
8,20 €
9EME MONDE
Nous avons passé pas mal de temps à Drouot, la salle de vente de la rue de Richelieu, à Paris.Il y avait Chaland qui y achetait des meubles design sixties rouge inouïs, Avril et Götting, et, parfois Berbérian... Après la mort de Chaland en 1990, nous avons continué à y aller. Nous habitions tous pas loin, il suffisait de dégouliner les pentes de Montmartre, fonçant coudes au corps, pour nous retrouver écumant les salles d'exposition. L'oeil s'éduque en regardant, certes, les chef-oeuvres, mais aussi les mauvais tableaux.Drouot regorge des deux, une vraie caverne d'Ali Baba, avec des empilements de meubles, de vins fins, de tapis, d'affiches de collection, de gravures, de livres illustrés par Gus Bofa ou George Grosz. C'est d'ailleurs ma période George Grosz. Les têtes de mes personnages sont énormes. C'est normal... Jusqu'en 1996, j'ai accumulé plus de trois cents pages d'études et de recherches inspirées par le lieu et le thème plus large du milieu artistique et de la peinture.A la même époque j'ai aussi encré les dessins présents dans ce livre. La plupart sont inédits. Certains d'entre eux ont été publiés dans des revues, comme The New Yorker, d'autres exposés en galeries, ou plus naturellement vendus aux enchères lors de ventes consacrées à des dessinateurs, à Drouot justement ! Serge CLERC.
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14,00 €
FRIMOUSSE
Comme tous les petits garçons, Pullboy est parfois confronté à des problèmes qu'il ne peut résoudre seul. Quand cela se produit, il sait comment trouver de l'aide :Enfiler le pull magique ! À chaque mission, sa couleur. Et hop ! Sitôt le pull enfilé, le voilà transporté dans une véritable caverne d'Ali Baba. À l'intérieur, il faudra trouver 4 éléments. Le parcours commence. Les objets trouvés, Pullboy pourra s'en servir pour se sortir de son problème.Aventure 1 :Pullboy veut repeindre la palissade du jardin.Mais d'une part il est trop petit et enfin, le chat pourchassant un oiseau, a fait tomber le pot de peinture.Comment faire ?Zou ! Pullboy court vers son armoire magique...Cette fois, ce sera le pull violet. Le temps de passer sa tête et le voilà qui déboule dans la caverne aux trésors. Avec l'aide du lecteur, il faudra trouver : un clown, deux cuillères, un tonneau de myrtilles et un éléphant !De retour au jardin, le clown expliquera comment propulser les myrtilles juteuses à l'aide des cuillères, et l'éléphant donnera aussi sa solution et révèlera son âme d'artiste.Enfin, Pullboy partagera la réussite de sa mission avec ses deux nouveaux amis, autour d'un goûter. Tout celà sous l'oeil du chat, réconcilié avec l'oiseau espiègle.
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10,95 €
DRUGSTORE
Heureux les pauvres d'esprit !Les Poissart met en scène dans de courtes histoires une galerie de personnages truculents, répartis en trois groupes : les Poissart, une famille de pauvres vivant dans une caravane sur un terrain vague ; les Landry, riches bourgeois habitant le proche quartier résidentiel huppé ; et un sanatorium au directeur crapuleux et aux malades cadavériques. Difficile de savoir lesquels sont les plus à plaindre ou à blâmer. Le directeur du sanatorium qui développe les maladies dermatologiques d'un patient pour apprécier en esthète les différentes nuances de couleurs apparaissant sur son corps ? Le père Poissart qui dépense le petit pécule économisé pour les études des enfants afin d'emmener sa femme à la pizzeria ? Monsieur Landry qui invite des africains faméliques à sa table pour inciter son fils à finir son assiette ?Comme souvent chez Tronchet, la peinture sociale corrosive confine au délire absurde... Mais c'est pour viser dans le mille et secouer nos esprits parfois sclérosés quil manipule ainsi en maître l'humour noir. Les tomes 1 à 4 des Poissart reprennent trois volumes édités par Albin Michel BD (Au bonheur des drames, Les Rois du rire et Pauvres mais fiers) dans une nouvelle présentation revue et corrigée par l'auteur. Les Poissart au paradis ! est quant à lui une nouveauté, qui transporte tout ce beau monde en voyage organisé en Afrique.
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16,00 €
MISMA
L'Artiste est une espèce de drôle d'oiseau. Pour l'apprivoiser, aménagez-lui un nid modeste mais délicat : quelques brindilles et un matelas à même le sol suffisent. L'Artiste mange très peu, il ne coûte pas cher en nourriture. Il boit beaucoup, mais rien de bien sophistiqué, des bières en canettes font généralement l'affaire. Offrez-lui quelques toiles, deux-trois pots de peinture et vous le verrez rapidement s'animer dans des gestes majestueux. Une mise en garde toutefois : l'Artiste est extrêmement timide et craint les bains de foule. Évitez toute exposition prolongée en public, il pourrait ylaisser ses plumes. Mais si vous prenez bien soin de votre Artiste, que vous lui offrez tout votre amour et votre indulgence, alors vous aurez peut-être la chance de voir cet oiseau frêle sortir de sa coquille et devenir l'un des plus grands artistes du XXIème siècle !Bien loin de la vie de bohème, l'auteure dépeint dans The Artist les frustrations et les tourments de l'Artiste. Elle en profite au passage pour tourner en dérision le monde de l'art contemporain, ses expositions surfaites, ses galeries éphémères, ses vernissages où il faut se montrer... Le dessin tremblant et épuré sur des aplats de couleurs vives, marque de fabrique de l'auteure allemande, accentue la platitude de ce petit monde où le superficiel peut côtoyer le génie créatif.
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Heureux les pauvres d'esprit !Les Poissart met en scène dans de courtes histoires une galerie de personnages truculents, répartis en trois groupes : les Poissart, une famille de pauvres vivant dans une caravane sur un terrain vague ; les Landry, riches bourgeois habitant le proche quartier résidentiel huppé ; et un sanatorium au directeur crapuleux et aux malades cadavériques. Difficile de savoir lesquels sont les plus à plaindre ou à blâmer. Le directeur du sanatorium qui développe les maladies dermatologiques d'un patient pour apprécier en esthète les différentes nuances de couleurs apparaissant sur son corps ? Le père Poissart qui dépense le petit pécule économisé pour les études des enfants afin d'emmener sa femme à la pizzeria ? Monsieur Landry qui invite des africains faméliques à sa table pour inciter son fils à finir son assiette ?Comme souvent chez Tronchet, la peinture sociale corrosive confine au délire absurde... Mais c'est pour viser dans le mille et secouer nos esprits parfois sclérosés quil manipule ainsi en maître l'humour noir. Les tomes 1 à 4 des Poissart reprennent trois volumes édités par Albin Michel BD (Au bonheur des drames, Les Rois du rire et Pauvres mais fiers) dans une nouvelle présentation revue et corrigée par l'auteur. Les Poissart au paradis ! est quant à lui une nouveauté, qui transporte tout ce beau monde en voyage organisé en Afrique.
