. Grzegorz Rosinski, quant à lui, poursuit sa quête graphique. Le travail à la peinture à l'huile lui permet de résoudre ses interrogations concernant la représentation de la matière, et de nous offrir un grand spectacle. On reste subjugué par sa capacité à conserver l'énergie du trait là où tant d'autres figent leur dessin dès lors qu'ils y apposent des couleurs directes. Ses personnages s'y essayent à peine, mais cela fait déjà longtemps que l'artiste a posé un pied dans le territoire ordinairement réservé aux dieux !
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12,45 €
LOMBARD
Pour acquitter une dette d'honneur, Jolan a accepté de confier sa vie au mystérieux Manthor. En effet, le maître de la Magie Rouge cherche son « Élu », seul capable d'accomplir ses desseins. Le fils de Thorgal a brillamment passé l'épreuve d'admission dans l'Entremonde, un parcours semé d'embûches conçu pour tester les prétendants au titre. Car, s'il n'y a qu'un seul élu, il y a bien cinq appelés, et certains prennent la compétition très à coeur. Leurs premiers faits d'armes avaient pour but de leur enseigner les vertus de la coopération, mais, aujourd'hui, l'heure n'est plus à l'entraide ! Leur nouvelle mission n'a rien d'une partie de plaisir : profitant de l'alignement des lunes entre les mondes, les cinq adolescents doivent franchir la porte entre les mondes, pénétrer Asgard, le territoire des dieux. et y dérober le bouclier de Thor, le dieu de la foudre ! Une mission d'autant plus dangereuse que Jolan et ses compagnons n'ont que trois jours pour l'accomplir. Faute de quoi ils seront piégés sur Asgard, livrés en pâture à la colère divine. Pis, seul celui qui ramènera le bouclier sera déclaré l'Élu. C'est chacun pour soi et dieux contre tous ! Yves Sente tisse progressivement les fils du destin qu'il réserve au fils de Thorgal. Mais il n'oublie pas ce dernier pour autant. Petit à petit sont dévoilés les pans d'une toile complexe, entremêlant les destins du petit Aniel, de Jolan et de Thorgal. Bien que ce ne soit que son deuxième album sur la série, on le sent d'ores et déjà très à l'aise avec les personnages, capable d'apposer sa griffe dans le respect du travail accompli par Jean Van Hamme. Grzegorz Rosinski, quant à lui, poursuit sa quête graphique. Le travail à la peinture à l'huile lui permet de résoudre ses interrogations concernant la représentation de la matière, et de nous offrir un grand spectacle. On reste subjugué par sa capacité à conserver l'énergie du trait là où tant d'autres figent leur dessin dès lors qu'ils y apposent des couleurs directes. Ses personnages s'y essayent à peine, mais cela fait déjà longtemps que l'artiste a posé un pied dans le territoire ordinairement réservé aux dieux !
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MARGOT
Le Dernier des Mohicans est un ouvrage de référence pour les amateurs de ce pan de l'histoire américaine - la lutte entre Français et Anglais au XVIIIe siècle pour la possession des territoires de l'Amérique du Nord.Ce roman, qui a marqué l'esprit de Patrick Prugne dès l'enfance, a une résonance particulière pour lui. Depuis plusieurs années il avait en tête de l'illustrer. Lorsque nous en avons parlé, cela nous est apparu comme une évidence. En effet, qui mieux que lui pourrait rendre l'atmosphère des grandes contrées sauvages de l'Amérique du Nord ? Son travail est reconnu et apprécié et ses aquarelles, d'une grande beauté, font voyager le lecteur dans des terres lointaines.De plus, il n'existe pas d'édition illustrée récente de ce roman. Environ vingt illustrations en couleurs ainsi que soixante dessins en couleurs et en noir et blanc trouveront leur place dans l'ouvrage, lequel reprendra le texte original de James Fenimore Cooper dans une version abrégée, réalisée par une auteure (Vanina Noël) spécialement pour cette édition. Celle-ci ne trahit nullement l'oeuvre originale ; il s'agissait principalement de remettre le texte «au goût du jour».Il est important de rappeler que le roman original a été écrit pour des parutions mensuelles, au début du XIXe siècle. Toutes les séquences ont par la suite été rassemblées pour créer le roman intégral. Celui-ci souffrait de ce fait de longueurs et d'un manque de dynamisme, qui, plus encore de nos jours, rendaient sa lecture difficile et laborieuse.L'album bénéficiera d'un grand format, identique aux dernières BD de Patrick Prugne, d'une forte pagination - 178 pages -, et les finitions de l'ouvrage seront particulièrement soignées (dos toilé et dorure, beau papier, etc.)
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CASTERMAN
Nike... Qu'une mini-bombe atomique explose alors à mes pieds, qu'un éclat de terrasse pulvérise mon nez (troisième fois en un an), tout, en ce fragment de temps à la violence extrême, aurait dû me mettre la puce à l'oreille (elle-même soufflée par la déflagration).Tout aurait mieux valu que l'invitation. Car c'est ici que tout recommence.AmirJe serrai très fort son corps et cette nouvelle peau anthracite tout droit sortie de mes cauchemars. Très fort et très longtemps. Comme pour tenter d'en conjurer l'extravagance.LeylaNike resta autant de temps que les neuf autres dans la grotte. Comme les neuf autres, dès son retour, il demanda à l'huissier une feuille de papier et un crayon, et comme les neuf autres il se tut pendant de longues heures. Enfin, comme pour les neuf autres, sa première phrase fut une triple question, identique au mot près : « Le carbone 14 bis dit quoi sur les os et l'obus oeLes recoupements avec les éléments de l'inventeur disent quoisur la grotte ensevelie oeLe 32 décembre c'est quand oe »La tétralogie du Monstre est une histoire à trois voix. Celles de Nike, Leyla et Amir, orphelins de Sarajevo aux quatre coins du monde. Il s'agit avant tout d'un travail sur la mémoire. Mémoire individuelle et collective, où se mêlent des images écrites de l'éclatement de la Yougoslavie, « lieu » de naissance d'Enki Bilal (pays à peine disloqué que déjà sorti des mémoires), et des images peintes d'une entêtante conjugaison passé-présent-futur.Mémoire prospective aussi, potentielle, élargie des Balkans au reste du monde, comme dans un miroir.Ce monde, seul endroit, il faut bien le dire, qui nous reste.
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DARGAUD
Alger, une communauté juive du début du XXe siècle. Au centre de l'action, le chat du rabbin. Tordant, le chat : un squelette à oreilles, une dégaine de poubelle, un goût prononcé pour la discussion - c'est un chat parlant. En l'occurrence, il raconte à Zlabya, sa maîtresse adorée (et fille du rabbin), la vérité sur le Malka des Lions - un cousin qui doit arriver prochainement, tout auréolé et légende. On le dit capable de dompter un lion, même les yeux fermés. La vérité, c'est qu'il a pour ami un vieux lion poussif avec lequel il a monté un numéro : le lion effraie le monde, le Malka arrive et arrange tout. Ce qui lui attire gloire et récompenses variées.En attendant, le rabbin a un problème : le consistoire israélite de France exige de lui qu'il fasse une dictée. En effet, s'il veut être agréé rabbin officiel au lieu de juste rabbin comme ça , il doit écrire en français - pour faire la prière en hébreu à des Juifs qui parlent arabe, note le chat dans sa grande sagesse.Le chat est désolé : Mon maître, qui aime tant les livres,est en train de louper sa dictée. Ce qui le pousse, en désespoir de cause, à invoquer le nom de Dieu alors que c'est interdit. Résultat : il perd la parole, retrouve son statut de chat qui fait miaou, et le voilà incapable de donner son avis quand sa maîtresse adorée projette d'épouser un type qui ne lui plaît pas. Heureusement, pour notre plus grand plaisir, il continue de penser : Il va te prendre ta fille et tu seras vieux et elle sera enceinte et elle sera vieille et elle aura des enfants qui seront vieux et tout le monde mourra. C'est très triste, mais on note deux bonnes nouvelles : contre toute attente, le rabbin a réussi sa dictée - le consistoire français il est très fier de vous - et toute la smala reviendra bientôt dans l'Exode.Après La Bar-Mitsva, premier épisode encensé par la critique, Sfar nous donne encore une fois un chef-d'oeuvre d'intelligence, d'humour et de tendresse - trois vertus qui s'expriment autant dans les dialogues, captivants et savoureux, que dans le dessin, merveilleux de finesse et de drôlerie.La préface de cet album est signée Fellag.
