
12,90 €
IMAV
Savez-vous que le Petit Nicolas est né sous la forme d'une bande dessinée en couleur ?IMAV éditions publie pour la première fois en album bd l'intégralité des planches écrites par René Goscinny et dessinées par Sempé.Ces planches sont parues entre 1955 et 1956 dans un magazine belge, Le Moustique, auquel collaboraient Sempé et Goscinny.Puis ils quittent Le Moustique et, trois ans plus tard, en 1959, ils reprennent Le Petit Nicolas, cette fois-ci sous la forme de récits illustrés. Les histoires paraîssent alors dans Sud-Ouest Dimanche, puis sont éditées en livres et remportent un immense succès.Les planches inédites qui sont aujourd'hui publiées dans cet album contiennent tous les ingrédients qui feront le succès du Petit Nicolas.Elles se présentent sous la forme de gags en une planche. Dans ses scénarios Goscinny a déjà mis en place les ressorts de la saga et campe les principaux personnages. Sempé représente déjà un Nicolas immédiatement identifiable.Cette bande dessinée a déjà la saveur de ce qui fera le succès du personnage, humour et poésie.La parution de l'album Le Petit Nicolas, la bande dessinée originale complète cette série imaginée par René Goscinny et Jean-Jacques Sempé.Ce trésor retrouvé permet de découvrir la genèse de l'une des oeuvres les plus célèbre de la littérature jeunesse.
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35,00 €
GLENAT
« Sloane, tu ne sais pas renoncer. C'est même là la seule vertu qui te serve de compas ».Quand, au milieu des années 1960, Philippe Druillet invente Lone Sloane, le navigateur solitaire arpentant les espaces interstellaires, il révolutionne la bande dessinée. Baroque, sans limites, fourmillant de mille détails, la science-fiction explose les cases, s'hybride à la littérature en croisant Flaubert, et marque durablement les imaginaires de créateurs en herbe dont un certain George Lucas...Aujourd'hui, cinquante ans plus tard, Lone Sloane revient sous la plume de Xavier Cazaux-Zago et le pinceau de Dimitri Avramoglou, jeune talent émergent adoubé par Druillet lui-même, pour une nouvelle aventure à l'ambition et aux proportions dantesques. Babel convoque tous les personnages de la saga de Sloane et met en scène leur confrontation à une menace inexorable : l'Écume, une force sombre qui anéantit tout sur son passage. Notre héros devra littéralement se réinventer, et faire appel à tous les grands voyageurs mythologiques - Ulysse, Hannibal, Gulliver ou Nemo - pour l'aider à triompher du Chaos.Images spectaculaires, démesure graphique et folie narrative sont donc au rendez-vous de cet album épique et hors norme. À n'en point douter, l'événement SF du début d'année à découvrir dans cette édition noir & blanc exceptionnelle.
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17,00 €
TANIBIS
Les monstres fragiles et les rescapés des nuits rouges se sont trouvés un sanctuaire aux abords de la ville... Après Les monstres aux pieds d'argile et Les nuits rouges du théâtre d'épouvante, Alexandre Kha propose une nouvelle plongée dans son bestiaire fantastique, prenant cette fois-ci comme cadre une foire aux freaks . Olympia, femme-automate inventée par un certain Zacharius, en est une des attractions principales.Arthur Grisham, le bibliothécaire adepte du bizarre, y amène son ami Antoine. Antoine tentera de percer les secrets de l'automate au risque de tomber amoureux... Olympia est une version féminisée du fameux automate joueur d'échecs de Kempelen et Maelzel qui fascina l'Europe auxXVIIIe et XIXe siècles. Cette Eve future continue ici ses tournées loin des cours luxueuses, au milieu des losers, des chimères et des junkies du petit cirque.Entre les représentations, elle approfondit son exploration de l'humanité et son libre-arbitre, interrogeant les sentiments et l'identité du pauvre Antoine. Entrecoupant le récit principal d'intermèdes en ombres chinoises narrant le passé d'Olympia, ce conte nous fait naviguer dans un jeu de citations luxuriant, éclectique comme un cabinet de curiosités, les sources d'Alexandre Kha se trouvant aussi bien dans la pop culture (il réanime pour l'occasion le duo Iggy Pop-David Bowie) que dans la littérature fantastique du XIXe d'E.T. A. Hoffmann ou de Jules Verne, en passant par la science-fiction de Philip K. Dick.
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23,50 €
CORNELIUS
Killing and Dying (Les intrus en VF) révèle les coulisses, les possibilités qu'offre le roman graphique et explore ironiquement la perte, l'ambition créative, l'identité, et les mécanismes familiaux. Avec ce travail, Adrian Tomine (Blonde platine, Scènes d'un mariage imminent) réaffirme sa place, non seulement comme l'un des créateurs de BD parmi les plus reconnus, mais aussi en tant que grande voix de la littérature américaine moderne. Son don pour capter les émotions et son intelligence résonnent ici : le poids de l'amour et de son absence, la fierté et la déception familiales, l'anxiété et l'espoir de vivre au XXIe siècle.Dans six histoires interconnectées, et terriblement drôles, Tomine dessine un portrait silencieux et mouvant de la vie contemporaine. « Amber Sweet » montre l'impact désastreux de la fausse identité dans un monde hyper-connecté ; « Une brève histoire sur une forme d'art plus connue sous le nom d'Hortiscuplture » détaille l'invention et la destruction d'une nouvelle forme d'art en courtes séquences ; « Traduit du japonais », est une vitrine luxuriante et haute en couleur de la narration par l'image ; l'histoire éponyme, « Killing and Dying », aborde la parentalité, la mortalité et l'art du stand-up.Adrian Tomine est un maître du petit mouvement, aussi habile à faire passer les émotions via un changement subtile de l'expression que par l'étirement de paysages colorés. En cela, Adrian Tomine est un digne héritier de Daniel Clowes et de Chris Ware. Le patchwork de Killing and Dying en fait un chefd'oeuvre tendu et réaliste.
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22,50 €
CORNELIUS
Au même titre que les yokaï, ces êtres surnaturels qui peuplent l'univers fantastique de Shigeru Mizuki, le kappa est un personnage issu de la mythologie japonaise. Diablotin anthropomorphe vivant dans les rivières et les étangs japonais, la légende dit qu'il attirait les jeunes filles au fond de l'eau afin de leur prendre leur vertu. Devenu populaire dans la littérature, les mangas et l'animation, son image a évolué au cours du XXèmesiècle pour finalement incarner un personnage malicieux, sympathique voire bienveillant.Dans Mon copain le kappa, premier volume de cette trilogie, on rencontre Sampei, un jeune garçon qui ressemble étrangement à un kappa, au point que deux de ces créatures s'y méprennent et l'entraînent avec elles dans leur monde. Sampei en reviendra accompagné d'un espion de son âge, point de départ d'une série d'aventures hilarantes.Dans ce nouveau volume, Sampei et son ami rejoignent le pays des kappas afin d'accomplir une mission bien particulière. Pour célébrer les 100 000 ans de la race kappa, le roi suprême doit être intronisé parmi ses semblables. Mais pour ce faire, un membre de la communauté doit descendre dans le pays souterrain, combattre 7 monstres et rapporter les 7 joyaux cachés. Depuis toujours, tous les 500 ans, un kappa est désigné pour remplir cette mission dont le succès est seul garant de la survie de la race.Sampei et Kappa sont les heureux élus et d'incroyables aventures attendent les deux compères !