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Heureux les pauvres d'esprit !Les Poissart met en scène dans de courtes histoires une galerie de personnages truculents, répartis en trois groupes : les Poissart, une famille de pauvres vivant dans une caravane sur un terrain vague ; les Landry, riches bourgeois habitant le proche quartier résidentiel huppé ; et un sanatorium au directeur crapuleux et aux malades cadavériques. Difficile de savoir lesquels sont les plus à plaindre ou à blâmer. Le directeur du sanatorium qui développe les maladies dermatologiques d'un patient pour apprécier en esthète les différentes nuances de couleurs apparaissant sur son corps ? Le père Poissart qui dépense le petit pécule économisé pour les études des enfants afin d'emmener sa femme à la pizzeria ? Monsieur Landry qui invite des africains faméliques à sa table pour inciter son fils à finir son assiette ?Comme souvent chez Tronchet, la peinture sociale corrosive confine au délire absurde... Mais c'est pour viser dans le mille et secouer nos esprits parfois sclérosés quil manipule ainsi en maître l'humour noir. Les tomes 1 à 4 des Poissart reprennent trois volumes édités par Albin Michel BD (Au bonheur des drames, Les Rois du rire et Pauvres mais fiers) dans une nouvelle présentation revue et corrigée par l'auteur. Les Poissart au paradis ! est quant à lui une nouveauté, qui transporte tout ce beau monde en voyage organisé en Afrique.
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9,50 €
L'ASSOCIATION
Dans le sillage de Contes & Décomptes, et d'un atelier réalisé dans le cadre du festival Pierre Feuille Ciseaux, Étienne Lécroart livre avec ce quatrième numéro un Mon Lapin qui prendra une place de choix dans la bibliothèque oubapienne :« J'ai décidé de reprendre pour ce Lapin un exercice que j'avais proposé à divers dessinateurs lors d'une cession de Pierre Feuille Ciseaux organisée par l'association Chifoumi en 2009 à la Saline Royale d'Arc et Senans. Cet exercice est lui-même inspiré d'un exercice de l'Oupeinpo (Ouvroir de Peinture Potentielle) : la pictée. Il s'agit de partir d'une planche existante, de la décrire méticuleusement sans en dévoiler l'essentiel et de proposer cette matrice à divers dessinateurs afin qu'il crée une nouvelle planche. Voici ici rassemblées les planches de 32 dessinatrices et dessinateurs à partir d'une planche de Reiser. » Isabelle Boinot, Olivier Josso, Catherine Meurisse, Benoît Jacques, Morvandiau, François Ayroles, Anne Simon, Mai Lan, Ibn Al Rabin, Sandrine Martin, Émile Bravo, Andréas Kundig, Guy Delisle, José Parrondo, Anouk Ricard, Vincent Vanoli, Jochen Gerner, Anne Simon etc. et Étienne Lécroart bien sûr, nous offrent une version oubapienne de la dérive.Un monde étrange se construit, tout en correspondances, en ruptures, en reprises de motif, qui donne à ce recueil une tonalité et un rythme particulier.
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16,00 €
FUTUROPOLIS
Dover W. Smith dit Winston : né à Douvres en 1903, écrivain et journaliste anglais. Décédé accidentellement en France en 1984.Après avoir étudié à Eton, il part en Chine en pleine tourmente révolutionnaire. Compagnon d'armes de George Orwell sur le front d'Aragon en Espagne, agent du MI-6 pendant la Seconde Guerre mondiale, la vie et l'oeuvre de Smith sont imprégnées des grands bouleversements de la première moitié du XXe siècle.Au début des années 50, il séjourne en Afrique équatoriale, avant de s'installer en Californie où il devient scénariste pour Hollywood. Il se retire dans les Alpes françaises au début des années 70 où il disparaîtra au cours d'une promenade en juin 1984. Smith laissera une autobiographie inachevée dans laquelle il se livre sans concession (Une vie, Gallimard, 1985).Cette autobiographie, Christian Perrissin la découvre chez un bouquiniste, et la première lecture est un enchantement.Une vie est l'adaptation de cette autobiographie. Elle relate une de ces existences comme ont pu l'être celles d'Hemingway, Graham Greene ou Kessel... Une formidable génération d'écrivains qui vivaient le plus intensément possible, aux quatre coins du monde, pour ensuite pouvoir livrer à leurs lecteurs des récits qui n'auraient pu être écrits par aucun autre.Une existence hors du commun qui devient, grâce à Christian Perrissin et Guillaume Martinez, la peinture de toutes les espérances d'une époque à travers cette bande dessinée en six volumes!
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12,00 €
SEPIA BD
Et si la lecture des bandes dessinées d’Hergé permettaient de se cultiver tout en se divertissant ? C’est le pari qu’a fait l’auteur de petit ouvrage qui analyse les 23 albums relatant les aventures du héros mondialement connu. Géographie, histoire, langue française, botanique, zoologie, astronomie, moyens de transport, musique, peinture, architecture... la liste est longue des thèmes abordés pour mesurer à quel point les albums sont documentés, précis et extrêmement riches sur le plan culturel (si l’on excepte les quatre premiers albums).Une innovation de taille dans ce livre à destination du grand public : la présence de QR codes (ou flash codes) qui permettent d’écouter aussi bien L’air des bijoux (Ah je ris de me voir si belle en ce miroir..), que des extraits de trompes tibétaines, les chansons originales reprises par le capitaine Haddock ou Tintin... 72 pages entièrement en couleurs où le lecteur qui croyait déjà tout savoir sur Tintin et Hergé va aller de découvertes en découvertes et se dire que vraiment, il s’agit d’une oeuvre qui ne vieillit pas.Rédigé sous la forme de questions/réponses, les explications sont abondamment illustrées et classées par thèmes : s’il ne comporte aucune vignette (les tintinophiles connaissent les albums par coeur !) L’ouvrage fourmille, par contre, d’illustrations qui ont été utilisées par le grand maître de la ligne claire, parfois de façon étonnante. À lire en même temps que les albums qui, eux, sont donc à relire avec un autre oeil !
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22,00 €
GLENAT
Des destins de femmes sacrifiées sur l'autel du progrès.New Jersey, 1918. Edna Bolz entre comme ouvrière à l'United State Radium Corporation, une usine qui fournit l'armée en montres. Aux côtés de Katherine, Mollie, Albina, Quinta et les autres, elle va apprendre le métier qui consiste à peindre des cadrans à l'aide de la peinture Undark (une substance luminescente très précieuse et très chère) à un rythme constant. Mais bien que la charge de travail soit soutenue, l'ambiance à l'usine est assez bonne. Les filles s'entendent bien et sortent même ensemble le soir. Elles se surnomment les « Ghost Girls » : par jeu, elles se peignent les ongles, les dents ou le visage afin d'éblouir (littéralement) les autres une fois la nuit tombée. Mais elles ignorent que, derrière ses propriétés étonnantes, le Radium, cette substance qu'elles manipulent toute la journée et avec laquelle elles jouent, est en réalité mortelle. Et alors que certaines d'entre elles commencent à souffrir d'anémie, de fractures voire de tumeur, des voix s'élèvent pour comprendre. D'autres, pour étouffer l'affaire...La dessinatrice Cy nous raconte le terrible destin des Radium Girls, ces jeunes femmes injustement sacrifiées sur l'autel du progrès technique. Un parcoursde femmes dans la turbulente Amérique des années 1920 où, derrière l'insouciance lumineuse de la jeunesse, se joue une véritable tragédie des temps modernes.