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TABOU
Mara, 29 ans, est écrivaine de romans policiers, passionnée de cas non résolus. Pour mener à bien ses projets éditoriaux, elle mène l’enquête et, souvent, démasque l’auteur des crimes. Mais c’est là que se révèle la face sombre de la jolie jeune femme : N’ayant aucune confiance dans la justice des hommes, elle décide d’être la main de Dieu et de châtier elle-même le coupable. Belle et désinhibée, elle sait fort bien attirer sa proie vers la toile qu’elle tisse tout au long de l’histoire. D’où vient cette soif de justice ? Quelle épreuve peut bien transformer une jeune femme joyeuse, douée et jolie en sinistre exécutrice ? Sans doute un secret qu’elle cache tout au fond de sa mémoire.Avec son trait précis et sa mise en couleur subtile, Cosimo nous offre aujourd'hui le second volume de sa série érotico-policière !Mara et sa meilleure amie Sonia assistent à une représentation au Théâtre de Turin quand la pièce est subitement interrompue par l'assassinat du comédien principal. Mara se saisit aussitôt de l'enquête. Celle-ci va l'emporter dans une spirale d'événements qui la mènera dans les souvenirs d'un passé qu'elle aurait aimé avoir oublié. Mara aura besoin de toute sa lucidité pour faire face au Théâtre de l'innocence perdue !Cosimo FERRI est né le 25 juin 1976 à Taranto, en Italie du Sud. Malgré des études très éloignées de son goût artistique, il cultive, en autodidacte, sa passion pour la bande dessinée. En 1995, il suit, à Pise, son premier cours de dessin de bédé puis, en 1999, de retour dans sa ville natale, il suivra les cours d’Alesio Fortunato. En 2000 il participe à son premier concours de bédé où son album Salentoremporte le 1er prix. En 2002, il prend la troisième place du concours national pour les jeunes auteurs du «Rassegna del fumetto e del fantastico» de Prato (Florence). Il a réalisé plusieurs aventures publiées chez Inksteria, Eura Editoriale, Lanciostory et Skorpio. En 2011 il entre dans le tram auteur de Tabou avec la série Mara.
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DARGAUD
Marco a quitté Vélizy pour la campagne. Il a quitté son psy parce qu'il trouve qu'il va mieux. Il a quitté son boulot de reporter parce qu'il en a marre de photographier des cadavres exotiques ou des gens en passe de le devenir.À part ça, tout va bien. Il a un frère complice (rigolades et gros pétards) qui l'appelle Georges et réciproquement, à cause de John Malkovich qui disait dans Des souris et des hommes : J'aurai un petit lapin et je l'appellerai Georges, et je le garderai contre mon coeur. Il a des parents au bord de la mer. Un papa tout ratatiné qui oublie le présent mais se rappelle très bien la couleur de la robe de sa mère le jour de son mariage. Une maman qui s'inquiète pour lui, sa constipation, son avenir et le cancer du poumon qu'il va sûrement choper, comme le fils de Mme Bergerin.Après une virée affectueuse (et éprouvante) chez les parents, il retrouve le silence de sa petite maison dans la verdure, et son chat (baptisé Adolf en raison d'un caractère affirmé), qui se fait charcuter par le gros chien d'un sale con de chasseur. À cette occasion, il rencontre Émilie, vétérinaire de son état, et un chouette petit vieux qui ramassedes mûres. Ça lui fait un amour et un ami. Mais voilà que tout se déglingue : Emilie se met à vouloir des choses angoissantes (partager avec lui une maison et un bébé), et le passé dégoûtant du gentil petit vieux émerge brutalement. Marco craque. Et puis, la cruauté et la connerie achevant de détruire son monde, il touche le fond. Ce qui lui permet de remonter. J'ai encore pas mal de choses à éclaircir si je ne veux pas être réincarné en plaque d'égout, disait-il en évoquant ses rapports délicats avec les femmes. Il évitera la plaque d'égout : il fera juste ce qu'il faut pour retrouver Émilie.C'est l'histoire d'un photographe fatigué, d'une fille patiente, d'horreurs banales et d'un chat pénible, écrit Larcenet. C'est aussi un scénario parfaitement maîtrisé, drôle de cette drôlerie complice qui évite l'ironie et tendre, en totale osmose avec un dessin hypersensible au bonheur et à la détresse. (Sans parler du chat ou d'Emilie, le moindre canapé est craquant.) Le combat ordinaire, histoire légère et bouleversante d'une renaissance, est l'album le plus personnel de Larcenet, et le meilleur en attendant le suivant.
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DARGAUD
Bonheur-Park, c'est une île merveilleuse où tout le monde est gentil, où l'eau fait invariablement 26°, où la doucette, breuvage généreusement distribué, fait oublier à chacun son stress et ses malheurs. Les temps radieux sont en route, avec bonheur obligatoire, programmé par les plus hautes autorités et rendu possible par les travaux de Pior Chomsky, créateur des anges gardiens réalités virtuelles chargées de veiller au bon fonctionnement de ce bonheur.Par ailleurs, le groupe politico-esthétique Lénine Dada fait dans le terrorisme sanglant. Et puis les temps radieux ne vont pas sans quelques bavures, et Pior Chomsky n'aime pas ce qu'on a fait de ses anges.Rodolphe boucle en virtuose sur un espoir fragile, mais espoir quand même ce thriller futuriste d'autant plus terrifiant qu'il est parfois très proche de notre présent, où sévit déjà, en plus discret, ce culte hystérique d'un bonheur vide de sens.Le dessin de Bignon, élégant et incisif, se montre aussi efficace dans les scènes d'action que dans les atmosphères plus intimes. Quant aux dessinateurs qui ont achevé l'album, ils ont réussi à se fondre dans le sujet avec le talent qu'on leur connaît, tout en apportant leur touche personnelle. Et puis cet album nous offre, en supplément, quatre pages contenant les derniers crayonnés de Bignon et le témoignage de Rodolphe souvenir indispensable d'un grand dessinateur et ami.Cet album a forcément quelque chose d'unique. Il est fait d'amitié et d'émotion, il est la réponse magnifique à l'une de ces vacheries que la vie vous réserve. En effet, huit planches restaient à dessiner quand Alain Bignon est mort brutalement, le 17 octobre 2003. Que faire ? Abandonner ? C'était abandonner Alain et les lecteurs. Alors, sous l'impulsion de Rodolphe et des éditions Dargaud, quelques uns des amis d'Alain Bignon, dont le graphisme pouvait s'accorder au sujet, ont achevé l'album. Le relais a donc été pris par Annie Goetzinger (page 37), Maucler (38), Leo (43), Ferrandez (44), Juillard (45), Rossi (46), Mézières (47) et Cabanes (48). Rossi a également finalisé le story-board, Tranlé a achevé la couleur et Guarnido a signé la couverture. Quant aux pages 39-40-41-42, Bignon les avait terminées les dessinateurs ne travaillent pas toujours dans l'ordre.
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MOSQUITO
Les éditions ROA !Trois lettres pour un label d'illustrés « pockets » en noir et blanc, comme une promesse d'Aventure ! les éditions ROA, c'est un parfum mythique d'action et d'éclats de rires. De 1949 à 1984, elles ont largement participé à développer l'imaginaire et les rêves de grands espaces, de nous autres, gosses nourris par ailleurs aux western, péplum, Tarzan et autres espions au service de Sa Majesté. Souvenez-vous : Chevalier Panache, Shériff Jim Colt, Sergent Gâchette, Zanthar de la Jungle ou encore le terrible Capitaine Skull, fléau des sept mers !Tels étaient les noms de héros de papier made in studios ROA, que deux générations de gamins des 30 glorieuses ont scandé comme des cris de guerre dans nos rues, nos bois et nos cours de récré.Pourtant, certains téméraires prétendent (les fous !), que ces ces éditions ROA et tous ses héros n'ont jamais existé ! Ils affirment même (quelle audace !), qu'elles seraient le seul fruit de l'imagination d'un auteur de BD - Laurent Lefeuvre - particulièrement marqué par une myriade d'autres petits formats - bien réels ceux-là - qu'il dévorait étant gosse. Je vous le dis ici : Ces illustrés qui s'affichaient par dizaines chaque mois chez le moindre petit épicier de France, ont existé POUR DE VRAI ! Sinon, ça voudrait tout simplement dire que je n'existe pas moi-même, qui les ai lus et collectionnés avec tant de ferveur jusqu'à aujourd'hui.Ce livre est leur célébration. Il présente ma collection de planches, de couvertures et autres extrait de cette épopée.A vous de décider. Lisez-le, et dans le doute, OSEZ CROIRE !Alain Chevrel « Chaque fois qu'un enfant dit qu'il ne croit pas aux Fées, Quelque part une Fée meurt. » J.M. Barrie (Peter Pan)
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59,00 €
DANIEL MAGHEN
L'auteur du Cahier Bleu dévoile les carnets qu'il réalise dans le secret de son atelier depuis vingt ans. Des dessins, encore des dessins, toujours des dessins... En 2006 paraissait Entracte, la biographie en images consacrée à André Juillard. Le public découvrait, en même temps que les coulisses de ses bandes dessinées - Les 7 Vies de l'épervier, Plume aux vents, Le Cahier bleu et Blake et Mortimer - une autre facette de l'artiste : une oeuvre totalement inconnue jusqu'alors, constituée des dessins, croquis et esquisses que Juillard, jour après jour, réalise pour son plaisir.Cet ouvrage reprend la vie dessinée de Juillard là où s'achevait Entracte... Mais depuis 2006, si l'auteur a continué de ravir ses lecteurs en leur proposant de nouveaux albums - Blake et Mortimer, Léna, Mezek, Double 7 -, le nombre de dessins libres s'est littéralement envolé ! Se consacrant totalement à cet exercice qui, de son aveu, lui est aussi indispensable que de respirer, Juillard a rempli des dizaines de carnets d'esquisses vibrantes, parfois rehaussées de couleurs, représentant en majorité des nus féminins.On y retrouve le charme, la sensibilité et la vérité de ses héroïnes, Ariane des 7 Vies et de Plume aux Vents, l'inoubliable Louise du Cahier Bleu, Eve d'Après la pluie... Chacun de ces carnets porte deux informations, la date et le lieu de son achat : Barcelone 2002, Venise 2010, Paris 2016... de tous formats, sur fond blanc, ivoire ou coloré, sur papier lisse, kraft ou velin, ces carnets sont peut-être le travail le plus personnel et le plus précieux d'André Juillard de ces quinze dernières années.Les pages sont annotées des commentaires d'André Juillard, qui nous offre avec cet ouvrage de partager le secret de son atelier.