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9,50 €
L'ASSOCIATION
Janvier 1855,Gérard de Nerval est retrouvé pendu aux grilles d'une bouche d'égout. Cette fin tragique aux allures de suicide mal maquillé, a éveillé les soupçons des plus hautes instances. Une brigade littéraire est créée pour enquêter. Les années pas-sent et les agressions, tentatives d'assassinats et notamment les coups de couteau se multiplient aux quatre coins de la France à l'encontre des gens de lettres : Luc Dietrich, René Char, Antonin Artaud.Janvier 1938, c'est au tour de Samuel Beckett d'être sauvagement poignardé, le laissant gravement blessé avec un poumon perforé. La brigade littéraire se rend à son chevet et reprend du service. Pourquoi les lames s'acharnent-elles dans les chairs des meilleures plumes ? Qui sont ces agresseurs anonymes qui disparaissent sans laisser de traces. Hasards, fatalité, complot. Quel sens donner à ce puzzle macabre ?David B. réécrit l'histoire littéraire du début du XXème siècle sur fond de roman noir en explorant les recoins de biographies ignorés des Lagarde et Michard. Hanté par la littérature et les écrivains, le Mon Lapin de David B. est une arborescence de plus à son univers. Dessiné à quatre mains avec Andrea Bruno (connu pour sa collabora-tion à la revue italienne Canicola et ses ouvrages publiés aux Éditions Rackham), les deux dessinateurs se partagent en quinconce, les pages, les cases, dans un va et vient qui rend d'autant plus ténébreuse cette enquête policière.
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20,00 €
CASTERMAN
Octobre 1934. Assise sur un banc, noyée dans un immense couloir du Palais de justice de Paris, Violette Nozière, 19 ans, toute de noir vêtue, a les yeux perdus dans le vide. Elle attend que son procès reprenne et songe à ce qui l’a conduit ici. Celle que l’on surnomme alors « l’empoisonneuse de la rue de Madagascar » ou la « parricide monstrueuse » laisse ses pensées remonter le temps…Issue d’un milieu populaire, Violette rêvait d’une autre existence. Mais, rétive au travail comme aux études, elle préférera la vie facile. Prostitution, fêtes, mais aussi mensonges à répétition, manipulation et vol de ses propres parents, jusqu’au point de non-retour : elle finit par les empoisonner.Fait divers scandaleux, le crime de Violette Nozière a secoué la France des années trente, et son procès retentissant est resté l’une des plus célèbres affaires judiciaires de l’époque. Pour traiter de ce parcours de vie exceptionnel, déjà évoqué au cinéma par Claude Chabrol ou en littérature par les surréalistes, le tandem Camille Benyamina / Eddy Simon a préféré laisser de côté l’aspect policier et judiciaire pour se concentrer sur un étonnant portrait de jeune fille, parfois poétique, parfois mystérieux. De quoi nous rendre presque attachante cette personnalité pourtant volage, frivole, inconséquente, manipulatrice, et poser la question du poids de la psychiatrie dans les parcours criminels. Le récit proprement dit est prolongé par un dossier de 8 pages illustré de photos d’archives.
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22,00 €
RACKHAM
Pour échapper à l’ennui de leurs interminables veillées nocturnes, Igor et le Comte lisent Lovecraft, jouent de l'orgue et discutent de littérature fantastique. Soudain, ils sont interrompus par une visite inattendue : une fonctionnaire de la CAF vient faire un contrôle-surprise. Au village, on raconte des drôles d'histoires sur ce qui se passe au château. Pour continuer à recevoir ses allocations, le Comte doit donc rédiger et livrer immédiatement un rapport détaillé sur sa vie. La fonctionnaire zélée disparaît aussitôt, laissant les deux compères en proie à une profonde inquiétude... au loin, on entend les cris des villageois excités. Malgré tout, Igor rassure le Comte et l’aide à se coucher dans son cercueil ; puis part en ville se présenter aux bureaux de la Caisse pour résoudre tout seul le problème. Sans succès ! Sous prétexte de n’avoir pas fourni les renseignements demandés, Igor est arrêté et mis au pilori. La manoeuvre, qui vise en réalité à faire sortir le Comte de son château, est une réussite. À son réveil, inquiet pour l’absence prolongée d’Igor, le Comte décide de partir le chercher, bien décidé à ramener son ami à la maison…Réécriture très personnelle du roman de Bram Stoker, Horreur Cosmique cache, derrière son ton naïf et ses couleurs chatoyantes, une réflexion profonde sur notre société. Toujours subtil et drôle, ironique et poétique, Aapo Rapi s'interroge et nous interroge, en pointant du doigt le conformisme qui cache la peur de l’autre et l’exclusion.
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23,45 €
VENTS D'OUEST
Pourquoi Boris Vian, écrivain de génie qui en quelques pages bouleversa la littérature, a-t-il consacré une part importante de son oeuvre à la chansonnette ? Ses p'tites rengaines, ses p'tits refrains n'allaient certainement pas lui ouvrir les portes du Panthéon ni les pages de la Pléiade... Alors ? Pourquoi tous ces textes légers dont, pour la plupart, personne ne sait qu'il en est l'auteur ? Peut-être par goût des rencontres. Car une chanson est une oeuvre collective qui réunit autour d'elle écrivains, compositeurs, musiciens, chanteurs, régisseurs, costumiers, éclairagistes et pompiers d'service ! A la solitude de l'écrivain elle apporte la grande famille des saltimbanques. Peut-être par provocation. Boris Via n l'anarchiste a pu ainsi trouver des voix pour crier sa rage (Le Déserteur, interprétée par Mouloudji, fut interdite pendant la guerre d'Algérie). Ou peut-être par dérision. Quelle jubilation de coller la poésie sur unorgue de barbarie ! Peut-être, tout simplement, par générosité. Car les chansons s'offrent au public comme un cadeau. Il suffit d'un peu de mémoire pour se l'approprier et d'un peu de joie de vivre pour, à son tour, la faire partager. Aujourd'hui c'est le petit monde de la bande dessinée qui a décidé de faire revivre ces textes drôle s et imagés. Les magiciens des couleurs entrent à leur tour dans la danse et rendent hommage au génie des mots. Les chansons ne meurent jamais : voici celles de Boris Vian qui s'agitent à nouveau pour notre plus grand plaisir.
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18,50 €
DANIEL MAGHEN
Dorian Gray est un jeune homme d'une très grande beauté. Son ami peintre Basil Hallward, obsédé par Dorian, tire de ce dernier toute son inspiration et réalise son portrait. Au cours d'une séance de pose, Dorian fait la connaissance de Lord Henry, dit Harry, un ami de Basil. Conscient de la perversion qu'Harry pourrait avoir pour son jeune et innocent adonis, le peintre lui demande de ne pas tenter de le corrompre avec ses théories sur la jeunesse et le plaisir ... mais en vain. Va naître dès lors en Dorian une profonde jalousie à l'égard de son propre portrait. Il fait alors le voeu insensé de garder l'éclat de sa beauté tandis que le visage peint sur la toile assumerait le fardeau de ses passions et de ses péchés.L'ouvrage : L'artiste espagnol Enrique Corominas n'a pas froid aux yeux en s'attaquant à ce monument de la littérature fantastique et philosophique. Amoureux du roman d'Oscar Wilde, la volonté d'Enrique était de traduire en dessin le charme inquiétant du roman. Il y parvient grâce à un trait unique, sensuel, élégant, par moment surréaliste... Son style graphique fait écho aux ambiances et à l'esprit de Wilde. Il nous plonge ainsi dans un Londres lugubre et venimeux, noyé dans le brouillard et les vapeurs d'opium. La mise en couleur directe évolue au fil de l'album et la palette de Corominas traduit la chute et la décadence de son personnage principal. Le Portrait de Dorian Gray fut considéré en 1890 comme immoral, mais c'est avant tout un roman magistral, captivant
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18,00 €
VENTS D'OUEST
La fin d'un roman. Le début d'une histoire...New-York, de nos jours. Taylor Davis est écrivain. S'il a connu le succès par le passé, sa carrière est à présent en berne et ses livres se vendent de moins en moins. Mais ce n'est pas très important à ses yeux car Taylor travaille pour l'amour de l'art. Et justement, le nouveau roman sur lequel il se penche depuis des mois l'enthousiasme tout particulièrement. Il s'agit de l'histoire d'un couple située dans les années 1950 et dont l'héroïne se prénomme Stella. Celle-ci s'interroge sur sa vie et se pose tellement de questions que Taylor s'est mis à lui répondre et a engagé un véritable dialogue avec elle. Est-ce un signe de schizophrénie? Pour Taylor, en tout cas, Stella est plus qu'un personnage de fiction. Si bien qu'un jour, alors qu'il vient presque malgré lui de taper le mot « FIN » sur son clavier d'ordinateur, Stella apparaît devant lui. Comme si ces trois petites lettres, à la manière d'une incantation, lui avaient permis de prendre corps dans la réalité ! Mais comment un personnage de fiction pourrait-il vivre au sein du monde réel, qui plus est dans une époque qui n'est pas la sienne ? Pour Taylor, c'est la fin d'un roman. Mais pour Stella et lui, c'est le début... d'une histoire.Dans ce roman graphique doux-amer, Cyril Bonin revisite le mythe de Pygmalion et renoue avec une certaine tradition de la littérature existentialiste dans laquelle l'irruption d'un subtil élément fantastique vient toucher au plus profond de l'âme humaine. À la fois destin de femme et parcours initiatique, Stella est un récit intimiste à la portée métaphysique qui interroge sur la création, l'identité et la conscience.