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19,25 €
BUCHET CHASTEL
Le livre La richesse de l'oeuvre alerte et percutante de Micaël, Argentin né à Paris mais grandi à Buenos Aires, tient au regard légèrement décalé qu'il porte sur les moeurs françaises. Un dessin par page, quelques lignes de texte lui suffisent pour camper une situation et porter un regard tendrement ironique sur la vie parisienne : les conversations de café, les relations de couple, le rapport à l'argent, le snobisme culturel et les lois du marketing, les désillusions politiques... Autant de moments significatifs de l'existence contemporaine, croqués sur le vif par un trait simple et expressif, parfois rehaussé de couleurs. Ce jeune dessinateur s'inscrit dans la longue tradition du dessin d'humour, dans la lignée de Sempé, de François Avril et des dessinateurs du New-Yorker. L'auteur Micaël Queiroz naît à Paris en 1982, de parents psychanalystes. Après avoir passé 15 ans à Buenos Aires, il revient à Paris où il vit et travaille actuellement. Droitier sur le terrain de foot et gaucher pour le dessin, il est initié au dessin humoristique par le dessinateur argentin Pati. Il publie son premier dessin à 15 ans. Diplômé du Centro Polivalente de Arte de San Isidro, il poursuit ensuite ses études d'illustration et de peinture. Il réalise sa première exposition en 2001 à Buenos Aires. Dès son retour à Paris, il collabore avec différentes revues littéraires, dont L'Imbécile et Le Cahier Dessiné (n°7). Il illustre tous les mois l'éditorial d'Alexandre Lacroix en page 3 de Philosophie Magazine, et publiera son premier livre en Argentine en 2010.
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18,00 €
RACKHAM
« Tu poursuivras la bête et la transperceras de ta flèche. Tu couperas sa tête, mangeras son coeur et boiras son sang. Elle t'apprendra à voir le vrai visage du monde ».Obéissant à l'oracle, l'homme se met à traquer l'animal, gibier capable de sustenter toute sa famille, toute sa tribu. S'enfonçant dans la forêt inhospitalière, nécrosée, le chasseur flaire sa pâture, perd sa trace puis la retrouve. La quête devient alors initiatique : la proie se fait guide, l'homme et l'animal, s'agrègent pour écrire, par-delà l'espace et le temps, leur tragédie commune.Dans ses précédents travaux de bande dessinée (Psychonautes) et de cinéma d'animation (Psiconautas, los niños olvidados et Decorado), Alberto Vázquez dénonçait les ravages de la pollution massive et la déshumanisation croissante de notre modèle social. Autant de métaphores dystopiques qui lui ont permis de mettre en évidence l'échec de la modernité, que la science et le progrès, ces mythes, ne peuvent désormais plus enrayer.Ces thèmes constituent de nouveau le coeur de La chasse, haletant récit de traque et de survie mêlant rites primitifs et initiatiques où Vázquez recompose le couple ancestral homme/ animal, lui seul qui pourrait endiguer la destruction du vivant. Tissées d'échos à l'art pariétal, à la peinture classique chinoise ou encore à l'expressionnisme sombre de Lynd Ward et Frans Maaserel, les pages de La chasse sont de plus émaillées de lavis saisissants. Le tout est mis au service d'une allégorie puissante à la poésie déchirante, qui incite à la réflexion.
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17,00 €
CASTERMAN
Lorsque cette oeuvre de Pierre Christin et Enki Bilal est sortie en 1984, sa nouveauté radicale a été unanimement saluée. Rompant aussi bien avec la bande dessinée traditionnelle qu'avec le livre illustré classique ou le simple carnet de voyage, elle mélangeait reportage de terrain et fiction littéraire, photo, peinture et dessin, interviews plus ou moins apocryphes et documents plus ou moins retravaillés, sociologie urbaine et fiction hollywoodienne, jouant autant sur une maquette objective de type magazine que sur un discret parfum subjectif. Autant d'éléments qui allaient tous se retrouver ultérieurement à des degrés divers dans la production graphique française contemporaine. Reprendre cet album aujourd'hui, après de longues années où il est resté pratiquement introuvable, c'est comme redécouvrir dans la salle obscure de nos souvenirs un film en technicolor ayant légèrement pâli depuis. Mais aussi un document sur le Los Angeles d'alors, une plongée dans les quartiers cramés, une virée dans les banlieues chic, une initiation à ce qui allait devenir la modernité internationale, une méditation sur ce qu'était déjà la célébrité au cinéma et ailleurs. Une femme qui pourrait bien être Laurie Bloom, star des sixties, a donc disparu des écrans et peut-être disparu tout court. Deux jeunes Français partent à sa recherche dans une sorte de long travelling avant, entre road movie reformaté et film noir à suspense..
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22,00 €
PRESQUE LUNE
Auckland, Nouvelle Zélande, 1994. Un groupe de punks anarchistes ont élaboré un plan pour saboter l'ouverture d'une chaîne multinationale de fast-food, la nuit précédent la journée d'ouverture. Baguette, un jeune punk asiatique et bouddhiste a la tâche ingrate de poser la bombe cette nuit-là avec sa complice Tracy. Hanté par la mort d'une amie très proche ayant fait partie de son groupe de musique, Baguette se pose sans cesse des questions sur le sens de la vie et l'absurdité du monde. Au début de la nuit de l'opération, Tracy et Baguette taguent la devanture d'une boucherie (« Meat is murder »). Mais Tracy lance la bombe de peinture à travers la vitrine de ce boucher, avant de s'enfuir en courant. Baguette est aussitôt repéré par le boucher de sa fenêtre. Celui-ci s'empressera de téléphoner à son fils skinhead et pro-nazis afin de donner une leçon à « ce trou du cul de punk niakoué ». Reparti retrouver d'autres membres du groupe, Baguette découvre une jeune femme ayant enjambé la rambarde d’un pont. Cette scène lui rappelle alors son amie qui s'était jetée du pont. En allant lui porter secours, il fait connaissance avec Muette, cette fille étrange et sans voix qui va l'emmener jusqu'au bout de la nuit et le confronter à ses antagonismes politique et spirituel.Devenu culte en Nouvelle Zélande, Dharma punks est avant tout un livre sur le tumulte de la jeunesse et ses extravagances, la quête effrénée du sens de la vie qui vacille entre les idées politiques et le chemin spirituel.
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45,00 €
CASTOR ASTRAL
Jean-Michel Charlier se définissait lui-même comme un conteur dans la continuité des grands feuilletonistes du temps passé : Eugène Sue, Paul Féval, etc. C'est le créateur de Buck Danny, Tanguy et Laverdure, Blueberry, Barbe Rouge mais aussi La Patrouille des castors, Jean Valhardi, Marc Dacier, Kim Devil et Tiger Joe.Il était l'un des plus grands scénaristes de la bande dessinée francophone du xxe siècle. Scénariste prolifique, la plupart des personnages qu'il a créés sont encore, aujourd'hui, des héros récurrents de la production du 9e art.Voyageur infatigable, il a parcouru le monde toujours attentif à l'évolution de ce dernier. Guy Vidal (responsable éditorial, scénariste, journaliste, homme libre comme Jean-Michel Charlier) le définissait ainsi : Jean-Michel aimait les mots, aimait inventer des histoires, aimait les gens, la bonne bouffe, l'amitié, les voyages, la peinture, une certaine musique, les dessins de ses potes, l'amour et les blagues de collégien. C'était un magnifique bon vivant qui, d'un geste, d'un rire, vous invitait fraternellement à partager le banquet. L'ouvrage aura cinq chapitres :- Les Débuts : 1924-1946 - La Période World's presse et Spirou : 1946-1958 - La Période Pilote : 1959-1968 - Les Dossiers noirs : 1970-1989 - L'Aventure continue Chacun des chapitres est ponctué, en plus de la présentation de chaque époque, par la retranscription écrite d'interviews audiovisuelles de Jean-Michel Charlier où il explique la genèse de ses principaux personnages.Cette biographie exhaustive et richement illustrée sera complétée par une bibliographie complète.