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DARGAUD
Résumé du dernier épisode : sorti du piège de la Belle-Hélène (et du premier cycle de ses aventures), Yann Calec se retrouve second sur le Ouessant, dont le commandant, Avron, est assassiné.La police arrête rapidement le coupable idéal, un docker noir, mais Calec juge cette conclusion un peu hâtive. Tout le monde pouvait tuer Avron, car tout le monde à bord le détestait, et deux détails restent obscurs. Le bref passage à bord de soeur Marie-Madeleine de la Rédemption, et la disparition du chat du mousse la nuit du meurtre !Promu commandant intérimaire du Ouessant, Calec reprend la mer. A la première escale, une Africaine lui apporte un paquet contenant des diamants. Le paquet étant destiné à Avron, Calec fouille sa cabine pour en savoir plus, et y trouve une photo de mariage représentant Avron et soeur Marie-Madeleine. Décidément, ça sent l'embrouille !Calec aimerait bien dire deux mots à cette fausse bonne soeur qui, le jour du meurtre, a quitté le cargo pour soi-disant se rendre dans une mission catholique, la mission de Kibangou. Peu après, Calec reçoit un autre paquet, plus macabre ? il contient un doigt de son lieutenant subitement disparu, et une lettre menaçant de lui expédier le reste par petits bouts s'il ne rend pas les diamants. Calec ne peut plus rendre les diamants qu'il avait cachés et qui lui ont été volés.Il se résout donc à aller voir la police locale, qui, une fois de plus, boucle l'affaire un peu vite en concluant à un règlement de comptes entre trafiquants. Calec n'y croit pas. Quelques diamants dans un paquet de clopes vide ne constituent pas à ses yeux un vrai trafic, il continue l'enquête.Il découvrira la vérité à Kibangou, vérité dans laquelle... le chat avait un rôle. Dans la nuit des ports, sous le soleil du Congo, une aventure torride ? avec ce qu'il faut de danger, de suspense, d'humour et de sales types ? servie par un dessin lumineux et expressif.Calec, réembarqué sur le Ouessant et très désireux de revoir Rosana et Iñès, leur petite fille, vient de tracer sur la carte la route de Rouen.Une suite aura donc bien lieu, en l'occurrence avec un cycle qui se déroulera en Asie.
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26,00 €
L'ASSOCIATION
Chasse aux requins, mâles dominants, beuveries, défonce, désoeuvrement et inertie, le chaos règne sur le monde. Jeune ouvrier dans une usine à papier, Éric Palmer emménage en colocation avec Perry, un coureur de jupons désinvolte. Jusque-là, il supportait les dérives décadentes de ses amis, mais sa vie va prendre une tournure particulière lorsqu'il sympathise avec un de ses collègues, un marginal dénommé Billy Boy.Sous son influence, il plonge alors, tête baissée, dans un univers mystérieux et sinistre où triomphe la sorcellerie. Face au complot maçonnique, aux organisations souterraines, aux conspirations occultes, aux manipulations psychologiques et aux gnomes errants, notre héros n'a d'autres choix que de se lancer dans une quête moraliste impossible pour sauver l'humanité. Pour cela, il s'impose une discipline rigoureuse à grands coups d'introspection mystique, de gonflette et de régimes constitués uniquement de navets et d'huile de poisson.Tant que l'ordre des choses ne sera pas rétabli, le néant dominera la terre. Moïse des temps modernes, Palmer apprendra à ses dépens que nul n'est prophète en son pays. Highbone Theater raconte une saga étrange et hilarante imaginée par Joe Daly, l'auteur de la série Dungeon Quest. On retrouve dans cette fable psychédélique de 580 pages le goût du sud-Africain pour les blagues débiles, les personnages maladroits et les quiproquos vaudevillesques.Son style visuel troublant associé à son écriture, qui entremêle à outrance délires paranoïaques, références bibliques et ésotériques, évoque une série B hallucinée. Assurément, cette histoire aurait pu être une comédie « stoners», un genre cinématographique populaire aux États-Unis, prenant pour sujet de jeunes consommateurs de cannabis à qui il arrive de surprenantes péripéties.
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30,00 €
MUTTPOP
Depuis que le cinéma d'Hollywood s'est emparé des super-héros américains, la bande dessinée américaine est partout. Il y a les personnages que tout le monde connaît bien sûr Superman, Spiderman, Marv ou The Spirit, mais derrière ces personnages d'abord couchés sur le papier, il y a des créatifs qui pour la plupart sont inconnus du grand public. Le livre Des Comics et des Artistes vous invite à faire connaissance avec les hommes et les femmes derrière les artistes, en découvrant leur intimité.C'est d'abord grâce au travail du photographe Seth Kushner que vous rentrez en contact avec les visages de ces hommes et femmes. La beauté plastique du travail de Seth Kushner n'a d'égale que la ville de New York, l'autre personnage fort de ce livre, dans laquelle il a mis en scène ces artistes. Ensuite il y a les mots de Christopher Irving pour écrire les 50 portraits. Tous ces artistes sont unis par ce désir de créer des histoires dans un pays qui n'a eu de cesse de s'inventer des héros et des mythologies populaires. Christopher Irving n'a pas son pareil pour lier les textes et les destins entre eux pour raconter la grande histoire derrière les anecdotes.Les 2 auteurs convoquent tous les courants artistiques de la bd US depuis 60 ans. Stan LEE le père des super héros Marvel, Harvey KURZMAN pape de la BD indépendante, Neal ADAMS, Steve DITKO le créateur de Spiderman, Jim LEE, Frank MILLER, Joe KUBERT, Jack KIRBY, Gene COLAN, Jules FEIFFER, Dennis O'NEIL, Art SPIEGELMAN, Jaime HERNANDEZ, Chris CLAREMONT, Howard CHAYKIN, Larry HAMA, Grant MORRISON, Mike ALLRED, Joe QUESADA, Davis MACK, Brian Michael BENDIS, Ben TEMPLESMITH, Chris WARE, Paul POPE, Brian AZARELLO...
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14,50 €
GLENAT
Et ainsi naquit la Légion Etrangère.Le 30 avril 1863 au Mexique, 62 légionnaires de la 3e compagnie du 1er bataillon du Régiment Etranger sont piégés par 2 000 soldats mexicains dans une hacienda délabrée du village de Camaron sur la route de Vera Cruz. Sous une chaleur de plomb, sans boire ni manger, ces légionnaires repousseront les assauts des Mexicains pendant près de douze heures. Ils ont juré à leur Capitaine de ne pas se rendre. Ils tiendront parole, écrivant ainsi sans le savoir l'histoire de la Légion, Camerone, la défaite devenue une légende.Sept ans plus tôt, à Lyon, Casimir, un gamin des rues, commet un meurtre en voulant protéger sa mère des violences de son souteneur. Contraint de fuir la ville, il entraine avec lui son meilleur ami Dino qui rêve d'un avenir meilleur. Mais échapper à son destin est un jeu dangereux, et c'est dans les griffes du Maure, un chef de bande tyrannique et pervers, qu'ils se trouveront pris au piège. Un piège mortel dont Casimir devra s'échapper seul, trouvant refuge à Toulon où sa rencontre avec Evariste, un ancien soldat, dandy et joueur invétéré, l'amènera à s'enrôler sous un faux nom dans les rangs d'un corps d'armée à la réputation douteuse : la Légion Etrangère. Mais pour la première fois depuis longtemps dans la vie de Casimir, un rayon de soleil apparait en la personne de Zélie, des immenses yeux verts et un tempérament intraitable, avec qui il envisage une nouvelle vie au-delà de la méditerranée. Sa décision est prise, il va déserter. L'histoire de Casimir commence à peine, il ne sait pas encore qu'il va devenir un héros...Pour sa première bande dessinée, Jean-André Yerlès, scénariste pour l'audiovisuel, s'associe au flamboyant dessin de Marc-Antoine Boidin pour nous plonger dans une épopée virtuose et romanesque aux sources de la Légion étrangère. Une institution aujourd'hui chargée de symbole et dont la légende s'est écrite dans le sang, au Mexique, lors de la bataille de Camerone de 1863. En 5 volumes, Legio Patria Nostra (« La Légion, notre patrie », devise de la Légion) nous raconte autant cette histoire que le parcours initiatique d'un orphelin des rues qui trouvera sa famille dans la Légion et apprendra parmi eux à devenir un soldat, un guerrier et tout simplement un homme dans la France turbulente du Second empire.