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21,50 €
CORNELIUS
Ce nouveau volume de l'anthologie Robert Crumb rassemble des histoires publiées dans la revue Weirdo, créée avec sa femme, Aline Kominsky, au début des années 80.Elles marquent une évolution du dessinateur vers un style plus réaliste et plus sombre. Crumb y pastiche les Classic Illustrated qui prétendaient donner un vernis de culture aux comics en adaptant en bande dessinée des monuments de la littérature. Ses Klassic Komics utilisent l'imagerie crue et brutale des comics des années 50 pour rendre la violence et le désespoir d'oeuvres littéraires qui le touchent personnellement, comme La Nausée de Sartre ou la biographie de Jelly Roll Morton.Philip K. Dick, Sartre ou Boswell, chacun d'eux représente un aspect de Crumb, qui réalise ici un passionnant autoportrait éclaté. Mais l'ironie n'est jamais loin. Les escapades sexuelles de Boswell, traitées à la façon de Hogarth, sont l'occasion de ridiculiser le décalage entre les prétentions intellectuelles de l'homme et ses pulsions charnelles. Mais c'est avec un sérieux et une compassion inattendues que Crumb reprend 16 des 238 cas de perversions sexuelles recensés par le Psychopathia serualis : Etude médico-légale à l'usage des médecins et des juristes du baron psychiatre von Krafft-Ebing.Le lecteur retrouvera aussi le Crumb érotomane avec Bad Karma, fantasme en roue libre, oscillant entre désir de puissance et haine de soi, suivi d'un hommage étonnant à Bécassine, qui entre ainsi dans le Panthéon masturbatoire de Robert Crumb. Nausea est incontestablement l'un des meilleurs volumes de cette anthologie.
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15,00 €
LA CINQUIEME COUCHE
Essai. Le livre numérique (en anglais : ebook ou e-book), aussi connu sous les noms de livre électronique et de livrel,est un livre édité et diffusé en version numérique, disponible sous la forme de fichiers, qui peuvent être téléchargés et stockés pour être lus sur un écran (ordinateur personnel, téléphone portable, liseuse, tablette tactile), sur une plage braille, un dispositif de lecture de livres audio, ou un navigateur.Le livre numérique peine à s’implanter dans les usages, en francophonie. Les lecteurs aiment encore y humer l’encre et le papier, corner les pages, annoter les marges, coller amoureusement un ex-libris sur les gardes… Le lecteur anglo-saxon n'a pas ces réserves. Et si sa littérature se prêtait davantage à ces nouveaux supports? C'est pourquoi, pour cette première incursion dans l'édition numérique, La 5e Couche a choisi un comics. The Dark Knight returns book one est le premier livre numérique qui se conforme aux habitus de son lectorat, qui pourra retranscrire intégralement et sans faute le code postscript qui y est inséré, dans un notepad (bloc-note) ou un logiciel de traitement de texte (libre-office), puis l’enregistrer, par exemple au format « .txt », sur le disque de son choix. En ouvrant le document ainsi produit avec la fonction « clic droit » puis « ouvrir avec » de son ordinateur personnel, s’il choisit « autre » puis « adobe reader » (ou le logiciel de lecture de PDF de son choix), il disposera librement de la première édition du livre de comics qui est, dans son 'édition originale, le plus cher du marché.
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20,00 €
CASTERMAN
Une nouvelle édition pour le grand classique de Stevenson revisité par Mattotti et Kramsky, enrichi d’un bonus inédit.«Je ne ressens qu’horreur… Horreur pour ce terrible lien. Avec cet espèce d’animal. Il nous perdra…» Dès les premiers mots et les premières images est posé le ressort profond qui fonde Docteur Jekyll & Mister Hyde, et nourrit la fascination qu’exerce depuis toujours cette histoire en forme de mythe originel : l’expression de la dualité fondamentale de l’être humain et l’effroi que suscite la conscience angoissée de ses pulsions antagonistes. Effaré par l’amoralité, la violence et les crimes de son jumeau maléfique, le terrible Edward Hyde que ses hasardeuses expérimentations scientifiques ont libéré de son propre esprit, le docteur Henry Jekyll, laborantin malheureux débordé par sa part d’ombre, n’aura d’autre issue que la mort volontaire pour enfin rejeter dans le néant la bête immonde.Hantée, cette libre mais fidèle adaptation du légendaire roman de Robert-Louis Stevenson l’est assurément : en lecteurs fervents, Mattotti et Kramsky en donnent une interprétation d’une rare intensité, magnifiée par un flamboiement de couleurs que l’on dirait surgi de l’âme infernale de Hyde. En une soixantaine de planches à peine, le dessinateur et son scénariste transforment un classique de la littérature en classique de la bande dessinée contemporaine. Initialement publié en 2002, l’album bénéficie pour cette nouvelle édition d’une nouvelle maquette et d’un cahier graphique additionnel, avec dessins inédits et interview de Lorenzo Mattotti.
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25,00 €
CHERCHE MIDI
Allons bon ! Me voilà illustrateur ! Mais illustrateur de La Fontaine, c'est ça, le détail qui change tout. La Fontaine, c'est vraiment fabuleux. J'ai découvert ses fables à l'école et je me demande si je ne les aime pas encore d'avantage aujourd'hui. Et comme j'avais cette liberté, j'ai choisi celles qui me plaisaient le plus, pas forcément les plus connues, dans l'imposante production (deux cent quarante fables, tout de même !) de ce grand monsieur de la littérature française.Je suis loin d'être le premier à illustrer La Fontaine : Grandville, Gustave Doré, Benjamin Rabier, Samivel, (et beaucoup d'autres, moins connus...) s'y sont essayés bien avant moi. Mais, dès le départ, j'ai compris qu'il y avait une erreur à éviter absolument : ajouter de l'humour à l'humour. Car l'auteur, le grand patron, l'humoriste en chef, c'est lui. Et certainement pas moi, pour une fois. Et puis quand on est l'illustrateur d'un illustre, on se met à son service sans barguigner. C'est commeça que je vois les choses. J'ai donc essayé de respecter les indications données par ses textes et si je me suis autorisé quelques fantaisies, c'est qu'elles me semblaient compatibles avec l'esprit général de la fable. J'ajoute que mettre en scène ces petites histoires très drôles a été un véritable plaisir.La postérité est souvent discutable, mais pas quand elle fait de La Fontaine le n° 1 de la poésie française : songez que la plus récente de ces fables a été écrite il y a plus de trois cents ans et que presque toutes ses morales sont devenues entre-temps des expressions de notre langage courant. Et cela aussi, c'est assez fabuleux. Chapeau bas, M. La Fontaine !