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22,00 €
LA REVUE DESSINEE
Bienvenue dans le beau xvie siècle ! Celui de François Ier, de Léonard de Vinci, de la culture humaniste, des arts, des lettres et des sciences, de la formation de l'Etat moderne, de l'affirmation de l'individu, de l'exploration du Nouveau Monde et de la réforme de l'Eglise. Les historiens Jules Michelet et Jacob Burckhardt, revenus du passé, nous emmènent à la découverte de la Renaissance, période durant laquelle la France connaît une véritable révolution culturelle en s'inspirant de l'Antiquité dans tous les arts - architecture, peinture, sculpture, musique ou arts décoratifs.C'est aussi un moment faste pour le monde des lettres, qui se transforme profondément grâce à la nouvelle approche critique des textes qu'est l'humanisme et au rôle immense que l'imprimerie joue dans l'accès au savoir. Le Gargantua de François Rabelais en est un exemple édifiant. Ce monde dans lequel les idées nouvelles circulent est celui de l'échange, des voyages, du commerce et des banquiers. A l'époque où commencent les grandes explorations par-delà les océans, la France tout entière s'enrichit, confirmant la puissance et l'autorité royales.C'est que la dynastie des Valois a renforcél'Etat en s'entourant d'une administration puissante capable de lever l'impôt et de régler les problèmes juridiques. Mais c'est un temps encore marqué par les famines, les innombrables guerres d'Italie et plus généralement entre Etats d'Europe, une forte censure liée à la fracture religieuse qui s'impose à partir des premiers écrits des théologiens Martin Luther et Jean Calvin appelant à la réforme de l'Eglise catholique, et des exactions violentes contre leurs partisans, annonçant la période sombre des guerres de religion.
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7,00 €
DARGAUD
Paris, fin du XIXe siècle. Le peintre Gustave Gélinet, un barbouilleur qui a moins d'imagination qu'un tabouret (d'après Fulmel, critique d'art auto-proclamé arbitre des élégances), se met subitement à en avoir. Découvrant avec stupéfaction sa dernière oeuvre au Salon - une très jolie sirène -, Fulmel soupçonne une supercherie, mène son enquête et découvre qu'en effet, Gélinet n'a rien imaginé : il héberge dans son atelier une authentique sirène - une sirène bretonne défectueuse, qui chante mal et n'a jamais pris aucun plaisir à noyer les marins. Pourtant, après avoir connu la gloire, Gélinet, qui deviendra un odieux personnage, pompeux, borné et toujours dénué d'imagination, finira noyé.Dans un parfum de scandale pictural fin de siècle, alors que les Pompiers tiennent le haut du pavé en pleine période impressionniste, ce one-shot (enrichi d'un cahier de huit pages présentant les toiles du maître) nous embarque pour une aventure (délicatement) fantastique où l'on voit unecurieuse sirène, bien vivante et très attachante, rêver de Paris, arriver jusqu'à la Seine et patauger dans les égoûts, se faire inviter dans les salons les mieux fréquentés, danser en fauteuil roulant et s'intéresser à la peinture des couchers de soleil sur les récifs bretons (ça lui parle.) avant de partir nager dans toutes les mers du monde. Privilégiant le récit tout en donnant au dessin une force poétique remarquable, Zanzim et Hubert (considérés par l'Américian Franck Mignola comme les deux meilleurs auteurs français) nous font le merveilleux cadeau d'une histoire palpitante, pleine de charme et de beauté.
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34,00 €
FREMOK
Faisceau de récits prenant la chute de notre civilisation et la bande dessinée comme objets d'expérimentations, Eldorado de Tobias Schalken est un livre en perpétuelle mutation, qui surprend à chaque page notre horizon d'attente. Peintures, sculptures, installations et dessins s'y unissent, laissent libre cours à l'interprétation et à la déambulation dans un monde ébranlé. Étranges et poétiques, les aventures intimes des personnages y font écho à nos doutes, de familières prémonitions teintent nos cauchemars de sérénité, de sensualité. Tobias Schalken est né 1972. Fils d'un dessinateur de procès (qui l'emmenait avec lui et le laissait dessiner paires de moustache ou de lunettes) et d'une mère femme de ménage au Rijksmuseum d'Amsterdam (qui l'emmenait avec elle jusqu'à ce qu'il égratigne un tableau et qu'elle soit licenciée), Tobias Schalken est réellement né dans l'Art.Il a fondé avec Stefan Van Dinther la revue Eiland, dont sont à ce jour parus 5 volumes, le dernier aux éditions FRMK. Pratiquant aussi bien la bande dessinée que la peinture, la sculpture ou la vidéo. Tobais Schalken a vu son travail présenté aux côtés de celui des plus grands (Bill Viola, Sophie Calle...), dans les circuits de l'art contemporain. Une monographie est même consacrée à son travail, The heart of the matter, et, chose rare, elle reprend tous les pans de son champ d'action, y compris ses récits en bande dessinée. En 2012, son travail a été présenté dans le cadre du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême lors de l'exposition dont il a réalisé l'affiche « Une autre histoire, bande dessinée : l'oeuvre peint » à la Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l'Image. En 2012, les éditions de la cerise ont fait paraître son livre Balthazar, prépublié au fil de 3 numéros d'Eiland.
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20,00 €
MAGNANI
Partir faire la fête au château du baron de Ranfler-Rantler, partir en vacances vers l'étrange pays de Krask, partir déguster un barbecue dans les tréfonds d'un camping perdu en forêt pour y faire la connaissance accidentelle de l'homme à la merguez, partir dans une cité historique -sans intérêt- visiter ses remparts en compagnie d'une naine pleurnicheuse (sans main et sans pied), partir en rendez-vous galant avec l'athlète fougueux John-Alexander, partir dans un endroit souterrain peuplé de statues -dont certaines prennent vie pour vous demander en mariage ! , partir en sinécure au pays des papillons merveilleux -gare au sphynx des rochers-, partir un jour et pour toujours dans les bandes dessinées de Nina Lechartier ! Ancienne élève de l'école du Rhin, Nina Lechartier nous invite à découvrir dans son livre Un Soir de Fête, un univers fantastique, mystérieux, beau, sidérant, absurde et drôle -peuplé de monstres inédits, de créatures formidables, aussi pathétiques qu'attachantes ! Nina Lechartier est un événement, un météore, à rencontrer sur ce premier livre recueillant une série d'histoires traversée par l'avatar de la femme bleue- ; Nina Lechartier c'est un monde : la mélancolie introspective de Virginia Woolf, la poésie de Rainer Maria-Rilke, les récits gothiques de Mary Shelley, la peinture expressionniste de Munch, la fureur punk de Gary Panter, l'art des personnages de Joann Sfar (Grand Vampire), l'humour ravageur de Phoebe Waller-Bridge (Fleabag).Un Soir de Fête, et autres nouvelles touristiques marque la naissance d'une incroyable dessinatrice de livres et conteuse, à suivre aux éditions Magnani.