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LA BOITE A BULLES
Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer. Ou alors il faut lui substituer des idoles. C'est sur ce thème que les auteurs publiés à La Boîte à Bulles ont choisi de plancher pour ce premier collectif publié dans la collection Contre-Jour.Chacun l'a fait à sa manière. Avec humour, dérision, poésie, dans une vaine polar, sous forme de gags. En nous parlant de son rapport à Dieu, de manipulations génétiques, de dévotion à Ho Chi Minh, à Elvis ou au papier peint de sa chambre.Participent à cet ouvrage bon nombre des auteurs qui ont déjà publiés à La Boîte à Bulles tels que José Roosevelt (La Bibliothèque de Juanalberto), Sylvain Moizie (La Bête qui mangeait tout le monde), Clément Baloup (Un Automne à Hanoï, La Vie en rouge), Vincent Rioult (Super Coincoin), Nancy Peña (Le Cabinet chinois, La Guilde de la mer), JérômePresti (La Double mort de Frédéric Bellot), Laurent Percelay (Sans queue ni tête), Jean-Luc Coudray (Béret et Casquette), Eco (Fire Plug Kung Fu), Lucie Albon (Le Voeu de Marc)...A l'image de Jean-Luc Coudray conviant son frère Philippe (L'Ours Barnabé) à illustrer un de ses scénarios, ces auteurs ont tenu à s'entourer de ceux qui leur sont proches. Pas étonnant alors de retrouver nombre d'anciens co-locataires de Clément Baloup à La Maison qui pue (tels Matthieu Jiro et Gilles Peltier) ou d'éminents membres de L'Institut Pacôme aux côtés de Sylvain-Moizie (tels Simon Hureau - Palaces - ou Jonvon Nias). Enfin, quelques jeunes talents (Maga, Julie Ricossé, Aurélien Bédéneau, Laurent Houssin, Matthieu Roda et Norbert Godon) ont vu en Dieux et idoles l'occasion rêvée de publier leurs premières planches en album. Des planches si marquantes qu'elles ne manqueront pas d'en appeler d'autres !
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Éditions Viviane Hamy
Parmi les livres exceptionnels qu'a écrits Baudoin, cette collaboration avec l'écrivain Fred Vargas restera sans doute au rang des meilleurs. Pour ne pas dire... des chefs d'œuvre. « Les quatre fleuves » est une histoire magnifique et magnifiquement racontée. Vargas cisèle ses dialogues à la manière d'un orfèvre. Comme chez Pennac, il y a cette famille un peu folle que l'intrigue policière vient révéler, véritable intérêt de l'histoire. Le père est sculpteur, il réalise dans son jardin une œuvre en capsules de bière qui symbolise ses quatre fils : les quatre fleuves. Les fils en question ne se ressemblent pas mais ils forment une tribu. Sans mère, sans attaches réelles, ils se groupent autour du patriarche qui leur a révélé qu'un seul d'entre eux était le sien, mais qui se refuse à chercher lequel. Vargas campe un à un les quatre frères dont le plus jeune, Grégoire, est à la fois le héros de l'histoire et le maillon le plus faible de la famille. Grégoire se laisse entraîner par son ami Vincent et lorsqu'ils volent la sacoche d'un petit vieux finalement plus costaud que prévu, ils tombent sur un ensemble d'objets assez abjects et sur une fameuse somme d'argent. Mais le vieux en question entend bien retrouver ses trésors de guerre... et leur faire payer l'affront. Vincent est vite éliminé. Pour Grégoire commence alors la fuite, la peur, le jeu du chat et de la souris avec la police, avec l'homme qu'il a volé et quelques autres personnes qui s'intéressent tout à coup beaucoup à lui. Il peut compter sur la famille, cette fameuse tribu qui va faire bloc autour de lui alors que l'horreur de la découverte se fait jour. C'est rudement bien mené, avec des personnages aussi attachants les uns que les autres, une intrigue bien ficelée, une belle économie de moyens. Une fusion réussie entre dessin et littérature, aussi, comme on en rencontre peu. Il fallait un « peintre » comme Baudoin, esthète et amoureux des mots, pour traduire sans tirer la couverture à lui, toute la gamme des sentiments et des émotions charriés par l'écriture de Vargas. Un « dessinateur de BD » aurait fait de la BD. Baudoin est plus que ça. Il a fait une œuvre. Son pinceau virevolte et trace des lignes fragiles, des mots d'encre de Chine en forme de visages. Surprenant de maîtrise, d'intelligence, de respect pour les personnages et l'histoire. Rare. Tout simplement.
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DENOEL
L'adolescence est une forme de vie mutante. Forte de cette évidence, l'auteure canadienne Jillian Tamaki ( Skim , Cet été-là ) imagine une université d'un genre un peu spécial, dédiée à des élèves dotés de pouvoirs paranormaux.Harry Potter ? Oui mais non. Wendy, Marsha, Cheddar, Frances, le Garçon Éternel ne fréquentent pas cette « école des petits sorciers » pour servir de vastes desseins métaphysiques. Pour eux, l'af rontement du Bien et du Mal se limite à la gestion de leurs af res de teenagers. Les jalousies, les peines de coeur, les beuveries, les montées de sève et poussées de croissance, les ra- vages de l'acné, l'ennui, la pénible découverte de soi et autres angoisses exis- tentielles sont les seules préoccupations de ces X-Men en herbe. La gamme de leurs fantastiques pouvoirs (télépathie, télékinésie, invisibilité, immorta- lité, etc.) se décline au quotidien et ne sert qu'à résoudre (ou à compliquer) les problèmes habituels de leur classe d'âge.Le résultat est une histoire chorale, bâtie autour d'une poignée de person- nages irrésistibles. L'humour subtil de Tamaki, sa passion conf rmée de livre en livre pour l'exploration de l'adolescence, la f nesse et l'acuité de son oeil, contribuent à faire de SuperMutant Magic Academy un graphic novel lui- même mutant. Dessinatrice hors pair, l'artiste nippo-canadienne fusionne toutes sortes de manières narratives etgraphiques. La narration combine le laconisme du comic strip façon Peanuts et l'architecture savante des séries TV actuelles. Le trait, d'une incroyable assurance, associe la nervosité du manga à la versatilité crue des webcomics. C'est d'ailleurs ce support qui a vu naître le projet. Pendant quatre ans Tamaki a publié ses pages on-line.Pour l'édition papier, elle a rajouté quarante planches de facture plus clas- sique. Au total, le livre donne à voir l'immense étendue de son talent et la bienveillance de son regard sur l'âge le plus complexe (et complexé) de la vie humaine.
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DARGAUD
Nous avions laissé Blueberry en mauvaise posture, alors que le duel à OK Corral était sur le point de commencer, et qu'un serial killer terrifiant se préparait à égorger Doree Malone. Voici enfin dans un album événement de 72 pages la conclusion tellement attendue du cycle Mister Blueberry où Giraud mêle avec son talent hallucinant le Thriller le plus noir au Western le plus épique. Un indispensable monument de la Bande Dessinée.Tombstone, juillet 1881, une interminable partie de poker se déroule dans l'arrière-salle du Dunhill quand un tueur engagé par le vieux Boone fait irruption, un fusil de chasse à canon scié au poing. L'homme n'est pas seul et son comparse parvient à abattre Blueberry d'une balle dans le dos.Notre héros laissé pour mort est soigné par Doree Malone, la superbe chanteuse vedette du Dunhill. Grâce à ses bons soins, Blueberry se rétablit peu à peu. Pour occuper sa convalescence il accepte de raconter son histoire à John Campbell et Billy Parker, deux journalistes venus spécialement de Boston pour recueillir sa biographie d'aventurier de l'Ouest.Cependant en ville, la tension monte entre les sinistres Clanton manipulé par Stanfield, un banquier véreux, et les Earp, les défenseurs de l'ordre. Les quatre malfrats et les frères justiciers ont rendez-vous au matin à OK Corral pour ce qui deviendra le duel le plus célèbre de l'Ouest.Ce que les frères Earp ignorent, c'est que trois aventuriers particulièrement sauvages, Hon-le–muet,le faux Marshall Straub et un tireur d'élite du nom de Clark, convergent également vers le lieu du rendez-vous. Ce qu'ils ignorent aussi, c'est que le bras droit de Stanfield, Ringo est un dangereux psychopathe qui vient d'enlever Doree Malone pour l'égorger et offrir son sang au Dragon Rouge. Tous les éléments de la tragédie sont en place, le duel peut commencer...La conclusion du cycle Mister Blueberry, un événement digne de la série, l'une des plus passionnantes aventures de la bande dessinée par le maître incontesté, Jean Giraud.Les originaux de Jean Giraud scannés en très haute définition, et la sensation ultime de toucher les planches telles que le maître incontesté du dessin les a livrées. Cette édition en grand format est un régal absolu pour tous les amoureux de la bande dessinée, une magistrale leçon de beauté.