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14,50 €
DARGAUD
Partout, les arbres refleurissent. Et le mage Bedlam, affreux gnome qui règne en tyran sur les terres de l'Eruin Dulea, y lit les signes annonciateurs de l'accomplissement des légendes : Le jour où les arbres de vérité refleuriront, ce qui est mort en ces terres revivra... Un chant se lèvera, et celui qui l'entendra reprendra la lutte contre l'usurpateur.Un matin à l'aube, en effet, un chant se lève sur les plaines : la Complainte des Landes Perdues. Celle qui l'entend, c'est Sioban, fille du Loup Blanc et seule héritière véritable des terres de l'Eruin Dulea. Ce jour-là, une armée fantastique surgit de nulle part et conduit Sioban jusqu'aux Landes Perdues : les soldats de son père, morts au combat, qui se sont relevés pour elle.Seamus, son protecteur, l'avait prévenue qu'un jour, une question lui serait posée : Le mal est-il au coeur de l'amour ? Et là-haut sur les Landes, son père lui redit que le plus difficile ne sera pas de gagner d'horribles batailles, mais de frapper au coeur du mal - qui est peut-être au coeur de l'amour. En effet, de maléfices en sortilèges, le diable lui-même n'y reconnaît plus ses petits.Inspirée d'une littérature anglo-saxonne fantastique, violente et bariolée, une histoire pleine de sombres magies, mais aussi d'un humour pimpant illustré, entre autres, par Ouki, adorable bestiole un peu ivrogne et tout à fait indestructible : après avoir ingurgité une marmite entière de poison réputé capable de tuer un boeuf (glaires de crapauds, jus d'araignée, etc...), elle émet un vague burp et va s'endormir dans un coin...
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14,50 €
GLENAT
L'innocence ne dure qu'un temps...1755. Sébastien est un jeune et chétif garçon, sujet à de violentes crises d'épilepsie. Toute sa famille est préoccupée par son état de santé fragile, peu compatible avec son esprit aventureux. Alors que sa mère s'en inquiète auprès de la sublime Comtesse de Senanges, celle-ci décide de le prendre sous son aile. D'une grâce et d'une intelligence redoutable, elle devient pour le jeune garçon qui ne connaissait des femmes que ses servantes, ses soeurs et sa mère, l'incarnation même de la féminité. Elle lui apprend les codes de son monde, celui d'une aristocratie impitoyable, où jeux de masques, intrigues amoureuses et secrets d'alcôves font loi. Peu à peu, leur liaison évolue. Sébastien devient plus qu'un simple protégé...Maintes fois adapté au cinéma, Les Liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos est un roman majeur du XVIIIe siècle et probablement l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la littérature française. Mais comment le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil en sont arrivés à devenir les personnages manipulateurs que nous connaissons tous ? C'est ce qu'imagine cette bande dessinée qui, dans un respect total de la cohérence de l'oeuvre, raconte la jeunesse des deux protagonistes. Entre passions et faux-semblants, le scénario ciselé de Stéphane Betbéder nous replonge avec une force toute littéraire dans le monde cruel et feutré de la haute société libertine, auquel le dessin sensuel de Djief, en héritier d'Yslaire, vient apporter un supplément de beauté noire et de réalisme.
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22,00 €
LA REVUE DESSINEE
Sacré Charlemagne ! Son aura a traversé les siècles et son influence a profondément marqué la géographie, les modèles de pouvoir et la littérature de toute l'Europe. L'empereur a été le modèle de tous les souverains qui lui ont succédé immédiatement, mais également pendant les siècles suivants. Il est le fil rouge de ce volume, qui retrace l'histoire de toute la dynastie carolingienne, du viiie au xe siècle.Qui est le véritable Charlemagne, parmi les différentes images que les artistes et les rois ont donné de lui au travers des siècles ? On croise aussi bien Louis XIV et Charles de Gaulle que Napoléon III, qui viennent décrypter les différentes images de Charlemagne et rappeler tout ce qu'ils ont repris de lui. Charlemagne, c'est en effet une image du pouvoir et le parangon de toute souveraineté à partir du Moyen Age.L'imagerie populaire a retenu un Charlemagne qui a inventé l'école : ce sont donc deux collégiens, Carl et Bertille, qui rencontrent tous ces hauts personnages et mènent le lecteur au fil d'un récit qui les fait voyager depuis le Louvre jusqu'à Aix-la-Chapelle, en passant par leur salle de classe. Le lecteur apprend avec eux l'histoire du monde carolingien. Au-delà des vicissitudes de la dynastie elle-même, que leur présente un guide passionné qui ressemble fort à l'ami et biographe de Charles, Eginhard, ils croisent guerriers et paysans, princesses et boulangers, pour finir par échapper de justesse aux vikings qui lancent leurs attaques contre l'empire.Carl et Bertille découvrent aussi que, s'il n'a pas inventé l'école, Charlemagne a été un souverain soucieux de culture. Principal initiateur de la Renaissance carolingienne , il laisse un héritage dont les traces sont encore nombreuses aujourd'hui.
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39,00 €
DANIEL MAGHEN
Été comme hiver est l'artbook consacré au travail de Jean-Pierre Gibrat de ces vingt dernières années, en particulier autour des séries Le Sursis, Le Vol du corbeau et Mattéo. L'auteur a lui-même sélectionné ses meilleurs dessins, supervisé la création du livre et porté le plus grand soin à la reproduction de ses dessins. Fait rare chez les auteurs de bande dessinée, Gibrat partage son temps entre ses séries et les illustrations qu'elles lui inspirent. On peut «lire» ses illustrations dans la continuité de ses albums, que l'on retrouve ses héroïnes en plein exode, parmi les réfugiés fuyant Paris, ou sur le quai d'une gare, regagnant la capitale après la défaite allemande.À travers ces dessins réalisés en couleur directe, Gibrat nous offre sa représentation de la beauté féminine, mélange de force, de fragilité, d'humour et de sensualité. On ne peut s'empêcher de tomber amoureux des femmes de Gibrat ! Jeanne, Cécile et Amélie sont mise à l'honneur dans ces pages grand format, dans les contextes historiques des événements du XXe siècle ou dans la simplicité de leur vie quotidienne, assises à la terrasse d'un café, dans le métro parisien ou songeuses, faisant quelques pas sur la plage.Tout au long du livre, dans une longue interview menée par son amie Rebecca Manzoni, Jean-Pierre Gibrat se dévoile et nous fait partager avec humour et sincérité son goût de l'Histoire, de la représentation féminine, ses influences en dessin, en littérature, en cinéma, et son parcours original, depuis les premières caricatures à la façon des Grandes Gueules jusqu'à ses derniers albums, en passant par l'incroyable richesse des années « Pilote ».
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18,20 €
REQUINS MARTEAUX
Tard dans la nuit, le «drooo-drooo» retentissant d'un téléphone tire brutalement un privé anonyme des affres d'un sommeil agité et peuplé de rêves dangereusement prémonitoires... Iago Van Güllick, puissant magnat de l'industrie rongé par le cancer, le charge alors d'une enquête à priori fort anodine : retrouver la trace d'une mystérieuse laborantine soupçonnée d'espionnage industriel... Mais les indices sont ténus et les minces pistes qui s'offrent au détective sont comme autant de cul-de-sac qui ont le don de titiller encore un peu plus sa légendaire pugnacité de privé de seconde classe. Un feutre négligemment vissé au sommet de son crâne, il promène sa dégaine à la Humphrey Bogart dans le lacis inextricable de cette enquête décidemment bien étrange.A la manière d'un vieux tabloïd parcheminé au graphisme délicieusement rétro, Blexbolex passe en revue, avec une jubilation évidente, tous les codes graphiques et narratifs du polar hollywoodien des années 40-50! Outre l'ombre poisseuse d'un Vernom Sullivan des meilleurs jours, on y croise, pêle-mêle, tous ces personnages salement cabossés qui font le sel de la littérature et du cinéma policier : privé flegmatique, flics ripoux, gangster dur à cuire ou autre vamp vénéneuse dont la beauté incendiaire ne suffit plus à dissimuler les effroyables secrets dont elle est détentrice... Savant mélange de polar et de science-fiction, L'OEIL PRIVÉ clame haut et fort l'immense talent de cet auteur dont les nombreuses parutions, chez Cornélius, au Dernier Cri ou encore Le 9ème Monde, sont demeurées jusqu'à lors bien trop confidentielles...