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16,00 €
CASTERMAN
Une évocation frémissante et sensible du peintre Amedeo Modigliani, mort dans la misère au seuil de la gloire, à l'orée du XXe siècle.Paris, 1917. Dans le misérable logis sous les toits partagé avec sa jeune compagne Jeanne, et qui lui sert d'atelier, Amedeo Modigliani rongé par la tuberculose vitupère contre le monde entier. En dépit de ses efforts, personne ou presque n'a encore reconnu le génie de sa peinture, alors que ses comparses Picasso, Soutine ou Matisse flirtent déjà avec la consécration. Il faut dire que le personnage est difficile, pour ne pas dire impossible. Emporté, inconstant, volage, arrogant et de mauvaise foi, Modigliani rebute la plupart de ceux qu'il rencontre, pour ne rien dire des excès de drogue et deboisson qui le rendent infréquentable. Pour la famille de Jeanne, ce personnage superlatif est décidément insaisissable : trop incompréhensible, trop incontrôlable, trop habité. Et même son mécène et marchand Zlobowski, pourtant éperdu d'admiration pour son talent, doit subir sans broncher les sarcasmes et les colères dantesques de ce possédé pour qui peindre est un combat, une obsession douloureuse. En quelques séquences qui sont autant de fragments d'une vie d'artiste hanté, Laurent Seksik dresse un portrait bouleversant de la dernière période de la vie tragique de Modigliani. Alors que la guerre prend fin, le succès semble à portée de main, enfin, mais la mort aussi est au rendez-vous. La gloire sera posthume.Une évocation biographique poignante que le romancier, déjà auteur chez Casterman de la version bande dessinée des Derniers jours de Stefan Zweig, a également tiré de sa propre pièce de théâtre Modi, cette fois avec le concours inspiré du dessinateur Fabrice Le Hénanff.
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39,00 €
CAHIERS DESSINES
Le loup de Kiki Smith tient un gant rouge entre les dents ; Pierre Alechinsky repense les images du penseur qu'Asger Jorn avait collectées ; Paul Roussopoulos, mathématicien et physicien, dessine ses peintures à l'aide d'un clou ; des gens anonymes se reconnaissent dans des portraits imaginaires et troublants peints par Kamagurka' La peinture se mêle au dessin qui se mêle et se heurte à la sculpture ou à l'installation, dans un jeu de hasard et de rigueur, de gravité et d'humour. Paul Nizon, Delfeil de Ton, Rainer Michael Mason, Roger Knobelspiess, Caroline Lamarche, Hector Obalk, chacun dans son art, participent à ce joyeux éclectisme où se devine un ordre secret. Plus que le talent et la virtuosité, ce Cahier propose un vaste état des lieux de la surprise.De Victor Hugo à Reiser, de Bruno Schulz à Sempé, de Siné à Kiki Smith, d'Alberto Giacometti à Mix & Remix, en passant par Roland Topor, Pierre Alechinsky, Wols, Fred Deux et de nombreux contemporains, le numéro 10 de la revue Le Cahier dessiné propose un éventail hors du commun, associant le dessin d'art, le dessin d'humour et le dessin d'art brut. À Paris, pendant six mois, de janvier à juillet 2015, le Musée de la Halle Saint- Pierre présente une exposition des Cahiers dessinés intitulée « Le dessin dans tous ses états », qui rassemble près de 70 artistes, classiques ou à découvrir. Ce nouveau numéro en sera le catalogue. En 300 pages et 600 illustrations, il invite à un parcours sans frontières à travers le dessin du xixe au xxie siècle, accompagné de textes de nombreux écrivains, tels que Éric Chevillard, Pierre Bergounioux, Philippe Djian ou Linda Lé, qui se font les passeurs de leurs oeuvres préférées. Par la diversité et la qualité des oeuvres présentées, Le Cahier dessiné N° 10 ouvre un espace illimité au dessin.
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13,90 €
GLENAT
Paris, 1860. Hippolyte Beauchamp, jeune peintre doué et ambitieux, est venu conquérir Montmartre armé de ses pinceaux et de sa fougue. Il peut compter sur l'aide de son ami d'enfance et riche héritier, Maxime. Un soir, éméchés par l'absinthe, ils se font attaquer par deux voyous. À l'issue de l'affrontement, Hippolyte perd son meilleur ami et tue l'un de ses agresseurs. Le regard de cet homme mort de sa main fait naître au coeur de l'artiste une émotion si forte qu'il peint avec rage dans la nuit un tableau bouleversé et magistral. Le succès est immédiat : les critiques se précipitent et portent aux nues ce chef d'oeuvre. L'artiste pressent le piège qui est en train de se refermer sur lui. Il plonge alors dans ce qu'il appellera son « Paradis de la Terreur ». Pour chaque toile, un crime...Neuf arts. Neuf crimes. Une vie.Rikers Island. Etats-Unis. 1973. Du fond de sa cellule, un serial killer condamné à perpétuité va aller au bout d'un projet narratif unique et insensé : 9 arts, 9 crimes, 9 histoires.À travers une série de 9 albums qui explorent la fièvre créatrice quand elle devient vertige et engendre la folie meurtrière, L'Art du Crime va devenir le projet fou de cet homme, Rudi Boyd Fletcher.Chaque album nous décrit une intrigue criminelle liée à l'un des 9 arts majeurs : peinture, littérature, sculpture, cinéma, musique, architecture, théâtre, audiovisuel et, bien entendu, bande dessinée.Chaque tome, réalisé par un dessinateur différent, possède ainsi son propre univers puisqu'il se déroule dans des lieux et époques variées. Mais au fur et à mesure des albums va se dessiner une arche narrative d'ensemble - du jamais vu en bande dessinée -, qui se révèlera pleinement au tome 9 et offrira à Rudi la liberté et la rédemption, dans une ultime révélation...
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19,00 €
LE LEZARD NOIR
Mutant Hanako est à la fois un manga trash érotique et une oeuvre facétieuse de Makoto Aida, un artiste japonais contemporain issu de la nouvelle subculture japonaise et reconnu internationalement. Né en 1965 et diplômé des beaux-arts de Tokyo en 1989, Il entame très vite une carrière très variée et provocante. Son oeuvre, en perpétuelle métamorphose, passe librement de la peinture à la vidéo, du manga à l'installation. Il est également illustrateur, affiches de film (Charisma de Kiyosi Kurosawa) et de théâtre (Takashi Miike). Associé à la culture otaku, son art reflète de manière absurde et onirique, un monde qui a divorcé de la réalité pour rejoindre l'universvirtuel des mangas et des jeux vidéos. Cultivant une image d'artiste anti-commercial et inculte, il réussit néanmoins dans ses oeuvres à exorciser par son goût du non-sens et l'absurde, les mutations sociales brusques provoquées par la crise économique des années 90. Ce livre présente la version française de Mutant Hanako faite par l'artiste lui-même, pour cette édition. Mutant Hanako est à la fois un vrai manga outrancier et le vecteur d'expression choisi par un artiste contemporain japonais pour croiser l'univers de la guerre du Pacifique avec le monde virtuel des jeux vidéo a l'intention d'une génération insensible à la réalité de la guerre. Il est aussi le fruit d'un fantasme érotique cocasse et de la volonté d'un retour aux sources du dessin malhabile. Il a été tout d'abord publié en 1997 en photocopie de mauvaise qualité puis officiellement en 1999 au Japon. Le livre présente également avec une introduction de Dominick Chen, des reproductions des oeuvres emblématiques de Makoto Aida. Certaines ont été exposées lors de l'exposition Coloriage en 2002 à la Fondation Cartier à Paris. Il se termine par la postface écrite par Makoto Aida pour l'édition japonaise de Mutant Hanako.