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DARGAUD
Faites vos jeux, rien ne va plus !Virée du casino appartenant au caïd Gus Greenbaum, Dottie s'est mise au service d'Hugh Hefner, le patron de Playboy, empire aux mille femmes dont la devise est : ' Votre bien le plus précieux est votre petite queue de coton. Vous devez veiller à ce qu'elle soit toujours blanche et soyeuse... ' Tout un programme.Évidemment une cohorte de malfaisants veulent la peau d'Hugh. En particulier un brun teigneux qui n'a pas hésité à étouffer Angie, adorable petit lapin blond dont la queue de coton n'est plus blanche ni soyeuse. Hugh est à l'enterrement de sa Bunny. Le brun teigneux et son flingue aussi. Dottie, d'un coup de savate, empêche le tueur d'exécuter son contrat. Elle est ensuite aidée par Snake Eyes, pro du double-deux au lancé de dés, tueur galonné juste de retour du Vietnam et ex petit ami d'Angie. Le genre de type à ne pas mettre en colère. Et là, Snaky se sent très, très en colère...Faites vos jeux, rien ne va plus !Dottie, la femme sans homme, va se sentir pour une fois des titillements partout au contact du beau joueur. Leurs épidermes auront juste le temps de faire connaissance avant que les ennuis ne déboulent en rafales. Entre les nanas qui lui veulent beaucoup de mal et les mecs qui lui veulent beaucoup trop de bien, Dottie devra slalomer tout en finesse. Snake Eyes l'abandonnera pour tenter de réaliser son rêve : loger une balle dans la belle tête de Jane Fonda. Il l'a loupée au Vietnam d'un cheveu alors qu'elle faisait ami-ami avec les BoDoïs du Vietcong. Cette fois, lors d'une manif pacifiste et naturiste menée par l'actrice vêtue de ses seules convictions, il pense avoir une seconde chance. Et quand Snaky a une idée en tête...Faites vos jeux, rien de va plus !Yann mêle les intrigues en orfèvre dans cette histoire bourrée de clins d'oeil aux années soixante. Ses beautés blondes ou brunes savent être méchantes comme des teignes ou fondantes comme des fruits bien mûrs. Le dessin de Berthet, d'une classe folle, ajoute à la fascination.Leurs jeux sont faits, tout va très bien ! Contrairement aux deux trilogies précédentes, cet épisode se conclut au deuxième album. La charge concoctée par Yann le dynamiteur étant la même, l'impact n'en est que plus dévastateur.
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LUCKY COMICS
Au cours d'un Rodéo, Jolly Jumper tombe amoureux d'une magnifique jument, Province. Ce coup de foudre bouleverse la vie de Lucky Luke qui devra se rendre au Québec sur les traces de la belle afin de rendre le sourire à son fidèle compagnon. Ce nouvel album de Lucky Luke nous permet de découvrir le talent de Laurent Gerra, amoureux de la série, dans son nouveau rôle de scénariste brillant et de constater, après le Cuisinier français, qu'Achdé est un remarquable imitateur du Maître Morris. Une addition de talents qui fait de La Belle Province un album événement. Reprendre une série est toujours un exercice extrêmement complexe, surtout lorsqu'il s'agit d'un mythe comme Lucky Luke créé et animé pendant près de 50 ans par l'un des plus grands génies de la Bande Dessinée, l'immense Morris.Au dessin, Achdé a démontré à travers ses séries et surtout avec le Cuisinier français qu'il était capable de faire revivre avec respect et créativité le plus célèbre cow-boy de la Bande Dessinée. Charge à Laurent Gerra, l'imitateur et l'humoriste le plus populaire de la dernière décennie, de succéder à Goscinny, De Groot ou Nordman. Le pari est superbement réussi. En amoureux fidèle de la série, Laurent Gerra a su faire revivre tous les codes des meilleurs Lucky Luke en y ajoutant sa touche personnelle à travers une incroyable brochette de seconds rôles savoureux, de Céline, chanteuse de cabaret à Bernard Henry Levy Strauss, inventeur du jean et des chemises amidonnées.L'histoire sonne comme un classique. A la recherche de la fiancée de Jolly Jumper, Lucky Luke part au Québec. Dans ce Far West francophone, le cow-boy solitaire croisera la route d'un aigrefin qui pense que l'argent peut tout acheter. Tout sauf la conscience de notre héros qui se dressera, seul comme toujours, contre les bandits. Poursuites, chevauchées, duels dans la neige et bien sûr d'homériques batailles de saloons, tous les ingrédients sont là pour le plus grand plaisir des lecteurs petits et grands.Les auteurs Scénariste débutant mais amoureux sincère de Lucky Luke et du Québec, Laurent Gerra signe avec la Belle Province sa première Bande Dessinée. Il a cependant une certaine expérience (!) dans l'humour, l'écriture de sketchs et les caricatures. Achdé s'est d'abord illustré aux manettes de CRS Détresse, il a fait ses premières armes sur Lucky Luke avec le Cuisinier français et relève le défi avec brio.
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HORS COLLECTION
Le tome 3 de l'Intégrale Uderzo consacré aux années clés 1953 à 1955 : le tandem Goscinny-Uderzo est lancé ! Premières planches jamais vues de séries peu connues du grand public, épisodes complets, nombreux dessins inédits.En 1953, pour le tout jeune couple que forment Albert et Ada Uderzo, c'est le temps des vaches maigres... mais heureuses ! Albert travaille de cinq heures du matin à minuit : la passion dévorante pour le dessin l'habite depuis toujours. Entre 1953 et 1955, avec, entre autres, Jean-Michel Charlier et René Goscinny, Uderzo produit des planches humoristiques (ou non) par dizaines, et des illustrations époustouflantes de réalisme par centaines.Il dessine la troisième aventure du chevalier Belloy, Le Baron maudit, sur un scénario de Jean-Michel Charlier.Les 4 illustrations quotidiennes publiées dans La Libre Belgique entre 1953 et 1955 restent une parenthèse agréablement surprenante de réalisme dans l'œuvre d'Uderzo. L'agrandissement de certaines de ces compositions mettent au jour des pépites et révèlent l'œil cinématographique du dessinateur (plans en plongée, travellings...). Sans compter la diversité des sujets (histoire et actualité), la maîtrise des aplats noirs sur fond blanc...Valérie André, une héroïne de la guerre d'Indochine paraît en 1954 dans Bonnes Soirées, vraisemblablement sur un scénario de Jean-Michel Charlier. Les dessins sont au lavis pour imiter le roman-photo.Avec le troisième épisode des aventures de Jehan Pistolet, le duo Goscinny et Uderzo trouve son rythme de croisière et fonctionne à merveille. Le dessinateur est en phase avec le scénario bourré d'humour : les prémices d'Astérix sont là...En 1954, sur commande de La Libre Belgique, le tandem Goscinny-Uderzo crée Luc Junior, apportant à la BD humoristique un brin de fraîcheur.Une histoire de l'Oncle Paul, Le Fils du tonnelier, sera la seule collaboration d'Uderzo au journal Spirou.Enfin, un autre personnage est créé en 1954 : Bill Blanchart. Le scénario de Goscinny nous entraîne dans une chasse au requin et Uderzo démontre une nouvelle fois son aisance dans le style réaliste.Au fil de ces 424 pages fabuleuses de planches soigneusement restaurées, de dessins inédits, de documents d'archives, de commentaires du maître, le talent d'Uderzo explose, le trait s'affirme et s'affine, les blagues fusent. Bien plus qu'une compilation de séries BD présentées ici dans leur intégralité, cette intégrale est une merveilleuse malle aux trésors à ouvrir d'urgence !
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14,00 €
FAVRE
La vie de Charles-Frédéric Brun commence par une grande plage blanche de trente-neuf ans. Il serait né à Colmar de parents inconnus en 1804 ou 1811. Sans acte de naissance, un personnage est exposé, la fiction peut le saisir comme la mort saisit le vif. Les auteurs ont choisi 1804.Ses dons le prédestinaient à devenir un artiste de l'image. Avec le retour de la royauté et le pouvoir restauré de l'Eglise à cette époque, l'imagerie religieuse offre le débouché le plus sûr pour un jeune talent.Il exerce en Alsace, plus loin dans la vallée du Rhône et peut-être jusque dans le Midi, une vie ambulante d'imagier qui migre aux beaux jours vers les lieux de pèlerinage bien achalandés. Sur les chemins, il se dira qu'il « aurait » tué son capitaine. Il quitte la France pour rejoindre l'abbaye de Saint-Maurice, en Suisse, où des chanoines l'attendent.On lui propose alors à lui, le lettré, d'apprendre à lire et à écrire aux analphabètes des vallées. Mais jamais il ne fera un bon maître d'école. Sa mission est celle d'un imagier de Dieu. La présence de cet étranger ne passe pas inaperçue dans la région, des gendarmes sont à la trousse du proscrit français. Il fuit en Savoie, sans laisser de trace pendant plusieurs années. C'est à l'automne 1846 qu'il réapparaît, amaigri.En possession de couleurs et de papier, le temps est venu pour lui de commencer sa mission. Il mendie sa nourriture qu'il paye en retour avec des images inspirées par le Très-Haut. Plus tard, il acceptera d'entrer chez ceux qui les lui commandent pour les réaliser plus à son aise. Il devient peintre mural et peintre de chapelle. Les gendarmes le recherchent toujours, mais il est sous la protection des autorités religieuses. Tout le monde a beaucoup d'admiration pour lui.L'homme a aussi d'autres talents. Il connaît la vertu des plantes. Improvisé médecin de campagne, il soigne ses «patients» avec une pharmacopée bien à lui. Durant plus de vingt ans, il sillonne les bois et les vallées, de village en village. Il meurt en 1871 à 67 ans, après une vie de sacrifice qu'il s'est lui-même infligée.