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22,50 €
CORNELIUS
Au même titre queles yokaï, ces êtres surnaturels qui peuplent l’univers fantastique de Shigeru Mizuki, le kappa est un personnage issu de la mythologie japonaise. Diablotin anthropomorphe vivant dans les rivières et les étangs japonais, la légende dit qu’il attirait les jeunes filles au fond de l’eau afin de leur prendre leur vertu. Devenu populaire dans la littérature, les mangas et l’animation, son image a évolué au cours du XXème siècle pour finalement incarner un personnage malicieux, sympathique voire bienveillant.Le jeune Sampei Kawara ressemble étrangement à ces créatures, à tel point que deux kappas en goguette s’y méprennent et l’entraînent de l’autre côté du miroir, point de départ d’une série d’aventures hilarantes.À travers cette trilogie burlesque, qui fait écho à Kitaro le repoussant, sa série culte conçue (... plus tôt, plus tard ,même époque), Shigeru Mizuki renoue avec la tradition du conte populaire dans lequel un enfant - souvent orphelin - parvient à apprivoiser un monstre. Oscillant constamment entre le fantastique et le quotidien, Mizuki joue sur son terrain de prédilection, un mélange des genres dans lequel le conte traditionnel fait la part belle à la critique ironique du Japon contemporain.Derrière l’humour slapstick à tendance scatologique transparaît une véritable empathie pour l’enfant qui ne cesse de se heurter à l’abandon de sa famille. Confronté en accéléré à tous les tourments de l’enfance et de l’âge adulte, hanté par la mort omniprésente tout au long du récit, Sampei trouve son salut dans sa relation avec son copain le kappa, l’autre comme lui.
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13,50 €
ALBIANA
Avec Le Horla, Guy de Maupassant a marqué les esprits de son siècle Il ouvre définitivement la voie aux récits fantastiques et à l'horreur en littérature. Pourtant, il ne se passe quasiment rien, ou presque, dans cette longue nouvelle dérangeante. Mettre la folie en images et donner corps à la paranoïa d'un auteur de génie qui sombre dans un autre monde, tel est le pari de deux auteurs de bande dessinée, Frédéric Bertocchini et Éric Puech.Pour ce faire, les auteurs ont créé un véritable environnement, des décors réalistes, faisant ainsi des personnages secondaires, les prin-cipaux témoins des délires de Guy de Maupassant. Car c'est bien le célèbre écrivain qui est mis en scène, sur les bords de la Seine à Rouen, sous les murs du Mont Saint-Michel où, terrifié, il va se réfu-gier. Ou encore à Paris, lors des fêtes du 14 juillet, où une séance d'hypnose ramène une fois encore le fantastique dans le quotidien du fuyard. Le cocher, le médecin, la cousine, la femme de chambre, la cuisinière... ce sont eux qui font l'histoire, le socle réaliste du récit, le reste étant livré au seul fantastique.Ce one shot est constitué de planches en couleurs directes et est mené tambour battant, au rythme des angoisses d'un auteur dépas-sé par la force de son imagination et la maladie mentale qui le dévo-re. La terreur est ainsi mise en images et gagne en intensité au fi l des pages, avant un dénouement sombre et tragique.Une adaptation fidèle au récit de Maupassant, mais aussi moderne par le ton employé par le scénariste Frédéric Bertocchini (Jim Morri-son, poète du Chaos) et le dynamisme du cadrage d'Eric Puech, maî-tre en la matière (Les enfants d'Eve sur un texte de Bernard Werber).Ados et adultes (Le Horla est au programme des classes de troisième).
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6,50 €
L'ASSOCIATION
Qu'est-ce que l'infini ? Comment le définir, le décrire, le dessiner ? Comment en donner une idée ? Voilà une bonne question. Ou pas. Le numéro 8 de Mon Lapin Quotidien sera cette fois (ou pas) sous le thème de l'infini. Car, comme chacun sait, le signe de l'infini n'est jamais qu'un huit tombé par terre (la faute à Killoffer), le nez dans le ruisseau (c'est la faute à Duhoo). Avec, comme à son habitude, le gratin des plumes de la littérature et de la bande dessinée (ici, pas plus de ou pas que de beurre en branche).Dans le désordre et sans exhaustivité : Laurent André, François Ayroles, David B., Alex Baladi, Edmond Baudoin, Thomas Baumgartner, Charles Berberian, Lætitia Bianchi, Denis Bourdaud, Agnès de Cayeux, Éric Chevillard, Jean-Luc Coudray, Fanny Dalle-Rive, Guy Delisle, Julie Doucet, Jean-Yves Duhoo, Florence Dupré la Tour, Sophie Dutertre, Jean Échenoz, Quentin Faucompré, Carole Fives, Jochen Gerner, Dominique Goblet, Emmanuel Guibert, Matti Hagelberg, Killoffer, Joko, Andreas Kündig, Joëlle Jolivet, Étienne Lécroart, Dominique Lestel, Hervé Le Tellier, Chistophe Levaux, Thierry Longé, Mape 813,Clémentine Mélois, Dorothée de Monfreid, Morvandiau, Jérôme Mulot, Muzo, Laure Noualhat, Pablux, José Parrondo, Kai Pfeiffer, Vincent Pianina, Placid, Phileas Pym, Denis Robert, Rocco, Christian Rosset, Érik Satie, Lars Sjunnesson, Rudy Spiessert, Stanislas, Corinne Taunay, Pacôme Thiellement, Jean-Michel Thiriet, Delfeil de Ton, Lewis Trondheim, Vincent Vanoli, Fabio Viscogliosi, Aurélie William Levaux...
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16,00 €
ATRABILE
On assiste depuis quelques années à un mouvement plutôt intéressant dans la bande dessinée (mais aussi dans la littérature et au cinéma) qui voit des auteurs délaisser les récits réalistes et l'auto-fiction pour se réapproprier certains thèmes et genres qui avaient été comme confisqués par de grosses «machines» commerciales ou des oeuvres formatées et sans imagination. Ainsi, Sascha Hommer, qui après deux récits ouvertement autobiographiques (Quatre Yeux et ... en Chine, tous deux chez Atrabile) nous revient avec La Forêt des araignées, un livre qui baigne ouvertement dans la fantasy et joue avec les codes et poncifs inhérents au genre.C'est bientôt le moment de lachasse pour ceux qui vivent sur les rochers. La chasse les amènera dans la forêt des araignées, à la recherche des Sylvestres, espèce de grosses limaces gluantes qui abritent dans leur mucus les Punkis, principale nourriture du peuple des rochers. Mais la présence des Yeux, démiurges géants et tyranniques, qui ont interdit au petit peuple l'accès à cette réserve de nourriture potentielle, rend la chasse dangereuse. Le seul espoir d'une vie paisible et plus juste serait, comme le prédit la Prophétie, l'avènement du Messager, qui pourrait libérer le peuple des rochers et le porter au-delà de la Grande Muraille, et vers le Royaume des nuages...Univers fantasque et fantastique, dessin tout en rondeur, personnages kawaï et sous-texte politique, La Forêt des araignées est donc une oeuvre hybride, un livre d'auteur mais aussi un récit d'aventure, un ouvrage qui vous transporte ailleurs mais qui refuse également de tout prémâcher et ose faire confiance à l'intelligence, et l'imagination, du lecteur.