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18,30 €
ACTES SUD
Comme les deux autres romans de Kafka, Le Château et America, Le Procès ne fut pas publié du vivant de son auteur.Avant de mourir de tuberculose, à l'âge de quarante ans, Kafka avait demandé à son ami le journaliste Max Brod de détruire, après sa mort, toutes ses oeuvres non publiées. Cependant Brod passa outre les dernières volontés de Kafka et prépara le manuscrit du Procès pour publication, mettant de l'ordre dans les liasses des innombrables chapitres, dont certains n'étaient encore qu'à l'état de fragments.La première édition parut en 1925. Toute sa vie, Kafka écrivit de façon sporadique et le plus souvent très intensivement, pendant la nuit. Encouragé par Brod, qu'il avait rencontré à l'université en 1902, il publia plusieurs nouvelles, les plus célèbres étant La Métamorphose (1915) et La Colonie pénitentiaire (1919), qu'il écrivit alors qu'il travaillait sur Le Procès. A la même époque, il écrivit aussi la nouvelle Derrière la loi, qui figure dans Le Procès sous la forme de la parabole racontée par le prêtre.Des éléments de la vie personnelle de Kafka, faite d'une succession de frustrations, d'angoisses et de relations amoureuses contrariées, trouvèrent leur exutoire dans l'expérience cauchemardesque du Procès. Finalement, la seule chose à faire est d'accepter les choses telles qu'elles sont. Surtout éviter de se faire remarquer. Se taire, même si cela vous répugne. Comprendre que ce grand système légal repose sur une balance extrêmement délicate. Le Procès, réinventé dans ce roman graphique saisissant, est la sombre histoire de Joseph K., arrêté un matin pour des raisons inexpliquées et qui lutte contre un procès ahurissant.K. se trouve plongé dans une succession d'événements déconcertants, dans un climat de violence croissant qui le met au désespoir de prouver son innocence face à des accusations inconnues. Par la peinture très noire d'une bureaucratie autoritaire, qui écrase la vie des citoyens isolés, Le Procès est plus que jamais d'actualité.
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17,75 €
FUTUROPOLIS
Philippe djian est né en 1949 à paris. il a exercé de nombreux métiers : il a vendu des photos de colombie à l'humanité dimanche et ses interviews de montherlant et lucette destouches, la veuve de céline, au magazine littéraire ; il a aussi travaillé dans un péage, été magasinier, vendeur... son premier livre, 50 contre 1, paraît en 1981. ont suivi bleu comme l'enfer, adapté au cinéma par yves boisset, et 37°2 le matin, adapté par jean-jacques beineix. il a publié une trentaine d'ouvrages dont lent dehors, une trilogie composée de assassins, criminels et sainte-bob, ça, c'est un baiser, frictions, impuretés, et doggy bag, feuilleton littéraire qui compte aujourd'hui six saisons. traducteur à ses heures, philippe djian est également l'auteur fétiche du chanteur stéphane licher. avec le dessinateur jean-philippe peyraud, il vient de publier sa première bande dessinée, mise en bouche, aux éditions futuropolis. miles hyman est né à bennington dans le vermont (etats-unis) en 1962. après avoir appris la peinture et les arts graphiques, il arrive en 1985 à parispour étudier à l'école nationale supérieure des beaux-arts. il commence sa carrière d'illustrateur professionnel en 1987 dans le magazine lire. depuis, il enchaîne les travaux d'illustrations et de couvertures, que ce soit pour la presse ou pour l'édition. il travaille pour denoël, gallimard, actes sud, mais aussi pour simon & schuster, random house, penguin... miles hyman a dessiné les couvertures de la série policière le poulpe. pilier des éditions futuropolis, il y a réalisé plusieurs livres illustrés : l'homme à deux têtes, chroniques ferroviaires (avec marc villard), manhattan transfer de john dos passos, l'agent secret de joseph conrad, abc, un abécédaire de dessins noir et blanc en grand format et enfin lorsque lou, sur un texte de philippe djian. son travail a été exposé dans de nombreuses galeries à travers le monde.
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4,00 €
FUTUROPOLIS
Philippe djian est né en 1949 à paris. il a exercé de nombreux métiers : il a vendu des photos de colombie à l'humanité dimanche et ses interviews de montherlant et lucette destouches, la veuve de céline, au magazine littéraire ; il a aussi travaillé dans un péage, été magasinier, vendeur... son premier livre, 50 contre 1, paraît en 1981. ont suivi bleu comme l'enfer, adapté au cinéma par yves boisset, et 37°2 le matin, adapté par jean-jacques beineix. il a publié une trentaine d'ouvrages dont lent dehors, une trilogie composée de assassins, criminels et sainte-bob, ça, c'est un baiser, frictions, impuretés, et doggy bag, feuilleton littéraire qui compte aujourd'hui six saisons. traducteur à ses heures, philippe djian est également l'auteur fétiche du chanteur stéphane licher. avec le dessinateur jean-philippe peyraud, il vient de publier sa première bande dessinée, mise en bouche, aux éditions futuropolis. miles hyman est né à bennington dans le vermont (etats-unis) en 1962. après avoir appris la peinture et les arts graphiques, il arrive en 1985 à paris pour étudier à l'école nationale supérieure des beaux-arts. il commence sa carrière d'illustrateur professionnel en 1987 dans le magazine lire. depuis, il enchaîne les travaux d'illustrations et de couvertures, que ce soit pour la presse ou pour l'édition. il travaille pour denoël, gallimard, actes sud, mais aussi pour simon & schuster, random house, penguin... miles hyman a dessiné les couvertures de la série policière le poulpe. pilier des éditions futuropolis, il y a réalisé plusieurs livres illustrés : l'homme à deux têtes, chroniques ferroviaires (avecmarc villard), manhattan transfer de john dos passos, l'agent secret de joseph conrad, abc, un abécédaire de dessins noir et blanc en grand format et enfin lorsque lou, sur un texte de philippe djian. son travail a été exposé dans de nombreuses galeries à travers le monde.
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12,45 €
LOMBARD
Thorgal est à présent sain et sauf et le temps est venu pour son fils de s'acquitter de son dû. En échange de la vie de son père, Jolan a promis la sienne au mystérieux Manthor, un demi-dieu adepte de la Magie Rouge. Parvenu dans l'Entremonde, le jeune homme se voit promettre un destin à la hauteur de sa lignée. Mais, pour mériter l'enseignement de Manthor, il lui faudra triompher du chemin des épreuves ! La règle est claire: «seuls deux pieds pourront fouler le Seuil de l'Initiation. Pas dix ni huit ni six ni quatre. Pas un. Seulement deux.» En effet, le titre d'Elu attire quelques autres prétendants...Pour ses 30 ans d'aventures, Thorgal s'offre une cure de jouvence avec un album de transition clôturant un premier cycle de la série (qui aura tout de même duré 29 albums !) tout en ouvrant un deuxième cycle qui mettra Jolan sur le devant de la scène. Ainsi, l'Enfant des Etoiles passe la main à son fils tandis qu'au scénario, Jean Van Hamme passe le relais à Yves Sente. D'entrée de jeu, le nouveau scénariste impose sa patte en posant les bases d'une grande série d'aventure, à la fois moderne et dans la continuité du travail de son prédécesseur et modèle. Son Jolan est aussi héroïque qu'il est touchant de jeunesse et une bande de compagnons à la hauteur de ce qu'il s'apprête à vivre lui est par ailleurs adjointe. Ce nouveau souffle est magnifiquement porté par le travail de Grzegorz Rosinski qui retrouve le scénariste de son dernier roman en bande dessinée, «La Vengeance du Comte Skarbek». Une fois de plus, le célèbre artiste a choisi de travailler en peinture directe, dans la lignée de son 29ème «Thorgal», mais en accentuant encore le réalisme de son trait. Une fois de plus, ses cases impressionnent par leur dynamisme et leur nervosité. Préféranttoujours le mouvement, Grzegorz Rosinski prouve, album après album, son refus de se laisser enfermer dans un style. Autant de promesses d'une grande série «d'initiation» rythmée et épique. Thorgal peut savourer un peu de repos, son fils est entre de bonnes mains !