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VENTS D'OUEST
Que se passe-t-il quand un village breton considère un membre de sa communauté aussi malfaisant qu'une cellule malade ? Le dénouement épique de ce diptyque passionnant et envoûtant.Le retour au village de Kerfilec du couple Honoré Pencrec'h et Camille Desfhouet ne fait pas que réveiller les cancans sur leur compte. Il dérange la tranquillité chérie des villageois. Car même si elle pense bien dissimuler ses sombres desseins, tous le redoutent ; la riche Camille est revenue pour se venger. Mais de quoi ? !C'est pour tenter de le découvrir, qu'Hortense Malanges, directrice de l'école Capucine nichée sur l'île du Dourduff, ressort ses poudres magiques de ses malles empoussiérées. En faisant revivre un instant Camille et Honoré enfants, elle ne se doute pas qu'elle va gravement envenimer la situation ! C'est sa première expérience de sorcellerie et sans s'en rendre compte, elle laisse s'échapper le jeune Honoré. Perdu dans ce futur inconnu, il s'empresse d'attenter à la vie de la Camille adulte...de sa « future épouse » ! Heureusement que sa soeur Adeline, plus rouée qu'Hortense en matière de magie, peut ressusciter Camille et rétablir provisoirement la situation.Mais le jeune Honoré se balade toujours dans le présent, et les soupçons du juge de paix Cuchard, dépêché de Roscoff, et tombé fou amoureux de Camille, sont loin d'être apaisés. Instrument plus ou moins complice de sa vengeance, il voudrait bien se débarrasser du mari encombrant, mais aussi punir le village tout entier de sa méchanceté envers sa bien-aimée.De leur côté, avec beaucoup de difficultés, Honoré et son « lui-même » enfant ont fait connaissance. Ils conjuguent leurs souvenirs et leurs réflexions souvent violemment opposées, faisant resurgir à la surface un terrible passé, à l'origine de l'amertume de Camille.Louis, l'ancien forçat amoureux d'Hortense, la sorcière Adeline, la jolie Emma, amour d'enfance d'Honoré prématurément disparue, le juge Cuchard, Camille, Honoré et tout le village . Très vite, chacun va forcément devoir choisir son camp, car le rouleau compresseur de la vérité arrive dans l'ombre. Les évènements s'accélèrent, vers un dénouement aussi tranchant que les falaises de Kerfilec.Comme dans le Sleepy Hollow de Tim Burton, les paysages bretons et les villageois sont de véritables protagonistes de l'histoire, bien ou malveillants avec les héros, selon qu'ils se fondent plus ou moins avec le décor.Les thèmes abordés par Djian (la vengeance, l'innocence brisée, la cruauté de l'enfance) comme le dessin tantôt tendre tantôt cruel de Vincent, tout rappelle Peter Pan, le chef d'oeuvre de Loisel.Une référence plutôt flatteuse !
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25,00 €
TABOU
Cet ouvrage est l'adaptation en bandes dessinées des deux plus grands succès du Marquis de Sade : Justine ou les Malheurs de la vertu et Histoire de Juliette, ou les Prospérités du vice.Librement adaptée des ouvrages du Marquis, la vision de Caceres respecte néanmoins l'ambiance et la perversité de l'œuvre originale. L'auteur a fait le choix d'utiliser Juliette pour narrer les deux récits alternativement comme pour présenter un ensemble logique de la vie des deux sœurs.Inédite, cette version des délires du Marquis de Sade, présente en 28 épisodes (pour un ensemble de 144 pages!) l'intégralité de l’œuvre de Caceres sur le sujet. Certains pourront être choqué par les scènes sadiques présentes dans l'ouvrage, néanmoins elles sont le reflet exact des écrits de celui qui fut présenté comme «l’écrivain de tous les paradoxes». Parmi les 28 épisodes, les 5 premiers ont été publiés en Espagne par le magazine Wet Fetish, et les épisodes 6 à 16 par Wetcomix (deux magazines des éditions Mega - multimedia). Trouvant les récits trop choquants, Mega - multimedia décida de cesser la publication qu'elle jugeait inadaptée au contenu de ses médias à la pornographie conventionnelle. Ainsi, cet album est le premier recueil intégral de cette série sulfureuse.Raulo CACERES, né à Cordoue, Espagne en 1976, appartient à la nouvelle bande dessinée andalouse apparue dans les années 90. Depuis ses débuts il participe à de nombreux fanzines hispaniques tels que Birux, Fanzipote, Voz en off ou Communicarte. Diplômé en Beaux-arts de Grenade, il entre au service de Wetcomix, le magazine de bandes dessinées érotiques de l'édition andalouse Megamultimedia, en 1998 où il produit la Elizabeth Bathory, une aventure érotico-vampirique en 21 épisodes. Depuis Cacérès a produit deux autres séries : Cuentos Mórbidos (Histoires morbides) et Justine et Juliette,adaptation en bandes dessinées des célèbres ouvrages du Marquis de Sade. Toute l'œuvre de Cacérès se caractérise par un mélange de styles poussant vers l'extrême : un dessin très sombre souligné par le clair-obscur et le baroque, des histoires très érotiques voire pornographiques, des scénarios fantastiques ésotériques ou libertins. Bref, tout dans l'œuvre de Cacérès respire l'extrême. En 2002 et 2003, il illustre les jeux de rôles Aquelarre, juego de rol demoníaco medieval (Sabbat, jeu de rôle démoniaque médiéval, chez Proyectos Editoriales Crom) et Juego de rol del Capitán Alatristele (Jeu de rôle du Capitaine Alatriste, chez Devir). Durant les années qui suivent il fera éditer ses bandes dessinées aux USA et au Canada (ErosComix de Fantagraphics) et NBM, en Hollande (Librepress). Il est aujourd'hui un collaborateur régulier du mensuel espagnol Eroscomix (Dolmen) ou il produit sa dernière œuvre Aguas Calientes (Eaux Chaudes).
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13,00 €
DARGAUD
C'est fou ce que la conjugaison d'un grain de sable et de la théorie des dominos peut faire comme dégâts ! Prenez le cas de Mr Quayle. Ce milliardaire US s'apprête à signer un pharamineux contrat avec le Khalakjistan (ex URSS). Enjeu, des mines contenant le fameux germanium que tout le monde s'arrache. Il ne lui reste plus qu'à lever l'option prise à travers sa filiale française et l'affaire est emballée. C'est là qu'intervient le grain de sable sous forme d'un brave paysan traversant une route du Khalakjistan. La valse des dominos s'enclenche. Pour éviter le chariot, un camion français percute la voiture du Ministre de la guerre local qui en avale son bulletin de naissance. Le routier en prend pour trente ans. Sous la pression de son syndicat qui menace de bloquer les routes, Paris boycotte le Khalakjistan. Du coup, l'option de Quayle ne vaut plus que son poids de papier. Seule solution pour relancer le jeu, faire évader le routier. C'est là qu'intervient Wayne Shelton. Une figure. A dirigé à 19 ans des commandos qui menaient la vie dure au Vietcong en lui tombant dessus par le Laos. Une référence. S'est ensuite recyclé contrebandier au Moyen-Orient qu'il connaît, caillou par caillou, de Beyrouth à Kaboul. Pour dix millions de dollars, Shelton va rameuter son ancienne équipe et monter un plan remarquablement vicieux pour libérer le routier. Évidemment d'autres grains de sable vont transformer l'opération montée au millimètre en un enfer mortel. Les survivants seront rares. Et excessivement en colère. Vive la grand aventure ! A mi-chemin entre le commando Caïman de Bruno Brazil et Les douze salopards, la série Wayne Shelton redonne ses lettres de noblesse à la BD qui déménage. Cerise sur le gâteau, Van Hamme (XIII, Thorgal, Largo Winch) a mis au point un festival de ferraille tordue, incendiée, pulvérisée qui a rappelé sa belle jeunesse à Christian Denayer créateur, dans les années70, de la célèbre série des Casseurs. A l'issue de cette première aventure en deux albums, Jean Van Hamme passe le flambeau à Thierry Cailleteau, créateur d'Aquablue, qui concocte déjà pour Denayer la prochaine aventure de Shelton, seul baroudeur quinquagénaire de la BD !
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11,99 €
DARGAUD
C'est fou ce que la conjugaison d'un grain de sable et de la théorie des dominos peut faire comme dégâts ! Prenez le cas de Mr Quayle. Ce milliardaire US s'apprête à signer un pharamineux contrat avec le Khalakjistan (ex URSS). Enjeu, des mines contenant le fameux germanium que tout le monde s'arrache. Il ne lui reste plus qu'à lever l'option prise à travers sa filiale française et l'affaire est emballée.C'est là qu'intervient le grain de sable sous forme d'un brave paysan traversant une route du Khalakjistan. La valse des dominos s'enclenche. Pour éviter le chariot, un camion français percute la voiture du Ministre de la guerre local qui en avale son bulletin de naissance. Le routier en prend pour trente ans. Sous la pression de son syndicat qui menace de bloquer les routes, Paris boycotte le Khalakjistan. Du coup, l'option de Quayle ne vaut plus que son poids de papier.Seule solution pour relancer le jeu, faire évader le routier.C'est là qu'intervient Wayne Shelton. Une figure. A dirigé à 19 ans des commandos qui menaient la vie dure au Vietcong en lui tombant dessus par le Laos. Une référence. S'est ensuite recyclé contrebandier au Moyen-Orient qu'il connaît, caillou par caillou, de Beyrouth à Kaboul.Pour dix millions de dollars, Shelton va rameuter son ancienne équipe et monter un plan remarquablement vicieux pour libérer le routier. Évidemment d'autres grains de sable vont transformer l'opération montée au millimètre en un enfer mortel. Les survivants seront rares. Et excessivement en colère.Vive la grand aventure ! A mi-chemin entre le commando Caïman de Bruno Brazil et Les douze salopards, la série Wayne Shelton redonne ses lettres de noblesse à la BD qui déménage.Cerise sur le gâteau, Van Hamme (XIII, Thorgal, Largo Winch) a mis au point un festival de ferraille tordue, incendiée, pulvérisée qui a rappelé sa belle jeunesse à Christian Denayer créateur, dans les années 70, de la célèbre série des Casseurs.A l'issue de cette première aventure en deux albums, Jean Van Hamme passe le flambeau à Thierry Cailleteau, créateur d'Aquablue, qui concocte déjà pour Denayer la prochaine aventure de Shelton, seul baroudeur quinquagénaire de la BD !