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30,00 €
FUTUROPOLIS
Si la littérature n¹est pas avare de sagas familiales rurales, ce n¹est guère le cas en bande dessinée.À travers la vie de braves gens, au fin fond d¹une petite région agricole de l¹Ontario, Jeff Lemire dépeint un tableau universel, celui des histoires de village et des secrets de famille.Lester Papineau, un garçon d¹une dizaine d¹années, vit chez son oncle, un fermier, depuis la mort de sa maman survenue un an auparavant. Il s¹ennuie ferme, dessine des histoires naïves de super héros, est rêveur et mélancolique. Son seul ami est Jimmy Lebeuf. Ancien hockeyeur de talent, il tient la station-service qui fait aussi office d¹épicerie. Depuis le mauvais coup à la tête qu¹il a pris lors d¹un match, il semble ne plus avoir tous ses esprits ou, du moins est maintenant considéré comme différent. Mais est-ce l¹unique raison pour laquelle oncle Ken préfèrerait que Lester ne le fréquente pas ?Vince et Lou Lebeuf sont les vedettes de l¹équipe de hockey. Liés comme les doigts d¹une main, tout leur réussit, jusqu¹au jour où le mariage de Lou avec la très jolie Beth Morgan les sépare. Pourquoi la vie de Vince ne devient plus que remords et regrets et solitude. Pourquoi 25 ans sans se voir ? Pourquoi, même quand vieillards, les deux frères habiteront à nouveau ensemble, suite à un dramatique accident de voiture, rien ne pourra les réconcilier ? Et pourquoi, Jimmy, leur petit-fils et petit-neveu ne vient-il que si rarement leur rendre visite ?Infirmière à domicile, Anne Byrne-Quenneville côtoie les protagonistes des différents récits qui composent ce livre. Elle connaît tous les secrets qui les relient et les éloignent et les font souffrir. Pourtant, à quoi ça sert la famille, sinon à donner de l¹amour.
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13,90 €
GLENAT
Paris, 1860. Hippolyte Beauchamp, jeune peintre doué et ambitieux, est venu conquérir Montmartre armé de ses pinceaux et de sa fougue. Il peut compter sur l'aide de son ami d'enfance et riche héritier, Maxime. Un soir, éméchés par l'absinthe, ils se font attaquer par deux voyous. À l'issue de l'affrontement, Hippolyte perd son meilleur ami et tue l'un de ses agresseurs. Le regard de cet homme mort de sa main fait naître au coeur de l'artiste une émotion si forte qu'il peint avec rage dans la nuit un tableau bouleversé et magistral. Le succès est immédiat : les critiques se précipitent et portent aux nues ce chef d'oeuvre. L'artiste pressent le piège qui est en train de se refermer sur lui. Il plonge alors dans ce qu'il appellera son « Paradis de la Terreur ». Pour chaque toile, un crime...Neuf arts. Neuf crimes. Une vie.Rikers Island. Etats-Unis. 1973. Du fond de sa cellule, un serial killer condamné à perpétuité va aller au bout d'un projet narratif unique et insensé : 9 arts, 9 crimes, 9 histoires.À travers une série de 9 albums qui explorent la fièvre créatrice quand elle devient vertige et engendre la folie meurtrière, L'Art du Crime va devenir le projet fou de cet homme, Rudi Boyd Fletcher.Chaque album nous décrit une intrigue criminelle liée à l'un des 9 arts majeurs : peinture, littérature, sculpture, cinéma, musique, architecture, théâtre, audiovisuel et, bien entendu, bande dessinée.Chaque tome, réalisé par un dessinateur différent, possède ainsi son propre univers puisqu'il se déroule dans des lieux et époques variées. Mais au fur et à mesure des albums va se dessiner une arche narrative d'ensemble - du jamais vu en bande dessinée -, qui se révèlera pleinement au tome 9 et offrira à Rudi la liberté et la rédemption, dans une ultime révélation...
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16,30 €
RACKHAM
Dans un immense gratte-ciel du centre ville se passent des choses bien étranges : des fuites d'eau transforment les appartements en profondeurs abyssales, la contemplation et l'improductivité sont passibles de poursuites, des médecins improbables soignent les petites coupures de façon très originale; la réalité trébuche à chaque marche de ses escaliers.Tout cela nous étonnerait si on ne savait pas que l'architecte qui a dessiné cet immeuble s'appelle Jean-Pierre Duffour, connu dans le milieu pour concevoir des lieux qui échappent aux lois du temps, de l'espace et de la logique. Voilà donc pourquoi, dans ce gratte-ciel, la réalité prend souvent des tournures bien étranges, parfois hilarantes, souvent assez inquiétantes. Rêves et cauchemars sont les matériaux de construction utilisés par Duffour ; les onze étages de cet immeuble insensé qu'il termine d'agencer dans L'escalier truqué sont autant de pieds de nez à nos angoisses et à nos obsessions. Duffour est un Grimm de notre temps qui cherche l'inspiration de ses contes au fond de nos angoisses : Faut-il fuir face au monstre tapis sous son lit ? Comment arrêter une fuite d'eau, lorsque on a pour plombier un amateur de bonne littérature ? Que faire après avoir tourné la dernière page d'un livre passionnant ? Comment démander une augmentation à son patron ? Comment louer un nouveau appartement après avoir obtenu cette augmentation ?Maître du non-sense et des dialogues décalés, dessinateur hors pair, Jean-Pierre Duffour fait preuve encore une fois de son énorme talent. Avec sa palette flamboyante, il démontre à chaque page que la couleur peut faire aussi peur que le noir. L'escalier truqué est un livre de fables à mettre dans les mains des petits et des grands.
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4,00 €
DARGAUD
En l'an 2340, la terre est envahie par les glaces. Le pouvoir politique est entre les mains de compagnies ferroviaires totalitaires. Lien Rag, un glaciologue, cherche à savoir qui sont les mystérieux hommes roux, seules créatures capables de résister au froid et à l'oppression des compagnies. La réponse se trouve dans les décombres de F-Station, une cité sur rails réduite à un tas de ferraille par ordre des autorités. Mais il devra compter avec Floa, la fille d'un gouverneur, décidée à utiliser son influence pour contrer ses recherches.Second volet d'un projet aussi ambitieux que passionnant : adapteren bande dessinée la saga fleuve de l'écrivain G.-J. Arnaud. Une fresque entamée en 1980 aux éditions Fleuve Noir, qui totalise aujourd'hui la bagatelle de plus de 60 volumes représentant quelque 15 000 pages ! La déclinaison en BD de ce monument de la littérature d'anticipation devrait se traduire par la publication d'albums regroupés par cycles. Un travail de titans à la (dé)mesure de l'ampleur de l'oeuvre de G.J.Arnaud, mené de main de maître par le Studio Jotim sous la direction du scénariste Philippe Bonifay et de Christian Rossi.Une fois n'est pas coutume : l'adaptation de La Compagnie des glaces n'est pas l'oeuvre d'un couple classique scénariste/dessinateur. Ici, il s'agit d'un véritable projet collectif qui réunit les talents et les enthousiasmes d'une équipe constituée spécialement pour l'occasion : le studio Jotim. Un studio « virtuel » au mode de fonctionnement original puisque ses membres, disséminés un peu partout à travers la France, communiquent par le biais d'internet.Philippe Bonifay, scénariste et auteur des dialogues, chapeaute et coordonne leur travail en veillant au strict respect de la fidélité au récit originel. Christian Rossi, lui, détermine l'identité graphique des albums avant de passer le relais aux différents dessinateurs comme Terpant, Lidwine ou Lereculey. Chacun d'eux réalise alors une part du dessin de chaque album, tandis que d'autres intervenants se chargent de la documentation et des couleurs.