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13,90 €
GLENAT
Manhattan, 1972. Art Blumenfeld, un vieux milliardaire philanthrope qui a fait fortune dans le cinéma, envoie une lettre à Nora Hathaway, une jeune métisse indienne, pour la presser de venir le retrouver à New York. À l'intérieur de l'enveloppe se trouve également l'exemplaire d'une BD culte parue dans les années 1940 : La Piste de Mesa Verde, dont l'auteur Curtis Lowell est mort accidentellement. Un album inachevé qui nourrit depuis des années l'obsession de Rudi Boyd Fletcher. Lorsque Nora arrive chez Blumenfeld, le vieil homme est déjà mort, victime de la folie d'un homme et de sa quête sanglante... Arrêtée par la police et accusée du crime, Nora ne pourra compter que sur un homme : John Stoner dit Snail, un flic atypique. Il est le seul à la croire. Mais pourla sauver, Snail va devoir pourchasser Rudi et pour cela, partir lui aussi à la recherche des cinq planches manquantes. Si elles existent...Neuf arts. Neuf crimes. Une vie.Rikers Island. Etats-Unis. 1973. Du fond de sa cellule, un serial killer condamné à perpétuité va aller au bout d'un projet narratif unique et insensé : 9 arts, 9 crimes, 9 histoires.À travers une série de 9 albums qui explorent la fièvre créatrice quand elle devient vertige et engendre la folie meurtrière, L'Art du Crime va devenir le projet fou de cet homme, Rudi Boyd Fletcher.Chaque album nous décrit une intrigue criminelle liée à l'un des 9 arts majeurs : peinture, littérature, sculpture, cinéma, musique, architecture, théâtre, audiovisuel et, bien entendu, bande dessinée.Chaque tome, réalisé par un dessinateur différent, possède ainsi son propre univers puisqu'il se déroule dans des lieux et époques variées. Mais au fur et à mesure des albums va se dessiner une arche narrative d'ensemble - du jamais vu en bande dessinée -, qui se révèlera pleinement au tome 9 et offrira à Rudi la liberté et la rédemption, dans une ultime révélation...
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25,00 €
La Traverse
Depuis dix ans, ce grand monument des Pays de la Loire invite des auteurs et réalisateurs du monde entier à se consacrer à l’écriture d’un projet de film. Luminaris, Juan Pablo Zaramella (Argentine), 2011, 6 min. 30 Hollow Land (Terre d’écueil), Michelle et Uri Kranot (Israël), 2013, 14 min. Bang Bang !, Julien Bisaro (France), 2014, 12 min., VOSTENG Beach Flags, Sarah Saidan (Iran), 2014, 14 min. VOSTF / VOSTENG Man on the Chair, Jeong Dahee (Corée du Sud), 2014, 7 min. VOSTF / VOSTENG Chulyen, histoire de corbeau, Cerise Lopez et Agne`s Patron (France), 2015, 20 min. Haircut, Virginia Mori (Italie), 2015, 8 min. Nina, Maria Körkel et Emmanuel Elliah (Allemagne / France), 2015, 8 min. If ou le rouge perdu, Marie-Hélène Turcotte (Canada), 2016, 12 min. Impossible Figures and Other Stories II, Marta Pajek (Pologne), 2016, 15 min. Mamie, Janice Nadeau (Canada), 2016, 6 min. VOSTENG The Wild Boar (Sauvage), Bella Szederkényi (Hongrie), 2016, 13 min. Spider Web (Toile d’araignée), Natalia Chernysheva (Russie), 2016, 4 min. Vaysha l’aveugle, Theodore Ushev (Canada / Bulgarie), 2016, 8 min. VOSTENG Vieil Ours, Chen Chen (Chine), 2016, 11 min. 30 BONUS. La résidence internationale d’écriture pour le film d’animation, documentaire d’Armel Duval (2016, 12 min.) LE LIVRE (français / english). Regards critiques sur les films. Croquis, storyboards, photogrammes et documents de travail inédits autour des films Ces quinze films témoignent de la vitalite´ du court métrage d’auteur, où s’exprime et se révèle une nouvelle génération de réalisateurs formée dans les écoles d’animation, et faisant sienne la diversité des techniques traditionnelles du cinéma image par image (dessin animé, peinture, papier découpé, animation de volume, pixilation...) en ajoutant le numérique a` sa palette. Quinze films, quinze regards, quinze univers a` découvrir, des premières esquisses aux oeuvres achevées. Depuis dix ans, ce grand monument des Pays de la Loire invite des auteurs et réalisateurs du monde entier à se consacrer à l’écriture d’un projet de film.
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7,60 €
GLENAT
Auteur encore injustement méconnu en France, Kazuo Umezu fait pourtant partie de la famille des très grosses pointures de la bande dessinée mondiale, aux côtés de Moebius, Alan Moore, Hergé ou Neil Gaiman. Au Japon, il porte officieusement le titre de « Dieu du manga d'horreur ». Mais pour beaucoup de nippons, dont l'enfance a été bercée par ses uvres, cet auteur mythique est tout bonnement l'égal d'Osamu Tezuka, catapulté lui « Dieu du manga » tout court.L'école emportée, son manga le plus célèbre, narre la disparition brutale d'une école primaire et de tous ses occupants, mystérieusement projetée dans un monde désertique, dépourvu de vie, où le sable dispute à un ciel aux brumes obscures les limites incertaines de l'horizon noir. Complètement dépassés par la situation, les adultes chargés de la protection des enfants vont se révéler incapables d'assurer leur rôle. Certains laisseront libre cours à leur folie naissante, d'autres préfèreront le suicide.C'est dans ce monde que les enfants, désemparés, à court de repères tant familiaux que géographiques, se devront à eux seuls de s'accorder l'espoir d'une survie improbable.Umezu est fasciné par les aspects les plus sombres de la nature humaine. Ses uvres peuvent être lues comme des cauchemars dont le lecteur, quand bien même il le voudrait,ne pourrait s'échapper. S'impliquant au même titre que ses protagonistes, l'auteur se livre à des expériences émotionnelles d'une intensité inédite en bande dessinée.L'école emportée, écrite voilà trente ans, n'a pourtant jamais été égalée dans sa tragique peinture de la condition humaine. Si l'horreur (sous toutes ses formes) et la peur semblent être les domaines de prédilection d'Umezu, elles ne sont que les éléments d'une oeuvre dont le propos est avant tout universel, libre de toute contingence morale. Ainsi, ses principaux récits se révèlent être d'incroyables histoires d'amours. Celle qui se cache dans l'école emportée est sans doute l'une des plus belles jamais écrites.Ce chef d' uvre est présenté dans un nouveau format poche dédié aux grands classiques du manga, et compte six volumes au total.