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150,00 €
TASCHEN
Esprit parmi les plus créatifs du XXe siècle, Walt Disney a élaboré un univers imaginaire unique et inégalé. Peu de classiques du 7e art ont autant révolutionné la narration cinématographique et enchanté des générations successives sur tous les continents que son incroyable collection de dessins animés.Dans cet ouvrage TASCHEN, premier volume d'une des publications illustrées les plus complètes sur les dessins animés Disney, quelque 1500 images et des essais signés par d'éminents spécialistes de Disney nous transportent en plein coeur du studio à l'époque de son « âge d'or de l'animation ». Ce livre de référence retrace la fabuleuse épopée de l'animation Disney : le muet, puis le premier long-métrage, Blanche-Neige et les sept nains (1937), l'expérimental et novateur Fantasia (1940), et ses derniers chefs-d'oeuvre, Winnie l'Ourson et l'arbre à miel (1966) et Le Livre de la jungle (1967).Grâce à des recherches approfondies dans les collections historiques de la Walt Disney Company et dans des collections privées, l'éditeur Daniel Kothenschulte s'appuie sur les précieuses peintures concept et les story-boards pour dévoiler le processus de fabrication de ces chefs-d'oeuvre de l'animation. Les magistrales planches d'assemblage des cellules fournissent des illustrations très détaillées de scènes restées célèbres, tandis que de rares clichés pris par les photographes de Disney et des extraits des conférences de rédaction entre Walt et son équipe permettent une incursion privilégiée dans le processus créatif de l'illustre maison.Un chapitre est consacré à chacun des grands films d'animation réalisés du vivant de Walt, dont Pinocchio, Fantasia, Dumbo, Bambi, Cendrillon, Peter Pan, La Belle et le Clochard et Les 101 Dalmatiens, sans oublier les trésors plus confidentiels comme les courts métrages expérimentaux de la collection Silly Symphonies et les films musicaux à épisodes comme La Boîte à musique et Melodie Cocktail, sous-estimés, qui ont tous bénéficié de la même attention et des mêmes recherches méticuleuses. Un grand nombre de projets inaboutis, parmi lesquels une proposition de suite pour le légendaire dessin animé musical Fantasia ou un hommage à Davy Crockett par le peintre Thomas Hart Benton, figurent aussi dans le livre aux côtés d'oeuvres originales rarement vues. Au fil des pages, les contributions d'experts reconnus comme Leonard Maltin, Dave Smith, Charles Solomon, J.B. Kaufman, Russell Merritt et Brian Sibleyracontent la fabrication de chaque film.Conscients que le style Disney est l'oeuvre d'un travail collectif autant que du maître lui-même, les auteurs des Archives des films Walt Disney remercient les remarquables dessinateurs et designers qui ont influencé le style du studio, notamment Albert Hurter, Gustaf Tenggren, Kay Nielsen, Carl Barks, Mary Blair, Sylvia Holland, Tyrus Wong, Ken Anderson, Eyvind Earle et Walt Peregoy.
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34,50 €
CORNELIUS
Shigeru Mizuki est né en mars 1922 à Sakai-minato, petite ville côtière du sud-ouest du Japon. Il connaît dans cette province tranquille une enfance libre et heureuse, période faste dont il s'inspirera à de nombreuses reprisesdans ses mangas. Très tôt, il montre des aptitudes étonnantes pour le dessin, talent encouragé sans réserve par ses parents. Il a à peine vingt ans lorsque la guerre du Pacifique vient interrompre ses espoirs de carrière.Enrôlé dans l'armée impériale japonaise, il est envoyé dans la jungle de Nouvelle-Guinée, où il va vivre un véritable cauchemar: il contracte rapidement la malaria, assiste à la mort de ses camarades et perd le bras gauche dans un bombardement... Détenu sur place à la fin de la guerre, il se lie avec les membres d'une tribu locale, amitié qui le sauvera de la famine, de la maladie et de la folie. Ce n'est finalement qu'en 1957, après une vie déjà trop riche de souvenirs et de blessures, qu'il entame la carrière de mangaka qui a fait de lui l'un des plus grands raconteurs d'histoires de son pays.Auteur singulier et généreux, il ne cesse d'explorer tout au long de son oeuvre les univers qui se cachent derrière notre monde pour mieux dire sa profonde compréhension de l'âme humaine, et communiquer à ses lecteurs l'empathie qu'il éprouve pour toutes les formes de vie. Après NonNonBâ et Opération Mort (Fauves du Meilleur Album et du Patrimoine en 2007 et 2009 au festival d'Angoulême), les éditions Cornélius présentent avec Vie de Mizuki un autre chef-d'oeuvre et une nouvelle facette de ce géant du manga.Le succès sans commune mesure de la bande dessinée au Japon, son ancrage dans la société, sa forme unique et ses thèmes de prédilection, s'expliquent une fois placés en regard de l'Ere Showa (1926-1989). Les biographies des pionniers du manga, de Vie et Mizuki de Shigeru Mizuki à Une vie dans les marges de Yoshihiro Tatsumi, témoignent autant de l'explosion d'un art populaire que de cette période parmi les plus complexes de l'histoire du Japon.La Vie de Mizuki rappelle qu'en un peu plus d'un siècle, cet archipel presque exclusivement constitué de villages de pêcheurs s'est mué en l'une des plus grandes puissances industrielles mondiales. Entre-temps, un élan de modernité et de nationalisme a emporté ses hommes vers la guerre, avant de rapatrier les survivants sur une terre occupée, en perte d'identité, en marche d'industrialisation forcée, démunie de son armée et de son besoin de produire de l'énergie.Cette société qui n'aurait plus besoin de se défendre ni de se nourrir allait accoucher d'une forme d'expression naturellement enfantine, mais d'une richesse indéniable: le manga. Shigeru Mizuki, cet artiste qui a ressuscité le goût du folklore au Japon, incarne plus que quiconque cette édifiante réaction artistique face au poids de l'Histoire: celle d'un homme qui a perdu un bras au combat et rentre dans son pays pour donner vie à un courageux fantôme à qui l'on a volé un oeil.Récit d'un destin hors du commun, témoignage unique sur la mutation d'un monde, Vie de Mizuki est une extraordinaire fresque romanesque qui embrasse un siècle de chaos et d'inventions.
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38,00 €
LOMBARD
Le 26 septembre 1946, en même temps que la sortie du tout premier numéro du journal Tintin , l'aventure des Editions du Lombard démarrait sur les chapeaux de roues... pour ne plus s'arrêter ! Depuis, traversant des périodes tantôt fastes et tantôt plus difficiles, l'éditeur n'a effectivement pas cessé de contribuer activement à imposer la bande dessinée auprès des jeunes de 7 à 77 ans . Pari réussi ! Aujourd'hui, la BD fait partie de notre quotidien et tout le monde la reconnaît comme un mode d'expression artistique à part entière... Cette reconnaissance et cette popularité, la bande dessinée les doit bien sûr aux talents des scénaristes et dessinateurs qui ont oeuvré à distraire, captiver et cultiver les jeunes et moins jeunes. Elle les doit aussi à des éditeurs dont l'enthousiasme a su motiver des décennies de créativité ininterrompue. Elle les doit surtout aux millions de lecteurs sans qui ni les magazines ni les albums n'auraient jamais été publiés... En s'engageant à retracer année par année, mois par mois, une éternité lancée d'aventures bédessinées, cette chronique du Lombard rend d'abord hommage à tous ceux qui ont fait et qui font la renommée internationale de la célèbre maison d'édition. Raconter les grands moments et petits secrets de la vie éditoriale au Lombard, cela revient à raconter toute l'Histoire en marche de la BD et à citer la plupart des auteurs et héros qui ont fait et font la réputation mondiale du 9e Art franco-belge. En effet, que de créateurs désormais incontournables et de personnages de papier légendaires ont été révélés et / ou consacrés par les magazines, albums et films d'animation du Lombard ! En évoquant également pour chaque année décortiquée dans cette chronique, tout ce que la bande dessinée a produit de marquant hors du catalogue Lombard, cette suite d'ouvrages ambitionne en outre d'être une anthologie de références pour tout bédéphile. De plus, parallèlement aux innombrables informations relatives à la BD, le lecteur pourra à tout instant raccrocher ses souvenirs aux encarts consacrés aux grands événements politico sociaux et aux principales découvertes dans le monde des arts et du spectacle. Quel meilleur moyen d'inscrire l'Histoire du Lombard dans l'Histoire ? Dans l'espoir que le lecteur prendra autant de plaisir à lire cette Aventure... sans fin que les auteurs et l'éditeur ont eu et ont à la (re) vivre, Le Lombard vous invite à bord de sa machine à remonter le temps et à ouvrir les portails de l'avenir. Bon voyage ! Bonne lecture !