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13,00 €
FREMOK
Le dessin de couverture et le titre aussi sont assez obscurs pour inciter le lecteur à ouvrir l'album, pour découvrir ce qui se cache derrière tant de mystères. Il manquait sûrement au volume précédent des mémoires d'Amoros un peu de sentiment. Une lacune que ce deuxième volet réussit à combler.Oui, car il est bien question d'amour ou plutôt de fascination, comme la femme ténébreuse de la couverture nous le promettait. A tout roman historique sa bataille glorieuse, à tout polar sa femme fatale. Cava ne fait que respecter les règles du genre. Le scénario mise particulièrement sur le couple Amoros-Négri. Les années ont passé, le jeune journaliste travaille toujours à La Voz. En volant au secours d'une femme brutalisée dans un bar, notre héros reçoit en récompense des mains de l'amant de celle-ci un tableau. L'homme, aujourd'hui baron de Carvia, était autrefois entraîneur de boxe et trafiquant d'armes pour les troupes d'Abd-el-Krim à ses heures perdues. Devenu riche, le baron s'essaye à présent au trafic d'oeuvres d'art. Mais lorsque les sentiments se mêlent au banditisme, les pistes se brouillent et l'on ne sait si le devoir du journaliste est de dénoncer les contrebandiers ou de convaincre Lola de rester près de lui. Cava a mis en scène une seconde fois ce personnage irréprochable qu'un certain Eduardo de G uzman, bien réel, lui a inspiré. Rédacteur en chef du journal anarchiste La Tierra jusqu'en 1935, il a collaboré par la suite à plusieurs journaux de la même mouvance. Lorsque Franco arrivera au pouvoir, Guzman sera arrêté, emprisonné et condamné à mort avant que sa peine ne soit allégée. Il finira par être libéré mais ne pourra exercer son ancien métier. Alors, il se tournera vers la littérature. Les romans policiers auront sa préférence. C'est surtout le courage et la détermination de Guzman qui ont donné l'idée au scénariste de créer le personnage d'Amoros.
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28,00 €
IMPRESSIONS NOUVELLES
Art médiatique conciliant l'image et le texte, la bande dessinée est née au creuset du journal : elle a dès l'origine exploité les enjeux de l'actualité, et a très vite imaginé des personnages qui sont eux-mêmes journalistes. Le lecteur croisera ainsi dans ce livre les parcours de nombreux héros reporters connus (Tintin, Lefranc, Fantasio, Jeannette Pointu) et moins connus (Marc Dacier, Guy Lebleu et bien d'autres), il se plongera dans l'histoire mouvementée des magazines (Pilote, Vaillant, Spirou...) et il pourra saisir les multiples interactions (historiques, culturelles, professionnelles, économiques) entre la bande dessinée et la presse.Si la perspective retenue concerne essentiellement la BD franco-belge, elle n'est pas exclusive : deux chapitres évoquent la tradition des comics anglo-saxons qui, depuis la naissance de Superman, a elle aussi vu naître un imaginaire du journalisme particulièrement riche. Le but de cet ouvrage est par ailleurs de montrer qu'en dépit de la mort de revues comme Pilote ou Tintin, la généralisation de l'album n'a fait disparaître ni les héros reporters ni la presse de bande dessinée.La troisième partie envisage ainsi le succès du reportage graphique et de magazines tels que La Revue dessinée,qui témoigne de la vivacité intacte des échanges entre le journalisme et le neuvième art. Maître de conférences à l'Université de Reims, Alexis Lévrier est spécialiste de l'histoire de la presse. Il a notamment publié Le Contact et la distance. Le journalisme politique au risque de la connivence (Paris, Les Petits Matins, 2016) et, avec Adeline Wrona, Matière et esprit du journal, du Mercure galant à Twitter (Paris, Sorbonne Université Presses, 2013).Guillaume Pinson est professeur au Département de littérature, théâtre et cinéma de l'Université Laval. Ses recherches portent sur l'histoire de la culture médiatique et il codirige le projet Médias 19. Son dernier ouvrage s'intitule La Culture médiatique francophone en Europe et en Amérique du Nord, de 1760 à la veille de la Seconde Guerre mondiale (Québec, PUL, 2016).
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13,90 €
GLENAT
Manhattan, 1972. Art Blumenfeld, un vieux milliardaire philanthrope qui a fait fortune dans le cinéma, envoie une lettre à Nora Hathaway, une jeune métisse indienne, pour la presser de venir le retrouver à New York. À l'intérieur de l'enveloppe se trouve également l'exemplaire d'une BD culte parue dans les années 1940 : La Piste de Mesa Verde, dont l'auteur Curtis Lowell est mort accidentellement. Un album inachevé qui nourrit depuis des années l'obsession de Rudi Boyd Fletcher. Lorsque Nora arrive chez Blumenfeld, le vieil homme est déjà mort, victime de la folie d'un homme et de sa quête sanglante... Arrêtée par la police et accusée du crime, Nora ne pourra compter que sur un homme : John Stoner dit Snail, un flic atypique. Il est le seul à la croire. Mais pourla sauver, Snail va devoir pourchasser Rudi et pour cela, partir lui aussi à la recherche des cinq planches manquantes. Si elles existent...Neuf arts. Neuf crimes. Une vie.Rikers Island. Etats-Unis. 1973. Du fond de sa cellule, un serial killer condamné à perpétuité va aller au bout d'un projet narratif unique et insensé : 9 arts, 9 crimes, 9 histoires.À travers une série de 9 albums qui explorent la fièvre créatrice quand elle devient vertige et engendre la folie meurtrière, L'Art du Crime va devenir le projet fou de cet homme, Rudi Boyd Fletcher.Chaque album nous décrit une intrigue criminelle liée à l'un des 9 arts majeurs : peinture, littérature, sculpture, cinéma, musique, architecture, théâtre, audiovisuel et, bien entendu, bande dessinée.Chaque tome, réalisé par un dessinateur différent, possède ainsi son propre univers puisqu'il se déroule dans des lieux et époques variées. Mais au fur et à mesure des albums va se dessiner une arche narrative d'ensemble - du jamais vu en bande dessinée -, qui se révèlera pleinement au tome 9 et offrira à Rudi la liberté et la rédemption, dans une ultime révélation...
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11,50 €
GLENAT
Une création originale en 24 albums !Le Petit Prince est un chef d'½uvre de la littérature mondiale, à la fois conte poétique, philosophique et récit initiatique, il fait partie de l'imaginaire collectif. Accessible à tous, à tout âge, il porte un message d'espoir pour une humanité responsable et généreuse. En parallèle avec la série d'animation diffusée sur France 3, les éditions Glénat sont fières de publier une série d'albums dérivés de la série d'animation du Petit Prince, mais également inspiré du véritable phénomène littéraire de Saint-Exupéry vendu à plus de 134 millions d'exemplaires dans le monde et traduit en 220 langues et dialectes. La série animée sera diffusée à partir de septembre 2011 sur France 3 dans lémission Ludo.De nouvelles aventures !L'univers est en danger : les étoiles s'éteignent les une après les autres sur le passage du Serpent. Le Petit Prince, bien décidé à empêcher le mal de régner sur la galaxie, quitte son astéroïde et sa rose pour un grand voyage. Accompagné de son fidèle ami Renard, il va découvrir de vastes mondes enchanteurs régis par des lois toujours différentes, parfois fantaisistes, utopiques ou absurdes. Ses dons extraordinaires lui permettront-ils de redonner vie et équilibre à chacune de ces planètes, et de retrouver le chemin du retour vers sa rose ? Une équipe créative et talentueuse a été mise en place pour la réalisation des albums, composée de Didier Poli, formé à « l'école Disney », comme directeur artistique et de Guillaume Dorison, scénariste. La collection comptera 24 titres correspondant aux 24 planètes visitées par Le Petit Prince.En bonus à la fin de chaque album, Le Petit Prince sera revisité par les grands noms de la BD : Moebius et Juillard pour les T1 et T2.Tome 2 - La Planète de l'oiseau de feuQuand le Petit Prince arrive sur cette planète, l'Oiseau de Feu s'acharne sur le peuple des tailleurs d'émeraude. Le Petit Prince découvre que tout vient d'une histoire de jalousie, entre les enfants du défunt roi : la princesse Feng et le prince Huang. En effet, le frère, ne supportant pas l'idée que l'oiseau de feu puisse choisir sa s½ur pour devenir la future souveraine, a volé la couronne et s'est autoproclamé roi, déclenchant les foudres de l'oiseau, garant de la légitimité du pouvoir.