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7,60 €
GLENAT
Auteur encore injustement méconnu en France, Kazuo Umezu fait pourtant partie de la famille des très grosses pointures de la bande dessinée mondiale, aux côtés de Moebius, Alan Moore, Hergé ou Neil Gaiman. Au Japon, il porte officieusement le titre de « Dieu du manga d'horreur ». Mais pour beaucoup de nippons, dont l'enfance a été bercée par ses uvres, cet auteur mythique est tout bonnement l'égal d'Osamu Tezuka, catapulté lui « Dieu du manga » tout court.L'école emportée, son manga le plus célèbre, narre la disparition brutale d'une école primaire et de tous ses occupants, mystérieusement projetée dans un monde désertique, dépourvu de vie, où le sable dispute à un ciel aux brumes obscures les limites incertaines de l'horizon noir. Complètement dépassés par la situation, les adultes chargés de la protection des enfants vont se révéler incapables d'assurer leur rôle. Certains laisseront libre cours à leur folie naissante, d'autres préfèreront le suicide.C'est dans ce monde que les enfants, désemparés, à court de repères tant familiaux que géographiques, se devront à eux seuls de s'accorder l'espoir d'une survie improbable.Umezu est fasciné par les aspects les plus sombres de la nature humaine. Ses uvres peuvent être lues comme des cauchemars dont le lecteur, quand bien même il le voudrait,ne pourrait s'échapper. S'impliquant au même titre que ses protagonistes, l'auteur se livre à des expériences émotionnelles d'une intensité inédite en bande dessinée.L'école emportée, écrite voilà trente ans, n'a pourtant jamais été égalée dans sa tragique peinture de la condition humaine. Si l'horreur (sous toutes ses formes) et la peur semblent être les domaines de prédilection d'Umezu, elles ne sont que les éléments d'une oeuvre dont le propos est avant tout universel, libre de toute contingence morale. Ainsi, ses principaux récits se révèlent être d'incroyables histoires d'amours. Celle qui se cache dans l'école emportée est sans doute l'une des plus belles jamais écrites.Ce chef d' uvre est présenté dans un nouveau format poche dédié aux grands classiques du manga, et compte six volumes au total.
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Auteur encore injustement méconnu en France, Kazuo Umezu fait pourtant partie de la famille des très grosses pointures de la bande dessinée mondiale, aux côtés de Moebius, Alan Moore, Hergé ou Neil Gaiman. Au Japon, il porte officieusement le titre de « Dieu du manga d'horreur ». Mais pour beaucoup de nippons, dont l'enfance a été bercée par ses uvres, cet auteur mythique est tout bonnement l'égal d'Osamu Tezuka, catapulté lui « Dieu du manga » tout court. L'école emportée, son manga le plus célèbre, narre la disparition brutale d'une école primaire et de tous ses occupants, mystérieusement projetée dans un monde désertique, dépourvu de vie, où le sable dispute à un ciel aux brumes obscures les limites incertaines de l'horizon noir. Complètement dépassés par la situation, les adultes chargés de la protection des enfants vont se révéler incapables d'assurer leur rôle. Certains laisseront libre cours à leur folie naissante, d'autres préfèreront le suicide. C'est dans ce monde que les enfants, désemparés, à court de repères tant familiaux que géographiques, se devront à eux seuls de s'accorder l'espoir d'une survie improbable. Umezu est fasciné par les aspects les plus sombres de la nature humaine. Ses uvres peuvent être lues comme des cauchemars dont le lecteur, quand bien même il le voudrait,ne pourrait s'échapper. S'impliquant au même titre que ses protagonistes, l'auteur se livre à des expériences émotionnelles d'une intensité inédite en bande dessinée. L'école emportée, écrite voilà trente ans, n'a pourtant jamais été égalée dans sa tragique peinture de la condition humaine. Si l'horreur (sous toutes ses formes) et la peur semblent être les domaines de prédilection d'Umezu, elles ne sont que les éléments d'une oeuvre dont le propos est avant tout universel, libre de toute contingence morale. Ainsi, ses principaux récits se révèlent être d'incroyables histoires d'amours. Celle qui se cache dans l'école emportée est sans doute l'une des plus belles jamais écrites. Ce chef d' uvre est présenté dans un nouveau format poche dédié aux grands classiques du manga, et compte six volumes au total.
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25,00 €
EDITIONS DU MONT-BLANC
Rencontre au sommet entre la bande dessinée et la peinture de montagne : les cadavres exquis des dessinateurs d'aujourd'hui redonnent vie aux oeuvres alpines des grands peintres classiques.La montagne a largement inspiré les peintres des XIXe et XXe siècles, et si leurs oeuvres continuent de nous impressionner, elles ont également trouvé un écho chez des artistes majeurs d'aujourd'hui. Derrière la montagne - La face cachée du tableau propose une synthèse de deux univers passions de la maison Glénat : vingt-sept dessinateurs ont « interprété » vingt-huit tableaux appartenant au Fonds Glénat, à des collectionneurs privés ou aux grands musées alpins. Selon leur fantaisie, leurs références, leurs préoccupations, ils se sont approprié l'envers du décor et ont imaginé ce qui s'est passé avant, pendant, après la scène représentée.Que la montagne leur soit familière ou étrangère, ils ont retrouvé les thèmes traditionnels de son imagier : alpinistes en péril, avalanches, troupeaux et bestiaire fantastique, tempêtes et ciels radieux, refuges et chaumières pittoresques, torrents et glaciers et les ont abordés souvent avec humour, parfois avec pessimisme, toujours avec délectation.Les peintres d'hier à l'honneur sont Charles BERTIER, Eugène Victor BOURGEOIS, Édouard BRUN, Gustave DORÉ, Émile GODCHAUX, Laurent GUÉTAL, Jean Baptiste Louis GUY, Ernest Victor HAREUX, Paul HELBRONNER, Johan Barthold JONGKIND, Johann WILHELM, Julius KÖHNHOLZ, Karl-Joseph KUWASSEG, Peter Vilhelm Carl KYHN, Gabriel LOPPÉ, Mathias Gabriel LORY, Bénédict MASSON, Alexis Nicolas NOËL, Diodore RAHOULT, Hippolyte RAVANEL, François Edme RICOIS.Quant aux dessinateurs contemporains s'étant prêté au jeu : ALFRED, Olivier BALEZ, Fred BERNARD, BOUCQ, BUCHE, CHABOUTÉ, Glen CHAPRON, COSEY, Nicolas DEBON, Jean-Yves DELITTE, DROUIN, ESPÉ, David EVRARD, Amélie FLÉCHAIS, KERAMIDAS, Malo KERFRIDEN, Timothé LE BOUCHER, LOUSTAL, MISS PRICKLY, Mélissa MORIN, PHILAN, Jean-Marc ROCHETTE, Olivier SUPIOT, Didier TARQUIN, TEBO, Ronan TOULHOAT et Olivier VATINE.Il en résulte de ces dialogues artistiques vingt-huit diptyques, pour une soixantaine d'oeuvres au total, présentés au couvent Sainte-Cécile à Grenoble dans une exposition conçue par par le Fonds Glénat pour le patrimoine et la création, à découvrir du 6 décembre 2019 au 14 mars 2020.
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