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LOMBARD
Le 26 septembre 1946, en même temps que la sortie du tout premier numéro du journal Tintin , l'aventure des Editions du Lombard démarrait sur les chapeaux de roues... pour ne plus s'arrêter ! Depuis, traversant des périodes tantôt fastes et tantôt plus difficiles, l'éditeur n'a effectivement pas cessé de contribuer activement à imposer la bande dessinée auprèsdes jeunes de 7 à 77 ans . Pari réussi ! Aujourd'hui, la BD fait partie de notre quotidien et tout le monde la reconnaît comme un mode d'expression artistique à part entière... Cette reconnaissance et cette popularité, la bande dessinée les doit bien sûr aux talents des scénaristes et dessinateurs qui ont oeuvré à distraire, captiver et cultiver les jeunes et moins jeunes. Elle les doit aussi à des éditeurs dont l'enthousiasme a su motiver des décennies de créativité ininterrompue. Elle les doit surtout aux millions de lecteurs sans qui ni les magazines ni les albums n'auraient jamais été publiés... En s'engageant à retracer année par année, mois par mois, une éternité lancée d'aventures bédessinées, cette chronique du Lombard rend d'abord hommage à tous ceux qui ont fait et qui font la renommée internationale de la célèbre maison d'édition. Raconter les grands moments et petits secrets de la vie éditoriale au Lombard, cela revient à raconter toute l'Histoire en marche de la BD et à citer la plupart des auteurs et héros qui ont fait et font la réputation mondiale du 9e Art franco-belge. En effet, que de créateurs désormais incontournables et de personnages de papier légendaires ont été révélés et / ou consacrés par les magazines, albums et films d'animation du Lombard ! En évoquant également pour chaque année décortiquée dans cette chronique, tout ce que la bande dessinée a produit de marquant hors du catalogue Lombard, cette suite d'ouvrages ambitionne en outre d'être une anthologie de références pour tout bédéphile. De plus, parallèlement aux innombrables informations relatives à la BD, le lecteur pourra à tout instant raccrocher ses souvenirs aux encarts consacrés aux grands événements politico sociaux et aux principales découvertes dans le monde des arts et du spectacle. Quel meilleur moyen d'inscrire l'Histoire du Lombard dans l'Histoire ? Dans l'espoir que le lecteur prendra autant de plaisir à lire cette Aventure... sans fin que les auteurs et l'éditeur ont eu et ont à la (re) vivre, Le Lombard vous invite à bord de sa machine à remonter le temps et à ouvrir les portails de l'avenir. Bon voyage ! Bonne lecture !
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4,50 €
L'ASSOCIATION
Après « NUMÉRO UN », « DERNIER NUMÉRO (EN DATE) », voici venir « NOUVELLE FORMULE », le numéro trois de Mon Lapin Quotidien. C'est logique, ça se tient (et ça vaut mieux que deux « tu l'auras »).Emballé sous une élégante une en négatif, sur le fond noir de laquelle se prélassent les blanches typos et les exquises têtes de mort exécutées par ce que la scène internationale du dessin compte de plus gratiné, les moments forts de ce numéro, en outre de nos rubriques habituelles et de nos fidèles compagnons de route (en vrac, à la louche et sans exhaustivité : « Lapinot » de Lewis Trondheim, « Vous êtes ici » de Fabio Viscogliosi, « Proposition de loi » de Jean-Yves Duhoo, « L'Autofictif » d'Éric Chevillard, « Journaux intimes d'adolescence » d'Aurélie William-Levaux et Christophe Levaux, « Belles vues » de Joko, « L'Horrorscope » de Rocco, « Lefranc Parler », par Jochen Gerner, « HP 3 » de Lisa Mandel, la rubrique « Santé » de Thomas Baumgartner, les fragments du Mexique de Raphaël Meltz, Denis Robert, etc.), seront : une pleine page apocalyptico-politico-mystico-pop de Pacôme Thiellement, illustrée avec maestria par Killoffer, deux pages et demi king size d'une bande dessinée inédite et inouïe de David B., mais aussi, accompagnés par un texte de Jean-Luc Fromental, les 90 autoportraits à la minerve de notre chère Joëlle Jolivet à qui nous souhaitons un prompt rétablissement.Des larmes, du sang et de l'os, donc. Mais aussi : de la chair, de la poilade, des nouvelles de L'Association. Encore un numéro roboratif !Auteur(s) : Max Andersson, François Ayroles, David B., Baladi, Edmond Baudoin, Thomas Baumgartner, Abdelkader Benchamma, Charles Berberian, Blanquet, Isabelle Boinot, Sylvestre Bouquet, Denis Bourdaud, Claire Braud, Charles Burns, Chaumaz, Eric Chevillard, Jean-Luc Coudray, Fanny Dalle-Rive, Joe Daly, Agnès de Cayeux, Dorothée de Monfreid, Rachel Deville, Julie Doucet, Jean-Yves Duhoo, Florence Dupré La Tour, Quentin Faucompré, Jean-Luc Fromental, Tom Gauld, Jochen Gerner, Emmanuel Guibert, Matti Hagelberg, Joko, Joëlle Jolivet, JOSSOT, Killoffer, Andréas Kündig, Hervé Le Tellier, Étienne Lécroart, Dominique Lestel, Christophe Levaux, Thierry Longé, Nicolas Mahler, Lisa Mandel, Paul Martin, Clémentine Mélois, Raphaël Meltz, Morvandiau, Jérôme Mulot, Muzo, Laure Noualhat, François Olislaeger, Thomas Ott, Pablúx, José Parrondo, Vincent Pianina, Guillaume Pinard, Jérémy Piningre, Placid, Phileas PYM, Frédéric Rébéna, Gabriel Rebufello, Anouk Ricard, Denis Robert, Rocco, Stéphane Rosse, Christian Rosset, Florent Ruppert, Charlie Schlingo, Lars Sjunnesson, Rudi Spiessert, Stanislas, Corinne Taunay, Pacôme Thiellement, Jean-Michel Thiriet, Stéphane Trapier, Lewis Trondheim, Vincent Vanoli, Fabio Viscogliosi, Aurélie William-Levaux, Elhadi Yazi.
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15,00 €
URBAN COMICS
FLEX MENTALLO est un tournant dans la carrière de Grant Morrison, scénariste écossais qui a connu, à travers ses trente années d’activité, plusieurs révolutions personnelles, adaptant son style, ses thèmes et ses obsessions au gré des modes et du temps qui passent.Le héros de cette oeuvre est issu de sa précédente série chez DC Comics, DOOM PATROL, qu’il anima avec le dessinateur Richard Case sur une quarantaine de numéros, de 1989 à 1993. La Patrouille en question est un groupe d’handicapés et de phénomènes de foire aux pouvoirs surhumains et aux névroses infinies qui, réunis autour de leur leader en chaise roulante – Le Chef – tentent, tant bien que mal, de se trouver une place dans la société, ainsi qu’une raison d’exister, en sauvant la planète. Au cours de leurs pérégrinations, ces anti-héros visitent les sous-sols du Pentagone et y trouvent, piégé, un jeune créateur de BD, Wally Sage, l’inventeur d’un de leurs membres : le musculeux Flex Mentallo. Flex est au départ un gag, dérivé des pubs pour le développement physique, mais Grant Morrison a bien vite l’idée de se servir du caractère parodique du personnage pour en faire un manifeste au nom du retour des super-héros bondissants et colorés.En effet, à l’époque de sa parution (1996), les comics américains sont dans une mouvance appelée « L’Âge Sombre » (Dark Age) : les anti-héros, des vigilants comme Wolverine, le Punisher ou des super-psychopathes comme Lobo, sont légion, et pire, les super-héros d’antan ont troqué leur code moral et leurs pouvoirs fabuleux contre un rictus permanent, doublé d’armures et d’armements toujours plus dissuasifs. Aux capes, loups et collants succèdent les protège-genoux, les épaulettes à pointes et les bandanas : c’est le moment pour un justicier solaire en slip léopard de venir sauver le monde… ou en tout cas, celui des comic books.Fan de super-héros devant l’éternel, Grant Morrison, qui scénarise à l’époque une nouvelle version de la Ligue de Justice d’Amérique (JLA), groupe réunissant entre autres Superman, Batman et Wonder Woman, y lance ainsi un appel à retrouver le sens du merveilleux qui faisait les délices de ses lectures d’enfant. Car Flex Mentallo est également une autobiographie déguisée de son auteur, ici associé à celui qui allait devenir son collaborateur privilégié : Frank Quitely. Avant de réaliser de concert d’autres coups d’éclat comme ALL STAR SUPERMAN, NOU3 ou BATMAN & ROBIN, FLEX MENTALLO est leur premier travail en commun, et déjà la symbiose est totale. Via le personnage de Wally Sage, Grant Morrison évoque certains de ses souvenirs : la peur de la guerre nucléaire, le refuge dans les super-héros ou la musique rock. Mais loin d’en faire un récit linéaire, l’auteur va s’amuser à faire se percuter fiction et réalité : dès lors, les super-héros, depuis leur QG et autre tour de garde, cherchent à investir nos allées les plus sinistres et l’humanité se retrouve éclairée par un ciel déchiré de formes costumées.En quatre épisodes, évoquant chacun un Âge du comic book, de l’Âge d’Or primitif à l’Âge Sombre qui révèle les désirs secrets de leurs personnages autant que ceux de leurs lecteurs, en passant par l’Âge d’Argent et ses métamorphoses psychédéliques, Grant Morrison et Frank Quitely offrent une lettre d’amour aux comic books qui se termine par une communion totale avec ces sentinelles de papier, en vue d’un avenir des plus radieux.
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