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11,50 €
GLENAT
Le Petit Prince est un chef d'½uvre de la littérature mondiale, à la fois conte poétique, philosophique et récit initiatique, il fait partie de l'imaginaire collectif. Accessible à tous, à tout âge, il porte un message d'espoir pour une humanité responsable et généreuse. En parallèle avec la série d'animation diffusée sur France 3, les éditions Glénat sont fières de publier une série d'albums dérivés de la série d'animation du Petit Prince, mais également inspiré du véritable phénomène littéraire de Saint-Exupéry vendu à plus de 134 millions d'exemplaires dans le monde et traduit en 220 langues et dialectes. La série animée sera diffusée à partir de septembre 2011 sur France 3 dans lémission Ludo.De nouvelles aventures !L'univers est en danger : les étoiles s'éteignent les une après les autres sur le passage du Serpent. Le Petit Prince, bien décidé à empêcher le mal de régner sur la galaxie, quitte son astéroïde et sa rose pour un grand voyage. Accompagné de son fidèle ami Renard, il va découvrir de vastes mondes enchanteurs régis par des lois toujours différentes, parfois fantaisistes, utopiques ou absurdes. Ses dons extraordinaires lui permettront-ils de redonner vie et équilibre à chacune de ces planètes, et de retrouver le chemin du retour vers sa rose ? Une équipe créative et talentueuse a été mise en place pour la réalisation des albums, composée de Didier Poli, formé à « l'école Disney », comme directeur artistique et de Guillaume Dorison, scénariste. La collection comptera 24 titres correspondant aux 24 planètes visitées par Le Petit Prince.En bonus à la fin de chaque album, Le Petit Prince sera revisité par les grands noms de la BD, sous la direction de Didier Convard : Moebius et Tebo pour les T1 et T2.Tome 1 - La Planète des ÉoliensQuand le Petit Prince arrive sur cette planète, il fait la connaissance des Éoliens, peuple dont la seule source d'énergie est le vent. Ce vent leur sert entre autres à réchauffer leur planète, en permanence menacée de glaciation. Le problème, c'est que depuis quelque temps, le vent faiblit. Le Petit Prince découvre que tout vient du conflit entre le Gouverneur des Vents et son fils, Zéphyr...
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39,00 €
STARA
En 1968, un inconnu appelé Robert Crumb autoédite le premier numéro de Zap comix, qu'il vend lui-même dans un landau de bébé sur les trottoirs de San Francisco. Les autres collaborateurs apparaissent dans les numéros suivants, le démoniaque S. Clay Wilson, le surréaliste Victor Moscoso, le mystique Rick Griffin, le satiriste Gilbert Shelton, le dandy Robert Williams, le champion du prolétariat Spain Rodriguez.L'Histoire est en marche. Le mouvement underground prendson essor et Zap comix va lui servir de modèle. Toute la bande dessinée d'auteur, jusqu'à nos jours, trouve son point d'origine dans Zap, son incroyable liberté de ton - parfois plus choquante aujourd'hui qu'il y a cinquante ans -, son mépris complet des conventions, et la démonstration, faite page après page, que la bande dessinée est un mode d'expression aussi fécond que la littérature ou que l'art.Les dessinateurs de Zap deviendront aussi célèbres que des stars du rock. Le fait est que la revue présente une harmonie paradoxale entre la verve satirique d'un Robert Crumb ou d'un Gilbert Shelton et les expérimentations graphiques d'un Victor Moscoso ou d'un Rick Griffin, entre le maniérisme poussé jusqu'aux limites de la lisibilité d'un Robert Williams et le réalisme cru d'un Spain Rodriguez. Les surprises sont permanentes.Rick Griffin, qui est un Jesus Freak, et qui dessine des madones et des symboles de l'ésotérisme chrétien, voisine avec S. Clay Wilson, sata - niste et décadentiste déclaré, qui calligraphie avec abandon des scènes d'orgies et de massacres mettant en scène des démons, des lesbiennes et des pirates. Le même S. Clay Wilson dessine des histoires de motards, alors que Spain Rodri - guez, qui est un ancien blouson noir d'un gang de motards de Buffalo, passe du sujet des bikers à des récits de science-fiction, dont il est enti - ché.De façon incroyable, Zap n'avait jamais été traduit en français. Ses premiers numéros sont aujourd'hui difficilement trouvables, et des exemplaires en bon état atteignent des cotes ahurissantes. Nous présen - tons dans ce volume les neuf pre - miers numéros de Zap (+ le n° 0), dans une version méticuleusement restaurée, traduite et relettrée. Après un demi-siècle, cet obus littéraire a gardé tout son pouvoir explosif.
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10,00 €
Éditions Viviane Hamy
Parmi les livres exceptionnels qu'a écrits Baudoin, cette collaboration avec l'écrivain Fred Vargas restera sans doute au rang des meilleurs. Pour ne pas dire... des chefs d'œuvre. « Les quatre fleuves » est une histoire magnifique et magnifiquement racontée. Vargas cisèle ses dialogues à la manière d'un orfèvre. Comme chez Pennac, il y a cette famille un peu folle que l'intrigue policière vient révéler, véritable intérêt de l'histoire. Le père est sculpteur, il réalise dans son jardin une œuvre en capsules de bière qui symbolise ses quatre fils : les quatre fleuves. Les fils en question ne se ressemblent pas mais ils forment une tribu. Sans mère, sans attaches réelles, ils se groupent autour du patriarche qui leur a révélé qu'un seul d'entre eux était le sien, mais qui se refuse à chercher lequel. Vargas campe un à un les quatre frères dont le plus jeune, Grégoire, est à la fois le héros de l'histoire et le maillon le plus faible de la famille. Grégoire se laisse entraîner par son ami Vincent et lorsqu'ils volent la sacoche d'un petit vieux finalement plus costaud que prévu, ils tombent sur un ensemble d'objets assez abjects et sur une fameuse somme d'argent. Mais le vieux en question entend bien retrouver ses trésors de guerre... et leur faire payer l'affront. Vincent est vite éliminé. Pour Grégoire commence alors la fuite, la peur, le jeu du chat et de la souris avec la police, avec l'homme qu'il a volé et quelques autres personnes qui s'intéressent tout à coup beaucoup à lui. Il peut compter sur la famille, cette fameuse tribu qui va faire bloc autour de lui alors que l'horreur de la découverte se fait jour. C'est rudement bien mené, avec des personnages aussi attachants les uns que les autres, une intrigue bien ficelée, une belle économie de moyens. Une fusion réussie entre dessin et littérature, aussi, comme on en rencontre peu. Il fallait un « peintre » comme Baudoin, esthète et amoureux des mots, pour traduire sans tirer la couverture à lui, toute la gamme des sentiments et des émotions charriés par l'écriture de Vargas. Un « dessinateur de BD » aurait fait de la BD. Baudoin est plus que ça. Il a fait une œuvre. Son pinceau virevolte et trace des lignes fragiles, des mots d'encre de Chine en forme de visages. Surprenant de maîtrise, d'intelligence, de respect pour les personnages et l'histoire. Rare. Tout simplement.
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